n° 14021 | Fiche technique | 13686 caractères | 13686Temps de lecture estimé : 9 mn | 27/08/10 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Une femme reçoit sur son lieu de travail son amant d'un jour. Après une première séance de jeux de langues et de caresses dans la remise, ils retournent dans le magasin. | ||||
Critères: fh magasin fellation cunnilingu pénétratio fdanus | ||||
Auteur : Aurel59 Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : La remise Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Sur son lieu de travail, une femme reçoit son amant d’un jour. Après une première séance de jeux de langues et de caresses dans la remise, ils retournent dans le magasin.
Nous sommes maintenant de retour sur mon véritable lieu de travail, de l’autre côté du muret qui a abrité nos ébats. Mon sexe est encore chaud, je suis encore sur mon petit nuage. Je le regarde devant moi, avec ce sourire en coin qui me plaît tant. Pas le temps de réengager la conversation car une cliente entre. Je la renseigne, elle doit croire que le sourire est pour elle, en réalité il est automatique, car je repense sans cesse à sa langue sur mon corps.
La personne à peine repartie, il vient se placer derrière moi. Je sens ses mains sur ma taille. Il me parle de choses et d’autres. Me dit que c’était bien, et qu’il va falloir recommencer. Je lui dis qu’il en est hors de question ; mon corps ne demande que ça.
Je m’amuse à faire glisser mes mains sur ses hanches. Mes doigts glissent sous ses seins, je l’entends me dire non, mais je la sens m’en demander plus. Elle a envie à nouveau et moi aussi. Une de mes mains descend vers sa jambe, ses cuisses se referment comme par réflexe. Elle tourne la tête vers moi, pour planter son regard dans le mien. En à peine quelques secondes, je sens que ses jambes s’écartent et je constate qu’un léger sourire arrive sur son visage. Je presse avec envie le haut de sa cuisse, ma paume repose sur sa jambe pendant que mes doigts caressent son entrejambe. Désormais, il n’y a plus à hésiter, son corps me dit oui.
Ses gestes sont adroits. Sa main me masturbe à travers le tissu. Il étreint mon sein, le masse par le dessous. De l’extérieur, il donne l’impression d’être penché sur mon épaule pour commenter mon écran, ce décalage entre impression et réalité m’excite. Alors, sentant que les choses vont dégénérer trop prochainement, je me lève pour reprendre la direction de notre nid. Il me suit, je remarque la bosse dans son pantalon ; il me veut, quel régal. En passant devant lui, il passe sa main sur ma fesse, moi professionnelle, j’attrape mon téléphone, au cas où…
Même pas le temps de perdre son temps, il m’embrasse, me déshabille et me réinstalle. Il prend ma main, la place sur mon sein, je me caresse. Lui s’accroupit pour la seconde fois devant mon intimité et le contact magique se fait. Il embrasse, il lèche, il lève les yeux vers moi, je le regarde, je souffle, je tremble, ma main caresse mes seins.
Un frisson ! Et si quelqu’un arrivait, vite il faut aller plus vite. Automatiquement, mon niveau d’excitation monte encore d’un cran. C’est trop bon, je fonds sous sa langue qu’il accompagne de ses doigts.
Soudain, une sonnerie, le téléphone… On se regarde dans les yeux, je comprends immédiatement qu’il ne s’arrêtera pas. Je décroche : « SAV Dépôt Electro bonjour ». Pendant que mes lèvres s’ouvrent, les siennes se referment. La discussion se poursuit, il cherche à me faire craquer.
Elle a repris un masque de sérénité, mais je ne la laisserai pas poursuivre cette conversation aussi facilement. Ma langue titille son bouton, mes doigts courent sur ce duvet, j’accélère mes mouvements et observe ses réactions. Quelle schizophrénie ! Le bas de son corps ondule en rythme avec mes caresses plus ou moins fortes et profondes, pendant que son visage impassible poursuit cette conversation avec une cliente mystère qui ne se doute pas un instant de ce qui se joue à l’autre bout du fil.
Mes mains poursuivent leurs caresses, elles glissent entre ses cuisses, ma salive et la sienne permettant à mes doigts de pénétrer délicatement. Je vois ses sourcil se froncer, elle ne me regarde plus, je pourrais gagner mon combat. Décidé à la faire réagir, je profite d’une caresse sur une fesse et d’un baiser appuyé avec ma langue sur son sexe pour passer ma main et mes doigts entre ses fesses. J’observe sa réaction, elle reste impassible.
Alors que je me concentre sur les problèmes de ma cliente, essayant de faire abstraction de ces délicieuses sensations, je sens sa main glisser entre mes fesses et son doigt appuyer lentement. Il faut que je raccroche, ce n’est plus possible. Au moment où je remercie mon interlocutrice, il entre en moi. Aucune douleur, car son doigt est humide de ses caresses précédentes et entre sans forcer pendant que sa langue poursuit sa torture.
Enfin je peux gémir, lui dire que j’aime, me laisser aller a plus de plaisir ; des étincelles dans mon cerveau, je déconnecte. Alors, abreuvée de caresses, de baisers, de pénétration, mais toujours pas satisfaite, il me fait signe de me lever et me retourne face au mur. Je le sens s’approcher de moi, j’écarte les jambes, je veux le sentir au fond de moi, tout de suite. J’ai rarement désiré autant le sexe d’un homme, mais je peux vous assurer qu’à peine installé près de moi, c’est moi qui ai reculé pour le faire entrer en moi. Ses mains s’accrochent à mes seins, je suis bien.
Je commence mon va-et-vient, lent et fort, mon sexe ressent toutes les vibrations. Je ne dois pas aller trop vite pour ne pas exploser. Je m’approche de son cou, je l’embrasse, elle tourne la tête, j’attrape sa bouche. J’accélère parfois, de petites accélérations du bassin, pour mieux sentir nos deux sexes qui coulissent. Le son de notre gymnastique vient briser le silence qui règne dans la pièce. Je caresse ses seins, que je prends à pleine main. Ses fesses viennent claquer sur mes cuisses, c’est elle qui accélère, elle avance et recule, pousse des grognements, je la tiens par les hanches, les fesses, tout ce qui me permet de mieux entrer en elle.
Elle va jouir, elle le sait, c’est imminent, c’est pour tout de suite. Elle ne pense plus au téléphone, elle ne pense plus à son boulot, elle veut cette explosion, elle veut juste cet orgasme qu’elle ne parvient pas à attraper. Elle sent sa main sur ses fesses, ses doigts qui caressent et qui fessent, elle remue, elle bouge, elle ondule, son sexe ainsi pris frotte contre la table. Alors elle fait descendre sa main, elle la place sur le haut de son mont, là où l’électricité est maximum. Lui commence ses caresses, et ne ralentit pas la cadence. Elle en profite pour mieux le sentir. En se contorsionnant elle parvient à attraper la base de son sexe, ses bourses, qu’elle caresse. Aussitôt les coups qu’il donne sont plus forts.
Il sait qu’il ne résistera pas longtemps, cette main sur ses testicules achève de faire monter son plaisir. Alors, il accélère encore ses caresses. Il donne des coups de butoir, et grommelle à chacun d’eux. Il soulève ce corps devant lui à la force de son bassin. Soudain, elle lâche prise, elle lâche un son, comme un cri étouffé, ses membres se relâchent, elle doit s’appuyer sur la table. Il continue ses mouvements, lui aussi, il va venir.
Elle est ailleurs, chaque pénétration est un orgasme, son corps vibre, elle ne sait plus bien si elle flotte dans l’air ou si elle est six pieds sous terre. Une chose est sûre, il continue de bouger avec elle. Elle le sent au fond d’elle, entier, fort. Pendant encore quelques secondes qui lui semblent être des heures, elle l’accompagne dans son propre orgasme. Enfin, elle le sens exploser, des mouvements très lents mais intenses, une crispation de tout son corps, une tension de joie et de bonheur qu’elle aime tant.
Il la serre dans ses bras. Elle tourne la tête pour l’embrasser. Elle hallucine de ce qui vient de se passer. Elle n’aurait jamais cru pouvoir se détacher autant de ce lieu. Alors après quelques minutes, ils reprennent leur discussion, toujours avec humour et délicatesse. Elle n’ose pas se rhabiller, se plaisant à laisser ses cuisses et son sexe à la vue de cet homme. Lui l’observe, elle voit dans son regard qu’elle lui plaît, et très rapidement un signe encore plus fort lui fait comprendre que non, la partie n’est pas finie.
Il se remet à peine de ses émotions, et pourtant son sexe et son esprit en redemandent. Le fait de la voir ainsi, à peine habillée, encore toute retournée de leurs derniers efforts, l’excite énormément. Alors, lorsqu’elle s’aperçoit de son émoi, et qu’elle décide de s’agenouiller pour le prendre dans sa bouche, il est ravi. Il sent sa langue courir sur son gland, il l’observe entrouvrir les lèvres pour déposer un baiser avant de le prendre plus pleinement. Elle fait de petits allers-retours, ses joues se creusent, son regard le transperce. Après quelques minutes de ce traitement de choc, son sexe est à nouveau dressé, prêt pour la bataille. Elle le prend à pleine main, pour le masturber devant son visage. Elle fait rejouer sa bouche, sa langue, ça suffit pour lui, il faut qu’il agisse.
Elle sent ses mains sur ses épaules. Il lui demande de se relever, elle sait que les caresses qu’elle vient de lui prodiguer sont divines. Elle sait qu’il ne voulait pas qu’elle le fasse jouir tout de suite. De toute façon elle ne l’aurait pas laissé faire. Elle s’assoit sur la table, les cuisses justes au bord, les mains accrochées pour ne pas tomber. Il s’avance, il l’embrasse, il la pénètre à nouveau. À peine remis de ses émotions, voilà que la danse reprend. Il s’amuse à sortir et entrer, la laissant vide quelques instants. Douce torture pour cet antre qui ne demande qu’à accueillir. Ils s’embrassent, leurs langues jouent. Il lui attrape les fesses pour soulever son bassin, ainsi les mouvements sont parfaitement synchronisés. C’est comme si ces corps avaient passé des nuits entières à jouer ensemble. Il lui caresse les fesses, elle se cramponne à la table.
Elle voudrait bien faire jouer ses mains mais elle est comme accrochée, si elle lâche elle tombe. Lui poursuit ses mouvements, tel un amant effréné, il est en elle tout simplement. Elle ne saurait décrire ce rythme, il n’est ni trop fort, ni trop mou, ni trop lent ni trop rapide, il est juste parfait.
Il lit dans ses yeux comme dans une partition, allegro, piano, fortissimo. Il glisse une de ses mains plus loin sous ses fesses. Elle ne peut pas bouger, il le sait, alors il en profite. Ses doigts caressent cette raie chaude, humide. Il laisse ses doigts s’y balader. Il arrive à lire par anticipation ses désirs. Il suffit qu’elle commence à y penser pour qu’il sache exactement ce qu’il doit faire. Ses lèvres ont à peine bougé, qu’il vient y déposer un baiser, doux, sauvage, fort, ou humide selon son envie. Elle n’a pas le temps de tendre le buste, qu’il a déjà lancé une main à l’assaut de son décolleté qu’il écarte pour saisir sa poitrine. Il la veut, elle le veut, c’est une communion parfaite dans cette petite remise. Personne n’est venu les déranger pour l’instant, ils n’y pensent même plus.
Elle sait que cette seconde chevauchée va prendre fin. Leurs jeux ont fait monter le plaisir, qui les frôle à nouveau. Elle s’accroche toujours pendant que son bassin bouge. Elle sent ce sexe en elle et ce doigt qui la caresse et la pénètre doucement. Ce n’est pas une sensation nouvelle, mais les conditions dans lesquelles il la caresse font de cette seconde pénétration une source d’excitation extraordinaire. Elle se concentre sur son plaisir, elle le fait venir, l’implorant presque parfois d’éclater. Il arrive, petit à petit, palier par palier, surtout tout faire pour qu’il ne reparte pas. Les images les plus osées trottent dans son esprit mais elle n’a qu’à ouvrir les yeux pour les avoir devant elle. L’orgasme est juste là à quelques pas, elle le voit venir, maintenant il est trop tard pour reculer, ou pour l’annuler ; dans moins d’une seconde, il va ravager son être.
Elle se cambre sous ses yeux, intensément, elle vient se planter sur son sexe, elle appuie sur sa main, il est en elle et ne ralentit pas. Il est en elle et cette vision le propulse vers la jouissance, il se fait surprendre par ce dernier mouvement qu’il donne, celui qui le libère en elle. Il sent les parois de son ventre qui se resserrent, il ferme les yeux et se laisse aller. Il est fatigué, heureux, épanoui, libéré. Il a aimé, il sait qu’elle a aimé. Elle l’a aimé, le temps d’un instant. Ils sont amants, aux corps aimantés. Cet homme l’a délivrée de sa recherche…
Cette histoire n’est pas terminée pour autant. Nos deux amoureux se sont dit au revoir. Il est reparti chez lui, elle est restée chez elle. Plus la peine ou le besoin d’autres parties de jambes en l’air pendant plusieurs semaines tant elle s’est sentie « sur un petit nuage ».
Hélas, la suite de cette aventure ne m’appartient plus. J’ai eu la chance de pouvoir écouter et raconter leurs premiers pas, je les en remercie énormément. Aujourd’hui, je leur souhaite bon vent…