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Temps de lecture estimé : 9 mn
13/03/10
Résumé:  Alors qu'elle va prendre le train, une femme de la cinquantaine fait une étrange rencontre, qui lui évoque des souvenirs... Le voyage ne sera pas anodin !
Critères:  fhh voyage train fsoumise voir exhib intermast fellation préservati pénétratio
Auteur : Hélème Q            Envoi mini-message

Série : Mémoires d'une coquine

Chapitre 01
Le retour

Elle sortait d’un week-end de réunion bien chargé et était pressée de regagner ses pénates. La vie parisienne n’avait rien d’attrayant pour elle lorsqu’elle s’y rendait seule pour le travail. Dès le dernier point de l’ordre du jour bouclé, elle avait rassemblé ses affaires, refusé d’aller prendre un pot avec les collègues pour essayer de rentrer plus tôt. Pourquoi cet empressement alors que depuis qu’elle avait changé de vie, il y a quelques semaines, plus personne ne l’attendait à la maison ? Elle ne saurait le dire… sauf peut-être qu’elle était toujours dans le désir d’une nouvelle rencontre.


Après avoir mis sa libido en sommeil pendant près d’un quart de siècle, elle avait l’impression de rattraper le temps perdu ! Ce n’est pas que sa vie conjugale ait été un fiasco. Non. Elle s’était même plutôt annoncée sous le signe de l’anticonformisme et des relations un peu hard. Son mari lui avait fait découvrir les finesses du SM et elle y avait trouvé beaucoup de plaisir. Mais avec le temps ils s’étaient éloignés. Était-ce leur différence d’âge qui la poussait à toujours désirer faire l’amour et lui à la refuser ? Toujours est-il qu’à l’aube de la cinquantaine, elle réalisa qu’il lui était impossible d’envisager de vieillir en renonçant à toute vie sexuelle, ce qui semblait être le projet de son conjoint. Elle décida de prendre un amant. Elle en prit plusieurs. Il ne l’accepta pas. C’est ainsi qu’ils se séparèrent.


Elle rentrait donc dans une maison vide, qu’elle remplissait d’amants de passage et de quelques réguliers. Elle était passée de la fidélité totale à la recherche du plaisir sous toutes ses formes, et l’exercice lui convenait tout à fait ! Elle trouvait un épanouissement incroyable dans ce libertinage et sa vie s’en était trouvée bouleversée.


Gare Saint-Lazare, aucun train pour elle à quai et aucune place assise pour patienter. Elle s’était placée bien en face du panneau d’indication des départs, avec plan large sur l’accès aux quais pour pouvoir foncer dès qu’il serait affiché… le train pour Rouen avait un retard annoncé de plus de vingt minutes. La foule se densifiait, elle tenait son sac bien serré sous son bras lorsqu’elle sentit quelqu’un se coller dans son dos, sans équivoque. Elle resta pétrifiée. Son cœur se mit à battre à tout rompre. Que faire ?


Lorsqu’elle avait une vingtaine d’années, à l‘issue d’un concert place de la Bastille par une chaude soirée de juillet, elle avait connu le même sort, senti très rapidement le sexe de l’homme se frotter contre ses fesses après que Renaud et Johnny Clegg eurent chauffé la foule. Elle s’était trémoussée sans retenue sur ces musiques qu’elle accompagnait de son chant : sûr que le gars de derrière n’avait rien manqué de ses ondulations mises en valeur par son t-shirt moulant et sa jupette courte et fluide. La foule compacte ne s’écoulait qu’à petit flux par quelques rues contrôlées par les CRS.


Aucune échappatoire possible : elle subissait ce frottement masturbatoire. Elle était accompagnée d’un très jeune homme, fils d’amis de sa famille, avec qui elle avait des relations amicales dénuées de toute idée érotique. Elle essaya de l’utiliser comme bouclier de protection tentant de se décaler, mais dès qu’elle se plaçait devant lui, il se mettait de côté ! Impossible de changer de position ! Elle tenta de lui expliquer ce qu’il lui arrivait, mais… elle vit son regard d’ange et comprit qu’il était vain de penser qu’il pourrait lui apporter quelque secours. Ses fesses sentaient la pression du sexe de l’homme qui se frottait tranquillement, sans rien dire. Lors du passage d’une chicane, elle croisa le regard d’une copine militante.



Elle pensait que de dire les choses bien fort inciterait son inconnu à se retirer… Que nenni ! Il n’en était que plus dur, et la collègue lui lança un grand sourire en continuant son chemin.


Elle décida alors de passer à l’action : il parait qu’un coup dans les testicules est très douloureux… Seulement pour le coup, pas de recul… Elle allait faire autrement mais il allait voir ce qu’il allait voir ! Il se tordrait de douleur et lâcherait prise ! Elle passa la main dans son dos… Il y avait peu d’espace pour parvenir à l’objet du forfait : impossible d’accéder aux bourses convoitées ! Qu’à cela ne tienne elle prit à pleine main le sexe dur qu’elle serra le plus fort possible… avec toute la colère qui l’animait. Sûr qu’il devait souffrir le bougre ! Elle se retourna alors pour voir l’effet de son action et croisa, surprise, le regard ravi de son quidam qui la gratifia d’un sourire béat : il venait de jouir ! Il disparut instantanément et elle put terminer son bain de foule et quitter la place avec son chaperon sans encombre.


Elle n’avait plus le corps de ses vingt ans et nous étions en décembre. Le froid glacial l’avait incitée à choisir une jupe droite en laine rouge assez longue mais asymétrique. Arrivant à mi-mollet sur la jambe droite, une fente découvrait son mollet gauche comme si elle était retroussée jusqu’au-dessus du genou… elle était suffisamment moulante autour des cuisses pour laisser entrevoir la géométrie de son porte-jarretelles à un œil expert. Le pull large de laine ultra douce rouge couvrait sa poitrine laissant à peine entrevoir ses pointes de seins. Elle sentit le souffle de l’homme dans son cou en même temps qu’il l’enlaçait et plaçait sans ambages une main sous son pull, l’autre sur son pubis.


Un éclair traversa son bas ventre… ses jambes se dérobèrent. Il la plaquait contre lui afin qu’elle épouse son corps et sente bien le désir qu’il éprouvait. Aucun doute sur la question ! Elle frémit, abandonna sa tête en arrière en fermant les paupières. Il déposait dans son cou des petits baisers humides, taquinant au passage le lobe de son oreille. Sa main froide avait atteint sans difficulté sa poitrine couverte d’un soutien-gorge balconnant satiné. Il la réchauffa rapidement en empoignant le sein, le caressant et très rapidement dégageant le mamelon pour jouer avec. L’autre main était plaquée sur son pubis… Elle sentait son humidité se diffuser par la capillarité de l’étoffe. Elle ne pouvait plus cacher le plaisir qu’elle prenait.


Elle s’abandonna quelques instants alors que le haut-parleur à peine audible annonçait la mise à quai avec retard pour cause de difficultés dans la préparation du train, conseillant aux voyageurs à destination de Rouen de prendre le suivant qui s’afficha dans l’instant. Elle se dégagea d’un coup et courut vers le quai sans se retourner, n’espérant qu’une chose : que son inconnu ne le soit pas, et si elle l’avait bien senti, la rejoigne pour terminer entre Rouen et Paris ce qu’il avait si bien commencé !


Après avoir longé la totalité du train, elle entra dans un wagon corail presque vide et décida de s’installer au bord de la fenêtre à droite de l’entrée juste après les bagages. Elle leva les bras pour ranger son sac lorsqu’elle sentit de nouveau le corps se coller contre elle et deux mains se plaquer contre son pubis. Elle resta figée regardant le déferlement des passagers sur le quai, affairés à trouver une place espérant que personne ne remarquerait ce qui lui arrivait…



Ses jambes flageolèrent. Elle prit une profonde respiration pour ne rien en laisser paraître. Elle entendait battre son cœur à la chamade. C’était lui ! Inutile de se retourner : elle avait reconnu sa voix ! Il s’installa d’autorité sur le siège qu’elle avait choisi et lui laissa celui en bordure d’allée. Elle lança un bonjour poli au couple devant et s’assit à la place qu’il lui avait réservée. Elle plongea dans son regard souriant et lui rendit son sourire. Ses yeux pétillaient de plaisir. Quel bonheur de le voir ici ! Il ne cilla pas. Sans lâcher son regard, elle retroussa sa jupe jusqu’à mi-cuisse, décolla les fesses du siège et fit rouler tranquillement le sous-vêtement. Elle s’arrangea pour que la jupe suive le mouvement de descente sur les genoux pour éviter que les passagers circulant dans l’allée ou installant leurs bagages dans son dos ne voient la manœuvre. Se rasseyant confortablement, plus détendue, elle laissa le petit morceau de satin noir glisser le long de ses jambes. Une fois sur les chevilles, elle n’avait plus qu’à aller le ramasser discrètement et le ranger dans son sac… Ni vu ni connu, tout passerait inaperçu !


Quittant son regard, il se baissa rapidement pour attraper l’étoffe et la lui placer ostensiblement sous le nez… Elle frémit : ses yeux s’écarquillèrent et faisant le tour du wagon elle vérifia que tout le monde était installé. Visiblement, seul le voisin installé de l’autre côté de l’allée ne perdait pas une miette de leur petit manège. Elle détourna son regard pour retrouver celui de son amant.



Il rangea le slip dans sa poche et retroussa sa jupe sans vergogne laissant apparaître un morceau de peau blanche au-dessus du bas en haut de la cuisse. Sa main caressa doucement la chatte épilée. Ce simple geste la fit frémir. NON ! Il ne lui fallait émettre aucun son pour ne pas alerter tout le wagon ! Elle sentait dans son dos le regard du voisin qui ne ratait pas une miette du spectacle. Elle essaya vainement de baisser un peu la jupe pour rendre le spectacle moins indécent. Les doigts suivirent le chemin tracé par la fente humide et commencèrent leur danse. Elle se détendit, s’installa plus près du bord du siège pour faciliter la pénétration et se laissa aller au plaisir qu’il lui offrait, les yeux mi-clos. Le plus difficile étant de retenir ses gémissements. Il lui facilita la tâche en lui déposant un long baiser langoureux sur les lèvres. Il alternait les caresses sur son clitoris et les pénétrations. Elle en avait des frissons partout, tout son corps n’était que désir.


Lorsque les contrôleurs passèrent, il se redressa comme si de rien n’était, elle recouvrit ses genoux. Ils validèrent les billets et s’éloignèrent tranquillement. Ils n’avaient pas quitté le wagon qu’il la reprenait en main. Après l’avoir doigtée copieusement, il arrêta sa caresse. Elle était dans un état d’excitation qui lui aurait fait accepter n’importe quelle pénétration sur le champ ! D’un geste tendre, il redescendit sa jupe et lui demanda de se lever. Il l’accompagna dans le couloir invitant d’un clin d’œil le voisin à les rejoindre. Elle regardait le paysage défiler par la porte, ignorant ce qui se tramait dans son dos. Il vint l’étreindre tranquillement, passant les mains sous son pull pour empoigner chaque sein. Elle frémit. Ici, le bruit était plus fort et elle pouvait se permettre quelques écarts… Il lui souffla quelques mots à l’oreille et s’éloigna de manière à bloquer l’ouverture de la porte du wagon.

Elle retroussa sa jupe et se pencha en avant :



Le quidam ne se le fit pas dire deux fois. Tout en ouvrant sa braguette il lui caressa la croupe, s’aventura dans la fente et fit entendre le clapotis qui annonçait une pénétration facile ! En quelques gestes il enfila le morceau de latex et la pénétra d’un coup. Elle fut surprise par la soudaineté et la profondeur de cette pénétration tout autant que par la douceur et la volupté des gestes qui suivirent. Il prenait le temps de la tringler dans des rythmes, des profondeurs et trajectoires qu’il faisait varier à son gré. Elle n’avait pas le temps de s’installer dans une sensation qu’une autre l’envahissait et très vite, elle fut submergée de frissons et de contractions délicieuses. Sa chatte enveloppait littéralement cette queue pour se mettre au diapason et ne rien rater des tonalités qu’elle lui offrait. Elle se trémoussait en essayant de mettre une sourdine à ses gémissements mais cela lui était très difficile.


Lorsqu’il eut joui en elle, il se retira, salua l’amant qui lui libéra la porte et retourna à sa place. Elle se redressa et tomba dans les bras de son homme qui la couvrit de baisers et de caresses. Elle sentit à nouveau son bas-ventre la chatouiller. Elle ne pouvait résister à ses étreintes : dès qu’il la touchait, son corps réagissait, comme magnétisé ! Il la prit par la main et ils retrouvèrent tranquillement leur place. S’adossant confortablement à son siège, il ouvrit sa braguette. Elle lui sourit. D’un geste, elle s’inclina et prit le sexe délicatement en bouche pour l’amener voluptueusement à une jouissance qu’elle dégusta avec un plaisir non feint. Reprenant la position assise, elle sourit à son voisin qui se plongea dans sa lecture.