n° 13762 | Fiche technique | 35271 caractères | 35271 5830 Temps de lecture estimé : 24 mn |
17/03/10 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Ben, c'est la fin de l'histoire... | ||||
Critères: #sciencefiction ffh | ||||
Auteur : Domi Dupon (homme plus vraiment du bon côté de la cinquantaine) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Mission "Survival" Chapitre 09 / 09 | FIN de la série |
Résumé :
De moins en moins facile, il est quasiment nécessaire de lire (et de noter) les textes N° 13 562, N° 13 565, N° 13 579, N° 13601, N° 13610, N° 13667, N° 13689 et N° 13738.
Pour ceux qui ont vraiment trop la flemme (ou pas l’envie, ou pas le temps) : un vaisseau de l’empire se dirige vers Proxima du Centaure, pour voir si par hasard y’aurait pas une planète à polluer car sur notre Terre bien aimée ça commence à craindre.
À bord deux couples : Susan et Heinrich, Gladys et Danilo
Mais y’a eu un gros bug et ils se retrouvent à leur point de départ, mais 6000 ans plus tôt.
Ils se demandent ce qu’ils vont devenir quand un vaisseau apparaît. Ce vaisseau vient de leur futur… Et l’histoire est enfin finie…
Voilou !
28 août 2099, an 83 de l’Empire, 20 h 17 P.M.T., système solaire Terra, 6 000 ans en arrière
La discussion arrivait à son terme dans le salon du Susan-Zeldon. Heinrich concluait :
Les autres la regardèrent ébahis.
Ce que leur apprenait Arcadia passionnait Susan, mais ce pied qui remontait le long de son mollet, repoussant la jambe du futal vers le haut la perturbait. Sœur Susan aurait déjà baffé l’affreux, mais il avait ouvert la boîte de Pandore. Aujourd’hui, Susan la sensuelle vivait ses émotions.
Durant cet échange animé, le pied téméraire continuait ses investigations. Il atteignait le genou. Pour lui faciliter la tâche, Susan allongea ses jambes, les ouvrit.
Le sursaut du pied en réaction à sa question la surprit, un doute assaillit soudain son esprit. Elle retira son pied et vérifia où était celui d’Heinrich.
Triple constat :
Un, au contact, son amant se retourna vers elle et lui sourit.
Deux, il n’avait pas ôté sa chaussure.
Trois, le regard sans équivoque de la brune astronaute quand elle leva les yeux sur elle.
Arcadia Palver, commandant du Susan-Zeldon, la draguait sous la table. Remise en perspective de certaines remarques d’Arcadia et sa roseur lorsqu’elle avait évoqué la facilité à laquelle elle avait accédé à sa demande. Qu’est-ce qui s’était réellement passé lors de cette rencontre. « Je vous ai trouvée fort séduisante », qu’elle avait dit !
Après un instant d’hésitation, Susan se déchaussa. Son pied alla à la recherche… d’un pied qu’elle rencontra presqu’immédiatement. Elle aurait dû comprendre plus tôt qu’un pied aussi délicat, aussi cambré ne pouvait appartenir à ce rustre de Suédois. Son initiative fut récompensée d’une mimique discrète d’Arcadia suivie d’un attouchement des plus suggestifs des orteils qui agressait sa cheville.
Remarque accompagnée d’une montée de pied spectaculaire. Elle avait envie de se pincer pour se persuader qu’elle ne rêvait pas. Soudainement une chaussure rejoignit leur duo. Heinrich lui jeta un regard goguenard. Gladys, par contre, tirait un peu la gueule. L’annonce de l’union officielle des deux autres manifestement lui déplaisait. Arcadia le comprit :
Les quatre s’entre-regardèrent brièvement, puis Gladys sauta de son tabouret et au cou de Danilo, le faisant chuter de son siège. Pendant leur étreinte, Susan, voulant garder l’esprit clair, engagea la conversation sur une autre piste.
Elle admirait Arcadia qui, impassible, poursuivait ses explications. Alors que, caché à leur vue, le duo, devenu trio, dansait un ballet pour trois pieds et plusieurs chevilles. Elle tenta de se focaliser sur les échanges. Le sujet religieux la concernait de près.
Susan avait vraiment du mal. Elle se demandait si elle donnait encore le change. Elle avait très chaud. Elle n’osait pas penser à l’état de son entrecuisse, donc de la culotte et du pantalon. Il faut dire que les orteils du commandant qui appuyaient sur son mont, n’arrangeaient pas les choses. Heureusement, le sous-vêtement ou le futal semblait équipé d’un highdry qui épongeait ses humidités au fur et à mesure.
Son excitation aurait certainement augmenté si elle avait vu le pied de son amant farfouiller entre les jambes largement ouvertes du digne commandant de la F.S.H.N. … L’une des cuisses de Palver reposait partiellement et par intermittence sur celles du spationaute afin d’accéder à l’intimité de l’Italienne.
Encore un regard très appuyé. Elle sentit un orteil enfoncer son pantalon entre ses grandes lèvres. Elle ne put retenir un sursaut qui amena un sourire égrillard sur le visage d’Heinrich et un froncement de sourcils de la part de Danilo.
Un blanc suivit cette dernière affirmation. Les quatre digéraient tout ce qui leur avait été dit. Deux d’entre eux avaient déjà d’autres préoccupations.
Les mets émergèrent sur la table en face de chaque convive. Le repas dura plus d’une heure au cours de laquelle, au-dessus de la table, les cinq discutèrent à bâtons rompus, inondant le commandant Palver sous un flot de questions sur la Terre de 2155. Tandis que, sous la table, trois d’entre eux discutaient à petons rompus.
Elle était dans un état de tension extrême, tout son corps était quémandeur. Ce jeu souterrain devenait très frustrant autant par l’espace limité des attouchements que par le fait qu’elle n’osait, pas plus que les deux autres, passer les mains sous la table. Elle sentait un énervement aussi grand chez son voisin. Seule, Arcadia gardait, en excellente maîtresse de maison, calme et sourire.
Vint le moment où Gladys bailla, bientôt accompagné par Danilo. Susan perçut le sourire amusé d’Arcadia.
Elle se leva. S’adressant aux deux autres.
Ben voyons ! Elle aurait été ennuyée, le commandant, s’ils avaient accepté.
*********************
28 août 2099, an 83 de l’Empire, 22 h 13 P.M.T., système solaire Terra, 6 000 ans en arrière.
De retour sur le pont, elle s’adressa à Susan, qui s’était levée, en adoptant le tutoiement :
Elle s’approcha de Susan, l’enlaça et, lui saisissant le menton, posa les lèvres sur les siennes. Réaction instantanée. Celle-ci se colla à son assaillante et lui rendit son baiser. Baiser de lèvres. Interruption. Léger recul.
Devant l’air ahuri de Susan :
Avancée. Reprise du baiser.
Toujours assis, Heinrich se rinçait l’œil.
Elles ne prirent pas la peine de lui répondre. Arcadia entraînait sa conquête vers une cabine.
Un lit assez vaste pour les accueillir tous les trois surgit de nulle part. Déjà, elles s’écroulaient dessus. Les ballerines s’étaient enfuies on ne sait où. Envolé aussi le maintien vertueux qui avait dû être le leur durant toute la discussion. Elles laissaient libre cours à leurs désirs.
Leurs mains, animées d’une vie propre, aériennes voletaient du front au cou, explorant toute parcelle du visage. Celles de Susan s’attardaient particulièrement sur la chevelure brune de sa vis-à-vis, peignant les mèches rebelles, la décoiffant artistiquement. Leurs corps embrassés ondulaient. Nullement pressées de se déshabiller, elles utilisaient leurs vêtements comme accessoires. L’irritation provoquée par les frottements des étoffes comblaient leur sens.
Heinrich, amusé et excité, suivit les deux filles. Il resta de longues minutes appuyé au chambranle de la porte à les mater. Malgré ses expériences sexuelles, d’ailleurs pas si nombreuses qu’il le laissait entendre, il n’avait jamais assisté aux ébats de deux nanas. Cette approche qu’il jugeait féminine de la baise le passionnait.
Pas de précipitation, bien au contraire, caresses-flâneries, lentes et précises s’attardant longuement sur une parcelle de peau avant d’émigrer sous d’autres cieux ; doigts inquisiteurs, ongles fureteurs qui s’insinuaient sous le tissu sans pour autant découvrir la peau. La sensualité de leurs baisers toute en nuance : elles se bécotaient les lèvres, se les suçotaient, se les bouffaient. Parfois, il apercevait une langue, brièvement.
Leurs corps, malgré la différence de taille, s’ajustaient parfaitement, bougeant à peine, mais bougeant.
Aucune comparaison avec ce qu’il avait pu voir dans des pornos achetés sous le manteau. Il est vrai que ceux-ci étaient destinés aux mâles.
La mise à nu débutait. Susan, très intéressée par les opulents nénés d’Arcadia, enroula son débardeur. En jaillit une poitrine insolente aux tétons dressés, aux aréoles brunes s’étalant sur la moitié des mamelons si blancs. Arrêt sur image : stupeur cataleptique, yeux exorbités, mains stoppées à quelques centimètres des seins. Rien à voir avec les œufs sur le plat de Gladys.
Heinrich, plus terre à terre, plus aguerri aussi, pensa aussitôt à des pommes. De très grosses pommes surmontées de tétons à la mesure des aréoles.
Arcadia attrapa les mains en suspens et les plaqua contre ses mamelons.
Susan reçut le message cinq sur cinq. Du creux des paumes, doigts ouverts, elle massa les globes laiteux, tournant autour des pointes distendues, les effleurant de la tranche des mains. Arcadia ronronnait sous ses sévices.
Pas pour autant inactive, à son tour, elle découvrit les seins de sa partenaire. Nettement plus de tenue et de fermeté que dans son souvenir. Elle les retrouvait avec plaisir et les câlina avec tendresse. Puis entrelaçant les doigts avec ceux de Susan, elle revint à leurs visages. Leurs bouches se joignirent de nouveau. Leurs corps s’épousèrent.
La vision de ces bustes à demi-dénudés, de ces poitrines accouplées, emboîtées, alternance en noir et blanc, enflammait le Suédois. Il bandait dur et flattait sa bite de sa main droite. Il était partagé : il avait envie d’entrer en lice, mais d’un autre côté, le spectacle offert lui procurait de sacrées sensations.
Arcadia trancha son dilemme. Elle déclara à Susan :
Bien décidé à amener une note plus masculine et, par la même occasion, libérer Popaul de certaines tensions (!), il effectua un strip-tease éclair avant de plonger sur le lit.
Une bonne entrée en matière : saluer ces dames. Très coopératives, elles lui firent une place entre elles. Dans un élan commun, elles lui présentèrent leur bouche. En parfait gentilhomme, il les baisa tour à tour.
Profitant de son apprentissage récent, il joua avec leurs lèvres. Vraisemblablement, ses partenaires attendaient autre chose d’un homme car deux langues agressèrent la bouche, quatre lèvres se collèrent aux siennes, deux mains s’occupaient de sa poitrine glabre, deux autres musardaient de ses cuisses à son abdomen. Des nénés noirs s’écrasaient contre son torse sur la droite, de grosses pommes diaphanes faisaient de même sur la gauche.
Le paradis ! Il était emprisonné entre ces deux nanas. Ses mains étaient coincées contre leur pantalon. L’une comme l’autre, sans se concerter, écartèrent suffisamment leur bassin pour donner assez de champ à celles-ci pour que, ô miracle, elles puissent s’introduire dans leur culotte. Toujours se référant, à ce qu’il avait vu précédemment, plutôt que de lancer ses doigts à l’assaut de leurs vulves, il préféra ondoyer au-dessus de leur mont.
Il connaissait fort bien celui de sa voisine de gauche, mais découvrit avec ravissement celui de celle de droite. D’autant que, l’épilation n’étant manifestement plus obligatoire, il apprécia la toison linéaire qui bruissa entre ses doigts. Index et majeur largement écartés descendaient de part et d’autres des grandes lèvres, remontaient ensuite jusqu’au nombril.
Les baisers de ces dames devenaient plus ardents, leurs seins pesaient plus fortement contre son thorax, leurs mains se montraient plus entreprenantes s’entrelaçant autour de sa turgescence.
Leurs bassins se jetaient au-devant de ses doigts. Les clitoris expressifs tapaient contre l’empreinte de son pouce. Celui d’Arcadia était à la mesure de ces tétons : disproportionné.
Heinrich qui possédait le mode de fonctionnement de sa maîtresse sur le bout du doigt savait que le premier orgasme n’allait guère tarder. Un feulement, son corps convulsé lui donnèrent rapidement raison. Arcadia, si elle était dans l’ascenseur, était loin d’être arrivée au septième.
Susan échappant au baiser triangulaire se laissa glisser. Quand ses lèvres parvinrent à la bonne hauteur, elle dédaigna le pelvis de son homme pour s’intéresser à celui d’Arcadia. Elle descendit délicatement pantalon et culotte dévoilant le triangle de la brune astronaute. Elle comprit à quels détails intimes elle avait dû faire allusion : la grosseur du clitounet qui se dressait fièrement tel un petit pénis et surtout le magnifique papillon ailes déployées aux couleurs chatoyantes qui était tatoué sur son mont de vénus. La toison finement taillée en représentait le corps.
Lui, en homme serviable, d’une main aux doigts habiles, dégagea le clito géant afin de laisser libre accès aux menées de sa maîtresse. Comment résister à l’attrait d’un si beau bourgeon si bien présenté. Elle l’emboucha comme s’il s’était agi de la bite d’Heinrich. Lui qui abandonnant la bouche d’Arcadia s’en prit à ses tétons hors normes.
Téter ces tétons, vraiment trop tentant. Un instant, un instant seulement, il redevint le petit enfant qui se sustentait au sein de sa maman. Plus autonome qu’un bébé, il changeait de sein tout seul. Surtout ne pas faire de jaloux. Une main pour chaque mamelon. Que ses mains étaient petites. Une bouche qui papillonnait de l’un à l’autre.
Arcadia jouit tout aussi soudainement que Susan, mais sans un bruit. Sobrement, son corps se cabra, ses muscles se tétanisèrent. Elle enserra vigoureusement la tête de Susan entre ses cuisses. De ses doigts entrelacés, elle pesa fortement sur la nuque d’Heinrich dont la bouche absorbait avec difficulté une infime partie du sein droit. Conséquences, sous l’étreinte, des dents se refermèrent sur le maxi clitounet tandis que, sous la poussée, d’autres se plantaient, avec beaucoup de tendresse, dans le mamelon.
Cette double morsure sembla combler Arcadia qui se détendit.
Les trois amants se rapproprièrent la position du départ après que les filles se soient débarrassées de leur restant de fringues. Baisers passionnés. Heinrich était aux anges. Vulves trempées, frottements délicieux contre ses cuisses. Doigts taquineurs sur sa poitrine. Mains araignées sur son pénis et ses testicules. Deux femmes momentanément apaisées lui délivraient des câlins parallèles.
Les deux coquines agissaient avec un synchronisme parfait. Lorsqu’elles brisèrent le baiser, leurs bouches dans une adorable simultanéité gobèrent ses tétins. Quatre globes sublimes emprisonnèrent sa queue gorgée de sève. Les effleurements répétés de leurs bourgeons bandés lui procurait un émoi intense.
Rapidement, les filles, leurs sens de nouveau éveillés, retournaient à leurs plaisirs saphiques. La poitrine du Suédois leur servait de terrain de jeu pour des baisers des plus lascifs. Quant à leurs seins, ils avaient oublié l’existence du pénis. Cela tournait à un duel entre tétons. Il profitait indirectement de leurs caresses.
Il en profitait tellement qu’arriva le moment… Il se dégagea promptement par le haut. Ne pouvant échapper au passage à quelques bisous mouillés sur son vit. Il était temps. Popaul commençait à déborder.
Les corps aimantés des filles avaient immédiatement comblé le vide de son départ. Scotchées l’une à l’autre, bouche à bouche, sein à seins, motte à motte, elles ondulaient.
Après avoir frôlé une éjaculation prématurée, il se réinstallait à cette place de spectateur qui lui permettait de recouvrer un peu de sang froid tout en demeurant très impliqué.
Il put admirer la plastique élégante d’Arcadia sous toutes ses faces. Il s’était déjà régalé de sa gorge aux renflements conséquents, il eut le souffle coupé à la vision, trop vite cachée par une tête empressée, de son minou si joliment tatoué.
Par contre, quand elle couvrit Susan, il contempla à loisirs son dos à la fine musculature tressaillant au gré de ses mouvements. Ses hanches étroites, ses minces fesses de mec se soulevant rythmiquement au-dessus de sa maîtresse le ramenèrent à certains de ses exploits homo.
Elle baisait vraiment comme un homme. Il imaginait son gros bourgeon pénétrer la vulve inondée de l’Italienne. Celle-ci gémissait sous les coups de boutoirs. Pensée pernicieuse ou simple constat : sa maîtresse appréciait les plaisirs de Lesbos pour le fun, Arcadia, elle, devait avoir un fort penchant lesbien.
Il n’empêche qu’ainsi positionnée, elle lui offrait une vue et un angle d’attaque privilégiés sur ses (entre) fesses et cuisses. Quittant son rôle passif, il pointa son dard à l’entrée principale de l’astronaute. À sa grande surprise, bien que l’endroit fût lubrifié en abondance, il eut quelque mal à s’y enfoncer. La voie se révéla étroite et Arcadia, toute à son pilonnage, ne l’aida guère.
Il dut la cramponner aux hanches et pousser violemment pour se retrouver enfin fiché en elle. Sous ce double pistonnage, Susan hululait. Elle eut un nouvel orgasme qui décupla l’ardeur d’Arcadia. Lui dut hausser le tempo pour se maintenir dans le rythme.
La cabine résonnait des cris inarticulés de Susan, des ahanements d’Heinrich et des halètements cadencés d’Arcadia.
Un ultime orgasme dévastateur eut raison de Susan. Elle devint toute molle, perdit connaissance comme ça lui arrivait quand la jouissance était trop intense. Affolée, Arcadia éjecta le spationaute, roula sur le côté et tenta de la ranimer. Elle eut droit à un sourire bienheureux suivi d’un murmure :
Très romantique, Arcadia, s’installa sur le dos, agrippa ses cuisses, les ouvrit largement et ordonna :
Vexé, il lui rétorqua :
Il plongea la bouche sur le clito – depuis qu’il l’avait vu, il rêvait de le téter. Lubrifiant ses doigts entre les grandes lèvres, il les envoya vers la porte de service afin qu’ils préparent le chemin. Elle avait du poil au cul. De son minou au bas du dos, une petite toison habitait sa raie culière. Cette pilosité dont il avait perdu l’habitude fit grimper d’un cran son envie.
Pour plus de confort Arcadia avait attrapé un coussin qu’elle avait glissé sous ses reins. Elle reposa ses pieds de part et d’autre de l’homme qui la mignardait. Si d’une main elle caressait le crane lisse d’Heinrich, de l’autre, elle attira Susan vers elle. C’était reparti pour un baiser langoureux.
Maintenant que ses doigts avaient bien ouvert le passage, une reconnaissance linguale s’imposait. Pour cela, il repoussa, en les serrant, les jambes d’Arcadia contre ses seins. Sa langue baisant le cul dilaté, ses doigts masturbant le clito gonflé, le rut n’était pas loin.
Il récupéra un second coussin qui suréleva encore l’entresol de la belle brune. Ainsi son œillet avait juste la bonne altitude. La saisissant par les chevilles, il pointa Popaul contre l’anus. Se montrant aussi romantique qu’elle, il la pénétra d’un coup. Elle sursauta sous l’impact.
Il lui ouvrit brusquement les cuisses, plaqua les mains, doigts crispés sur ses gros nénés. Il entreprit de lents va-et-vient, déculant et s’enfonçant jusqu’à la garde à chaque fois. Très jouissif la sensation de lui rouvrir son trou du cul à chaque passage.
Il malaxait ses mamelons, les comprimait, les accolait l’un à l’autre puis les écartait aussitôt. Il en pinçait les tétons, y plantait ses ongles. Il alternait douces caresses et gestes plus appuyés
Sa remarque vulgaire et méprisante lui avait profondément déplu. Il voulait la mater. Il n’était pas question qu’elle l’ait. C’est elle qui demanderait grâce. Aussi surveillait-il son souffle calquant son rythme sur ses réactions.
Dès qu’il percevait sa respiration s’altérer, il stoppait tout. La bite pointée à l’entrée de son anus dilaté, les doigts plantés dans ses mamelles gonflées.
Elle savoura les premiers arrêts.
Au troisième, elle soupira et tenta de réembrayer le mouvement. Il se montra intransigeant. La maintenant écartelée, il attendit que son souffle se calme.
Au quatrième, elle gémit essayant en vain de lui forcer la main.
Au cinquième, les gémissements s’accrurent, ses protestations faiblirent.
Il se rendait bien compte que si elle avait voulu, elle l’aurait envoyé dinguer à l’autre bout de la cabine. Physiquement, il ne faisait pas le poids. Elle jouait le jeu.
Au sixième, elle trembla.
Au septième : — Viens !
Au huitième : — S’il te plaît
Pas trop tôt. Il s’enfonça en elle brusquement. Il plaça ses mains au creux de ses genoux, les repoussant contre ses épaules. Il se lâcha. Le corps tendu comme un arc, il s’introduisait, ressortait sur un tempo endiablé. Comme un lanceur au paroxysme de l’effort, il accompagnait chaque pénétration d’un han de bûcheron. Son ventre claquait contre la vulve en crue, effleurant à chaque fois le clito enflammé.
Il était tellement parti qu’il ne se rendit pas compte qu’il avait réussi dans son entreprise. La silencieuse Arcadia ne se maîtrisait plus, elle hurlait. Elle hurlait son plaisir.
Lorsqu’il déversa sa semence dans ses entrailles, il déclencha son orgasme. La pauvre Susan qu’elle tenait serrée contre elle depuis le début de l’assaut final sentit soudain des ongles se planter sauvagement dans son dos. Le poignet gauche d’Heinrich qu’Arcadia avait empoigné subit un sort identique.
Son corps délivré était agité de soubresauts spasmodiques. Tout aussi soudainement qu’elle était entrée en transe, elle s’apaisa.
Caressant le visage de Susan :
Ils se regardèrent et éclatèrent de rire.
Ainsi fut fait.
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28 août 2099, an 83 de l’Empire, 08 h 02 P.M.T., système solaire Terra, 6 000 ans en arrière
Quand Susan ouvrit les yeux, elle était seule dans la cabine. Seule, nue et flapie. Ils avaient baisé jusqu’à tard dans la nuit. Son dernier souvenir : Arcadia essayant désespérément de ranimer la virilité défaillante d’Heinrich. Elle s’était endormie comme une masse, épuisée, les sens apaisés pour un sommeil sans rêve.
Dur le réveil ! Courbatue, l’entrecuisse encore poisseux, souvenir des réjouissances nocturnes, elle avait besoin d’un bon récurage. Avantage sur le Susan-Zeldon, on accédait à la douche par la cabine. Ils en avaient profité la veille lors d’un temps mort.
Quand elle en sortit, elle se sentait beaucoup mieux. Les fringues d’apparat avaient disparu, mais sa combinaison était posée sur la table. À côté, un coordonnée culotte et soutif, blanc cassé, très sexy, accompagné d’un petit mot écrit à la main sur du vrai papier :
Susan chérie,
En souvenir de ces deux très doux moments
Garde ce mot, en souvenir de moi.
Arcadia
Ils s’adaptèrent à sa taille. Par dessus, elle enfila sa combinaison. Elle rejoignit le pont où elle retrouva le reste de l’équipe en train de petit dej’.
Elle s’installa à table. Son petit dej’ émergea en face d’elle.
Gladys était la plus empressée pour repartir, elle sentait la complicité entre Palver et l’autre couple. Elle se sentait exclue et ça la mettait mal à l’aise. Danilo, imperméable à ces péripéties, guidé par sa curiosité naturelle, aurait voulu en savoir plus sur leur futur. Susan et Heinrich auraient volontiers prolongé leur séjour pour des raisons moins avouables.
Arcadia alla dans le sens de Gladys. Elle avait des impératifs horaires, elle aussi. Danilo lui fit remarquer qu’elle pouvait jouer avec le temps. Elle lui rétorqua que sa mission était minutée, qu’il lui avait fallu jouer avec le chrono pour y enchâsser leur rencontre et qu’enfin le temps subjectif n’était pas du tout malléable.
Si bien qu’une demi-heure plus tard, ils s’apprêtaient à rejoindre la navette.
*********************
La navette avait parcouru la moitié de la distance qui la séparait du Nicolas 1er quand Arcadia sortit du compactfridge une bouteille de vin californien.
Elle avait décidé de les accompagner jusqu’à leur navire prétextant qu’elle voulait le visiter. Ce bâtiment, devenu une légende, malheureusement, avait été démonté en 2125. Elle n’avait pu y pénétrer qu’en holo.
Du vin ! Ils n’en avaient jamais bu ! Ils vidèrent la bouteille à trois. Susan, forte de ses convictions religieuses, refusa de braver l’interdit et Arcadia, avec le travail qui l’attendait à son retour, ne voulut se le permettre.
Quand ils débarquèrent sur le Nicolas 1er, Susan et Arcadia durent aider les deux hommes apparemment ivres à rejoindre leur couchette. Quant à Gladys, elles la portèrent car elle dormait.
Arcadia éclata de rire.
Elle sortit de sa poche ventrale quatre « oreillettes » minuscules. Elle en donna deux à Susan en lui demandant d’en placer une dans l’oreille d’Heinrich et l’autre dans la sienne. Elle, s’occupant de Gladys et Danilo.
L’opération terminée, Arcadia récupéra les oreillettes.
Elle sortit une ampoule de sa poche.
Arcadia avait repris Susan dans ses bras et la câlinait.
Commença un baiser débordant de tendresse.
This is the end
My only friend, the end
It hurts to set you free
But you’ll never follow me
The end of laughter and soft lies
The end of nights we tried to die
This is the end