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L'arrière-boutique

Il est brun, plutôt pas mal et il sait qu’il a du succès. Cet après-midi, il va rencontrer un de ses contacts. Il s’agit d’une jeune femme, d’une trentaine d’année, en pleine révolution sexuelle. Il sait déjà ce qu’il va lui dire et imagine déjà ce qu’il pourrait lui faire. Il a décidé prendre le train pour se rendre à son rendez-vous, le trajet n’est pas très long, et en plus elle a promis de venir le chercher à la gare.

Il la cherche du regard en descendant du train, mais elle n’est pas encore arrivée. Il se dirige alors vers le parking minute, et la trouve là, patientant dans sa voiture. Il s’approche, pendant qu’elle le regarde par la fenêtre. Il l’a reconnue car ils ont par deux fois communiqué par webcam. Elle est charmante avec ses cheveux bruns bouclés qui tombent le long de son visage. Il la regarde dans les yeux, et sait immédiatement que quelque chose va se passer.

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Elle termine sa matinée de boulot. Il fait moche, le temps est gris. Aujourd’hui, elle a rendez-vous pour déjeuner avec un mec rencontré sur Internet. Avant de partir le chercher, elle se connecte une dernière fois. Elle fait le tour de ses mails. Tiens une nouvelle histoire de « aurel59 », un de ses contacts. C’est quelqu’un qu’elle apprécie, il lui écrit et lui envoie des textes érotiques. Presque à chaque fois, ses lectures la mettent dans un léger état d’excitation, ventre qui chauffe, des images plein la tête, qui la font replonger dans ses désirs. Aujourd’hui, c’est un nouveau texte qu’il lui envoie, l’histoire d’une femme qui s’offre à un homme, une rencontre mystérieuse dans un petit hôtel, des fessées, des baisers, des langues, tout ce qu’elle aime. Comme a son habitude, le petit feu surgit, si elle le pouvait elle craquerait bien tout de suite. Malheureusement, impossible de modifier son planning, elle doit partir à la gare.

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Il ouvre la portière et vient s’installer a côté d’elle. Une bise, deux bises, trois bises, une quatrième qui est en trop, et voilà les présentations qui sont faites… La voiture démarre, direction le centre ville pour aller casser la croûte. Il ne sait pas pourquoi mais l’ambiance est électrique.

Après quelques minutes de trajet, leur première timidité s’est dissipée. Elle le regarde, elle lui sourit, elle semble ailleurs et surtout elle lui plaît terriblement. Il ne reste pas insensible aux arguments qu’elle expose : une bouche aux lèvres fines qu’elle mordille avec insistance, un cou qui plonge vers un décolleté sans fin, que borde un joli cache-cœur. C’est vraiment une jolie fille, de belles formes généreuses, une tenue chic et féminine, de grands yeux très expressifs, dans lesquels il distingue d’étranges étincelles, un visage qui exprime la liberté, et déjà une pointe de désir.

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À peine est-il entré, qu’elle a été prise d’une bouffée de chaleur : quel mec ! Est-ce à cause de la lecture, qu’elle vient de faire avant de partir ? Est-ce son propre désir qui explose au contact de cet homme ? Toujours est-il qu’elle commence à tout mélanger…

Alors qu’elle roule vers le restaurant, en enchaînant les sujets un peu bateaux, son esprit poursuit ses constructions imaginaires, avec comme héros, le visage et le corps de son copilote. Il va s’apercevoir de son émoi, c’est certain. De toute façon il a déjà commencé à l’observer, elle a vu ses yeux se poser sur sa poitrine, et elle en est ravie. Elle va essayer de résister, le temps au moins du déjeuner.

Ils arrivent enfin à destination. Direction un petit snack, pour manger vite fait, ils ne s’attarderont pas à table car l’objectif de leur rencontre vient de basculer.

Il n’a pas vraiment faim, elle non plus d’ailleurs. Ils s’échangent quelques informations sur la raison de leur présence sur le site de rencontre. Ils discutent de leurs autres rencontres, de ce qu’ils recherchent. Il aborde un sujet essentiel, celui qui les a réunis, leur envie de s’amuser. Mais elle est joueuse, et ne se laisse pas faire si facilement. Elle s’amuse de le voir venir sur ce terrain glissant. Il est a l’aise avec tout cela, un peu provocant même et cela tombe bien car elle a envie de sexe depuis ce matin ; elle est d’humeur coquine. Alors, elle lui fait le grand jeu des œillades, des poses sensuelles, et de la langue sur les lèvres. Lui se passe la main dans les cheveux, il la regarde droit dans les yeux, fouille le fond de son être. Quel charme.

Après de trop longues minutes, ils se lèvent, pour aller visiter sa boutique. Elle sait déjà que c’est son corps qu’il va visiter. Elle l’a déjà imaginé nu, et dans bien d’autres situations d’ailleurs. Ils se sont frôlés et même un peu caressés pendant le repas, ils ont ouvert une nouvelle porte.

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Il découvre enfin son lieu de travail, sa boutique, qui donne directement sur le parking du centre commercial. Impossible d’y faire quoi que ce soit ! La vitrine limite toute tentative. Il ôte son manteau, qu’elle emporte sous son bras et c’est à cet instant précis qu’il a su que tout été possible.

Une cloison, sépare le bureau d’une petite remise qui sert d’espace de stockage.

C’est un local tout en longueur, qui est à l’abri des regards des passants, mais qui ne protège que très légèrement des clients dès lors qu’ils sont entrés dans la boutique.

Un peu de danger, tout ce qu’il faut pour exciter un peu plus son hôte. Il l’accompagne lorsqu’elle va déposer leurs affaires derrière la cloison et, alors qu’elle se retourne pour faire demi tour, il s’avance vers elle, la prend par la taille, une main dans ses longs cheveux, et l’embrasse. Un long baiser qu’il avait en tête depuis qu’il était rentré dans la voiture.

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Elle lui fait croire qu’elle est surprise, pourtant elle l’avait entendu s’approcher. D’ailleurs s’il n’avait rien fait, c’est elle qui l’aurait embrassé. Elle n’en pouvait plus d’attendre depuis une heure. Maintenant, elle sent ses bras autour d’elle, sa main sur sa nuque.

Elle sent surtout cette bosse contre sa jambe. Il va falloir agir vite. Il va falloir que ce soit bon, son désir est trop fort. Et c’est lui qui prend la direction des opérations. Ses mains descendent pour directement venir appuyer sur ses cuisses, mais elle sait très bien où ses mains veulent aller. Elle écarte un peu plus les jambes, et l’invite à continuer.

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Il caresse son sexe à travers son pantalon noir. Elle lui a fait comprendre qu’il pouvait y aller. D’ailleurs tout dans son attitude, son souffle, ses gestes lui font bien comprendre.

Elle le veut et ça tombe bien car lui aussi la désire. Il sait qu’ils n’ont pas trop de temps, le lieu ne se prête guère à ce genre d’exercice. Alors entre deux caresses, il lui retire son pantalon, qui file jusqu’aux chevilles. Il lui propose de s’installer sur la table. Elle s’installe tant bien que mal. Il l’observe ainsi, terriblement sexy, elle sourit, ses yeux pétillent. Alors il s’accroupit et, écartant de sa main son petit string noir en dentelle, il plonge la tête dans son intimité.

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Putain, que c’est bon ! Elle réalise soudain quelle est la situation, et cela l’excite d’avantage. Elle est assise sur son bureau, jambes écartées, la tête d’un homme entre les cuisses, en train d’être caressée par la langue et les mains expertes de ce nouvel amant. Mais elle a beau avoir la tête qui commence à tourner, elle n’en reste pas moins accrochée à la réalité. Ses oreilles sont tendues pour percevoir le moindre bruit, pendant qu’elle retient ses gémissements et ses petits cris de plaisirs. Elle le sent poursuivre son incroyable travail, il passe et repasse sa langue, entre ses lèvres, sur son bouton, il le titille nerveusement, il l’embrasse, laissant se mélanger sa salive et le fruit de son désir.

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Elle ne résistera pas longtemps à ce traitement ! Alors il accélère encore. Ses doigts se sont joints à la danse et visitent son sexe lentement et profondément. Sa langue, ses dents, ses lèvres, toute sa bouche, sont au service de son plaisir. Il sent qu’elle appuie comme elle le peut pour encore accentuer la pression. Elle respire fort, elle respire vite, elle a les yeux fermés et les cuisses grandes ouvertes pour lui. Alors il décide de mettre fin à son attente, en titillant avec sa longue langue, ce clitoris qu’il a coincé entre ses lèvres. Résultat immédiat, elle s’arque boute, et un son étouffé sort de sa gorge. Il enfonce un peu plus loin ses doigts. Elle s’enfonce un peu plus dans le plaisir. Il l’observe, offerte, aux portes de la jouissance, dans cette remise.

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Quel pied ! En plus de son charme, elle sait désormais qu’il a également une certaine forme de talent. Elle est encore sous le choc, de ce qu’elle vient de faire, de ce qu’elle vient de vivre et de ressentir. Lui, la regarde, un sourire aux lèvres, fier de l’avoir fait craquer en quelque sorte. Mais il ne perd rien pour attendre, elle sait déjà comment se venger. Elle se redresse, se relève, l’embrasse et redécouvre le goût étrange de son intimité. Elle remonte son string qui a filé pendant la bataille, referme son pantalon, et enchaîne sur ses jambes à lui. Douces caresses pour le mettre en garde. Il a voulu jouer, elle va maintenant lui montrer de quoi elle est capable.

Elle déboutonne son pantalon, glisse une main directement dans son caleçon pour caresser son sexe qu’elle trouve dans une forme olympique. Elle descend lentement le boxer qui lui moule les fesses. Elle plante ses yeux dans les siens, à son tour de jouer.

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La sensation de cette bouche qui se saisit de son sexe, ce regard qu’elle a planté dans le sien au moment où ses lèvres se refermaient sur sa bite, ce mouvement de tête et ses mains qui se sont saisies de ses fesses, il n’en faut pas plus pour lui faire perdre la boule. Il s’appuie sur le bureau, il se laisse aller, il la laisse aller de haut en bas et de bas en haut. Il sent sa langue qui joue et titille les parties sensibles de sa hampe. Ce si joli visage, avec ses lèvres si fines et ses grands yeux, a pour l’instant disparu derrière ses cheveux bouclés. Il se sent aspiré vers un ailleurs, chaque mouvement provoque en lui des fourmis dans les jambes.

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Quelle délicieuse sensation, que d’avoir un homme à sa merci. Elle a pris le contrôle de son voyage, elle peut le faire décoller, atterrir ou planer, et elle ne se gêne pas pour le faire. Ses mains, viennent compléter le dispositif qu’elle a mis en place. Elles jouent avec ses couilles, ses cuisses, ses fesses. Elle aspire ce membre, en faisant courir sa langue.

Il vibre dans sa bouche, elle a même l’impression qu’il grossit encore. Au bout de quelques minutes de ce traitement, pour ne pas prendre le risque d’être dérangée, elle aussi décide d’accélérer la cadence. Elle va le faire jouir, elle l’a décidé, c’est comme si c’était fait.

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Tout s’accélère, dans sa tête et dans son corps. Sa langue est partout, les lèvres survolent, sa bouche emprisonne. Il la prévient l’explosion est proche. Il ferme les yeux, la douceur et l’humidité qu’il ressent autour de son sexe, sont prolongées à tout son être. Ses muscles se détendent une dernière fois avant l’orgasme.

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Elle sent que ce corps est au bord de la faille. Elle ne ralentit pas bien au contraire. Il a ses mains dans ses cheveux, son bassin suit le rythme de sa bouche. Soudain, il se crispe, première salve, chaude, sur son palais. Elle poursuit, second temps, puis troisième. Sa langue et sa bouche sont toujours au contact. Elle ouvre les yeux, et l’observe, il tremble. Bien fait pour lui, il n’a que ce qu’il mérite, après ce qu’il lui a fait !

Alors elle se relève, et pendant qu’il reprend ses esprits, repart discrètement, comme si de rien n’était, vers l’avant de la boutique.

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Il la voit disparaître derrière la cloison, le laissant là, la queue à l’air. Il se nettoie rapidement et se rhabille pour aller la rejoindre. L’après-midi ne fait que commencer, le score est de un partout, balle au centre.