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n° 13986Fiche technique16415 caractères16415
Temps de lecture estimé : 10 mn
09/08/10
Résumé:  Alors que son amie Juliette a disparu mystérieusement. Lucien se rend quand même filmer les ébats des jeunes mariés, Stéphane et Estelle. Mais une vraie surprise vient le délivrer de son embarras grandissant.
Critères:  fh hagé fagée fête amour cérébral voir nostalgie
Auteur : Lucien Ramier  (J'écris comme on raconte des histoires simples, détendues.)      Envoi mini-message

Série : Reportage de Mariage

Chapitre 02 / 02
La vidéo de la nuit de noce

Résumé du premier épisode : Je suis un retraité de 65 ans. Mon neveu Stéphane qui va célébrer son mariage à Lyon veut m’inviter à filmer sa nuit de noce. Étrange idée ? Qui cache peut-être autre chose ?




La vidéo de la nuit de noce.



Il est minuit. Le bal de la noce, m’a offert l’occasion de prendre dans mes bras et de serrer contre moi ma vieille amie Juliette, que je retrouve après tant d’années.

Une seule chose m’inquiète, alors que je la vois s’éloigner seule, en compagnie de la mariée, une pensée qui m’obsède : je me demande ce que penserait cette femme, qui m’aime comme autrefois, si elle savait que je dois la quitter pour aller faire un film de la nuit de noce d’Estelle, sa nièce, la jolie mariée.


Je pense surtout que cette fantaisie de filmer les mariés au lit, va m’occasionner un souci inattendu, car je vais devoir la laisser en plan. Moi qui commençais à échafauder l’idée d’aller finir la nuit en son agréable compagnie !


Enfin, que fait-elle ? Où est-elle passée ? Je m’impatiente de son absence. Pourvu qu’elles reviennent, avant que je parte filmer. Je suis là pour ça. Elle ne devrait quand même pas tarder à revenir.


Au bout d’une demi-heure, pendant que je filme une bourrée auvergnate, puis une polka, je suis surpris de n’avoir toujours pas vu Juliette et Estelle revenir. C’est d’autant plus vexant que je pensais avoir assuré la reconquête de ma cavalière assistante. Voilà qu’elle s’éclipse en douce, sans rien me dire ! Je ne comprends pas bien cette réaction. En sortant avec la mariée, elle ne m’a même pas dit bonsoir. Je me demande si je vais la revoir dans la soirée. Pour tuer ce temps d’impatiente attente, je filme caméra au poing.


Mais une heure passe et elles ne reviennent toujours pas. Par contre, Stéphane le marié, s’amuse en riant. Il a changé de cavalière et ne semble pas inquiet de la situation. Enfin, il vient me retrouver.



Je guette son départ et je sors en douce, à mon tour, presque aussitôt. Pressé que je suis d’aller les rejoindre et d’en finir vite avec ces photos et ce film. Avec un peu de chance, je retrouverai peut-être Juliette au bal.



*********



Quelques temps plus tard, je me retrouve boulevard Foch. J’arrête ma voiture à l’adresse indiquée. C’est un bel immeuble. À l’interphone de la porte, je reconnais la voix de Stéphane. Je rejoins l’appartement très joliment meublé.



Il m’introduit alors dans la chambre à coucher. Elle est très coquette et meublée, avec un goût d’autrefois. J’installe le matériel de prise de vue, pied et caméscope au pied du grand lit. Il sort en me disant :



Je dispose d’un bon éclairage et installe le micro près du grand lit. L’entrée de la chambre s’ouvre. Je commence à filmer. Stéphane en complet de marié transporte dans ses bras Estelle qui a gardé sa longue robe blanche et son voile. Je fixe mon attention sur la réussite de cette scène traditionnelle. Je n’oublie pas leurs visages souriants où l’on peut lire leur bonheur.


En s’allongeant sur le lit, ils s’enlacent et s’embrassent à pleine bouche. Je n’ose pas parler. La nostalgie m’envahit soudain, et je pense à cette vieille chanson d’un temps très ancien qui faisait pleurer nos aînés au mariage :



Du temps ! bien sûr.


Stéphane me semble moins pressé de déshabiller son épouse maintenant que je ne l’étais autrefois. Les années ont effacé beaucoup de ces coutumes. La surprise de la découverte du corps de son partenaire, en cette première nuit de noce, n’existe plus. En effet, Stéphane et Estelle vivent ensemble depuis deux ans.


J’enregistre ce long baiser intégralement, en n’oubliant pas de zoomer sur leurs beaux visages détendus. Puis au bout d’un long moment, Estelle me dit en souriant, comme si elle craignait d’enlever tous ces voiles devant l’objectif du voyeur que je suis, ce soir-là :



Je vois alors Stéphane qui suit mes conseils encore plus à la lettre que ne le prévoit le scénario que j’ai imaginé. Il soulève le bas de la longue robe. Sa tête toute entière disparaît entre les cuisses de sa jeune épouse. Je suis sur le visage d’Estelle le plaisir qu’elle ressent des caresses buccales de son mari sur son antre cachée.


Dans ma tête ressurgissent des images très lointaines, enfouies dans le fond de ma mémoire ou de mon subconscient. Je sens cette vulve rose qui glisse sous ma langue. Elle me livre un goût étrange et je sens cette odeur inconnue jusqu’alors, du corps de la femme. Ces souvenirs qui ressurgissent sans crier gare, réveillent mes sens. Je sens tout à coup que mon sexe s’érige et me gêne. Je devine dans les yeux d’Estelle tout le plaisir que lui donne Stéphane. Ce qui me gêne en ce moment, c’est qu’elle ne peut se retenir de les fixer sur la braguette de mon pantalon. Je rougis comme un novice. J’ai de la peine à imaginer ma situation de cameraman de film porno. Non, ce n’est pas moi qui filme cette scène.


Mais voilà tout à coup que la jeune femme qui semble très excitée, ne peut retenir plus longtemps le désir de s’emparer de la verge qui pointe sous le beau pantalon noir du marié. La vision de ces jeunes mariés qui font l’amour, devient insoutenable. Pourtant, je n’ose interrompre mon travail de prise de vue, pour leur dire que je ne peux plus continuer. Heureusement, tout à coup, Stéphane me regarde et devine mon embarras.



Sa réflexion tombe à point pour moi. Je pense également que, peut-être, Stéphane se sent lui aussi gêné de faire l’amour devant son vieil oncle. Ils sont maintenant pratiquement nus tous les deux sur le lit.


Je vois alors Estelle, qui semble la moins gênée, descendre du lit pour me rejoindre. Un instant je me demande le pourquoi de cette attitude. Je suis rassuré quand la jolie mariée, toute nue sous mes yeux, m’embrasse sur les joues et me glisse à l’oreille :



Un peu intrigué, par ce qu’elle vient de me dire à l’oreille. Je laisse là tout le matériel de prise de vue. Je marche vers la porte de la chambre en bredouillant en guise de bonne nuit :



Je me sens tout à coup comme soulagé d’un grand poids. La tâche devenait difficile les dernières minutes. Elles étaient tellement pour moi remplies des souvenirs inoubliables de ma propre nuit de noce. La vue de la jeune Estelle dans le plus simple appareil et le doux contact de ses lèvres sur mon visage, me rappellent les plus beaux moments de ma vie avec mon épouse à jamais disparue.


Je n’ai plus tout à coup qu’un seul désir : rejoindre au plus vite la compagnie de Juliette. Elle seule devrait pouvoir éteindre les envies qui viennent de surgir, ce soir, dans cette chambre nuptiale.



*********



Je tourne la poignée de la porte du couloir, en la poussant lentement. Je sens comme une résistance. Il y a quelqu’un tout près derrière, et qui écoute peut-être ou regarde par le trou de la serrure. Je donne un petit coup d’épaule pour l’ouvrir. La première pensée qui me vient, est celle d’un voyeur qui a pu me suivre et s’échapper de la noce pour espionner ce que j’allais faire.


Alors que je referme la porte, dans la pénombre, je reconnais à ma grande surprise une silhouette de femme en robe de chambre. J’allume l’entrée de l’appartement et, surpris, je reconnais Juliette.



Elle lit sans peine la surprise sur mon visage.



Sans perdre une minute, nos lèvres se rejoignent. Enlacés tous les deux, elle m’entraîne dans sa jolie chambre qui jouxte celle des jeunes mariés.



Elle ajoute comme autrefois à Roanne.



Ce disant, Juliette m’entraîne sur le lit déjà grand ouvert comme si elle m’attendait. Je reconnais, au pied du lit, sous l’écran du téléviseur, mon vieux magnétoscope, vieux compagnon de mes nuits d’hôtel, lors de mes voyages autrefois.



Ce faisant, alors que je retire ma veste et qu’elle m’apparaît avec sa nuisette rose d’autrefois, elle télécommande le magnétoscope.



Je lui obéis, avec le plaisir de retrouver enfin une compagne dans mon lit. Nous gardons le silence pendant les premières minutes du petit film. Nous refaisons instinctivement les mêmes gestes d’il y a vingt ans.



Je découvre sous sa nuisette son beau corps de femme qui, certes, à pris quelques rides, mais qui n’a pas perdu de sa superbe.



Ce disant, je l’enlace à nouveau et nos corps se nouent à nouveau comme au bon vieux temps.



Et sur ce, elle engloutit ma verge dans sa bouche comme autrefois. Je sens mon plaisir qui monte vite, pendant qu’elle me prodigue cette douce fellation. Elle est étonnée quand je repousse sa tête.



C’est alors que je réalise le phantasme de tout à l’heure quand j’ai vu Stéphane plonger sous la robe de la mariée. Là, pas sous la robe, mais comme lors de ma propre nuit de noce, nus tous les deux, comme au premier jour de la vie, ma langue glisse sur cet abricot de chair. Je savoure longuement ce nid de sensations. Tous mes sens sont en éveil. Je ne suis pas le seul, car ma partenaire ne peut s’empêcher de s’agiter sous ma langue et mes mains qui la caressent. Son ventre se soulève et semble voler à la rencontre de ma bouche et de mes lèvres.



Nos jeux amoureux sont un peu la copie conforme de ce que nous entrevoyons sur l’écran. Comme à Roanne, nos sexes se rejoignent. Nos corps s’embrasent sous une gerbe de plaisirs retrouvés.




*********



Je n’ai pas vu passer les heures de bonheur de ces trois jours et nuits en compagnie de Juliette. Je dois rentrer hélas, à mon domicile dans le saumurois. J’ai reçu les albums de photos du mariage et je tiens à les remettre aux jeunes mariés, mais aussi à mon ami Gamonais, auquel je téléphone et qui me répond :



C’est sur la grande terrasse ombragé que la famille Gamonais et les jeunes mariés me reçoivent. Tante Juliette n’a pas été oubliée par sa sœur et les trois femmes feuillettent ensemble, les albums de ces nombreuses photos.



Je fais l’étonné, pendant que Juliette esquisse un sourire et prend la parole.



Estelle et Stéphane se lancent un petit coup d’œil convenu. Ils ont atteint leur but.

Je réfléchis quelques secondes. L’occasion est vraiment trop belle de prolonger notre bonheur ensemble, ma nouvelle compagne et moi :