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n° 13884Fiche technique20198 caractères20198
Temps de lecture estimé : 13 mn
03/06/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Mise en place de l'histoire avec un petit acompte.
Critères:  fh copains collègues complexe fsoumise cérébral lingerie nopéné conte portrait
Auteur : Nounours4            Envoi mini-message

Série : Carine

Chapitre 01
Carine passive

Bonjour,


Je fréquente le site depuis pas mal de temps et finalement je vais essayer de me lancer à écrire un texte. J’attends donc vos commentaires, (en bien ou en mal) de préférence constructif en espérant être à la hauteur de mes ambitions.


Ce récit est donc imaginaire, les idées viennent de moi, mêmes si j’ai probablement été influencé par mes nombreuses lectures sur ce site et sur d’autres ainsi que par les tonnes de papiers que j’ai feuilletés depuis que je suis en âge de lire.



ooo000ooo



Bonjour, je me présente : je m’appelle Carine, je suis brune, je mesure 1,75 m et j’ai 23 ans. Plutôt timide, il m’arrive quand même de me lâcher surtout quand l’un de mes frères ou l’une de mes sœurs me joue un tour et que je pète un câble. Il m’est aussi arrivé au lycée, de me laisser entraîner par ma meilleure amie, qui n’était pas à un coup tordu près. Sinon notre mère veillait sur nous comme du lait sur le feu, le père l’aidant parfois de sa ceinture. Voilà, je me suis présentée, je peux commencer à parler de mon histoire.


Ah non ! Je n’ai pas parlé de mes rêves. Depuis toute petite, je me trouve trop grosse, trop blanche, pas assez blonde, bref jamais comme il faut. Il faut dire à ma décharge qu’au lycée, la plupart des mecs regardaient les blondes filiformes, sans jamais se préoccuper de savoir s’ils aimaient une fille ou une teinture à 4 €. Si aucun ne m’approchait, c’est aussi que je n’étais qu’une des sœurs de mes abrutis de frères et que dès que nous approchions de leur bande de copains, nos frères nous viraient comme des malpropres. Dès lors, mon plus grand rêve était de quitter la maison et d’avoir mon chez moi, avec ma garde-robe et mes copains et copines.



**/**



C’est ainsi qu’à vingt ans, mon diplôme en poche, je commençai à écrire un peu partout sans relâche jusqu’a obtenir un rendez-vous qui déboucha sur un emploi de secrétaire à 130 km de chez mes parents.


Je louai d’abord une chambre chez l’habitant, finance oblige avant, quelques mois plus tard, de me louer mon propre appartement. Ça y était, j’avais mon chez-moi, seule et indépendante dans une grande ville où je pouvais sortir sans tomber sur un membre de ma famille. J’ai bien eu quelques flirts, mais rien de vraiment sérieux jusqu’à Max, un collègue de travail avec qui je me mis à sortir de plus en plus souvent, jusqu’à ce qu’il vienne vivre chez moi.


C’est aussi à ce moment là que je me disputai avec mes parents qui ne comprenaient pas que je puisse me mettre en ménage avec un collègue qui profitait de l’hébergement sans aucune compensation ni participation dans mon loyer, mes charges et les courses de tous les jours. Pour une fois qu’un homme me trouvait jolie et me le disait, je ne voulus rien entendre d’autre. Petit à petit, mon appart devint le lieu de rencontre de tous les copains de Max, et le lieu d’interminables fêtes chaque week-end. Les « amis » se gênèrent de moins en moins, la plupart se servaient sans demander mon avis, et je n’en vis jamais aucun donner un coup de main les lendemains de fêtes pour remettre les lieux en état.



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J’approchais de mes vingt-trois ans quand je reçus mon préavis. La société qui m’employait mit fin à mon contrat de travail pour former une autre secrétaire. La prime de formation qu’elle avait reçue à mon embauche prévoyait six mois de formation et un an minimum d’emploi par la suite. J’avais travaillé presque deux ans quand je dus me réinscrire comme demandeuse d’emploi. Je recommençai donc à écrire partout, téléphoner, éplucher les offres d’emplois.


Je n’étais pas la seule et, nouvellement inscrite comme demandeuse d’emploi, je n’avais plus droit à aucune prime à l’embauche. Les fins de mois devenaient justes et Max invitait toujours ses copains, (je me demande même s’il devait encore les inviter, l’habitude étant prise) dont certains squattaient une partie de la semaine, ne se privant pas de vider le frigo. Je l’invitais à participer aux frais ou à limiter les agapes de ses amis mais cela finissait en disputes et je lâchais chaque fois prise. J’avais mon homme chaque soir dans mon lit et cela n’avait pas de prix.



**/**



Six mois plus tard, je constate que mon allocation de chômage est passée de 936 € à 415 €. J’ai déjà un loyer de 350 €, il ne reste donc rien pour vivre. Je me renseigne à l’ONEM (l’organisme des chômeurs en Belgique) où l’on me répond qu’étant cohabitante – puisque mon ami est domicilié avec moi – et, étant donné qu’il a des revenus, mes allocations de chômage retombent après les six premiers mois. Le soir, grosse dispute avec Max qui me promet de faire les courses lui-même, avec son budget.


C’est ainsi que le lendemain, je retrouve le frigo presque plein et Max qui me dit qu’il va faire un stage de travail ce week-end. Ce n’est pas la première fois, je sais que la société les envoie régulièrement en formation le week-end dans son service. Je ne m’inquiète pas, jusqu’au dimanche soir où, ne le voyant pas rentrer, j’essaie de joindre ses amis qui tous ont profité de mes libéralités, jusqu’à ce que l’un d’eux lâche le morceau : Max sort depuis plusieurs semaines avec une autre employée de la boîte où l’on travaillait et il s’est établi chez elle ce week-end…


Je tombe de haut, sans travail, mon homme absent (maudit soit-il, d’être parti avec cette petite intrigante) et un appartement qui me coûte la presque totalité de mes allocations. Plutôt finir à la rue que de retourner chez mes parents ! J’en profite pour tomber aussi les quelques bouteilles d’alcool qui restent dans l’appartement. Ma dérive me fait échouer deux jours plus tard dans un appartement hyper crade, où il n’y avait plus une goutte d’alcool, mais ayant hérité d’un horrible mal de crâne.



**/**



Je me traîne sous la douche, puis après avoir vidé un camion-citerne de café, je me lance dans le nettoyage complet de l’appartement. J’en profite pour jeter toutes les reliques de ce salaud de Max. Le soir, épuisée, je m’endors sans avoir mangé, dans mon canapé devant la TV.


Le matin suivant, je me réveille courbaturée mais pleine d’énergie. Je dois refaire toutes les offres d’emploi, quitte à m’inscrire comme nettoyeuse via les agences d’intérim. Je commence par éplucher toutes les petites annonces, j’entoure celles qui me conviennent, et je passe la matinée à envoyer des CV un peu partout. L’après-midi, je revisite les agences d’intérim où je m’étais déjà inscrite en révisant mes prétentions à la baisse vu l’urgence. Partout la même réponse : « on vous contacte dès que l’on a quelque chose, mais vous n’êtes pas la seule. »


En rentrant, je croise mon propriétaire, un charmant vieux monsieur qui habite le rez-de-chaussée. Prenant le taureau par les cornes, je lui explique ma situation et j’essaie d’obtenir un délai pour mon loyer. Le propriétaire accepte que je paie le loyer en plusieurs fois si nécessaire, mais me prévient que ses finances ne lui permettent guère de crédit et que si j’arrive à plus de deux mois de retard, je devrai quitter l’appartement. Il me propose alors de venir faire le ménage chez lui une matinée par semaine, les heures étant décomptées sur le loyer. C’est déjà ça, mais cela ne fait que retarder l’échéance de quelques mois.


Le lendemain matin, en allant chercher le pain à la boulangerie à 150 m de chez moi, je croise Steven un copain de Max qui me propose un café et un croissant dans un snack à proximité. C’est là que je craque à nouveau devant le premier geste de gentillesse depuis longtemps. Je me mets à lui tremper l’épaule avant de tout lui déballer sur ma position précaire. Les vannes mettent longtemps à se fermer, mais Steven a l’épaule compatissante, à défaut de dire les mots qui rassérènent.


Cela fait déjà plus d’une heure que nous sommes dans le snack et tout le monde m’observe, je dois avoir les yeux gonflés, les joues rouges et le peu de maquillage que je mets le matin doit avoir coulé de tous cotés. Steven propose alors de me ramener chez moi afin que je puisse me rafraîchir et de nous commander des pizzas pour ce midi.

À son regard, il n’ose pas me laisser seule. Je refuse pour ne pas l’obliger, mais il me dit qu’il me doit bien cela pour les fêtes où il a bu à l’œil chez moi. Et puis il me dit qu’il n’aime guère manger seul. Il vit toujours chez ses parents mais le midi, il mange toujours dehors vu qu’ils sont tous deux au travail du matin au soir.



Entourant mes épaules de son bras, il me guide jusqu’à chez moi. En entrant dans l’appartement, il me laisse aller à la salle de bain et va direct à la cuisine nous faire une tasse de café. Mon regard dans la glace, je vois une étrangère avec une tête à faire peur, méconnaissable. Je me rafraîchis un peu sous la douche avant d’enfiler un peignoir et de passer dans ma chambre pour m’habiller un peu.



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Nous parlons de choses et d’autres et régulièrement il réussit à me faire sourire. Il me parle alors un peu de lui et me dit qu’il va commencer un stage de formation à la vente : une formation non rémunérée de quinze jours avec par la suite, l’éventualité d’un salaire payé à la commission. Le stage n’est pas encore complet. Il me suggère de contacter la personne responsable, aucune formation spéciale n’est nécessaire au départ.


Steven me conseille de mettre un tailleur pour aller me présenter, la boîte étant assez à cheval sur la tenue d’après ce qu’il en a vu. Je me remets à pleurer pour finir par lui avouer que mon seul tailleur date de ma présentation à mon premier travail et que par la suite, n’étant pas en contact avec les clients, ma tenue était jean et T-shirt. Il est plus que probable que je ne rentre plus dedans. Depuis mon licenciement, je dois avoir pris au moins dix kilos… je suis moche !


Steven m’assure que non, que je suis une des plus jolies femmes qu’il connaît, et qu’il a pris plaisir à être vu en ma compagnie tout à l’heure. Et que sa seule crainte est de finir noyé dans une de mes crises de larme. Nous éclatons de rire ensemble. Qu’il est beau quand il rit ! Je le regarde, non, je l’observe, je l’examine : blond, un peu plus grand que moi, il doit faire 1,80 m au moins ; il a l’air musclé, pas trop maigre, pas trop gros et ses yeux…



Je m’aperçois que je n’ai pas entendu ses dernières paroles, trop occupée à l’examiner des pieds à la tête. Il s’en est rendu compte. Je pique un fard. Je feins de me rappeler un rendez-vous dans une agence d’intérim. Il ne peut que s’en aller et me laisser me préparer.


C’est un mensonge et je passe une partie de l’après-midi au lit, à me demander si je deviens folle ou en manque. Max m’a lâchée depuis moins d’une semaine et déjà je regarde un mec, prête à me jeter sur lui. Pas question, je reste seule, je préfère m’engager chez les sœurs, il paraît qu’il manque des vocations en ce moment.



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Dring, dring…



J’enfile un peignoir et vais ouvrir pour tomber sur Steven : smaack, bisous réglementaires.



Je n’ai pas le temps de réagir que déjà il m’entraîne, me force à m’asseoir à table.



Moins de cinq minutes plus tard l’odeur du café envahit déjà l’appart et Steven revient avec le café, la confiture, le Nutella…



Je ne peux que sourire et accepter avec reconnaissance d’avoir quelqu’un qui me soutient et m’aide. Cela me change un peu de Max.

Je vais prendre ma douche et j’enfile un jean et un pull informe qui cache mes bourrelets.


Je prends rendez vous avec le responsable du stage, un nommé M. Berthelot que je dois rencontrer mardi prochain à 9 h…

Ensuite Steven m’entraîne dans le centre-ville faire les magasins. Je me laisse vite aller au jeu et j’admire les jolies robes en vitrine, les jupes à la dernière mode, il est vrai que cela fait longtemps que je ne sortais plus faire les magasins autres que les grandes surfaces, mon salaire passant à remplir le frigo pour Max & Co.



**/**



Nous entrons finalement dans un magasin de vêtements, et nous dirigeons vers les jupes et les vestes. Je prends quelques tailles 42 et entre dans la cabine d’essayage. Celle-ci ne ferme que par un rideau et cela me gène un peu car Steven reste en face des cabines. J’enlève mon jean et enfile la première jupe, noire, qui me tombe sous la main. Je mets la veste par dessus. Je sors de la cabine et Steven entame une marche funèbre, je me regarde dans la glace, il est vrai que ce n’est pas tout à fait cela.


Je rentre à nouveau dans la cabine et essaie l’ensemble gris que j’ai enlevé dans le même rayon. Je sors pour me voir dans la glace entre les cabines. Cela ne me va pas non plus. Steven entre alors dans la cabine prend les ensembles qui restent et me dit qu’il revient. Je rentre dans la cabine et me déshabille, prête à enfiler mon jean quand une main passe par le rideau et me tend un tailleur bleu de taille 40.

Je me dis que cela ne m’ira pas mais, comme c’est Steven qui paie, je n’ose pas refuser et essaie le tailleur en question.

Quand je sors me regarder dans la glace, je ne me reconnais pas dans cette fille colorée. Cela me va quand même pas mal. Mais apparemment cela ne convient pas encore à mon ami qui repart dans les rayons et revient avec le même en taille 38.

Je rentre derrière mon rideau et l’essaie. Je rentre dedans sans problème si ce n’est que la jupe est plus courte et m’arrive au-dessus du genou. Ayant toujours porté des jupes longues, je n’ose pas trop sortir ainsi mais il faut que je me décide et je vais devant la glace. Steven arbore un beau sourire.



Je rentre dans la cabine et enlève le T-shirt puis réenfile la veste. Mon soutien-gorge blindé dépasse dans le décolleté de la veste.



En jeune fille obéissante qui n’ose protester, je sors dans le couloir, la honte au visage.



Il n’écoute pas et est déjà parti chercher une vendeuse.

Il revient avec une vendeuse dans la trentaine, les cheveux noir-corbeau qui se met à sourire quand elle me voit.



Sur ce, elle sort un mètre me pousse dans la cabine,



La cabine est plutôt étroite à deux et le rideau est resté un peu écarté. Sans me demander mon avis, elle dégrafe mon soutien-gorge acheté avec ma mère il y a bien longtemps et le jette sur le pouf puis commence à prendre différentes mesures, ne se gênant pas pour manipuler mes seins en tous sens.



Ses mains étant toujours sur moi, par l’ouverture des rideaux, j’aperçois Steven, la mâchoire décrochée. Je suis rouge comme une pivoine.



La vendeuse sort alors faisant voler les rideaux, ceux-ci restant à moitié ouverts. Je suis toujours les seins à l’air et Steven va avoir une attaque, il bave littéralement. Je referme précipitamment les rideaux. Un frisson me trouble, Steven est seulement le deuxième homme à voir mes seins. Cela, plus les mains de la vendeuse, j’ai les seins qui chauffent, les bouts s’allongent. Avec ma mère, les vendeuses mesuraient mon tour de poitrine par dessus de mes vêtements, et l’essayage se faisait à la maison.


La vendeuse revient, ouvre le rideau et me tend un soutien-gorge bleu pale en dentelle, je n’ai jamais rien vu de pareil sauf dans la pub. J’enfile le soutien qui me fait l’effet d’une véritable caresse sur les seins. Ils n’ont pas besoin de cela, mais ça les remonte et les rapproche. La vendeuse repasse la tête par les rideaux.



Et de me tirer par la main pour me mettre devant la glace. Je pense que je ne peux être plus rouge, et Steven aussi. Sur ce, elle nous quitte pour rejoindre le rayon sous-vêtement. C’est vrai qu’il me va bien, mais je ne vois plus rien d’autre que mes mamelons visible à travers la dentelle. Je file dans la cabine. La vendeuse revient déjà avec un slip boxer en dentelle en me tendant une protection avec.


Je quitte mon slip en coton en imaginant de l’autre côté la vue sous le rideau. Mon slip est trempé, et le boxer ne cache rien de mon buisson non élagué. Je n’oserai jamais sortir comme cela sous une jupe, mais c’est sans jupe et juste avec le boxer et le soutien que la vendeuse me tire à nouveau dehors. Elle me fait virevolter devant Steven avant de me placer face au miroir tout en laissant glisser sa main sur ma colonne vertébrale provoquant chez moi de délicieux frissons. Il ne m’en faut pas plus pour sentir mes jambes flageoler et pour jouir debout sans autre attouchement devant le miroir.