n° 13578 | Fiche technique | 27493 caractères | 27493 4725 Temps de lecture estimé : 19 mn |
28/11/09 |
Résumé: Toujours à bord de leur astronef, le Souffle Étoile, Braise et Ardent doivent maintenant effacer toute trace de l'exploit de ce dernier, avant de pouvoir partager de nouveaux plaisirs... | ||||
Critères: #sciencefiction fh freresoeur hépilé fépilée amour fsoumise hsoumis fdomine hdomine cérébral voir lingerie rasage 69 pénétratio jeu | ||||
Auteur : iam.knowbodies Envoi mini-message |
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Alors qu’il la cherche partout dans leur vaisseau spatial, le Souffle Étoile, Ardent découvre sa sœur Braise dans une situation peu équivoque et fort embarrassante. N’ayant pas le temps d’approfondir la question, ils foncent tous deux sur la passerelle, où les attend impatiemment leur oncle adoptif, Oscar, afin d’effectuer deux Surfs consécutifs, pour essayer d’échapper à un poursuivant. Celui-ci se révélant étonnement coriace, après le premier Surf mené par Oscar, Ardent (le deuxième Pilote) décide de tenter un Transfert, manœuvre extrêmement dangereuse, à laquelle il survit de justesse, mais qui leur permet de semer leur adversaire. Braise n’a plus qu’à transporter les deux pilotes dans leurs cabines respectives, et à attendre leur réveil… Lorsqu’il rouvre les yeux, Ardent a deux chose à l’esprit : revoir la petite culotte de Braise, et dissimuler à l’univers entier son exploit, pour se protéger. Il parvient à convaincre sa sœur, la spécialiste informatique du bord, de l’aider à falsifier le journal des Surfs. Mais pour cela, il lui faudra en faire un autre pour donner une base à la supercherie. En attendant, il passe à sa seconde obsession. Braise y répondrait bien, mais c’est son frère… celui-ci lui rappelle que s’ils ont été élevés comme frère et sœur, ils n’ont aucune parenté biologique ! S’en suit un 69 torride et sensuel, conclu par une plaisanterie douteuse…
***
Leur fou-rire commun leur fit du bien. Une fois quelque peu calmés, Braise fit remarquer :
Braise accompagna ce cris du cœur d’un petit sourire espiègle, et d’un flot d’émotions éminemment salaces.
Elle commença à rassembler ses vêtements épars, puis, comme prise d’un doute, demanda innocemment :
Et elle lui envoya une bouffée chargée d’anticipations vengeresses.
Pendant le trajet jusqu’à la passerelle, Braise s’en donna à cœur joie – les coudes, étrécissements, sas et autres échelles étant autant de prétextes pour se contorsionner en tous sens et faire admirer son corps à son partenaire, sous toutes les coutures. Le pauvre Ardent était au supplice. Tourments ô combien délectables. Mais ils se gardèrent bien tous deux de provoquer quelque contact que ce soit : Oscar ne resterait pas dans le cirage indéfiniment, et ils avaient du pain sur la planche.
Une fois rendus, Braise commença par préparer le terrain, mettant en place des accroches dans le système du journal de bord, et écrivant rapidement quelques scripts pour faciliter le traitement des données à injecter dans la falsification.
Même si elle essayait de le cacher, Ardent ne pouvait manquer de sentir la tension de sa sœur. Bien qu’il eût à peu près saisi le principe, la mise en œuvre n’était manifestement pas d’une simplicité enfantine. Préférant la laisser tranquille, il se glissa dans sa console de Surf et demanda, d’une voix étouffée par la machine :
Avec un petit sourire ironique, elle répondit :
Une vague se présenta presque aussitôt, en Ardent la prit sans hésiter. Cette fois, Braise ne put apprécier la Glisse de son frère… Elle était peut-être inquiète la fois précédente, mais elle ne pouvait de toute façon pas faire grand chose. Cette fois non plus, elle ne pouvait rien faire – mais quasiment tout reposait sur le travail qu’elle venait d’effectuer ! C’est donc tendue comme un arc qu’elle suivait l’évolution de la falsification, en gardant quand même un œil sur les moniteurs physiologiques du Pilote. Elle avait omit de préciser à Ardent que s’il existait effectivement des données théoriques sur ce type de piratage, à sa connaissance, aucun essai pratique n’avait jamais été publiquement revendiqué…
Lorsque le processus arriva à son terme et qu’Ardent émergea de son Surf, elle était en nage, épuisée, comme si elle venait de faire deux heures d’arts martiaux en apesanteur. Elle réalisa qu’elle ne s’était même pas rendu compte de la disparition du lien qu’ils partageaient, quand il avait entamé son Surf. La chaude sollicitude qui l’enveloppa quand Ardent se rendit compte de son épuisement lui fit grand bien, mais ce n’est pas sans appréhensions qu’ils passèrent en revue les résultats de leurs efforts. Ils parvinrent enfin tous deux à la même conclusion : rien ne permettait de différencier ce Surf falsifié des autres, parfaitement authentiques, eux !
L’immense soulagement mêlé de fierté que dégagea alors Braise fit comprendre à Ardent qu’elle venait d’accomplir un autre exploit :
Foudroyant son frère du regard, elle reprit la tête du duo et remonta la coursive vers la poupe, et les soutes, non sans se tortiller encore un peu pour attiser Ardent.
Pendant qu’ils rangeaient toute la marchandise dans le conteneur pillé, le jeune homme ne se gêna pas pour faire son marché :
Il lui présentait un petit ensemble de cuir noir, avec un fin collier d’où partaient des chaînettes destinées à enserrer les seins, avant de descendre soutenir deux cuissardes et une mini-culotte fendue…
Mais elle devait bien s’avouer que cet ensemble terriblement provocant avait fait naître de bien troublantes images dans son esprit… et elle n’en était pas la seule protagoniste. Il était temps de mettre en œuvre le projet qui lui trottait dans la tête depuis un petit moment !
Une fois la soute redevenue normale, ils retournèrent dans le tore de vie et se dirigèrent vers la cabine de Braise, la jeune fille toujours en tête jouant à son petit jeu, sentant son frère sur les charbons ardents qui la suivait avec un petit sac bourré d’accessoires en tout genre.
***
La porte de la cabine refermée (et verrouillée – on n’est jamais trop prudent, Braise l’avait appris à ses dépends…), ils se déshabillent et se glissent dans l’étroite cabine de douche. N’étant pas pressés, d’un commun accord, ils en restent à de sensuels frôlements, de douces caresses, sous les jets d’eau tiède. Une fois sortis, Ardent, manifestement en pleine forme et l’œil malicieux, propose :
Non seulement elle trouve l’idée assez excitante, mais en plus, cela lui facilitera les choses par la suite…
Ils sont tous deux nus et mouillés, Ardent bande comme un taureau, les signes sont plus discrets chez Braise, mis à part ses tétons durcis, mais ses émotions ne laissent aucune place au doute quant à son état d’excitation.
Dans l’air doux et sec du vaisseau, ils sécheront de toute façon rapidement, mais il tient à passer ce tissu un peu rêche sur les douceurs de sa sœur. Il commence par les pieds, les jambes, elle s’appuie sur lui pour garder son équilibre. Il lui sèche les bras, les épaules, les cheveux… Ils en profitent pour s’embrasser, longuement, ils se serrent l’un contre l’autre, sentent son membre pressé contre leurs ventres. Puis il reprend un essuyage désormais inutile et pourtant essentiel. Il frotte son dos, s’arrête au creux des reins pour revenir sur le ventre, les aisselles, la poitrine. Il ponce avec douceur les tétons érigés, les tord légèrement. Elle soupire, émet de petits miaulements… Puis il redescend – étrangement, son entrejambe reste détrempé, lui ! Il s’assoit sur son lit :
Docile, elle se couche sur le ventre, replie et écarte légèrement ses jambes. Il reprend la serviette, essuie d’abord sa petite chatte toute mouillée, joue un peu avec son petit bouton comme précédemment avec ses mamelons… Précautionneux, il l’emmène au bord du précipice sans l’y laisser choir, le moment n’est pas encore venu. Puis il caresse ses fesses, les masse avec cette matière légèrement rugueuse, s’insère dans la sombre vallée, y fait aller et venir le tissu tendu… Braise soupire et gémit toujours doucement, elle n’a plus prononcé un mot, ils sont tous deux parvenus à la même conclusion – une poupée, ça ne parle pas !
Laissant la serviette de côté, il repasse deux de ses doigts le long de sa fente, ils en reviennent tout imprégnés de fluides… Il les lui montre :
Il fait glisser les deux doigts sur le bas de son dos, ses fesses, laissant deux sillons humides et luisants… elle frémit à cette sensation. La sueur recommence à perler sur leurs épidermes. Il joue un peu avec sa toison intime :
Elle n’a même pas besoin de faire un mouvement pour lui donner sa réponse, leurs esprits échangent leurs émotions, il sent son acquiescement, sa confiance, son abandon total… Sans cesser ses attouchements, il rapproche du pied son sac, y plonge une main et en ressort le rasoir à ultrasons qu’il y avait placé.
Il lui relève les bras derrière la tête, commence par les aisselles… Ses jambes sont déjà imberbes, sa pilosité n’est guère développée. Il descend vers l’enfer du pubis :
Il dessine artistement trois petites flammes dans sa toison, puis descend vers sa chatte, elle écarte ses cuisses pour lui faciliter le travail. Le rasoir à ultrasons est rapide, sa tendre peau est bientôt à nu, luisante de désir. Sa main libre prodigue toujours ses caresses, sur les seins, le ventre, l’intérieur des cuisses…
Ses magnifiques yeux émeraudes clos, un léger sourire flottant sur ses lèvres, elle se retourne sur le ventre… elle veut l’entendre le lui demander :
Il ne précise pas pour qui… Braise est maintenant dans une des positions les plus indécentes et provocantes accessibles au corps humain, les yeux fermés, sa magnifique chevelure recouvrant son visage d’un rideau enflammé, sa poitrine pressée contre les draps, ses genoux remontés contre son ventre, le dos cambré, les fesses saillantes, grandes ouvertes, ses trésors les plus intimes exposés au grand jour, à la merci de son compagnon. Il s’est un peu reculé pour apprécier le tableau. Elle peut sentir, à l’intensité de ses émotions, combien cette position lui plaît… Elle a un peu honte, cela renforce son propre plaisir. Il est revenu avec son rasoir, elle le sent qui passe plusieurs fois dans son sillon. Pour finir, avec le dos de l’appareil, obligeamment lisse et arrondi, il lui masse un peu ses deux orifices tellement bien exposés…
Elle s’étire avec volupté, demande, avec appréhension et une pointe d’espoir mal assumé :
Il fait mine de ne pas comprendre, en profite pour y réfléchir :
Il choisit finalement un ensemble bleu nuit, une guêpière venant empaumer ses deux seins sans les dissimuler aucunement, qui enserre son doux ventre et fait ressortir encore son entrecuisse dénudé, cerné en dessous par deux bas assortis, et symboliquement dissimulé par un minuscule chiffon de satin s’évanouissant ensuite entre ses fesses…
Il n’est pas très sûr d’être d’accord… Mais après tout, il lui a bien fait un rasage (quasiment) intégral. Maintenant, c’est elle qui décide, il va jouer le jeu, il verra bien. Braise n’a rien manqué de cette hésitation, ça l’amuse de le sentir ainsi un peu piégé, elle tient sa revanche ! Elle commence par ses jambes, remonte sur son torse, en profite pour lui caresser tout le corps, sans s’approcher encore des zones hautement stratégiques.
Elle fait ses aisselles, en profite pour lui masser un peu les tétons. Il commence à se détendre, enfin, pas de partout ! Elle redescend vers son pubis :
Elle dénude alors la base de sa verge, ses bourses, elle doit un peu le forcer pour qu’il écarte les cuisses, elle s’arrête à la base des fesses. Il sait bien ce qui va suivre.
Puisqu’il ne coopère pas spontanément, elle le retourne sans plus de façons !
Elle ne fait qu’exprimer ce que ressent son frère, ce qu’elle a elle-même ressenti un peu plus tôt. Ardent s’est abandonné complètement, il frémit de plaisir alors que le rasoir parcourt sa combe secrète, ne se dérobe pas quand elle lui masse pour finir l’entrée de son unique grotte intime.
Elle le sent se raidir, il va pour dire quelque chose, se rappelle qu’il est censé être muet… Il ne sait plus que faire. Elle prend en pitié son désarroi :
Il capitule. Elle attrape alors sa combinaison de bord, la déroule, révélant un assortiment de dessous sélectionnés par ses soins en fonction de l’anatomie masculine :
Elle choisit un fin porte-jarretelles noir, le referme autour de sa taille, rien que comme ça, le bassin encadré par les jarretelles, ça fait son effet… Elle lui enfile des bas tous simples, les fixe, et met en place la petite culotte en satin assorti :
Il ne réagit pas, elle finit sa décoration par un petit tour-de-cou de satin noir bordé de dentelle.
Cette apostrophe féminine met fin à cet échange, qui a rempli son rôle : permettre à Ardent de s’acclimater !
Celui-ci, comme piqué au vif, se jette sur Braise, la renverse sur le lit, plaque son corps contre le sien et l’embrasse sauvagement :
Il la fait taire d’un nouveau baiser, profond, interminable… Leurs langues se séparent, sa bouche descend sur ses seins, suce alternativement ses tétons durcis, les lèche, pendant que ses mains courent, volent sur son ventre, ses rondeurs, les massent passionnément. Elle gémit. Ils se contorsionnent, se retrouvent tête-bêche, il fait glisser son string sur le haut de ses cuisses, elle n’a pas besoin de toucher à sa culotte pour atteindre son but, ils se lèchent mutuellement un court instant, se redressent, s’embrassent encore…
Elle le repousse sur le dos, l’enfourche, presse sa fente contre sa verge, la fait aller et venir sur toute sa longueur, mêlant salive et cyprine. Elle se redresse, saisit la base de sa queue… Leur yeux ne se quittent pas, émeraudes et rubis font l’amour de leur côté. Lentement, elle se laisse redescendre, absorbant millimètre à millimètre son membre. Ça n’en finit pas. Enfin, il est en elle, ils ferment les yeux, ne bougent plus, savourent l’instant, leurs émotions se mêlent. Puis elle s’allonge sur lui, leurs langues se retrouvent, ils commencent à onduler, redécouvrent qu’ils peuvent échanger leurs sensations…
Soudain, ils se retrouvent presque dans le corps de l’autre, ils se figent, interdits… Puis reprennent leurs mouvements, échangeant régulièrement leur « point de sensation ». Ardent sait maintenant ce que c’est que de sentir ses seins pressés contre la poitrine d’un homme, de sentir des mains viriles caresser ses fesses, et surtout… ce creux comblé en bas de son corps, cette sensation de pénétration, ce fouaillement à la fois tellement doux et violent au tréfonds de son ventre… Ce petit éclair à chaque fois que leurs pubis se rencontrent, se caressent… Braise, elle, comprend la faim d’un corps de femme, la douceur de la peau féminine sous ses mains, d’un ventre de fille autour de son membre, la force qui s’y concentre, le nœud de sensations qui s’y forme, plaisir qui monte, quasi-douleur de devoir se retenir encore…
Ils roulent maintenant sur le lit, tour à tour actif et passif. Enfin, ils se sentent sur l’extrême bord du précipice, se serrent fort, et basculent ensemble dans l’abîme du plaisir.
Le lit est trempé, ils dégoulinent de sueur, se séparent enfin… Encore émerveillés, tant par leur plaisir partagé que par leur échange de sensations, ils se contemplent, face à face, assis en tailleur. Ardent ne s’est que légèrement ramolli, son membre, dégoulinant, se repose contre sa cuisse. Sa petite culotte, détrempée, lui colle aux fesses. Le string de Braise, lui, est miraculeusement resté autour de l’une de ses chevilles. Le cratère de son mont de Vénus est encore légèrement entrouvert, quelques coulées de foutre et de mouille mêlés s’en échappent, séquelles de l’éruption… Ils s’embrassent.
Sa main descend, se glisse entre ses cuisses, écarte doucement ses lèvres, se retire, ses doigts dégouttent d’un fluide tiède et visqueux. Sa bouche les lèche, un à un, lentement… L’âcreté du sperme, de la cyprine, le salé de la sueur… Ses yeux ne quittent pas le regard de l’autre, le provoque… Le majeur n’a pas encore été nettoyé, sa main se dirige vers sa bouche, elle s’entre-ouvre, le suce, goutte un peu de cette potion magique :
La douche qui suit est encore plus sage que la précédente, ils sont tous deux rassasiés… et épuisés ! Alors qu’Ardent va pour se rhabiller, elle le rappelle à l’ordre :
***
Ardent préféra ne pas répondre. Ils filèrent à la cuisine (pourquoi n’utilisait-on pas l’antique terme maritime pour cette pièce ? Mystère…), Osky se réveillerait à peu près pour le dîner. Et puis, ils avaient une faim de loup !
À table, Oscar se fit narrer par le menu ce qui avait suivit son évanouissement :
Ardent et Braise n’eurent même pas besoin d’échanger un regard pour parvenir à la même conclusion : Oscar leur cachait quelque chose, son malaise sautait aux yeux. Ils décidèrent cependant de ne pas insister.
Les deux jeunes gens réprimèrent un frisson d’appréhension.
Oscar disparut dans la coursive rejoignant le centre du vaisseau. Les deux autres rangèrent la cuisine avant de se diriger vers leurs cabines. Arrivée à la porte de celle d’Ardent, elle demanda :
Galamment, il lui tint la porte pendant qu’elle pénétrait dans son antre. Ils se déshabillèrent, trop fatigués pour autre chose que quelques caresses et baisers. Nus, ils se nichèrent dans le lit et les bras de l’autre, partageant une douce excitation qui les entraîna vers un sommeil peuplé de rêves humides et torrides…