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n° 13924Fiche technique20028 caractères20028
Temps de lecture estimé : 12 mn
01/07/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Dyna trouve un emploi de secrétaire chez un auteur très bizarre.
Critères:  fh travail fsoumise hdomine nopéné sm fouetfesse -fsoumisah
Auteur : ChrisetPit  (Couple amateur de plaisirs)            Envoi mini-message

Série : Dyna et le Maître

Chapitre 01 / 04
Rencontre

Dyna et le Maître



Avec cette histoire, très librement inspirée de la nôtre, nous espérons vous réjouir l’esprit et le corps et vous montrer aussi toute l’excitation que peut procurer le jeu de la « domination/soumission » tel que nous le pratiquons, c’est-à-dire de façon totalement ludique et surtout, sans aucune vraie brutalité.



Épisode 1 : Rencontre



Dyna est une grande femme, élégante et racée. Bien qu’ayant dépassé la cinquantaine, sa silhouette souple et gracieuse attire toujours les regards. Blonde aux cheveux mi-longs, elle a le regard clair et droit d’une femme sûre d’elle et décidée.


Depuis son divorce, quelques années plus tôt, elle vit de petits boulots de secrétariat mais, depuis trois semaines, elle est au chômage complet et commence à se poser de sérieuses questions sur son avenir.


Aujourd’hui, comme tous les jours, elle se lève de bonne heure et est prête à courir les agences d’intérim et les bureaux de placement dès leur ouverture. Elle a découvert hier, dans le journal l’adresse d’une agence qu’elle ne connaissait pas encore et décide de commencer par celle-ci.


L’immeuble est ancien et le bureau au fond de la cour. Elle pénètre dans un local exigu et vieillot. Derrière une table, un vieux monsieur tout gris lui sourit.



Le ton est aimable. Ça la change des « conseillers » robotisés qu’elle a l’habitude de rencontrer.



Il lit posément le document et, à l’occasion, réclame quelques éclaircissements. À la fin, il se jette en arrière dans son fauteuil et ferme les yeux. Il reste immobile durant quelques secondes – une éternité pour Dyna – puis soulève ses lourdes paupières. D’un regard pénétrant, il l’examine de la tête aux pieds puis s’attarde sur son visage et surtout sur son regard. Elle reste ferme et, malgré son anxiété, elle soutient résolument le regard du vieil homme.



Étonnée par cette entrée en matière, Dyna reste muette et attend.



L’homme marque une pause et suit en souriant la progression des émotions sur le visage de Dyna. Quand il voit un sourire s’esquisser et les yeux se mettre à briller, il prend sur le bureau une liasse de papiers, la tend à Dyna et poursuit :




En rentrant chez elle, Dyna est partagée. Bien sûr le salaire est alléchant, surtout après ces semaines de disette et d’angoisse, mais ce type semble un peu fou et ses exigences de dominateur heurtent singulièrement son côté « femme libérée ». Mais elle aime les défis et cette offre pourrait se révéler être un fameux challenge !


Arrivée chez elle, elle prend une cigarette et s’installe confortablement pour lire le contrat. Elle passe rapidement sur le jargon juridique qu’elle connaît par cœur et qui ne présente aucune originalité, à part le niveau très élevé de la rémunération pour un emploi de secrétariat. En dehors du travail de secrétariat proprement dit : agenda, courrier, filtrage des communications téléphoniques, saisie informatique et correction des manuscrits, il est aussi demandé de gérer la bibliothèque, fort importante, du Maître. Rien que ne sache faire Dyna car elle aime la littérature sous toutes ses formes !


Elle arrive enfin aux exigences particulières : s’adresser au monsieur en l’appelant « Maître », ne jamais regarder son visage (cela, elle le savait déjà), ne jamais porter de pantalon, ni de collants, ne pas fumer ni sentir le tabac. Tout manquement à l’une de ces exigences serait considéré comme une faute grave et entraînerait une rupture immédiate du contrat et le renvoi sans indemnités.


Dyna réfléchit. En fin de compte, à part le fait de toujours garder les yeux baissés en sa présence, ces exigences n’étaient pas pires que celles que l’on demande à un militaire voire même à une serveuse de restaurant. Et la paye est très tentante ! Elle prend le téléphone et donne son accord. Dix minutes après, le vieux monsieur la rappelle et lui donne rendez-vous à 14 h 45 précises chez le Maître.



14 h 43, habillée de dessous gris perle en dentelle, d’un chemisier rose, d’un tailleur gris confortable, ses jambes gainées de bas gris fumée et des chaussures noires à talon aiguille, elle sonne à la porte d’un petit hôtel particulier dans le XVIème arrondissement parisien. Coincé entre deux immeubles de standing, le pavillon s’élève au bout d’une cour pavée, ombragée par deux énormes marronniers sans doute centenaires. Sortant du concierge automatique, une voix grave lui demande qui elle est. Elle se présente. La voix lui répond :



Elle obéit aux consignes. Arrivée à la porte du bureau, elle baisse les yeux et avance doucement sur un tapis de haute laine. Dans son champ de vision, elle distingue deux fauteuils devant un grand bureau. Bien que ça la démange, elle se retient de lever les yeux.



La voix est grave et bien timbrée, très agréable à l’oreille. Dyna attend le bon vouloir du Maître. Elle ne peut deviner ce qu’il est en train de faire. Pour ce premier entretien, elle ne veut surtout pas avoir l’air de déroger à la consigne. Elle a l’impression de sentir le poids de son regard sur elle et elle est convaincue qu’il est en train de l’examiner de la tête aux pieds.



Douchée, Dyna baisse la tête, « ça commence bien ! Un ours mal léché ! »



Dyna se lève et gagne son bureau. C’est une grande pièce, bien éclairée par deux hautes fenêtres. Les murs sont garnis d’étagères sur lesquelles se trouvent des centaines de dossiers. Curieuse, elle en prend un au hasard et découvre une documentation complète sur la ville de Besançon, plan, dépliants touristiques et quelques feuillets, certains manuscrits, d’autres dactylographiés. Les autres dossiers semblent, eux aussi, comporter des renseignements sur différentes villes et site de la planète.


Au centre de la pièce, un vaste bureau derrière lequel un confortable fauteuil lui tend les bras. Quelques chaises sont prévues pour d’éventuels visiteurs. Sur le plateau du bureau, le téléphone, un interphone, un clavier et un très grand écran d’ordinateur et, au centre, bien en vue, le fameux cahier de consignes. Après avoir fait le tour de la pièce, ouvert quelques placards dans lesquels elle a trouvé de la papeterie, des instruments divers, une machine à café et des tasses, un bar bien achalandé en alcools divers, des verres et un frigo bien rempli d’eau et de jus de fruits, Dyna s’installe au bureau et se plonge dans le cahier.


Tout est très clair et bien organisé ; elle n’aura pratiquement aucune question à poser pour faire son travail. Elle met en route l’ordinateur et examine les logiciels à sa disposition. Tout est là ; elle a des conditions exceptionnelles pour travailler, s’il n’y avait ce « Maître » vraiment déconcertant…

À la réflexion, elle se dit qu’elle s’y fera. Elle repense à la façon dont, tout à l’heure, il l’a remise à sa place : il est resté très poli et puis, cette volonté puissante face à son propre caractère, c’est excitant en fin de compte. Elle prend conscience qu’en même temps que la vexation, elle a senti monter dans son ventre cette chaleur qu’elle connaît bien, prémices de ses plaisirs malheureusement solitaires depuis quelques temps.


Trêve de rêveries oiseuses, elle se met au travail. Sur l’ordinateur, elle prend connaissance de l’agenda et mémorise les futurs rendez-vous puis commence les tâches demandées.


Au bout d’une heure et demie, elle a accompli les trois quarts du travail demandé quand l’interphone se met à grésiller :



Les yeux baissés, elle rejoint le bureau du Maître.



Dyna prend l’épaisse liasse de feuillets manuscrits et retourne dans son bureau. Elle peine un peu, au début, à déchiffrer les pattes de mouche du maître puis s’y habitue et avance de plus en plus vite.

À 18 h, l’interphone la prévient qu’il est l’heure de partir. Qu’elle garde la clé qui est sur la serrure de la porte pour pouvoir entrer sans sonner. Elle est attendue le lendemain à 9 h. Elle sort rapidement pour pouvoir allumer une cigarette. L’envie de fumer commençait à fortement la tenailler après cet après-midi austère.



À 9 h pile, Dyna s’assoit à son bureau et met en route l’ordinateur. Elle n’a rencontré personne en arrivant, la porte du Maître est fermée et la maison est totalement silencieuse. Elle repense à la machine à café et, vieux réflexe de secrétaire, se dit qu’il serait peut-être bon de préparer du café. Elle se munit du récipient, sort du bureau et va tester les différentes portes du hall pour trouver de l’eau. La dernière, à côté de la porte du Maître, donne sur des toilettes avec un lavabo où elle se sert.


Le café est en route et embaume l’atmosphère. Dyna continue de taper le manuscrit du Maître. Un quart d’heure plus tard, l’interphone se réveille :



Elle réagit : « Tiens, il m’a appelée Dyna ! ». Elle se lève ; sur un petit plateau elle dispose tasse, petite cuiller, sucre, elle remplit la tasse et se dirige vers le bureau du Maître. La porte est fermée, elle frappe ; au signal, elle entre et se souvient au dernier moment de baisser les yeux.



Elle dépose son plateau sur le bureau et s’en va.

Elle se remet à son travail de copiste et termine vers 11 h. Elle lit et relit, chassant la faute… Elle retrouve quatre fautes de frappe qu’elle corrige.


À midi elle sort. Elle ne connaît pas bien le quartier, elle achète un sandwich dans une boulangerie et va s’installer sur un banc dans un square. Elle mange tranquillement en sirotant la canette se soda qu’elle a achetée en même temps et se détend au soleil en fumant tranquillement.


À 13 h elle est de nouveau devant son écran. Elle effectue une dernière lecture puis imprime le document. Prise d’un doute, elle relit entièrement les feuillets sans rien découvrir. Elle se décide alors à appuyer sur la touche d’appel de l’interphone.



Elle prend la liasse et, d’un pas décidé entre chez le Maître et dépose le tout sur le coin du bureau.



Elle retourne dans son antre et se sert une tasse de café pour décompresser puis se remet au travail courant. Il s’agit d’établir le catalogue de tous les dossiers concernant les descriptions de lieux. C’est un travail de longue haleine qui lui occupe entièrement l’esprit. Vers 16 h 30, l’interphone se manifeste :



Le ton est autoritaire. Le cœur de Dyna se met à frapper dans sa poitrine, elle sent comme un nœud à son estomac. Elle laisse en plan le dossier qu’elle était en train de traiter et, tête baissée, se rend chez le Maître.



Et il présente devant ses yeux une longue règle plate.



Prise de court, encore sur le coup des trois semaines passées sans argent, Dyna se dit que deux coups sur les fesses seront vite passés. La tête baissée, humblement, elle murmure :



Le ton est sec, impérieux. Sans réfléchir, subjuguée par le tutoiement subit, elle obéit.



La voilà, jupe en haut de sa taille, shorty sur les chevilles, les fesses en l’air, attendant le premier coup.


Celui-ci arrive, violent, cinglant. La douleur est fulgurante. Tous ses muscles se contractent brusquement, y compris ses muscles intimes. En plus de la brûlure sur sa peau, une chaleur l’envahit d’autant plus que, de par sa position, son clitoris est pressé entre ses cuisses ; il se gonfle et devient d’une extrême sensibilité. Elle retient de justesse un gémissement qui se transforme en soupir profond.


Abasourdie par ses sensations totalement nouvelles, Dyna attend le second coup. Le Maître prend son temps, il la laisse prendre pleinement conscience de ce qu’elle éprouve. Et soudain, le coup arrive. Tout aussi brutal que le premier, mais l’accumulation d’émotions et d’excitations est telle qu’un orgasme violent la bouleverse. Ses jambes se dérobent sous elle et elle s’écroule, tout son corps affalé sur le bureau. Un long spasme la secoue en entier et un doux gémissement s’échappe de ses lèvres que le Maître fait semblant de ne pas entendre. Au bout de quelques instants :



Dyna s’ébroue et reprend ses esprits. Elle se remet sur ses jambes, remonte son shorty et rabaisse sa jupe. La tête baissée, elle quitte la pièce pour rejoindre son bureau.


Une fois seule, des larmes de honte envahissent ses yeux. Secouée de sanglots, elle s’écroule dans son fauteuil pour se relever aussi vite. La brûlure de ses fesses est atroce ; même le frottement de son shorty est insupportable. Elle le retire et le met dans son sac. En même temps, son corps frustré du plaisir interrompu brutalement, réclame un assouvissement.


Tant pis pour le patron ! Après avoir remonté sa jupe, elle s’allonge sur le ventre sur l’épais tapis. La tête sur le côté, la poitrine écrasée, elle amène ses deux mains dans son entrejambe qu’elle soulève légèrement. Le majeur droit s’occupe du clitoris, tournant autour, le titillant puis le pressant convulsivement pendant que deux autres doigts pénètrent son vagin dégoulinant. Dans un long gémissement, son corps est pris de spasmes de plus en plus violents. Le gémissement devient cri rauque quand l’orgasme l’envahit qu’elle fait durer, durer… jusqu’à ce que, privé de forces, son corps s’écroule lourdement.


Il est presque 18 h quand Dyna reprend conscience. Elle se lève, se rajuste et passe aux toilettes pour se rafraîchir le visage. À 18 h, sans attendre la permission du Maître, elle quitte la maison pour rentrer chez elle. Dans la rue, quelques petites rafales de vent viennent lui rappeler qu’elle est nue sous sa jupe. C’est la première fois de sa vie qu’elle sort ainsi et si ce n’était la douleur de ses fesses, elle trouverait cela très agréable…



À suivre…