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05/08/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Nouvelles découvertes d'Elodie.
Critères:  ff 2couples fbi jeunes plage nudisme ffontaine cunnilingu 69 double init -initiatiq -nature
Auteur : Caval      

Série : Elodie : une femme naturiste

Chapitre 03 / 25
Le plus naturellement du monde

Résumé : Élodie (18 ans) a connu sa première expérience naturiste sur une plage avec sa meilleure amie, la sœur ce celle-ci, qui était la copine du frère d’Élodie, Didier (son jumeau). Après la plage les jeunes optent pour le centre naturiste. Là, Élodie connaît les plaisirs du sexe avec son premier amant, un Allemand nommé Helmut.

Didier avant la reprise des cours à la fac, a décidé de passer quinze jours dans les îles grecques avec un ami, ils comptent bien y pratiquer le naturisme…



CHAPITRE III

Le plus naturellement du monde


Mon frère me raconta, sur mon insistance, son séjour dans les îles ensoleillées de la mer Égée. Voici son récit :



« Nous sommes partis, Fred et moi, pour nos vacances dans les îles grecques. Nous avons pris l’avion jusqu’à Athènes, puis un ferry pour gagner les îles. Là bas, les bateaux qui vont d’île en île sont comme de gros bus de transport de ville en ville chez nous. Nous espérions bien rencontrer quelques filles peu farouches sur les plages naturistes d’une des ces îles. En fait nous misions sur les étrangères sachant que les autochtones sont malheureusement très pudiques et qu’un maillot deux pièces est déjà pour elles d’un grand dévergondage. Il est amusant de constater que ce pays soit devenu si prude alors que dans l’Antiquité la nudité s’affichait : les sports se pratiquaient sans costume, même le public assistaient aux jeux nu, dans certaines pièces de théâtre des personnages étaient nus sur scène sans que personne n’y trouve rien à redire, les dieux, les déesses et les héros étaient plus souvent représentés dans une totale nudité plutôt qu’habillés…


Nous sommes arrivés dans la première île à l’aube. Le temps de nous installer dans une chambre louée par des habitants nous partîmes à la découverte des lieux où l’on pouvait se baigner nu. Il suffisait de regarder la tenue arborée par les étrangers : ici maillot intégral, là topless et un peu plus loin… nu intégral.

Nous nous installâmes donc sur l’une de ces plages à l’écart des villages. En cette matinée il n’y avait pas encore grand monde. Nous posâmes nos serviettes sur le sable, enlevâmes nos vêtements et allâmes piquer une tête dans l’eau. Ce bain terminé, nous regagnâmes la plage. Nus étendus sur nos serviettes, nous attendions. Quelques couples arrivèrent, mais aucune fille seule.


Un peu plus tard, nous décidâmes de retourner à l’eau. Au moment d’en sortir, je vis que tout près de nos affaires s’étaient assises deux filles. Elles avaient gardé la culotte de leur maillot de bain, mais leurs seins étaient prometteurs de bien des caresses.

Nous sommes sortis de l’eau tous les deux en nous dirigeant vers nos serviettes sous le regard appuyé des filles, pas du tout gênées de nous voir nus nous diriger vers elles. Je suis même certain qu’elles fixaient bien attentivement nos queues. Nous nous sommes assis à côté d’elles et étant si proches, nous avons commencé à discuter tranquillement. L’une s’appelait Fanny et l’autre Thérèse, elles étaient Flamandes. Mais rien à voir avec celles évoquées par Jacques Brel. Leurs regards s’abaissaient souvent vers notre taille pour contempler nos sexes. On aurait dit qu’elles les appréciaient, les jugeaient. Si elles avaient pu prendre nos membres en main pour pouvoir émettre un jugement plus précis, cela ne leur aurait pas déplu. Nous voyant envisagés ainsi ouvertement, mon copain et moi, nous sentîmes, contre notre volonté, nos sexes se gonfler. Pourtant nous faisions tout pour éviter cette excitation ostensible : nous ne voulions pas choquer les deux jeunes filles. Mais cela ne semblait pas leur poser le moindre problème.

Un moment elles parlèrent dans leur langue, rirent et Fanny nous dit :


– Si vous voulez faire plus ample connaissance avec nous, venez, nous connaissons un coin agréable. Mais pour traverser la plage remettez vos slips, sinon comme c’est parti, c’est le sexe au garde à vous que vous allez déambuler.


Ces mots ne firent qu’amplifier notre début d’érection. Nous les suivîmes jusqu’au bout de la plage. Là, nous entrâmes dans l’eau en suivant le bord d’une petite falaise. L’eau nous arrivait à mi-cuisse. Et bientôt nous apparut une minuscule crique de sable fin cachée aux regards de la plage principale. Elle était déserte. Une fois arrivées, les filles quittèrent les culottes de maillots, nous laissant découvrir leurs petites chattes partiellement épilées, nous les imitâmes. Nous les suivîmes dans l’eau. Fanny semblait avoir jeté son dévolu sur moi, tendit que Fred était entrepris par Thérèse. Fanny s’approcha de moi et, dans l’eau, prit mon sexe et le caressa, pour ma part je ne tardais pas à lui peloter les seins et lui baiser les tétons. Elle avait d’adorables nichons tout en rondeur. J’avais déjà pu les juger de vue lorsque les deux filles étaient venues nous entreprendre, mais là sous la pression de ma main, la douceur de la peau et la souplesse de la chair me ravirent. D’ailleurs, elle n’était pas insensible à mes attentions, car sa poitrine se gonflait, durcissait et leurs pointes s’érigeaient de façon notable.


Quant à mon sexe, il se raidissait de plus en plus. Il était dans l’eau en pleine érection, presque collé sur mon ventre. Elle savait y faire ma petite Flamande, elle me branlait magistralement, tantôt tout en douceur, tantôt vigoureusement, contrôlant à merveille ma jouissance pour qu’elle n’arrive pas trop rapidement. Cependant, sous ses caresses expertes, je ne mis pas longtemps à éjaculer dans l’eau. Elle m’embrassa alors avec fougue. Après quelques brasses où j’essayais de la poursuivre dans l’eau, nous avons regagné la plage.

Elle s’étendit sur le dos, jambes écartées devant moi, me laissant complaisamment admirer sa vulve accueillante. Je mis ma tête entre ses jambes et lui léchai le sexe, j’allai des poils de sa chatte à son cul en passant par sa vulve aux lèvres juteuses et son clitoris érigé. Par un regard de côté, je pus constater que mon copain était lui aussi très occupé avec Thérèse. Je ne mis pas longtemps à bander à nouveau. Je me couchai alors sur ma belle flamande et m’enfonçai en elle. (Je te passe sous silence la mise nécessaire d’un préservatif, protections que nous avions et qu’elles avaient aussi, de quoi baiser sans retenue et sans risque pendant toutes les vacances).

Elle gémissait de plaisir. Je pus tenir longtemps ayant déjà éjaculé une première fois. J’allai profondément en elle. Puis je me retirai et malgré ses protestations, je m’occupai à nouveau des ses adorables tétons, les léchant, les tétant, les embouchant. Puis je redescendis vers son sexe qui avait perdu le goût salé de l’eau de mer pour prendre celui de la cyprine. J’allai faire un petit tour par son cul pour lui prodiguer de ce côté-là aussi quelques manipulations digitales. Et repris ma queue pour l’enfoncer en elle vigoureusement. Cela lui arracha un râle qui ne pouvait être que de plaisir. Je l’astiquai ainsi durant un bon moment. Mais je me retirai une nouvelle fois pour prendre ma partenaire différemment. Je substituai la position en levrette à celle du missionnaire. Cela me permettait d’avoir une vue imprenable sur le trou de son petit cul, je ne pus résister au plaisir d’y enfoncer un puis deux doigts ce qui décupla la jouissance de Fanny. Elle eut un premier orgasme alors que j’allais toujours en elle. Le temps qu’elle reprenne son souffle, je ne sortis pas de son vagin, mais je minimisai mes mouvements. J’en profitai pour regarder où en était l’autre couple. Fred était au-dessus du corps de sa complice et lui couvrait le ventre et la poitrine de son sperme, tous deux étaient comme en transe.


Quand je sentis que Fanny était prête pour une nouvelle chevauchée, je repris mon va-et-vient en elle. Comme elle s’était écroulée lorsqu’elle avait eu son orgasme, je décidai de rester derrière elle, mais l’un à côté de l’autre en chien de fusil : ce qu’on appelle la position des cuillères dans le Kamasoutra. Cela me permettait d’embrasser ma belle amante dans la nuque tout en lui caressant le clitoris. Parfois je remontais jusqu’à ses seins que je malaxais sans vergogne. D’autant plus qu’elle semblait aimer ça. Je sentis que ma jouissance n’était pas loin, pourtant, je ne voulais pas la laisser là en plant, il fallait que je lui fasse atteindre à nouveau le nirvana avant de juter en elle. Heureusement, elle ne fut pas longue à pousser un rugissement tout en frappant le sable de la main. Je lâchai alors la bride à mon plaisir et communiai avec elle dans un orgasme d’une rare intensité. Je n’eus pas le temps de me retirer comme Fred et c’est en elle que je lâchais mon jus… enfin, dans le préservatif.


Je peux te dire, sœurette, que le reste des vacances ne fut pas triste. Nous vivions quasiment en permanence nus, tantôt faisant l’amour sur la plage, tantôt dans la mer. Parfois, nous changions de partenaire, moi limant Thérèse tandis que Fred s’occupait de Fanny. Nous alternions coïts vaginaux et anaux à la demande et pour le plus grand plaisir de ces deux furies du sexe. Elles aimaient goûter nos sexes dans leurs trois orifices. Les deux filles, lorsque nos vigueurs venaient à décliner se lançaient sur les chemins de Lesbos.

Un jour Fanny prit la queue de mon copain dans la bouche tandis que je la pilonnais. Thérèse regardait avec concupiscences nos ébats. Nous avons éjaculé simultanément, Fanny ne perdant aucune goutte de notre foutre. Un peu plus tard, sa copine, qui n’était pas la moins vicieuse des deux, dit :


– Ce que j’aimerais, c’est d’être prise par vous deux dans le cul et dans la chatte.


Nous sommes donc partis pour cette double pénétration, sans autre forme de procès, Fred s’allongea sur le dos. Fanny ne voulant pas rester en dehors de ces jeux lubrifia avec sa salive son sexe déjà dressé. Elle le fit tendre puissamment en le léchant tandis que des doigts (couverts de salive également) elle préparait le petit trou de sa copine. Puis cette dernière vint s’empaler tout doucement sur le sexe ainsi bien préparé. Elle geignait à la fois de souffrance et de plaisir. Quand la queue fut en elle bien profonde, elle me fit un signe de la main pour que je vienne dans sa chatte. Je m’enfonçai comme dans du beurre tant elle était déjà mouillée. Ça me fit bizarre de sentir, presque contre le mien, le sexe de mon copain tant ils étaient proches l’un de l’autre, mais ça ne fit que décupler mon plaisir. Nous partîmes dans une chevauchée fantastique atteignant un orgasme conjoint qui nous laissa tous les trois pantelant pendant plus d’une heure. Devant ce tableau, Fanny voulut, le lendemain, elle aussi être prise ainsi. Là encore ce fut extraordinaire.


Lorsque nous nous sommes quittés après deux semaines de baise et d’un commun accord, nous ne nous sommes pas échangé nos coordonnées. Cet épisode n’était qu’une folie de passage sans lendemain, mais ô combien forte.


Ce séjour comme tu peux le constater ne fut pas seulement naturiste. Nous vécûmes nus comme à la naissance, dans la nature, mais là s’arrête la notion du naturisme comme nous l’entendons. Nous avons également vécu un séjour de baise avec deux compagnes voulant explorer des pratiques sexuelles ô combien jouissives. Avec elle, nous avons revisité plusieurs positions du Kamasoutra, bien moins usitées que la levrette, le missionnaire ou même les cuillères comme je l’évoquais tout à l’heure. »




Ce récit m’excita beaucoup et j’espérais pouvoir moi aussi vivre bientôt des expériences aussi vibrantes. Je me voyais à la place de Fanny ou Thérèse en train de faire l’amour en plein soleil. Et même, d’être prise en sandwich par deux hommes. J’étais persuadée que cela m’arriverait un jour.

Mon amant allemand m’avait appris beaucoup et donné beaucoup. À présent je devais faire ma route seule, de mon côté.


Mon frère, bien que mon jumeau, n’avait redoublé aucune classe, tendis que moi j’avais échoué en première scientifique. J’avais opté pour une filière basée sur l’informatique. Donc il venait d’avoir son bac, alors que pour moi il me restait à faire ma terminale. Il n’y avait pas de section me permettant de suivre le cursus que je voulais à proximité de chez moi. J’ai dû quitter le foyer familial. La fille d’amis de mes parents avait un appartement dans la ville où je devais faire mes études (Bordeaux). Aussi fut-il décidé que je logerais chez elle en contrepartie d’une compensation financière.


Mélanie avait trois ans de plus que moi et donnait l’impression d’une femme sévère. Pourtant elle était belle avec ses cheveux bruns, presque noirs, qu’elle portait en chignon ou en queue de cheval, jamais dénoués. Son corps était peut être un peu dodu sans être gros, et ses formes étaient amples sans être mises en valeur.

Nous nous entendîmes tout de suite très bien. Je m’aperçus assez rapidement qu’elle n’était pas une adepte du naturisme par des petits signes qui ne trompent pas. Je voyais en elle la fille prude que j’avais été avant de découvrir le plaisir d’être nue en communauté. Elle travaillait dans une entreprise de transport et était absente toute la journée. J’avais ainsi l’appartement à ma disposition lorsque je n’avais pas de cours. Le week-end elle était souvent absente et lorsque je ne rentrais pas dans ma famille, je restais seule : conditions idéales pour étudier dans le calme. Dès le début, elle me fixa des règles :


– Je ne voudrais pas que chez moi ce soit un va-et-vient d’étudiants. Si tu veux travailler avec tes camarades, tu vas chez eux, pas chez moi.

– Bien sûr, je te préviendrai si je rentre plus tard ou si je reste coucher chez une copine.

– Soit, et surtout, pas de mecs.

– Je crois que j’aurais mieux à faire que de voir les mecs. J’ai mes études et le bac à la fin de l’année. C’est déjà très gentil de ta part de m’accueillir chez toi, je ne vais pas en plus m’incruster et faire n’importe quoi qui puisse te déplaire.


Si je n’avais pas le droit d’amener de garçon chez ma logeuse, je constatai rapidement qu’elle ne se dérangeait pas. Il y en avait deux, jamais ensemble, mais à tour de rôle. Ils arrivaient le soir, après le dîner et repartaient le matin. Je ne faisais que les croiser dans l’appartement. Mélanie me fit un jour une réflexion que je n’aime pas beaucoup, mais qui est courante :


– Eux, c’est pour l’hygiène. Ne crois pas que ce soit de l’amour.


Peu de temps avant mon arrivée, je prenais une douche. Sortie de la cabine, je m’aperçus que j’avais oublié de prendre ma robe de chambre avec moi et la serviette ne permettait pas de m’envelopper. J’aurais pu remettre les vêtements que je venais d’enlever, mais je me suis dit que je n’avais que quelques mètres à faire pour aller de la salle d’eau à ma chambre. Je sortis donc nue et en deux bonds j’étais chez moi… si au milieu du couloir ne se trouvait ma logeuse. Je restais médusée, surprise. Je ne ressentais pas de la pudeur, mais un certain embarras, comme si j’allais contre un interdit. Elle me regardait ouvertement et me fit un grand sourire en disant :


– Ne t’inquiète pas, ça ne me dérange pas que tu sortes nue de la salle de bain.


Un peu rassurée, je regagnais ma chambre. Mais je percevais que le regard de Mélanie avait eu quelque chose d’insistant. Pourtant, le soir même, ainsi que les jours suivants nous n’avons pas reparlé de cet épisode.

Un soir je suis rentrée à l’appartement un peu plus tard, j’avais travaillé sur le matériel informatique du lycée (ma spécialité nécessitait une grand pratique de l’informatique). Lorsque j’arrivai, je fus médusée lorsque je vis Mélanie regardant tranquillement la télévision totalement nue.


– Oh excuse-moi, me dit-elle avec le plus grand naturel, il fait tellement chaud que je me suis mise à l’aise. Ça ne te dérange pas ?

– Euh, non, non. D’ailleurs tu es chez toi, ce n’est pas à moi de t’interdire quelque chose.

– Merci, mais je ne voudrais pas te gêner.

– N’aie crainte, je suis naturiste, alors être nu chez soi ne peut pas me choquer.

– Ha ! Tu es naturiste. Pourtant lorsqu’on te voit, on pourrait plus penser que tu es une fille pudique. Jamais de décolleté, toujours des robes ou des jupes en dessous des genoux…

– C’est que je ne suis pas exhibitionniste. J’aime être nue sur une plage, dans un lieu en pleine nature avec d’autres naturistes, mais pas au milieu de voyeurs.

– Et chez toi, tu te mets nue parfois.

– Souvent, lorsque le temps est chaud comme aujourd’hui, c’est pour cela que ta tenue ne me gêne pas.

– Eh bien, si tu veux, tu peux faire comme moi.


Je ne me le fis pas dire deux fois. Je posai mes affaires dans ma chambre et quittai tous mes vêtements. Je revins nue et rayonnante dans le salon. Nous passâmes toutes les deux la soirée ainsi, nues, totalement détendues.

C’est ainsi que lorsque la température le permettait, Mélanie et moi, nous nous mettions à l’aise en ôtant nos vêtements pour entrer et sortir de la salle de bain, pour préparer ou prendre nos repas, pour regarder la télévision. Lorsque je m’isolais dans ma chambre-bureau pour travailler, je restais nue. Ainsi la vie des études me semblait plus agréable et plus légère. Une chose était certaine, je n’aurais plus jamais supporté de ne pas vivre nue le plus souvent possible.

Pourtant, un soir cela manqua de déraper. Nous étions toutes les deux assises sur le canapé dans le plus simple appareil. Mélanie commença à me poser des questions plus intimes qu’à l’habitude


– Tu as un petit copain ?

– Non, je me consacre à mes études et surtout à mon bac pour la fin de l’année. Pour ce qui est de la bagatelle, on verra cela l’été dernier.

– Tu penses en trouver un sur une plage naturiste.

– Il y a des chances, puisque c’est là que j’espère passer mes prochaines vacances. Tu sais le naturisme, c’est tout récent pour moi, la première fois que j’en ai fait, c’est au printemps dernier sur une plage, puis cet été dans un vrai camp. Mais je ne le crie pas sur tous les toits ; pour ce qui est de trouver un mec dans la rue et lui dire « on va sur une plage pour faire du nudisme ! » ce n’est pas très évident. Donc si je veux un copain naturiste, autant le rechercher dans le lieu de prédilection. Mais d’un autre côté, les camps naturistes ne sont pas des lieux de drague idéaux. Les filles qui vont dans ces structures n’y sont pas pour attirer absolument les mecs, si bien que ceux-ci sont plus sur la réserve ; et puis un mec qui a une attirance pour une fille fait tout pour cacher un état d’excitation trop grand… Tu vois ce que je veux dire. Imagine un garçon venir vers toi pour t’approcher en complète érection !

– Tu as déjà eu un amoureux naturiste ?


Je lui racontai ma rencontre avec Helmut, mon bel Allemand, durant l’été dernier. Je ne rentrai pourtant pas dans tous les détails, mais lui fis tout de même comprendre que mes rapports avec lui ne s’étaient pas limités à quelques baisers et caresses.


– Et, pour pallier cette absence de mec, tu te branles parfois ?


La question était posée avec calme et naturel. Je réfléchis alors rapidement. Je me masturbais fréquemment. J’aimais me toucher les seins, en faire dresser leurs pointes par l’action de mes mains. Depuis que mon amant m’avait dépucelé, je n’hésitais pas à introduire un ou plusieurs doigts dans mon vagin. J’arrivais ainsi à de petites jouissances agréables, mais qui étaient loin de compenser l’absence de l’endurante queue de mon Allemand.


Mais je répondis simplement à ma logeuse devenant de plus en plus inquisitrice :


–Oui parfois…


Mélanie s’approcha alors de moi et posa une de ses mains sur un de mes seins, je ne protestai pas ; j’étais tétanisée par la surprise. Lorsqu’elle me prit le second sein dans la main et qu’elle approcha la bouche pour le baiser, je fis un mouvement de recul. Elle s’écarta tout de suite en bafouillant :


–Excuse-moi… je ne sais pas… Oublie mon geste, on en parle plus.


Je ne dis pas un mot et effectivement je ne rappelai pas cet instant à sa mémoire. Pourtant l’incident m’avait quelque peu perturbée : une femme attirée par mon corps ? Je n’avais rien contre les homosexuels, mais je n’en étais pas. J’aimais les hommes, Helmut me l’avait prouvé l’été dernier, voilà tout, pourquoi ferais-je l’amour avec une femme. Et pourtant, à bien y réfléchir, Mélanie était charmante et son corps n’était pas dénué de sensualité. Je la trouvais belle, mais de là à la trouver désirable…


J’avais bien auguré en pensant que Mélanie n’avait jamais été naturiste. Elle me le confirma et me questionna sur cette pratique. Toutes ces questions que posent ceux qui aimeraient tenter le naturisme, mais qui n’osent pas franchir le Rubicon. Je me fis un plaisir d’éclairer sa lanterne :


– Si tu te sens bien nue, ainsi que nous le sommes dans ton appartement, les sensations que tu as seront décuplées en extérieur. Tu sais, oser vivre nu, c’est oser vivre libre.

– Faut-il se mettre tout le temps nu ? Par exemple lorsqu’on a ses règles ?

– Sur les plages, même naturistes, la nudité intégrale n’est pas obligatoire. Personne ne te dira rien si tu gardes ta culotte. Dans des lieux où la nudité est obligatoire, il y a des exceptions, tu sais, nous ne sommes pas des intégristes. Lorsque le temps est trop frais on peut enfiler un vêtement. Idem quant une femme a ses règles. Autrement il y a le tampon, le bout de ficelle n’est pas si voyant, et cela n’a rien d’obscène.

– Pourtant, se mettre nu, bien sûr, sur les plages j’enlève le haut, mais le bas…

– Pour être moins gênée, c’est de ne pas se raser le sexe, comme moi. Contrairement aux hommes, notre toison pubienne constitue un cache-sexe naturel. Tu sais, les femmes au sexe glabre sont minoritaires sur les plages. Beaucoup gardent leurs poils.

– Tu sais, j’hésite parce que je n’aime pas mes fesses, je n’aime pas beaucoup mon corps en fin de compte.

– Je ne sais pas ce que tu leur trouves à tes fesses, elles sont très bien. Mais surtout, chez les naturistes, ce n’est pas l’apparence physique qui importe. Nous sommes tous différents et c’est cette différence qui constitue notre richesse. Dès que tu seras dans le milieu naturiste tu te sentiras mieux, tu t’accepteras comme tu es. Tu te sentiras bien dans ton corps et seras en paix avec toi-même.

– Est–ce que vraiment je pourrai être mieux dans ma tête et dans mon corps simplement parce que je me mettrais nue devant d’autres personnes ?

– Non, il ne faut pas croire qu’en pratiquant le naturisme, d’un seul coup tu iras mieux, que tous tes blocages disparaîtront. C’est un peu plus complexe. Si tu te sens bien nue, tu verras la vie autrement, tu prendras encore plus conscience qu’elle est unique et qu’il faut en profiter un maximum et que ce n’est pas parce que tes fesses te complexent que tu dois te priver de bons moments. Au contact de la nature, on relativise biens des petits problèmes quotidiens qui n’en valent pas la peine. Tu sais, dans les lieux naturistes, il y a des femmes grosses, maigres, poilues, imberbes, jeunes, vieilles… Tout comme les hommes qui auront un gros sexe, un petit sexe, un gros cul ou des fesses musclés. La diversité totale, je te dis, et tout le monde accepte tout le monde. C’est cela qui est formidable dans la nudité en commun.

– Et les hommes sur les plages, ce ne sont pas des voyeurs ? Ils ne sont pas là pour se rincer l’œil ?

– Parfois il peut y en avoir un ou deux, et même, s’ils apercevraient que tu n’en mourras pas. Mais en fait, ils restent toujours à distance, car au milieu de la plage, il faudrait qu’ils retirent leur maillot, et on verrait tout de suite ce qui les intéresse. Tu sais, selon moi il est plus obscène de montrer ses seins sur une plage textile où les hommes sont habillés et peuvent se rincer l’œil que de se déshabiller totalement avec d’autres femmes et d’hommes, et de se trouver ainsi d’égal à égal avec eux. Non les hommes naturistes ne sont pas des voyeurs. Ils recherchent la même chose que nous les femmes, le plaisir d’être libre, d’être heureux au soleil et de passer de bons moments.

– Et il n’y a pas de dragueurs sur les plages naturistes ? On ne risque pas d’être importuné sans arrêt ? Une femme nue est une proie facile ?

– Non, les naturistes ne draguent pas. Bien sûr, j’ai eu un petit ami naturiste. Mais cela s’est fait naturellement, sans qu’un mec vienne m’emmerder. Tu sais, tu risques beaucoup moins d’être draguée par un mec sur une plage naturiste que dans d’autres lieux. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquels je m’habille avec des jupes longues et sans décolleté : je ne souhaite pas attirer ce genre de mecs qui ne sont que clichés et n’ont rien de naturel ; bien loin de l’image du naturiste.

– Mais le naturisme, ce n’est pas un peu de l’exhibition ?

– Non, pas du tout, le but de l’exhibitionniste c’est de choquer. Le naturiste, lui, même s’il se montre en public, ce qui est très rare, ne cherche pas à agresser les autres avec sa propre nudité. Il cherche seulement à faire bouger les choses, à déculpabiliser la nudité.


Je finis par proposer à ma logeuse de venir m’accompagner sur une plage naturiste de la Gironde, toute proche. Il suffisait d’essayer alors que les frimas de l’automne n’étaient pas encore là. Voulant battre le fer pendant qu’il était chaud, c’est dès le week-end suivant que j’attirai Mélanie sur les bords de la mer.

Arrivées sur la plage, nous avons disposé nos serviettes de bain au sol et sans plus attendre, j’ai quitté tous mes vêtements. Ce fut rapide, sous une petite robe d’été je ne portais qu’un slip : en deux mouvements, je fus nue. Mélanie avait mis quant à elle un haut, une jupe, une culotte et sur soutien–gorge. Si bien que sa mise a nue fut plus longue et donc plus intimidante pour elle.


– J’aurais dû faire comme toi, tandis que là, j’ai l’impression que tout le monde me regarde me déshabiller.

– Ce n’est qu’une impression, personne ne te regarde.


J’attendis qu’elle prenne ses marques, puis lui dis :


– Est-ce que ça va ?

– Oui, effectivement, personne ne regarde personne. C’est étrange, j’ai devant moi des hommes et des femmes nus et cela leur semble très naturel. C’est presque moi qui suis gênée de les regarder.

– Tu vas t’habituer. Bientôt tu ne verras plus leur nudité. Tu les verras comme tous les gens que tu croises dans la rue. Bon, on va se baigner ?


Là encore ce fut une épreuve pour elle. Traverser la plage totalement nue. Elle prit son courage à deux mains et rejoignit le bord de l’eau. Si je n’avais été avec elle, je suis persuadée qu’elle aurait couru dans les flots, mais comme elle ne voulait rester à mes côtés et comme je marchais à pas mesurés, je sentis bien qu’elle rongeait son frein. Une fois dans l’eau elle se détendit : on ne la voyait plus.

Au bout de quelques instants à nager dans les flots, elle s’approcha de moi et me dit :


– Je ne pensais pas que ce puisse être un tel plaisir de se baigner nue ainsi. Bien plus agréable qu’avec un maillot.


Je trouvais qu’elle s’était détendue très vite. Comment allait-elle procéder pour sortir de l’eau ? Eh bien le plus naturellement du monde. Elle est sortie, a traversée la plage, est passée à côté d’hommes sans fausse pudeur et a rejoint nos serviettes. Elle est restée debout pour s’essuyer et réajusté sa serviette au sol. C’est seulement après qu’elle s’allongea sur le dos pour profiter du soleil.

Je lui fis remarquer que la crème solaire ne serait pas inutile. Sans gêne là encore, elle s’enduisit le corps d’ambre solaire passant la main sur les seins, les malaxant presque, entre les jambes en les écartant. Elle avait quitté toute la pudeur qu’elle avait en arrivant sur cette plage. Elle était devenue naturiste.

Un peu plus tard, elle se mit sur le ventre et me demanda de lui mettre de la crème sur le dos. J’en profitai pour lui prodiguer un léger massage qui alla des épaules aux fesses. Qu’en j’atteignis celles-ci, Mélanie eut un léger tressaillement.


– Si je ne fais pas ton fessier, demain tu ne pourras plus t’asseoir.

– Tu as raison, je suis sotte, répondit-elle en rigolant.


Puis je passai aux cuisses et descendis jusqu’aux mollets. Comme elle écartait un peu les jambes, par jeu, je remontai la main le long de la face intérieure des cuisses. Je m’arrêtai avant d’arriver à son sexe, mais je vis soudain ses lèvres gonflées, les muqueuses légèrement ouvertes et il y perlait un peu de liquide qui n’était ni de la crème, ni de la sueur.


–Mais tu mouilles, lui chuchotai-je en me recouchant à ses côtés.

–Oui, c’est de voir ces beaux mecs et ces belles filles nus devant moi. Excuse-moi, je ne suis pas encore une naturiste pure et dure. Je suis gagnée par une certaine excitation. Tu vois, le mec qui est à notre gauche, de le voir avec une si belle queue au repos, ça ne peut me laisser insensible.


En effet, le garçon en question avait un engin de belle taille au repos. Sachant bien qu’elle était le fond de sa pensée, je lui dis :


–Tu risques d’être déçue, ma belle, la taille du sexe des hommes au repos n’indique pas qu’ils sont bien montés une fois en érection. Crois-en mon expérience. J’ai vu plus d’un mec dans les deux dispositions sur les plages. Certains petits sexes au repos deviennent volumineux en action et d’autres, prometteurs, ne prennent que peu de centimètres une fois dressés.


Le reste de la journée se passa très bien. L’avantage que nous avons, nous, les femmes sur les hommes, c’est lorsque nous sommes fortement excitées, cela ne se voit pas ou très peu. Et lorsqu’on porte encore ses poils, dissimulant notre intimité, rien ne se voit si l’on prend garde à ne pas trop écarter les jambes. C’est donc ainsi que Mélanie put apparaître comme une naturiste que la vue de corps nus ne troublait absolument pas.

Un peu plus tard, dans l’après-midi, nous avons lié contact avec un couple qui s’était installé non loin de nous. L’homme devait avoir 30 ans et sa compagne était beaucoup plus jeune que lui, peut-être pas même 20 ans. La fille avait la chatte rasée ce qui intéressa visiblement Mélanie. N’y tenant plus elle demanda à la fille :


– Excuse-moi de te poser cette question. Je vois que tu es rasée, est-ce que ça t’apporte quelque chose en plus.

– En fait je me suis fait épiler dans un institut de beauté. Quant j’ai connu mon homme, j’étais comme vous, « je portais le poil ». Il m’a amenée sur des plages naturistes et m’a fait découvrir le plaisir de vivre nue parmi les autres en abandonnant toute pudeur. J’ai tout de suite beaucoup aimé. Puis il m’a demandé d’avoir le sexe glabre. J’ai un peu hésité, être ainsi encore plus nue que nue… Et puis, par amour, j’ai tout enlevé. Le bénéfice est triple. Déjà, mon homme trouve que c’est beaucoup plus sexy et pour les caresses c’est bien plus doux. Ensuite d’un point de vue hygiénique, c’est plus sain. Enfin, le plaisir sur la plage et dans l’eau est inimaginable. J’avais, dès le début, beaucoup apprécié pouvoir me baigner nue, mais là, le sexe sans protection, cela décuple les sensations.


Dans la voiture, pour retourner sur Bordeaux, Mélanie me demanda :


– Tu serais prête à te raser le sexe comme la fille de la plage ?

– Non, j’aime bien mon petit buisson. Je ne pense pas que le plaisir soit ainsi augmenté parce qu’on quitte ses poils. Tu sais, j’ai un peu observé la fille sur la plage. Elle éprouve un certain plaisir à s’exhiber… Si on peut dire, car sur une plage, même si elle se montre, elle ne pourra choquer personne. Elle traverse la plage assez lentement pour que tous la voient bien, elle reste debout autour de sa serviette, elle adopte certaines positions qui dévoilent ostensiblement sa vulve. Je pense d’ailleurs que cela ne déplaît pas à son compagnon.


Une fois à l’appartement, je quittai mes vêtements de plage dans ma chambre et entrai dans la salle de bain pour y prendre une douche. J’étais derrière la vitre à demi translucide de la cabine lorsque Mélanie entra elle aussi dans la pièce d’eau. Elle aussi s’était mise nue. C’était la première fois qu’on se retrouvait toutes les deux, nues, dans ce lieu.


– J’en ai pour deux secondes et je te laisse la place, lui dis-je.


Pour toute réponse, elle ouvrit la porte coulissante de la cabine de douche et vint m’y retrouver. Elle avait les yeux brillants et d’une intensité hors du commun. Lorsqu’elle posa ses deux mains sur mes épaules et se colla à moi, je me laissai faire. Elle posa ses lèvres sur les miennes et tenta d’introduire sa langue à l’intérieur de ma bouche, une première fois sans succès. Lorsque ses mains descendirent sur mes seins, elle fit une nouvelle tentative. Tout à la tension nerveuse qui me parcourait, je la laissai investir ma bouche et enfin lorsque ses doigts entrèrent en contact avec mes pointes érigées, là c’est moi qui répondis avec fougue à son baiser.

Il n’y avait pas à dire : il fallait que je donne mon corps à ma logeuse ; j’en avais follement envie. Je ne réfléchis même pas aux conséquences futures.


Alors les doigts de ma douce amie deviennent inquisiteurs. J’ai le dos contre le mur de la douche qui coule sur nos corps, elle me presse, je sens ses seins contre les miens. Sa main glisse le long de mon ventre jusqu’aux poils de mon pubis. N’y tenant plus, Mélanie passe outre et vient coller sa main contre mon sexe. Je me laisse faire. Elle est en train de me branler comme l’aurait fait un homme, mais je refuse de penser que c’est une fille qui me baise. J’apprécie sa caresse. Je ne sais pas comment mais je me retrouve allongée sur le tapis de bain de la salle d’eau, le corps encore mouillé, avec ce visage dans la vallée entre mes deux seins. Celle qui est à la fois ma logeuse, mon amie, ma maîtresse et mon initiatrice dans les plaisirs de Lesbos, les chérit comme jamais on ne me l’a fait. Helmut avait su me faire jouir en s’occupant de ma poitrine, mais là c’est absolument fantastique. Suis-je ce qu’on pourrait appeler une jouisseuse mammaire, mais aux seules caresses, baisers, léchages, mordillages de mes seins, j’ai un orgasme.

Maternellement, Mélanie, essuie mon corps, puis me mène dans sa chambre. Je n’y suis jamais entrée. C’est une pièce assez spacieuse, plus que la mienne en tout cas, avec un grand lit. Elle retire la couverture et me couche sur les draps blancs. Elle s’approche de mon bas-ventre, joue avec mes poils en les faisant frisotter entre ses doigts :


– Ils sont si doux. Si je l’avais su, je n’aurais pas attendu si longtemps pour les caresser. J’en ai envie depuis le jour où tu es sortie nue de la salle de bain. Aujourd’hui, après la journée à la plage avec ces corps d’hommes et de femmes ainsi offerts, j’étais trop excitée pour pouvoir résister.

– Caresse moi, dis-je dans un soupir tout en écartant largement les jambes pour lui donner accès à mon intimité.


Elle ne se fait pas prier, déjà avec le bout des doigts qu’elle parcourt ma vulve le long de mes lèvres. Celles-ci s’ouvrent et c’est alors avec la langue qu’elle plonge en moi. Je la laisse faire et reste passive mais ô combien réceptive. Puis, toujours avec la bouche, elle agace mon clitoris. Là aussi ses caresses sont bien supérieures à celles de mon premier amant. Elle prend son temps, s’appliquant, faisant monter ma jouissance par petits pas, ralentissant ses mouvements lorsqu’elle voit que je monte trop en intensité. Elle ne veut pas que je jouisse trop vite, elle veut que je prenne du plaisir dans la longueur avant que je ne sois envahie par un feu d’artifice. Elle introduit un doigt, puis deux dans ma chatte déjà bien humectée. Elle aventure un doigt dans mon anus, elle semble le fouiller. Ces doubles caresses ne font que me crisper un peu plus, j’étouffe mes gémissements dans un oreiller. Et là c’est la fulgurance, un éclair qui me traverse. Je me cambre et je pousse un cri sans pouvoir me contrôler. Je suis pris de convulsions violentes avant de retomber sur le lit avec des milliers d’étoiles dans la tête. Je ne sais ce qui s’est passé. Mélanie est devenue maître de moi-même.


Lorsque je repris totalement mes esprits, Mélanie n’était plus dans la chambre. J’étais seule et nue sur son grand lit blanc, les jambes largement écartées, les bras en croix. Pourtant j’étais encore dans un état second et ne me levais pas tout de suite. J’avais la tête qui tournait. Je sentis de l’humidité dans mon entrejambe. Ce ne pouvait être que ma cyprine. Mais la quantité me semblait très importante. J’avais le sexe et le haut des jambes maculés et la serviette éponge qu’avait disposée Mélanie sur le lit était toute mouillée.

Justement, mon amante entra dans la chambre. Elle avait revêtu une fine chemise qu’elle avait laissée ouverte. Elle était sublime ainsi, son habit ne lui couvrant que les épaules et laissant voir ses seins et la chatte. Elle me sourit en disant :


– Alors ma chérie, ça va mieux. Quant tu décolles, c’est impressionnant. J’étais à deux doigts d’appeler les pompiers.

– Merci, jamais on ne m’avait baisée comme tu l’as fait.

– C’est que nous les femmes, entre nous, nous savons comment faire pour se donner un maximum de plaisir. Les hommes, même les plus doux, les plus attentionnés ne sont pas assez à l’écoute de leurs partenaires. Ils ne fonctionnent pas comme nous. Ils ont une queue, s’en servent plus ou moins bien et c’est ainsi qu’ils arrivent à la jouissance. Nous, c’est beaucoup plus subtil. Seule une femme pourra te donner le plaisir tel que tu as connu tout à l’heure. Mais attention, je ne veux pas me priver d’un sexe masculin, là aussi on trouve une réelle jouissance… différente mais très agréable aussi.

– Mais qu’est-ce que ce liquide ?

– Ça ma petite, c’est ton jus. En te branlant, j’ai atteint le point du bon docteur Ernest Gräfenberg.


Je dus faire un visage plein d’étonnement, car elle rit et continua :


– Tu ne connais pas le point G ?

– J’ai entendu parler, mais je ne savais pas si ça existait réellement.

– La preuve que ça existe, et chez toi il déclenche un orgasme sensationnel. Et en plus une éjaculation de liquide importante. Il n’y a rien de honteux à cela, c’est ce qu’on appelle les femmes fontaines. J’en ai connu une, c’était encore plus important que toi : un véritable geyser.


J’allai prendre une petite douche pour me rafraîchir et éliminer le liquide en question et la sueur qui couvrait mon corps. Nous prîmes un repas froid en commun avant de nous retrouver à nouveau dans sa chambre.

Cette fois je ne reste pas passive. C’est moi qui me jette sur ses jolis tétons autour desquels je fais des circonvolutions avant d’atteindre leurs pointes que je pince délicatement pour qu’elles s’érigent. Puis je les soupèse, les masse, les malaxe tout en embrassant et léchant. Mélanie est la première femme à laquelle je tente de donner du plaisir, pourtant je ne dois pas m’y prendre trop mal, car elle soupire. Puis je vais me placer entre ses jambes. Elle prend ma tête et c’est elle qui me guide, tantôt sur sa vulve déjà béante, son clitoris ou son cul. Je m’occupe de sa grotte secrète entre ses deux fesses que j’embrasse tout en les pelotant, puis je m’introduis dans son vagin à l’aide de mes doigts. Moins habile qu’elle, je ne trouve pas son point G, mais apprécie la douceur et la chaleur de son antre.

Alors mon amante pivote sur elle-même et nous nous retrouvons en 69. Je m’occupe de son intimité en continuant mes caresses buccales et digitales, tandis qu’elle s’occupe de la mienne. Les sensations de cette situation sont divines. Notre plaisir monte par degrés. Elle est la première à jouir cette fois-ci, mais dans les secondes qui suivent c’est à mon tour d’avoir un nouvel orgasme.

Nous restons allongées, inertes, épuisées par notre jouissance commune. De nos sexes coule de la cyprine. Mélanie vient se pencher sur ma vulve pour recueillir la précieuse liqueur. Je l’imite en récoltant la sienne. J’en avale une partie. Puis nous nous embrassons passionnément en échangeant l’ambroisie de nos jus qui est restée dans nos bouches. J’avale avec délectation ma mouille mêlée à la sienne. Nous échangeons encore de douces caresses en nous endormant.


Nous décidâmes de programmer ces ébats le week-end pour me permettre de me consacrer à mes études le reste de la semaine. Le reste du temps nous restions sages. Enfin, je restais sage, car mon amante, elle, continuait à recevoir par moment des hommes avec lesquels elle prenait du plaisir. Pour dire la vérité, je n’en éprouvais aucune jalousie : j’étais le seul sexe féminin auquel elle s’intéressait.