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Temps de lecture estimé : 9 mn
11/06/10
Résumé:  Comment une jeune femme, sans le savoir, a déstabilisé la monotonie de notre couple.
Critères:  fh hplusag couple fête amour jalousie pénétratio -occasion
Auteur : Gil.06            Envoi mini-message

Série : Ma femme change, ma vie aussi

Chapitre 01 / 06
La rencontre d'Aline

Il y a des années que je n’ai pas été aussi dérangé par le charme d’une jeune femme. Aline est très jeune, je lui donne moins de 25 ans, enfin je me persuade qu’elle a 25 ans. C’est la cousine d’un ami d’un ami, je ne sais pas très bien, enfin nous sommes à la même soirée. Le hic, car tout n’est jamais rose, c’est que je suis bien plus vieux qu’elle (de près de 15 ans) et que ma femme est aussi présente à cette soirée.


Ma femme Carole est aussi brune qu’Aline, mais la ressemblance s’arrête là. Ma femme est grande et a des formes généreuses, Aline est assez petite, fine et semble très ferme.


Pour en revenir à cette soirée, je ne peux m’empêcher de la dévorer des yeux, à chaque fois qu’elle tourne la tête vers moi je baisse les yeux comme un collégien l’aurait fait. C’est elle qui engage la conversation, elle m’apprend qu’elle est native du sud-ouest, qu’elle cherche à repartir dans sa région mais qu’elle n’y trouve pas de travail. N’ayant aucun contact là-bas je lui avoue ne pouvoir lui être d’aucun secours.


Elle pouffe de rire en renvoyant ses cheveux bruns et lisses en arrière et pose sa main sur mon bras comme pour m’indiquer qu’elle ne m’a jamais demandé de l’aider. Ce contact électrise ma peau, j’ai immédiatement la chair de poule. Elle laisse sa main un peu plus de temps que ne le nécessite son geste. Puis elle l’enlève et referme son poing, comme si ce contact l’avait perturbé (au moins je me permets de le penser).


Je reste alors quelques secondes sans voix, puis je jette un coup d’œil vers ma femme qui semble beaucoup s’amuser avec quelques amis communs.


Je sors de ma léthargie pour demander à Aline :



Durant mon voyage jusqu’à la table pour chercher deux coupes de champagne, elle ne cesse de me regarder ; en le constatant je me sens mal à l’aise. Ma femme ne s’occupe toujours pas de ce que je fais et c’est tant mieux.


Je donne sa coupe à Aline et fais en sorte que nos doigts se touchent, ils restent collés quelques instants, nos yeux ne peuvent se détacher l’un de l’autre.


Notre hôte coupe alors la musique pour son petit discours de remerciement, par politesse tout le monde se tourne vers lui et nous nous retrouvons au fond, les derniers. Sans savoir pourquoi je pose délicatement ma main dans son dos. Elle ne cherche pas à se dérober, sa chaleur irradie ma main, de grande taille je suis obligé de regarder dans la direction de mon hôte mais sans le voir. C’est elle qui en passant son bras opposé dans son dos amène ma main sur sa hanche tout en serrant mes doigts. Le discours se termine, je me tourne vers elle et mes yeux plongent dans les siens d’un vert profond, ça y est, je suis au bord de l’apoplexie.


Ma main a quitté sa hanche avant que l’on ne se fasse surprendre et, tournant ma tête vers la gauche, je vois ma femme qui me sourit. Elle dit quelques mots à nos amis et vient vers nous. Je fais tout pour garder une certaine contenance, mais les coquelicots doivent sembler bien ternes face à la couleur de mes joues.


Je m’attends au pire, à la scène de ménage ou au marquage de son territoire par un baiser langoureux (technique qu’elle utilisait au début de notre rencontre pour dissuader la concurrence). Mais rien. D’emblée elle lui demande si elle est bien Aline la cousine de Benoît. Comme c’est le cas ma femme continue sur le fait qu’elles ont toutes les deux suivi la même formation en droit et elles se mettent à discuter ensemble comme deux copines qui se retrouvent après dix ans. Je suis le bruit de la conversation mais d’un coup une phrase percute mon cerveau. Le nombre vient de tomber : 28 ans. Il n’y a qu’à peine plus de dix ans entre nous (je n’ai pas encore 40 ans).


Mais ne vous méprenez pas, je ne pense qu’au romantisme de l’histoire, elle et moi la main dans la main sur une plage, le coucher de soleil, sa main qui monte le long de mon torse, je me penche pour pêcher ce baiser qu’elle me tend, mes mains qui enserrent ses fesses, nos langues qui ne se quittent plus et…


Et ça y est, je bande. C’est bizarre, chez l’homme, quand le cœur accélère le cerveau n’est plus irrigué et le sang va direct dans le sexe.

Allez. Rechercher vite le carré des nombres premiers. 1, 4, 9, 25, 49, 121… Je n’entends pas la conversation, ni même le fait que les slows ont commencé et c’est ma femme qui me réveille en me disant :



Ma femme heureusement a déjà tourné les talons. Nous nous avançons au bord de la piste de danse improvisée, et c’est avec beaucoup de contenance que je pose mes mains sur ses hanches. Elle, beaucoup plus décontractée, met une de ses mains sur mon épaule et l’autre sur mon torse. Puis sa main droite vient de plus en plus près de mon cou puis derrière mon cou tandis que les doigts de la gauche, imperceptiblement, appuient sur mon torse à un rythme régulier. Je compare sa main à une patte de chat et je m’entends ronronner.


Ça y est, mon sang a encore quitté mon cerveau. Mon sexe prend de l’ampleur, je m’engaillardis et mets une de mes mains à plat dans son dos, puis la laisse glisser à la limite de ses fesses, ne voulant pas provoquer plus que nécessaire un contact, interdit, qui me trouble de plus en plus, sa tête est maintenant de côté, collée sur mon torse.


Au deuxième slow (je ne me suis pas aperçu que le premier s’est terminé) elle décolle la tête et me regarde dans les yeux en souriant, elle se déhanche et vient se coller à moi, enfermant entre nos corps mon sexe qui se sent de plus en plus à l’étroit. Ses yeux se froncent lentement et… c’est à ce moment que ma femme et son cavalier nous bousculent en rigolant bruyamment. Nous reprenons une position normale, ma femme m’envoie un baiser de loin. Nos corps sont toujours l’un contre l’autre mais nous avons repris contact avec la réalité. Je n’ai qu’une envie, l’embrasser, l’étreindre, lui faire l’amour ici tout de suite.


Le slow est terminé, je laisse Aline seule car ma femme vient se faire inviter. Elle marque tout de suite son territoire par un long baiser, je ne vois plus Aline. Puis ma femme se colle à moi et me dit :



Je me demande si elle le fait exprès ou si elle a trop abusé du champagne. À la fin du slow elle me dit qu’il est temps de partir. J’acquiesce et nous commençons notre tour d’au revoir. Nous nous faisons maladroitement la bise avec Aline, j’espère un dérapage mais non, je suis trop sage et elle aussi.

Je finis mon tour, inquiet car du coin de l’œil je vois Carole discuter au moins trois minutes avec Aline. Je me promets d’essayer de récupérer son numéro discrètement par copains interposés.


Dans le taxi je suis morose. Arrivé à la maison, après un passage éclair à la salle de bain je me couche en pensant à Aline, à son corps ferme, à ses seins que je n’ai pas vus, à ses fesses que je n’ai pas touchées, à ma frustration.


Carole se colle contre moi, elle pose sa tête sur mon torse, je me rends compte que je n’ai pas à lui en vouloir, je l’embrasse doucement sur la tête, elle bouge, puis nos bouches se collent, je redécouvre une sensation que je n’ai plus ressentie avec ma femme depuis bien longtemps. Nous nous embrassons longtemps, en silence, ma main caresse lentement son dos, puis ma caresse descend au creux des reins pour finir sur ses fesses.


Mes baisers deviennent petites bises qui descendent sur ses seins, les gobent, les agacent avec les dents puis je continue à descendre. Ma langue, après avoir léché l’intérieur de ses cuisses, commence à jouer avec son clitoris, puis mes doigts viennent aider ma langue.


Je redécouvre le goût de celle qui partage mon lit depuis quinze ans, comme si c’était la première fois que je découvrais son sexe. Ma femme me prend la tête dans les mains, elle appuie sur ma tête. Sans avoir la prétention de l’avoir fait jouir je sais que je viens de lui donner du plaisir, ça me rappelle le début de notre relation. Ensuite mon doigt pénètre doucement son vagin et remonte vers le haut, je pars à la recherche à son point G, cet endroit magique situé très près de la base du clitoris, je vois très vite que je l’ai trouvé, plus aucun son ne sort de la bouche de ma femme, son corps se tend, se soulève, ma langue lèche l’entrée de son vagin et je me délecte de ses sucs.


N’en pouvant plus, je présente ma verge devant son puits d’amour et très lentement je m’enfonce en elle, puis je ressors entièrement et je recommence, Carole apprécie cet instant, elle me tient par les fesses et essaye de m’empêcher de ressortir.


Je ressors, reste à l’entrée de son sexe, la faisant languir, me faisant aussi languir puis je la pénètre tout doucement, je sens les muscles qui enserrent ma verge, j’ai envie de pousser à fond, mais je me retiens et ressors et recommence.


Cette fois-ci je suis à peine rentré que je cède à la tentation et pousse mon sexe le plus loin possible, ma femme crie, je recule et de nouveau m’enfonce en elle, elle halète. Puis j’accélère le mouvement, mais je ne veux pas finir tout de suite, je ressors et d’une main ferme je fais mettre ma femme en levrette et je recommence à entrer en elle, de plus en plus fort de plus en plus profond, je ne sais plus où j’en suis, j’ai flirté avec une autre et me retrouve à faire l’amour à Carole comme je ne lui ai plus fait depuis des années.


À chaque coup de reins j’ai l’impression de m’enfoncer de plus en plus, ses fesses percutent mon ventre, mes mains sont ancrées dans ses hanches, ma verge se raidit, je m’enfonce au plus profond de ma femme, ma verge me trahit et dans un cri je jouis en jets puissants. Ma femme s’allonge sur le ventre, je suis son mouvement en restant planté en elle. Je sais qu’elle aime que je reste en elle après l’amour.


Après quelques minutes, nous nous sommes tournés, je suis sorti d’elle et elle est venue se blottir dans mes bras. Après quelques hésitations elle s’est jetée à l’eau :



Je ne sais plus si c’est elle ou moi qui ai arrêté de parler, en tout cas nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre cette nuit-là.

Le lendemain matin, je me suis demandé si cette conversation avait été rêvée ou si elle avait vraiment eu lieu. Je me suis levé le premier, je suis descendu et j’ai pris ma douche en bas pour ne pas réveiller Carole. Je suis remonté, l’ai embrassée doucement, elle m’a souri. Après quelques minutes elle m’a dit :



Elle s’est redressée, s’est assise sur le lit face à moi et a continué :



J’allais parler mais elle m’en empêcha en mettant un doigt sur ma bouche et reprit :



C’est ainsi que notre nouvelle vie a commencé…