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Temps de lecture estimé : 22 mn
08/07/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Après la plage naturiste, Elodie passe au centre... et découvre les plaisirs du sexe.
Critères:  fh jeunes vacances plage bain amour voir nudisme fmast hmast fellation cunnilingu préservati pénétratio init confession -prememois
Auteur : Caval  (Amoureux de la nature, des humains et du naturisme)

Série : Elodie : une femme naturiste

Chapitre 02 / 25
Ouvertures

Résumé : Elodie est née en 1975, à l’âge de 18 ans avec son frère jumeau, Didier, sa meilleure copine Maude et la sœur de Maude, Isabelle, qui est également la petite amie de Didier, ils découvrent le naturiste le temps d’un week-end.



CHAPITRE II


Ouvertures



Je n’ai jamais rien caché à mes parents. Il n’y avait donc aucune raison pour que je leur dissimule ce que nous avions fait durant le grand week-end passé à la plage. Aussi, lorsque ma mère me demanda :



Je ne pensais pas que ma mère puisse être choquée par ma révélation et ce n’était pas dans mes intentions non plus. D’ailleurs, elle ne le fut pas et me dit à mon plus grand étonnement :



Depuis cette discussion, je sais que mes parents sont retournés sur des plages naturistes et qu’ils ont retrouvé le plaisir de se baigner nus. Il est dommage qu’ils s’en soient privés si longtemps. Ils ont même franchi le pas en passant une partie de leurs vacances dans un camping naturiste non pas au bord de la mer, mais dans les terres, dans le sud-ouest.



***



Mon frère et moi avions donc 18 ans. Avec nos parents, nous sommes allés chez des amis pour le week-end de la Pentecôte. Comme le nombre de chambres était limité, mon frère et moi avons partagé la même pièce avec deux lits simples.


Une fois sous les draps, j’éprouvais l’irrésistible envie de me toucher. Je le faisais souvent le reste de l’année, dans ma propre chambre à la maison : j’aimais me toucher les seins, faire rouler leurs pointes dressées entre le bout de mes doigts, me caresser la vulve avec la main, puis mouiller mon index et mon pouce pour me branler le clitoris. Mais là, je ressentais une certaine gêne alors que mon frère était si proche. Je ne souhaitai pas qu’il m’entende m’astiquer sous les draps. Je n’étais pas sans savoir que lui-même le faisait parfois, agitant sa queue jusqu’à l’éjaculation. Je ne l’avais jamais vu faire, mais j’en étais persuadée. Aussi ce premier soir, alors que j’étais certaine de ce qu’il faisait, je lui demandais :



En fait, il me faisait la proposition que je souhaitais. Ainsi je pourrais me toucher sans crainte d’attirer son attention.


Il rejeta même son drap et se branla ainsi tranquillement devant moi. Je ne pouvais m’empêcher de reluquer sa queue qui grossissait, alors que sa main coulissait dessus. Il s’agitait ainsi sur son sexe jusqu’à ce que son liquide vienne se répandre sur son ventre. Cela m’excitait beaucoup et mes séances de branlette étaient d’autant plus plaisantes. J’atteignis assez rapidement une jouissance souhaitée et libératrice.


Pendant que je me pelotai les nichons, je regardai cette belle queue sur laquelle allait en venait sa main. Je n’éprouvai aucune gêne, aucun mauvais sentiment à voir le sexe de mon frère s’ériger ainsi. Lui-même me regarda faire, il voyait sa sœur, une main sur les seins, l’autre s’insinuant entre les jambes. Je le voyais souvent sourire durant ces moments emplis de lubricité et hautement érotiques. Nous nous masturbions donc tout les deux, simultanément, dans la même chambre, mais sans faire participer l’autre à sa montée en jouissance, si ce n’est par nos seuls regards. Quand je reluquais sa queue, je n’en avais même pas envie. C’était celle de mon frère, il était très bien monté, mais je n’avais et je n’ai jamais eu d’attirance sexuelle pour lui.


Ces moments furent intenses bien que brefs dans leur durée ; ils ne durèrent en fait que trois nuits, mais restent gravés dans mon esprit bien des années après.


Les jours où nos parents n’étaient pas à la maison, lorsque je me levais le matin, je ne prenais pas la peine de mettre une culotte. Je descendais donc à la cuisine avec une chemise sous laquelle ma chatte et mes fesses étaient forcément apparentes, et même parfois mes petits nichons lorsque je la laissais déboutonnée sur le devant. Mon but n’était pas d’exciter mon frère, mais simplement de me sentir à l’aise ainsi, presque nue, au saut du lit. Cela me permettait aussi de m’habituer à être nue sans faire attention aux attitudes que je devais avoir ou ne pas avoir. Quelle gêne si, sur la plage, on doit se dire : n’écarte pas les jambes ou on verra ton sexe, ne te penche pas en avant sinon tu vas exhiber tes fesses, ne cours pas sinon tes seins vont ballotter dans tous les sens…


Un jour pourtant mon frère me dit :



Il est vrai que je déambulais sans me préoccuper de mon frère. Lorsque j’étais nue c’était comme à la plage. Par contre en nuisette largement ouverte, ou en sous-vêtements, prenant parfois, sans le vouloir des postures inconvenantes, je le faisais fantasmer. Ainsi en allait-il lorsque je sortais de ma chambre pour le petit déjeuner ou pour aller à la salle de bain ou encore devant la télé. Or mon frère ne restait pas insensible à mon corps qui devenait progressivement celui d’une femme.



Je tins parole, et les autres jours où nos parents nous laissaient la maison, je prenais mon petit déjeuner dans la même tenue qu’au jour de ma naissance, imitée par mon frère qui montrait une réserve parfaite, car, lorsque je jetais un coup d’œil discret à son sexe, celui-ci était au repos absolu.


Nous étions frère et sœur et nous nous comportions exactement comme tels, même s’il semble que ce soit déjà pas mal. Jamais je ne pris en main son sexe, jamais il ne caressa mes seins ou mes fesses ou insinua ne serait-ce un bout de doigt dans mon intimité. Non, nos petits jeux résidaient en des regards (un gentil voyeurisme).



***



Isabelle, Maude, Didier et moi-même étions si enthousiastes de cette première expérience de nudité sur la plage, que nous décidâmes de passer plusieurs semaines dans un camp naturiste en bord de mer.



Je ressentai une petite appréhension. Se mettre nue sur la plage était une chose que j’avais assimilée et dont j’étais à présent capable ; mais là, de vivre toute nue en permanence autour de gens qui le seraient également, ça me faisait un peu peur.



Je fus un peu rassurée de savoir que tout vêtement n’était pas proscrit dans l’enceinte du centre. Il n’empêche que j’étais tout de même un peu stressée. Ce mode de vie était tout neuf pour moi et, même si j’avais pris beaucoup de plaisir à livrer mon corps nu au soleil, au vent et à la mer, il s’agissait là de bien autre chose. J’appréhendais surtout une atmosphère plus voyeuriste que sur une simple plage : là les gens discutaient entre eux, se croisaient, se saluaient en étant nus. Or faire les activités quotidiennes dans la tenue de notre naissance, me paressait irréaliste. Là, il ne serait pas question de « personne ne te regarde », je devrais dévoiler mon corps à des hommes ou des femmes et leur dire bonjour comme si de rien n’était, manger ou boire un coup avec devant moi des personnes sans que je me soucie qu’ils voient mes seins, ma chatte ou mes fesses. Toutes ses idées me troublaient énormément. Mais en même temps, pour rien au monde je n’aurais voulu laisser ma place à la fois par curiosité et par envie de tenter cette nouvelle expérience.



***



Une fois la réception passée, nous sommes partis à la recherche de notre emplacement. Nous plantâmes nos deux tentes en restant habillés. J’observais du coin de l’œil les résidents qui passaient dans les allées. Les hommes étaient nus ou portaient un short. Les femmes portaient en majorité du paréo autour de la taille, gardant la poitrine nue, d’autre déambulaient totalement nue sans aucune gêne apparente.


Après avoir bien sué pour monter nos tentes, je décidais d’aller prendre une douche aux sanitaires. Je m’étais mise en maillot deux-pièces, n’osant encore adopter la nudité. Maude vint avec moi. Quand nous sommes arrivées aux douches, se fut la surprise : le choix se réduisait à une salle où tous se lavaient en commun, sans aucune séparation entre les hommes et les femmes, ou des petits box ouverts ne laissant que peu d’intimité. Nous optâmes pour la seconde solution, même si tous pouvaient nous voir.


Je me dis qu’il allait en être ainsi pour tout dans le centre et qu’il valait mieux que je me lance le plus vite possible. Aussi, lorsque la douche fut prise, je revins à la tente avec seulement la serviette à la taille, les seins nus et une fois rendue, je laissai tomber le tissu : j’étais nue, n’ayant pas remis ma culotte de bain.


Le lendemain pour me rendre à la plage, je ne portai qu’une robe légère sans rien en-dessous, ayant bien compris que, plus il y a de choses à enlever, plus c’était dur. Là, en un tour de main j’étais nue et je m’élançai tout de suite dans la mer. Je retrouvai le même bonheur que j’avais pu éprouver quelques mois auparavant.


Avec mes deux copines et mon frère, nous chahutions dans les vagues dans la joie retrouvée, sans penser que nous sommes nus, trouvant même cet état jouissif, comme une liberté du corps et de l’âme oubliée.

Nous nous poursuivions, plongions dans l’eau, surprenant l’autre… Nous ne faisions attention à rien, ne prenant pas garde à ce que nos positions et nos empoignades puissent donner un spectacle non obscène, mais émoustillant.


Je m’aperçus que parfois, le sexe de Didier se gonflait. C’est certainement pour sa copine, mais aussi par le fait d’avoir autour de lui trois filles. Mais moi, je suis sa sœur, donc la seule avec qui il doit éviter tout attouchement. Mais nous sommes innocents dans ces jeux, sans rechercher la moindre perversion, lorsque sa main se posait sur un de mes seins ou sur mes fesses, c’est totalement fortuit. De même, lorsque ma main entrait en contact avec sa queue, c’était involontaire. Je le sentis d’ailleurs plusieurs fois gêné de ressentir une excitation visible. Je fis toujours mine de ne pas m’en apercevoir pour ne pas le mettre encore plus mal à l’aise.


Isabelle, quant à elle, se permettait d’exciter habilement mon frère. Lorsqu’elle lui demandait, de retour sur la plage, d’étaler de la crème solaire sur son corps, il s’exécutait et immanquablement, il se retrouvait en érection. Car il ne s’agissait pas d’omettre une parcelle de peau de la belle : il devait enduire le corps côté pile et côté face. Ses mains s’aventuraient sur les épaules, le dos, les fesses, les cuisses et les mollets mais aussi l’intérieur des jambes et là, ses doigts en remontant entre les cuisses atteignaient la conque de la dulcinée. Lorsqu’il atteignait les poils, laissait-il ses doigts fureter dans les contrées intimes ? Ce n’est pas impossible, mais Isabelle laissait faire. Elle se retournait, jetait un œil sur l’état du sexe de son partenaire, souriait de l’effet produit et se rallongeait pour continuer le travail.


Ce sont alors les seins qu’il devait caresser pour y faire pénétrer la crème, son ventre jusqu’à la limite de ses poils pubiens et enfin les jambes. Il restait le plus discret possible mais, en désespoir de cause, après avoir terminé son office, il se couche sur le ventre et attend que ça passe. En fait, Isabelle était un peu perverse, car elle savait très bien l’état dans lequel elle mettait son amoureux. Elle s’en amusait beaucoup d’ailleurs en disant, l’air de rien, à sa sœur et à moi-même :



Si, les toutes premières fois, je n’ai pas saisi pas le sens de cette expression, je compris vite qu’elle voulait dire qu’elle avait prodigué quelques caresses qui étaient susceptibles de calmer quelque temps le meilleur des étalons. Sa méthode étant la fellation, à ce qu’elle me dit un jour.


Parfois, mon frère et Isabelle s’éloignaient. Je savais très bien qu’ils se retiraient pour passer de doux moments en toute discrétion. La taille que prenait alors le sexe de mon frère ne trompait personne. Vaillamment, il luttait en lui-même pour ne pas être en pleine érection, mais il ne pouvait réfréner son ardeur et sa tige gagnait en volume. Tout naturiste, sait trouver des endroits discrets, à l’abri des regards pour s’adonner librement à ses amours. Je les regardais s’éloigner en me disant qu’il faudrait bien que je trouve un beau mec comme mon frère pour connaître le plaisir que semble éprouver Isabelle. Car celle-ci était toujours partante, il se peut d’ailleurs que se soit elle qui sollicitait mon frère. Lorsqu’ils réapparaissaient, ils faisaient toujours un tour dans l’eau, histoire d’effacer les taches douteuses, et les deux tourtereaux étaient ravis, avec des étoiles dans les yeux et un sourire aux lèvres.


D’ailleurs, un jour, je suis restée faire la grasse-matinée dans le camping, m’étant couchée très tard après une nuit passée en boîte. À noter que, même dans la boîte du centre, les filles et les mecs sont habillés, contrairement au reste de la journée. La nudité et les rapprochements risqueraient trop de provoquer des réactions inappropriées chez les partenaires masculins.


Je ne sais plus pour quelle raison je me trouvai dans la tente de mon frère et de sa copine. Elle disposait d’une « salle » centrale et de deux « chambres ». L’intérieur de la tente était plongé dans une douce pénombre et je sortais tout doucement des bras de Morphée lorsque j’entendis la fermeture éclair s’ouvrir. Mon frère et Isabelle entrèrent sous la toile sans s’apercevoir qui j’y étais : ils me croyaient partie à la plage. Je ne bougeai pas d’un pouce et les regardai. Ils s’installèrent dans l’autre chambre, séparés de moi uniquement par deux moustiquaires.


Didier embrassa fiévreusement Isabelle en la serrant tout contre lui. Ils étaient nus tous les deux et le sexe de mon frère déjà bien gonflé prit des proportions admirables. Il prit en main la jolie poitrine d’Isabelle, il caressa les deux seins délicatement, il les embrassa. Sa copine le laissa faire et reçut ces palpations avec un réel plaisir si j’en juge par le sourire qu’elle arbora. Puis son amant tèta littéralement le bout de chaque nichon comme le ferait un bébé sur le sein de sa mère.


Isabelle se jeta aux pieds de mon frère et, sans hésiter, elle prit la queue en main, la branla un petit peu, regarda dans les yeux mon frère qui fixait le moindre de ses mouvements. Elle appliqua sa langue sur le gland brillant et le parcourut avec lenteur et agilité. Sa langue se glissa dans la fente du méat, donna des petits coups sur le frein et vint s’enrouler autour de la verge. Puis elle prit l’objet du désir entre ses lèvres et entama un mouvement de va-et-vient sur la tige qui était maintenant dans une parfaite érection.


Mon frère qui était resté debout tout ce temps, se coucha sur le lit et Isabelle vint se positionner entre ses jambes pour continuer son œuvre. Il attira son corps contre lui, jusqu’à ce que sa bouche ait accès au sexe féminin. Il partit vers les contrées secrètes de l’intimité de sa copine : avec sa langue, il s’employa à rendre sa partenaire heureuse. Il lécha le sexe entièrement, de bas en haut, visita l’entrée du vagin, stimula le clitoris. Il lécha, il suça, il introduisit un doigt dans les muqueuses de la belle qui, tout en restant accrochée à la queue, ressentit une douce chaleur dans son ventre.


N’y tenant plus, mon frère la renversa sur le lit et introduisit son sexe en elle. Il la prit en missionnaire, ce qui ne dénota pas une trouvaille extraordinaire, mais qui, pour moi qui suis voyeuse, constitua un spectacle particulièrement jouissif. Je vis le sexe de mon frère aller et venir dans celui de sa copine et l’excitation des deux amants était à son comble. J’entendis les râles de plaisir de la jeune fille sous ses assauts de son amant. Moi-même, j’eus le sexe en feu et inondé de mouille. Je me branlai très discrètement, de peur d’être découverte sous mes couvertures.


Après quelques minutes de cette chevauchée fantastique, les deux amants changèrent de positon. Elle s’agenouilla, en appui sur les coudes et cambra ses reins. Didier s’agenouilla derrière elle ; allait-il la sodomiser ? Non, il frotta son sexe toujours aussi dressé entre ses fesses, mais arriva devant l’orifice vaginal qu’il pénètra jusqu’à la garde. Il pressa son bassin contre la croupe et exerça, à l’aide de ses hanches, des mouvements de va-et-vient. De ma position, je vis nettement son sexe entrer et sortir du ventre d’Isabelle. Ses mains vinrent se poser sur les seins de sa compagne ; il les caressa, les malaxa, en tritura les pointes jusqu’au moment où la jeune fille atteignit un orgasme qui fit sursauter son corps, tout en poussant un petit cri.


Mon frère se retira prestement, pris son sexe en main et en quelques secondes éjacula abondamment à l’entrée des lèvres d’Isabelle, sur la touffe de poils de sa chatte, son ventre, sur sa poitrine et même sur son visage. Elle accepta cette inondation avec un sourire radieux. Une fois qu’ils eurent repris tous les deux leur respiration, mon frère aida sa maîtresse à se nettoyer du sperme qui maculait son visage, ses seins et sa chatte, puis ils quittèrent la tente sans m’avoir vue. Je pus alors me masturber frénétiquement et sans retenue : je ne fus pas longue à obtenir une grande jouissance.


Je ne pensais pas avoir été découverte jusqu’à ce que mon frère me dise, vers la fin de la journée :




***



Ce n’est pas pour suivre les conseils de mon frère, mais plus pour me contenter moi-même que je rencontrai un garçon, Helmut, un allemand. Il faisait partie des jeunes gens qui s’amusaient sur la plage et dans le centre. Je le trouvais très beau ; aussi, lorsqu’il parut s’intéresser à moi, je ne fis rien pour le repousser.


Nous parlions en anglais, lui ne maîtrisant que quelques mots de français et moi ne connaissant rien de la langue de Goethe. Je fus très flattée qu’il fasse attention à moi, car il était plus âgé et beau comme un Dieu : le corps musclé et fort, grand sans être grandissime, et un sexe très à mon goût, long et fin avec le gland décalotté. Et surtout, je n’étais pas sa première fille, il avait une certaine expérience, ce qui me rassurait.


Avec lui, je l’ai su tout de suite, j’allais pouvoir franchir le pas pour rentrer dans une nouvelle dimension. J’y étais prête, je savais et voulais que ce soit lui qui me ravisse ma virginité, qu’il brise mon hymen, que je devienne une femme avec lui. Avant de partir en vacances, j’avais discuté avec ma mère qui m’avait incitée à prendre la pilule tout en me recommandant d’utiliser le préservatif pour me prémunir des MST.


Aussi, lorsqu’il voulut réellement faire l’amour avec moi, je ne refusai pas.


Nous nous éloignâmes dans un coin discret, à l’écart de la plage. Nous étions déjà nus et je vis son sexe gonflé de désir, tandis que je sentis mon entrejambe s’humidifier. Helmut usa de beaucoup de douceur avec moi qui restait passive. Il m’embrassa très amoureusement sur la bouche avant de descendre à la découverte de mon corps. Il ne se contenta pas de me caresser les seins d’une façon divine, avec attention il forma des cercles concentriques jusqu’à la pointe foncée, il les embarrassa, les suçota et les tèta comme aurait fait un nouveau-né. Enfin, pour les exciter définitivement, il les mordilla à la fois avec fermeté et avec une extrême douceur. Je ressentis alors une première onde de plaisir.


Ayant obtenu sans doute ce qu’il attend de ses caresses, il descendit doucement le long de mon ventre, déposant des baisers sur son parcours. Arrivant à mon buisson naturel (je ne suis absolument pas rasée même si ma pilosité n’est pas très fournie), il y fourailla avec les doigts jusqu’à mon bouton qu’il ne toucha pas tout de suite. Il plongea la tête entre mes jambes. J’étais un peu intimidé. Lui montrer ma nudité ne m’avait posé aucun problème sur la plage, mais là, il s’agissait de mon intimité.


C’était une autre étape, un reste de pudeur dans la saine nudité du naturisme. Ce sexe pourtant je l’avais montré volontairement ou involontairement sur la plage, au gré de mes mouvements, de mes positions, de mes activités. Mais là, devant son visage, à quelques centimètres de ses yeux… Cependant ses gestes fermes et sans appel m’empêchèrent de protester. Je me laissai donc aller en ravalant la pudeur que je pouvais encore éprouver. D’ailleurs, elle disparut totalement dès que sa langue s’activa sur les lèvres déjà largement ouvertes, tant cela est bon. Avec ses caresses buccales, je perdis toute retenue et fus bientôt emportée par une seconde vague de plaisir au moment précis où il atteignit mon clitoris.


Dans mon lit, je me branlais souvent, me touchant les seins, ouvrant légèrement mes lèvres (en faisant attention de ne pas briser mon hymen) et titillais mon bouton sensible. Mais jamais je n’avais éprouvé ce que me procurait mon amant. Lorsqu’il introduisit son sexe en moi, je ressentis une petite douleur, mais qui se mua bientôt en un plaisir que je ne pus (ni ne voulu) dissimuler. Ses va-et-vient, tantôt doux, tantôt vigoureux eurent raison de mon esprit et une troisième vague de plaisir encore plus puissante que les deux premières me submergea.


Lorsque je repris réellement mes esprits, il me tint étroitement enlacée, et me couvrit la poitrine de doux et savoureux baisers. Mon ventre et ma toison étaient maculés de son sperme.

Je suis aux anges. Il m’avait faite femme.



Nous refîmes souvent l’amour ensemble au cours de ce séjour. J’ai vécu un mois de plaisir sans cesse renouvelés. Car mon amant n’avait pas brûlé toutes ses cartouches dès notre première étreinte. Il m’initia à différentes positions, bien loin de celle du missionnaire. J’acceptais tout de lui, ne ressentant en tous ses gestes, toutes ses caresses, tous ses baisers que de l’amour. Ce que j’aimais le plus, je crois, ce sont ses caresses. Il savait aller à la découverte des moindres parcelles de mon corps avec ses doigts agiles, la paume de ses mains. Il accompagnait parfois ses expéditions avec ses lèvres me couvrant de baisers ou de la langue pour lécher mon épiderme au goût salé. Bien sûr, lorsqu’il s’occupait de mes zones érogènes, j’étais en extase.


Lors de notre première relation, j’étais restée passive, lui laissant prendre possession de mon corps, comme une ville assiégée ouvrant ses portes à une armée à la fois redoutée et attendue. Par la suite, je fus plus réceptive et même entreprenante. Je répondais à ses caresses et à ses baisers fougueux. Bientôt, je pris son sexe en main, je le cajolai, le branlai doucement. Je voulais lui donner le même plaisir qu’il m’avait prodigué avec la bouche. Il m’initia à la fellation, me conseillant sur ce qu’il fallait faire et ne pas faire. Je suivais ses directives en amante soumise et attentive. Je prenais sa tige entre mes lèvres et allais et venais, glissant sur toute la longueur, j’agaçais le gland avec le bout de ma langue, je m’attaquais parfois à ses bourses que je voyais se mouvoir sous le coup de l’excitation.


Comme je lui avais dit que je ne voulais pas avaler, Il me repoussait juste avant qu’il n’éjacule, souillant mon ventre et mes seins. Il innova en étalant son jus avec sa queue encore baveuse sur les pointes dressées de mes mamelons. Après cela, nous allions nous jeter dans la mer ou prendre une douche pour nettoyer toute trace. Parfois nous poursuivions nos jeux dans la mer ou sous les jets d’eau des sanitaires.


Je le remercie de m’avoir si bien éduquée, me permettant de donner du plaisir à mes partenaires. Aucun n’a semblé ne pas y éprouver un grand plaisir. Pour nous les femmes, à certains moments, l’introduction d’un sexe dans nos muqueuses n’est pas toujours plaisante. La bouche est alors un bon substitut. De plus, une giclée de sperme dans la bouche, car depuis j’ai expérimenté et j’aime bien d’ailleurs, ne porte pas à conséquence : pas de grossesse et peu de risque d’attraper une maladie.


Deux seules choses constituèrent pour nous des interdits. D’une part, je n’ai jamais avalé sa semence et lorsqu’il éjaculait sur moi, ce ne fut que sur le ventre et les seins, à aucun moment, même lorsque je le suçais, il ne visa mon visage. D’autre part, nous n’avons pas pratiqué la sodomie. Il était Allemand, mon bel Helmut, je le rappelle ; or, la sodomie est un fantasme et une demande masculine très française. J’ai entendu une call-girl québécoise, qui disait que si son client était de notre hexagone, elle était certaine à 90 % qu’il lui demanderait une pénétration anale. Chez ses autres clients, c’était beaucoup plus rare. Donc mon amant étranger ne me proposa pas un seul instant de me prendre par un autre orifice que mon vagin ou ma bouche.


J’ai parlé de la douceur avec laquelle il faisait l’amour avec moi. Parfois il savait se montrer beaucoup plus brutal tout en étant attentif à mon plaisir. À chacune de nos joutes, j’ai joui entre ses bras. Une fois, il me prit en levrette avec rudesse et rapidité : mais là encore je connus l’extase. Il faut dire que c’était des moments où nous étions particulièrement excités.


À la fin des vacances, nous avons dû nous quitter en étant persuadés que jamais nous ne nous reverrions. C’était mieux ainsi. Il m’avait appris beaucoup et donné beaucoup. À présent, je devais faire ma route seule, de mon côté. Je savais très bien que dès son retour dans son pays, il trouverait une nouvelle fille et que je ne compterais pas plus que cela dans son cœur. Il était donc inutile que je m’attache plus à lui et que je passe à autre chose.



***



Pour mon frère, il prenait tout autant que moi, plaisir à vivre nu l’été. Mais voilà, toute bonne chose à une fin. Nous sommes revenus au monde « textile ». Je ne sais pourquoi, mais Isabelle et Didier se séparèrent.


Comme la rentrée de sa fac était fin septembre, il lui restait encore quelques jours de vacances supplémentaires. Il décida de partir dans les Îles Grecques pendant quinze jours avec un copain :