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Temps de lecture estimé : 17 mn
01/02/10
Résumé:  La vie reprend son cours (presque) normal à bord du Souffle Étoile. Pourtant, il faut tenir compte des récents évènements...
Critères:  #sciencefiction fh hépilé fépilée douche cérébral voir lingerie fmast hmast 69 jeu
Auteur : iam.knowbodies  (Une araignée sur sa toile...)            Envoi mini-message

Série : Errances

Chapitre 03 / 15
Décisions

Résumé

La journée a été riche en émotions fortes ! Le Souffle Étoile a été pris en chasse par un autre astronef, et de façon particulièrement sérieuse en plus, sur deux Surfs consécutifs. Il ne s’en est tiré que de justesse, grâce à une manœuvre désespérée de son Pilote, Ardent Astrenoir. Manœuvre interdite car trop dangereuse, ce qui le pousse à demander à sa sœur Braise, experte en systèmes informatiques de tous poils, de l’aider à dissimuler ce Transfert entre deux Vagues aux yeux de tous. Heureusement que leur oncle adoptif, Oscar, n’y a pas assisté – Pilote lui aussi, il avait sombré dans l’inconscience après son propre Surf.


Comme si cela ne suffisait pas, c’est également ce jour que choisit Braise pour se faire surprendre par son frère en petite tenue, en train de « se donner de la joie » (sans mésuser d’une passoire, toute fois…). Cela libère chez les deux jeunes gens de lubriques démons – et pourquoi pas, après tout ? Ils ont été élevés comme frère et sœur, mais ne partagent aucun lien de parenté biologique…


Ainsi tombe la « nuit » du bord. Oscar assumant le premier quart, Braise et Ardent décident de prendre le risque de dormir dans le même lit…



***



Ne souhaitant évidemment pas être tiré du lit par Oscar, Ardent avait mis le réveil pour minuit moins le quart. Lorsque celui-ci les arracha des bras de Morphée, il eut bien du mal à quitter la douce et tendre chaleur du corps de Braise, mais il valait mieux que leur oncle adoptif n’ait pas à venir le chercher ! Aussi dut-il se contenter d’un tendre baiser accompagné d’une légère caresse, avant de murmurer :



Seul un léger miaulement lui répondit. À la lueur des veilleuses, il s’habilla – sans même profiter de ce que sa compagne n’était pas en mesure de le surveiller pour « oublier » d’enfiler d’abord ses sous-vêtements de fille – et se dirigea vers la passerelle, où il rencontra Oscar qui s’apprêtait à finir son quart :



Ardent ne releva pas ce que cela impliquait – c’étaient presque obligatoirement des Pilotes (et donc un vaisseau) de l’HUF qui les avaient pris en chasse, puisque seule l’armée avait les moyens de les repérer et de les former… Oscar, ne se rendant pas compte de son impair, continuait :



Oscar ne put s’empêcher de sourire :



Resté seul sur la passerelle, Ardent ne sut résister à l’un de ses « plaisirs solitaires » favoris. Après un rapide contrôle des systèmes, il s’inséra dans sa console de Surf et, sans toucher aux nœuds d’inflexion, il ouvrit toutes ses perceptions aux hepta-capteurs. Il n’avait pas exagéré en disant percevoir une vie dans l’heptaspace… mais de toute façon, il n’avait jamais pu donner une description satisfaisante de ce qu’il y ressentait – non plus qu’aucun autre Pilote, à sa connaissance. Cependant, alors que, pour la plupart d’entre eux, être confronté à cet univers était difficile, voir pénible, il en tirait un plaisir toujours renouvelé. Bien qu’incapable d’intégrer à un niveau conscient ces sept dimensions (après tout, la majorité de ses semblables avaient déjà des problèmes avec trois !), il les comprenait. Ses longues heures d’observation solitaire avaient fait de lui, à son insu, l’un des meilleurs connaisseurs de ce domaine.


Comme d’habitude, les trois heures trente qu’il s’était autorisées passèrent comme dans un rêve et, vers la fin de son quart, après un dernier contrôle, il retourna à sa cabine.



***



Tel un spectre, il se glisse dans la pénombre nocturne du Souffle Étoile. Arrivé à sa cabine, il déverrouille et ouvre doucement la porte, et reste un moment immobile sur le seuil, contemplant le tableau offert par Braise.


À la douce lueur ambrée des veilleuses, la couverture qui s’est lovée autour de son corps, comme un grand python blanc, rend son abandon au sommeil encore plus provocant. Son visage, tourné vers la paroi et recouvert de cheveux rougeoyant doucement dans la pénombre, repose sur son bras droit replié. Son bras gauche a ramené sur sa poitrine le tissu qui avait glissé, sans parvenir à recouvrir son sein droit. Elle a fait un tour sur elle-même, enroulant le drap autour de sa taille et dénudant sa hanche et sa jambe gauche. Le tissu parvient tout juste à maintenir le voile sur les territoires vallonnés de son entrecuisse.


Envoûté par l’érotisme de l’ensemble, il s’approche tout doucement, tout en retirant sa combinaison, inutile et gênante pour la suite des opérations.


Sans la toucher, il découvre son sein gauche, avant de les caresser, lui et son frère, d’un souffle doux et chaud. Toujours sans même l’effleurer, il parcourt son abdomen, se dirigeant vers son âtre secret. Là encore, le drap ne lui oppose qu’une résistance symbolique avant de lui céder le passage. Il souffle encore un peu sur les braises, avant de laisser sa langue et ses lèvres se brûler au doux brasier qui lentement s’éveille. Il sent la conscience de la jeune femme revenir à la vie, elle gémit légèrement en écartant encore plus les cuisses pour lui faciliter les choses. Sensible à cette invitation, il ne la fait pas languir plus longtemps et, tout en l’enjambant, il déchaîne un orage de caresses sur son intimité ruisselante de désir.


Braise a maintenant rejoint l’esprit de son compagnon. Ne voulant pas être en reste, elle commence à donner quelques coups de langues malicieux sur l’extrémité de son cinquième membre, tout en caressant la bête de ses mains. Ils ne cherchent pas cette fois-ci à faire durer le plaisir, et jouissent rapidement. Ardent se retourne aussitôt, ils s’enlacent et partagent un baiser aux saveurs corsées.


C’est maintenant à Braise de s’arracher à leur étreinte. Parcourant son corps des yeux, elle remarque :



Sans attendre sa réponse, elle lui retire se petite culotte et ses bas, en profitant pour le caresser légèrement au passage, et le laisse nu, allongé sur le dos. Alors qu’elle enfile ses dessous, elle sent peser sur elle le regard du jeune homme, elle perçoit le plaisir qu’il éprouve à voir ainsi son corps à la fois dissimulé et mis en valeur par ces fanfreluches. Mais cette fois, elle le dissimule dans sa combinaison de bord – elle ne va quand même pas prendre l’habitude de se balader comme ça à travers tout le vaisseau ! Se retournant vers Ardent, elle remonte sur lui la couverture, non sans remarquer un nouveau début d’érection :



Et Ardent s’endort au son du léger rire de Braise qui s’évanouit dans la coursive.



***



Braise passa également la majeure partie de son quart sur la passerelle, occupée à effacer toutes traces de ses manipulations de la veille. Elle transféra tous ses scripts dans son « FS fantôme » – un « hack » qu’elle avait découvert toute seule, et qui lui permettait de conserver des données sur le système de fichier central, sans qu’elles n’apparaissent nulle part. Et comme elle ne pouvait décidément pas se résoudre à détruire toute trace du Transfert de son Pilote préféré, elle en plaça une copie dans ses « archives secrètes ». Elle prenait un risque, car cette cachette n’était pas à toute épreuve, mais, à son avis, s’ils réussissaient à se retrouver avec une équipe d’experts en train de décortiquer tous leurs systèmes de bord pendant des semaines, la découverte du Transfert n’aurait probablement plus guère d’importance !


Lorsqu’elle eut fini son nettoyage, l’heure du petit déjeuner approchait. Avant de se rendre à la cuisine pour le préparer – tâche toute symbolique au demeurant, puisqu’elle se résumait peu ou prou à allumer la machine à café ! – elle fit un crochet par la cabine d’Ardent, espérant le réveiller à sa façon. Mais elle en fut pour ses frais : elle le « sentit » de nouveau avant même de s’arrêter devant sa porte. Qui s’ouvrit d’ailleurs sous son nez, révélant un Ardent tout sourire qui lui lança un :



Sur ces sages paroles, ils se rendirent tous deux à la cuisine se livrer à leur rituel familier. Cela faisait déjà plusieurs années qu’ils laissaient la première veille – la plus facile – à leur oncle adoptif, qui avait de toute façon toujours été le plus « couche-tard » d’eux tous, et c’était donc l’un d’entre eux qui avait chaque matin la lourde tâche de préparer le café.


Le capitaine les rejoignit peu après, grognant et s’étirant comme un ours sortant d’une longue hibernation, mais Braise attendit la fin du repas pour aborder la question :



Ce fut Ardent qui donna leur réponse :



Cette fois, pas d’urgence, inutile de prendre la première Vague venue – au contraire, il fallait en attendre une qui soit à la fois suffisamment puissante et bien orientée pour les faire efficacement progresser vers leur destination. Une fois la programmation des détecteurs terminée, il n’y avait plus qu’à attendre. C’était là tout le charme des voyages spatiaux : on pouvait rester encalminé au même endroit pendant des jours – voir des semaines, cela s’était déjà vu –, puis faire la moitié de son voyage avec une seule Vague ! Heureusement, les détecteurs modernes pouvaient voir arriver une Vague favorable cinq à dix minutes à l’avance, ce qui laissait à tout le monde, même au Pilote, l’opportunité de vaquer à ses occupations, au lieu d’attendre indéfiniment sur la passerelle.


Oscar s’étant auto-désigné pour le premier Surf, les deux jeunes gens décidèrent de se livrer à un de leurs fréquents entraînements communs aux arts martiaux, qu’ils pratiquaient à la fois en apesanteur et sous différents niveaux de gravité. Cette fois-ci, ils choisirent la soute qu’ils avaient convertie en « gymnase » zéro-g, dans le corps principal du Souffle Étoile. C’était évidemment leur oncle adoptif qui leur avait enseigné cette discipline, mélange de techniques militaires et d’autres pratiques d’origine moins bien définie, arguant du fait qu’ils devaient savoir se défendre un minimum, et que c’était un excellent moyen à la fois de se maintenir en forme, et de comprendre les notions de force, d’inertie, d’équilibre et de centre de gravité, toutes cruciales en apesanteur.


Après un rapide échauffement, ils entamèrent leurs affrontements (plus ou moins) simulés.



***



Ils pratiquent en fait deux types d’exercices : d’une part, ils affrontent dans une sorte de simulateur de réalité virtuelle des adversaires gérés par un programme d’entraînement au combat, d’autre part, ils se livrent à des duels redoutables – tant il est vrai que malgré toutes ses facultés d’adaptation, un ordinateur ne peut égaler un être humain en matière d’imagination !


Comme toujours, ils commencent par un duel. Leurs deux corps ne sont alors plus que mouvements, ils se frôlent, se contournent, s’envoient mutuellement bouler aux huit coins de la salle… Le combat en apesanteur est très difficile à maîtriser, non seulement il faut vraiment penser en volume, mais en plus, lorsqu’un protagoniste est lancé sur une trajectoire, il ne peut vraiment la modifier qu’en interagissant avec une paroi ou un adversaire. Il doit donc généralement éviter les contacts directs (trop violents), mais plutôt essayer d’attraper et d’utiliser le corps de son adversaire comme point d’appui pour contrôler ses déplacements, tout en cherchant à lui immobiliser le tronc et les jambes pour l’empêcher de faire de même.


À partir des enseignements d’Oscar, Braise et Ardent ont développé un style propre, moins physique et plus souple, dansant, que celui de l’armée. Mais le principe reste le même : ils doivent d’abord réussir à « capturer » l’autre, en se plaçant dans la position la plus favorable pour essayer ensuite de le maîtriser. Et celui qui se voit en situation de faiblesse fait tout ce qu’il peut pour éviter le contact, ou le rompre aussi vite que possible.


C’est assez long à expliquer, même succinctement, mais dans les faits, cela donne un ballet fulgurant, deux comètes blanches fusant à travers la vaste pièce, l’une couronnée de feu et l’autre, d’argent. Elles tournoient, rebondissent sans cesse sur les parois, et parfois se réunissent en un seul corps, qui se met alors à onduler, à tournoyer, avant de se séparer à nouveau quelques instants plus tard…


Au bout de cinq minutes, ils cessent les hostilités, aucun n’ayant réussi à maîtriser l’autre.


Ils reprennent leur souffle, puis Ardent propose :



Ardent ne met pas longtemps à comprendre où elle veut en venir :



Ils enfilent des lunettes et une sorte d’exosquelette bardé de capteurs et d’actuateurs, qui leur permet d’interagir « physiquement » avec la simulation générée par le programme, avant de lancer celui-ci. Outre les dix adversaires, il rajoute à la pièce un certain nombre d’obstacles – trop dangereux pour être réellement présents dans une salle d’exercice ! Cela leur permet de s’entraîner dans un environnement plus réaliste, sans encourir les terribles conséquences d’un choc à pleine vitesse avec un objet saillant. Tout ce qu’ils risquent, c’est un beau bleu infligé par leur exosquelette, et la « mort » dans la simulation. D’autant qu’avec tant d’adversaires, il ne s’agit plus de les maîtriser, mais de les mettre hors-jeu, en essayant soi-même de leur échapper.


Ils se réunissent dès le début du combat, mais cela ne leur réussit pas : ces nouvelles sensations les perturbent plus qu’elles ne les aident, de prime abord, et les premiers affrontements sont expédiés encore plus vite que d’habitude – au bénéfice des adversaires virtuels, évidemment ! Mais petit à petit, ils apprennent à exploiter tactiquement le double point de vue qu’ils partagent sur la situation, à synchroniser de mieux en mieux leurs mouvements… Et à la fin de l’heure, ils ont battu leur précédent record, réussissant à se débarrasser de cinq de leurs adversaires avant de succomber sous le nombre.


Ardent découvre également un autre exercice, bientôt imité par Braise : ils essayent de mettre à profit leur fréquents contacts pour se caresser mutuellement, se frotter l’un à l’autre…


Ils finissent donc leur entraînement épuisés, dégoulinants de sueur, mais heureux et fiers des progrès obtenus – et terriblement excités ! Puisqu’ils ont convenu de limiter leurs parties de jambes en l’air, Ardent propose :



Ils sont revenus dans le tore de vie, et entrent tous deux dans la salle de bain. Braise commence à se déshabiller, et Ardent peut constater qu’une fois de plus, une abondante humidité sourd d’entre ses cuisses, se mêlant à la sueur qui fait briller son corps doré de mille reflets, de mille parfums. Toujours déshabillée de ses dentelles, elle remarque :



Ardent acquiesce en pensée, trop absorbé par le spectacle qu’il vit à la fois de l’extérieur et de l’intérieur. Avant de l’enlever, Braise joue un peu avec son string, le tire vers le haut pour l’insérer entre ses lèvres humides, se caresse quelques instants avec la dentelle un peu rêche. Il doit maintenir un contrôle de fer sur sa volonté pour ne pas bouger, ne pas plonger vers cette moiteur torride qu’il sent au creux de ses cuisses. Tous deux savent que s’il fait le moindre geste, ils ne contrôleront plus rien… Elle fait durer le délicieux supplice aussi longtemps que possible, jouissant du regard de son admirateur, avant de finir son effeuillage en un tour de main, puis de filer s’enfermer dans la cabine de douche.


Contrairement à son habitude, elle choisit une douche chaude. Elle commence à se caresser tout en se savonnant, rapidement. Puis, pendant qu’elle laisse une douce pluie la rincer, sa main se glisse entre ses jambes. Elle tourmente encore un peu sa petite fleur de chair, avant de s’enfoncer de plus en plus profondément dans sa fente. Ardent partage toutes ces sensations, sent ses doigts le pénétrer. Il a presque oublié sa propre enveloppe physique, tout en percevant et partageant sa terrible excitation. Il ne leur faut pas longtemps pour jouir ensemble dans ce corps féminin.


Braise arrête l’eau, lèche une dernière fois ses doigts avant de sortir de la douche et de se sécher avec une serviette. Alors qu’elle s’apprête à enfiler son string, elle murmure :



Il laisse le petit bout de satin juste devant la porte de la cabine de douche, puis entame un rapide savonnage mouillé et sensuel. La jeune femme l’accompagne dans son corps, frissonne avec lui à ses propres caresses… Il se rince rapidement, passe un bras hors de la cabine et récupère la malheureuse pièce de lingerie. Braise frémit en expérimentant le doux contact du satin sur sa verge, son gland hyper-sensible, le plaisir électrique prodigué par le massage du tissu sur son membre turgescent. Ils sentent le foutre monter comme un torrent de sève, ne se retiennent pas et jouissent tous deux dans ce corps masculin, maculant de sperme la petite culotte.


Ardent sort aussitôt et tend leur victime à sa partenaire, avant de récupérer la serviette pour se sécher :



Ils commencent à se rhabiller, lui ne pouvant résister à l’envie de renifler profondément le string avant de l’enfiler, elle pressant la petite culotte contre ses lèvres pour bien les imprégner de son foutre… Puis ils enfilent tous deux une combinaison propre, et Ardent récupère les sales et la lingerie abandonnée :




***



Peu après, le Souffle Étoile les informa de l’arrivée imminente d’une Vague favorable…