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Temps de lecture estimé : 14 mn
05/04/10
Résumé:  Marie s'abandonne à Anton. Elle fait une étrange rencontre, dont elle sort transfigurée.
Critères:  fh jeunes fépilée fsoumise nudisme odeurs ffontaine pénétratio -initiatiq -fsoumisah
Auteur : Yikashata      Envoi mini-message

Série : Les divagations de Marie

Chapitre 02
Vertiges

Résumé de l’épisode précédent : Marie, jeune étudiante un peu fantasque, tout juste arrivée à Paris a rencontré Anton dont elle est tombée immédiatement amoureuse. Bien qu’un peu timide, elle finit par l’aborder au cours d’une soirée étudiante. Anton, qui est peintre, lui propose de poser pour lui. La séance ne se passe pas exactement comme l’aurait imaginé Marie, mais elle se rattrape aux branches comme elle le peut et déclare son amour à Anton.




Des années plus tard, Marie pouvait se remémorer chaque détail des instants qui suivirent. Ils s’étaient embrassés. L’odeur d’Anton, et son étreinte l’avaient transportée. Elle avait pressé ses seins, son ventre, ses cuisses contre lui dans une supplique muette. Anton l’avait déshabillée fébrilement. Il avait arraché sa robe trop longue à déboutonner. Elle s’était donnée à lui avec empressement, et ils avaient fait l’amour dans le jardin, sur la terre humide et odorante. Marie se souvenait du poids d’Anton sur elle, après leur étreinte, de ses cheveux bouclés qu’elle caressait doucement, de son odeur de cigarette et de sueur légèrement acide et du bonheur calme qui l’emplissait toute entière, tandis qu’il s’abandonnait dans ses bras.


Anton l’embrassait. Il lui murmurait à l’oreille. Quoi au juste ? Elle ne savait trop. Elle écoutait le son de sa voix un peu rauque et offrait son corps à toutes ses caresses. Il lui caressait les hanches. Il promenait son visage dans son cou, sur ses épaules. Il s’approcha de ses seins qu’elle lui présentait. Il s’accouda à ses côtés et les caressa doucement, s’attardant sur les aréoles puis les reprenant à pleine mains. Son sexe long et épais reposait sur son aine. Marie étendit la main et le caressa doucement. Elle le sentit durcir rapidement dans sa main et fut à nouveau submergée de désir.



Anton s’agenouilla et lui saisit les hanches. Elle était grande ouverte. Il la pénétra comme un piston et se mit à la pilonner avec force. Elle sentait ses fesses et ses cuisses ballotter sous les assauts répétés. C’était une sensation nouvelle pour elle. Marie n’avait plus fait l’amour depuis ses années d’internat. Elle s’était alors donnée à son premier petit ami, dès le début de leur liaison. Presque tous les soirs, après le couvre-feu, ils faisaient l’amour furtivement dans le gymnase du lycée. Elle était mince et sportive à cette époque, à peine sortie de l’adolescence. L’histoire s’était mal terminée. Marie avait déprimé, redoublé sa première et pris quinze kilos.


Les oscillations de sa croupe (de sa masse graisseuse, se disait-elle avec honte et délectation) l’excitaient plus encore que le sexe d’Anton qui la pilonnait sans ménagement. Ces oscillations se propageaient à ses flancs et à ses seins qui ballottaient à contretemps. Elle cria bientôt de jouissance, sans retenue, tandis que son jus coulait en abondance le long de ses jambes. Marie reprit ses esprits lentement. Elle se sentait dépravée. Elle resta quelques instants sur les genoux, le sexe ouvert, couverte de terre humide, et cela l’excitait plus encore. Elle voulait se donner encore et encore. Elle savait que jamais Anton ne pourrait éteindre le désir qui emplissait son ventre.


Ils étaient rentrés, lentement, sans suivre l’allée. Le contact de la terre sur ses pieds et entre ses orteils lui envoyait des vagues de désir qui remontaient ses jambes jusqu’à son sexe. Anton la tenait enlacée. Sa main reposait sur ses hanches, s’attardait parfois sur ses fesses. Marie jeta un œil sur le sexe de son amant. Il était au repos. Elle l’avait épuisé songea-t-elle. Ils prirent un bain, et Marie s’abandonna aux caresses d’Anton, qui frottait doucement chaque parcelle de son corps. L’eau brûlante la détendit et elle prit conscience de son extrême fatigue. Elle n’avait pas dormi depuis près de trente-six heures. Il la mit au lit et lui massa doucement les épaules et le dos. Elle s’abandonna complètement et, épuisée, s’endormit sous ses caresses.


La chambre était sombre lorsqu’elle émergea d’un sommeil lourd. Elle mit un long moment à se remémorer où elle était et pourquoi elle était nue. Anton était assis au pied du lit, son cahier à la main et la dessinait encore. Elle se redressa et eut un mouvement de surprise en voyant scintiller ses mains et ses pieds. Anton lui avait mis une douzaine de bracelets fins à chaque bras, et lui avait verni les ongles en vermeil. Il avait procédé de même avec ses pieds et ses chevilles. Ses orteils aux ongles rouge-vermeil portaient des anneaux brillants. Anton avait aussi passé plusieurs colliers à son cou. Ils couvraient ses seins et son ventre, jusqu’à son nombril. En les admirant, elle vit qu’il avait aussi rehaussé de rouge les aréoles de ses seins.



Marie rit.



Ils refirent l’amour, lentement, sans se presser. Anton pétrissait les formes de Marie. Elle levait les jambes et jouissait des oscillations de ses cuisses et des ballottements de ses seins. Ils jouirent ensemble. Anton éjacula longuement en elle tandis que le sexe de Marie ruisselait sur les draps.



Anton rit.



Elle attrapa le carnet de croquis d’Anton, et le feuilleta. Il l’avait représentée pendant son sommeil. Elle fut de nouveau saisie par la sensualité qui se dégageait de ces lignes. L’abandon du corps, bien plus ample qu’elle n’avait jamais été. La pesanteur des seins opulents et libres, esquissés en deux courbes paresseuses. L’ampleur des hanches qui convergeaient vers une intimité généralement cachée d’une main ou d’une cuisse. Les pieds, esquissés de quelques traits semblaient chaussés de fines sandales et décorés de motifs.


Marie se regarda dans le miroir de la chambre et se trouva quelconque, sans rien de la sensualité des dessins…



Ils restèrent la journée au lit. Anton commanda des pizzas. Marie en mangea l’essentiel, avec un délicieux sentiment de culpabilité. Anton continuait de l’apprêter et elle s’abandonnait totalement à lui. Il lui offrit de lourdes dormeuses qui lui descendaient jusqu’aux épaules, sorties d’elle ne savait où. Il lui rehaussa les joues, les seins et la fente de rouge. Enfin, s’assit devant elle avec un plateau chargé de couleurs. Il lui parfuma les pieds, les sécha, puis commença à les décorer. Il travaillait rapidement, sans parler. Il utilisait de petits cônes remplis de pâte et un pinceau pour les motifs les plus fins. Marie regardait avec étonnement les minuscules arabesques multicolores qui couraient sur sa peau.



Il travaillait méthodiquement, avec des gestes précis. Il paraissait concentré mais son excitation était clairement visible. Marie étendit une main, saisit son sexe et commença à le caresser. Il leva les mains de son travail et se laissa faire. Elle n’était pas très experte, mais Anton ne résista pas longtemps. Son éjaculation abondante surprit Marie qui se trouva inondée.



Elle regarda ses mains, aux ongles cassés.



Ils sortirent tôt le lundi matin. Marie renonça à remettre sa robe, trop endommagée deux jours plus tôt, et Anton lui prêta une tunique courte qu’il tenait d’elle ne savait où ainsi qu’une paire de tongs à sa taille. Il faisait bon. Ils se rendirent chez la « vieille amie » d’Anton. Elle s’appelait Nadja, semblait avoir vingt ans, et tenait ce qui ressemblait à un établissement de bains. Le lieu ne payait pas de mine, et se cachait derrière un mur de béton fatigué, semblable à celui d’Anton. Nadja était vive et souriante, très brune aux grands yeux noirs. Marie l’aima immédiatement.



Anton les laissa seules. Il avait rendez-vous avec un client potentiel. Une heure plus tard, Marie détendue par le bain était entre les mains de Nadja qui l’épilait au sucre. Marie admirait son adresse, ses gestes vifs et précis, semblables à ceux d’Anton. Nadja lui épila le corps, pourchassant chaque duvet un peu voyant. Puis elle souleva le drap de bain qui protégeait son intimité et commença à épiler son sexe. Marie se raidit. Nadja la caressa et lui parla doucement.



Marie se sentit devenir écarlate.



Elle se tut, puis ajouta.



Marie rougit encore et acquiesça sans trop réfléchir. Quelque chose se tordit dans son ventre, et l’excitation se transmit à son sexe. Nadja le vit probablement, mais ne dit rien. Elle regarda Marie, puis appela:



Une jeune femme entra dans la petite pièce où se trouvaient Marie et Nadja.



Safiyya rit légèrement.



La nouvelle Muse ? Le cœur de Marie se serra.



Safiyya l’examina en détail, sans retenue. Marie mit une main sur son sexe, puis renonça à se cacher. À quoi bon ? Safiyya jeta un coup d’œil sur ses pieds et ne put retenir un petit rire.



Deux heures plus tard, Marie ne se reconnaissait plus. Ses cheveux, gonflés et fortifiés étaient joliment relevés, dans un mouvement simple. Nadja lui avait maquillé les yeux, relevant ses cils et ombrant légèrement ses paupières, et le regard de Marie avait changé. Safiyya lui avait posé des ongles aux pieds et aux mains. Les deux sœurs avaient choisi la couleur : rose fuchsia intense, un peu métallisé. Marie aurait préféré quelque chose de plus discret, mais elle n’avait pas eu voix au chapitre. Elle devait admettre que cela rendait bien avec son teint et son henné. Les ongles dépassaient de ses doigts près d’un centimètre, et Marie avait l’impression étrange de ne plus pouvoir rien faire de ses mains que Nadja achevait de décorer de motifs. Marie devait bien admettre qu’elle était beaucoup plus habile qu’Anton. Safiyya s’était éclipsée. Le calme était revenu. Marie hésita, puis se lança.



Nadja rit.



Elle ajouta :



Marie avait le visage en feu. Elle se sentait prise de vertige. Ses repères se dissipaient autour d’elle, sans qu’elle n’ait rien à quoi se raccrocher. Dans le même temps, sa nudité apprêtée et les étranges conseils d’un autre temps donnés par cette inconnue. Un élan la portait vers Nadja ; et ses paroles la remplissaient d’excitation. Elle ne se sentait pas la force de se lever, ni même celle de cacher son intimité.



Une fois sortie, Marie marcha au hasard dans les rues. Nadja avait refusé qu’elle la paye. Elle était en affaires avec Anton avait-elle dit. C’est lui qui nous a acheté l’établissement.



Marie fut bientôt à Paris. Elle voyait les gens se retourner sur son passage et compris que quelque chose avait changé en elle. Le temps était inhabituellement chaud pour une fin d’octobre. La brise caressait ses jambes nues, et son sexe nu sous sa tunique, et elle sentait vibrer chaque fibre de son corps. Ses tongs claquaient, ses pieds scintillaient, et ses bracelets de cheville tintaient à chacun de ses pas. Le parfum épais dont avaient abondamment usé les deux sœurs l’enivrait. Les terrasses des cafés étaient pleines. Elle sentait les regards glisser sur elle, et faire naître dans son corps des frissons de plaisir.


Marie avait plusieurs fois dans sa vie ressenti ce vertige qui naît lorsqu’on lâche tout et qu’on se laisse emporter par le tourbillon des événements, sans plus rien contrôler. Elle n’avait jamais su dire non. À personne. Toute jeune, elle s’était donnée à son petit ami de lycée dès le premier soir. Elle ne lui avait rien refusé. Et les sentiments nés de cet abandon total l’avait plus enivrée que l’amour qu’elle ressentait pour son jeune amant immature. Elle se sentait maintenant tomber en compagnie d’Anton et savait qu’elle ne pourrait pas se soustraire à cette attraction.


Elle prit le métro et retourna à son appartement. Elle sous-louait une chambre dans un grand appartement. Personne n’était là parmi les colocataires. Elle leur écrivit une lettre pour donner son congé et leur abandonna sa caution. Ses affaires tenaient dans une grande valise qu’elle traîna jusque chez Anton. Il n’était pas encore rentré. Elle s’installa. Mélangea ses quelques ustensiles aux siens. Dispersa ses livres dans la grande bibliothèque d’Anton. La nuit tombait lorsqu’il rentra.


Il vit la valise ouverte, sur une chaise de la cuisine et sourit. Ils se prirent les mains et se regardèrent.



Anton attrapa sa robe et en cinq coups décidés, la déchira de haut en bas. Il prit les ciseaux de cuisine qui traînaient sur la table, coupa les sangles de son soutien-gorge et dégagea ses seins. Le tout avait duré moins de dix secondes. Marie était sans voix. Elle s’agenouilla devant lui et dégagea son sexe. Ses ongles longs ne facilitaient pas la tâche et elle se traita de gourde intérieurement. Elle le prit en bouche, lentement, en prenant son temps. La verge d’Anton était légèrement salée. Elle n’était pas experte en la matière, mais elle la suça langoureusement, en s’attardant sur sa hampe et en caressant ses bourses qui se contractaient sous ses doigts décorés. Il ne tint pas très longtemps. Son explosion la surprit. Elle fut si abondante, qu’elle dut se dégager, et son visage, ses seins et son épaule gauche furent inondés. Elle le regarda dans les yeux et ouvrit la bouche, laissant la semence couler sur son menton et ses seins. Il la regardait d’un air surpris, amusé avec un je ne sais quoi d’admiratif.



Il jeta son soutien-gorge déchiré dans le poêle. Marie eut un instant d’hésitation, puis le sentiment de vertige qu’elle commençait à connaître la reprit. Elle saisit le contenu de la valise et le jeta méthodiquement dans le poêle. Ses deux pantalons, ses quatre chemisiers, ses tee-shirts, ses deux jolis pulls et sa seule robe intacte. Elle y ajouta ses chaussures, le contenu de sa trousse de toilette, ainsi que sa bouteille de parfum, qui se brisa. Des flammes bleues et vertes jaillirent et consumèrent joyeusement le tout. Marie se tourna vers Anton. Ses seins et son visage brillaient de sa semence.



À suivre