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Temps de lecture estimé : 24 mn
30/08/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Fin de cette période de la vie d'Anne-Céline où elle a découvert la soumission.
Critères:  #journal fh ff fsoumise hdomine soubrette noculotte intermast pénétratio fsodo fouetfesse
Auteur : ChrisetPit  (Faire partager notre plaisir dans les jeux de domination/sou)            Envoi mini-message

Série : Journal intime

Chapitre 04 / 04
Révélations

Journal intime



Résumé des épisodes précédents : Anne-Céline Breillois de la Longinière, grande bourgeoise plutôt frigide, épouse de François-Xavier dirigeant d’une grosse entreprise internationale, est en vacances sans son mari ni son fils dans son château en Dordogne. Prise en flagrant délit de voyeurisme par Adrien, son chauffeur, elle tombe sous la domination de celui-ci. Au travers de sa soumission, elle commence à découvrir les plaisirs sensuels.

Au cours d’un déplacement en ville, ils achètent un certain nombre de « jouets » sexuels, en particulier des plugs pour lui assouplir l’anus. Elle doit porter ces objets en permanence. Alors qu’il l’examine, Adrien lui apprend qu’Hélène, sa femme de chambre, la suit partout et l’a vue se promener nue.

Lors d’une soirée dans une boîte échangiste, Anne-Céline, les yeux bandés, découvre de nouveaux plaisirs : l’exhibitionnisme, les caresses saphiques et l’amour en groupe. Ses orgasmes sont tellement puissants qu’elle s’évanouit. Adrien la ramène au château.



Samedi 10 juillet – midi


Comme je le lui avais demandé hier, Hélène me réveille à 10 h 30. Elle a ouvert les rideaux en grand mais je dois dormir profondément car elle est obligée de me caresser la joue pour que j’ouvre péniblement un œil. Des courbatures et mon sexe encore un peu tuméfié me rappellent la soirée que je viens de vivre et, souriant à cet excellent souvenir, je m’assois pour accueillir le plateau du petit déjeuner que me présente Hélène. En la voyant, les révélations d’Adrien me reviennent en mémoire.



Surprise, elle trébuche, redresse le plateau de justesse mais, dans la vivacité du mouvement, une coupelle de confiture de fraises glisse et me tombe sur l’épaule. La confiture se répand sur moi et dégouline jusque sur mon sein droit. Subitement, une colère irraisonnée me prend et je gifle la pauvre fille en lui jetant :



Elle reste là devant moi, ahurie, puis je la vois se plier et croiser les cuisses en haletant. Je reconnais, j’ai vécu cela il y a peu de temps, c’est un orgasme qui monte. Serait-elle, comme moi, prête à jouir de soumission ? Cette situation m’ouvre de nouveaux horizons : moi, dominatrice ?



En pleine confusion, elle pose le plateau, cherche une serviette puis, tout à coup, dénoue son tablier blanc et commence à torcher la confiture étalée sur ma peau. Quand elle prend conscience qu’elle est en train de me bouchonner le sein, elle retire sa main brusquement et rougit jusqu’à la racine des cheveux. De ma voix la plus sévère, j’insiste :



Je lui prends sèchement son linge et je finis de m’essuyer. Elle est de nouveau pliée en deux, les cuisses toujours croisées, respirant bruyamment par sa bouche ouverte et les yeux dans le vague. J’ai sans doute stoppé la montée de son orgasme, mais il est toujours là qui la travaille. Sans la gifler vraiment, je lui tapote la joue ; son regard redevient vivant et se fixe sur moi. Elle se redresse, décroise les jambes lentement, comme à regret et rougit à nouveau.



Après un instant d’incompréhension, son visage s’éclaire, si sa bouche n’esquisse qu’un sourire, ses yeux rient franchement comme si je lui faisais un cadeau. Elle commence par me lécher l’épaule. La sensation est très curieuse, chaude et humide. Elle me lèche comme un chien, la langue très large avec un coup de tête à chaque fois. Arrivée en haut du sein, elle hésite. La langue se fait plus douce, plus caressante, cherchant manifestement plus à me faire plaisir qu’à me nettoyer.


Pendant tout ce temps, je l’examine. Je vois ses cheveux blonds tirés en arrière en un chignon strict, son cou gracile parsemé de petits cheveux follets, le col Mao de son corsage noir qui, tiens ! est boutonné par-derrière. Je n’avais jamais remarqué…


Sa langue sur mon mamelon me fait tressaillir. C’est bon ! Mais il ne faut pas que je me laisse aller, ce n’est pas encore le moment si je veux arriver à la dominer. Je lui prends la tête et, doucement, l’éloigne de moi. La déception se lit sur son visage.



Après m’avoir placé le plateau sur les genoux, elle se retourne et va pour sortir.



Piteusement, elle fait demi-tour et, les mains derrière le dos, elle baisse la tête et attend.



Subitement, je la vois se refermer, l’air buté. Tranquillement, je me tartine un toast, puis je la regarde :



Voir son ahurissement est un vrai plaisir. Elle relève la tête brusquement et, la bouche ouverte, me regarde avec des yeux fous. Je continue :



Ses yeux papillotent, elle a toujours la bouche ouverte. La pauvre petite est complètement désorientée. Au bout d’un instant, ses mains montent jusqu’à sa ceinture ; le mouvement fait ressortir sa poitrine qui semble fort jolie. J’entends le bruit d’un zip puis la jupe noire glisse sur ses cuisses et tombe sur le sol. Elle l’enjambe, se baisse, la ramasse et, après un coup d’œil circulaire, me regarde, interrogative.



Elle m’obéit automatiquement, puis revient devant moi. Elle porte une petite culotte rose, en coton, sur des hanches larges, harmonieuses. Bien que ses cuisses soient un peu fortes, ses jambes sont fines et élégantes. Continuant de déjeuner, je la relance :



Elle me dit tout ça les yeux au sol en se dandinant d’un pied sur l’autre. D’un signe de tête, je la fais continuer :



Elle rougit brusquement et, après un bref regard par en dessous, elle baisse la tête, la bouche hermétiquement close. J’attends, le temps de siroter mon café puis, d’une voix calme mais ferme :



Je vois sa respiration qui accélère, son ventre qui se creuse. À nouveau, elle se plie et croise ses cuisses agitées de contractions. Ça m’excite ; je décide cette fois de laisser son orgasme se développer. Les yeux fermés, elle empaume son sexe avec une main et se met à geindre doucement, agitée de soubresauts. Moi-même, je me caresse sous le drap. Quand je vois sa jouissance décroître, je la rappelle à l’ordre :



Le temps de réaliser, elle se contorsionne, les bras derrière le dos pour déboutonner le chemisier, le faire glisser sur ses bras d’une ondulation des épaules et le poser sur la chaise. Elle revient vers moi, les bras pudiquement croisés sur un soutien-gorge rose.



Elle me regarde avec un air de chien battu et, à regret, découvre sa poitrine et croise ses mains dans le dos. Constitué d’un tissu très fin, presque transparent, son soutien-gorge laisse apparaître son excitation. Ses mamelons, assez larges, sont gonflés et les tétons, étonnamment longs, pointent orgueilleusement. Je suis maintenant assurée que la soumission que je lui impose est un plaisir pour elle. Elle ouvre la bouche :



À nouveau, elle rougit violemment et baisse la tête, l’air fermé. J’attends quelques instants :



Ma voix claque, impérieuse. Des larmes commencent à rouler sur ses joues silencieusement ; lentement, en me regardant par en dessous, elle dégrafe son soutien-gorge et fait glisser sa culotte à ses pieds. Elle se retourne et va poser les sous-vêtements sur la chaise ; elle a de magnifiques fesses, rondes et musclées. Quand elle se retourne, elle a pudiquement une main sur le pubis et l’autre avant-bras sur la poitrine.



Elle obéit dans un sursaut. Elle est nue devant moi, les larmes continuent de perler au travers de ses paupières fermées. Je peux la détailler à loisir. C’est une belle femme, un peu potelée peut-être, mais avec de magnifiques seins ronds, fermes, plantés très haut et aux bouts turgescents, un petit ventre rebondi à l’air douillet, un pubis habillé de poils blonds presque transparents et des lèvres gonflées, luisantes d’humidité. Une idée lubrique me vient soudainement en tête ; je lui demande d’approcher et, à l’aide d’une petite cuiller, je lui barbouille les seins de confiture d’orange, ma préférée.


Stoïque, elle attend, rigide que j’aie fini. Après quelques instants, je lui demande de se baisser pour que puisse la lécher. Elle s’exécute froidement, sans état d’âme apparent. Je m’assois sur le bord du lit, la prends par les aisselles pour l’amener vers moi et commence à me régaler de la confiture étalée. Malgré son attitude impassible, je la sens frémir. Lorsque j’arrive à la frontière de l’aréole, elle ne parvient pas à réprimer un frisson qui la secoue tout entière. Et quand ma langue frôle le téton, sa respiration devient courte, oppressée. Mes mains ne restent pas inactives, elles touchent, palpent, prennent possession de la douceur de sa peau. Au moment où mes doigts attrapent l’autre téton et le font rouler, ses jambes se mettent à flageoler, à trembler puis se dérobent sous elle, de telle façon qu’elle s’écroule sur moi dans un râle.


Je l’allonge alors sur mes genoux et commence à la fesser en répétant comme une litanie :



Au fur et à mesure de mes coups, ses gémissements deviennent de plus en plus aigus et puissants. Brusquement, tout son corps se raidit et se met à vibrer, tendu en arc pendant qu’un long cri de jouissance s’échappe de ses poumons. Elle s’écroule enfin, totalement relâchée. Son bassin est toujours sur mes genoux, son corps repose sur le lit et ses jambes pendent, toujours agitées de petits spasmes, reliquat du violent orgasme qui vient de la ravager.


J’aimerais continuer à la faire jouir. Ces fesses exposées, cet entrejambe ruisselant, gluant de la liqueur de son plaisir me tentent. Mais il faut que je résiste si je veux lui apporter plus qu’une jouissance sexuelle, le bonheur indicible d’être soumise. J’attends que sa respiration s’apaise puis, calmement, je lui demande de se relever.


Encore un peu essoufflée, elle se dandine d’un pied sur l’autre, manifestement frustrée et inquiète de la suite :



Je ne l’ai jamais vue qu’avec un chignon strict. Les bras gracieusement relevés, mettant encore plus en valeur sa poitrine, elle retire une série d’épingles et quelques pinces avant que la masse de ses cheveux blonds ne se répande dans son dos. Deux ou trois mouvements de tête et le passage de ses doigts disposés en peigne, et sa magnifique chevelure lui recouvre le dos jusqu’en dessous des omoplates. Je découvre une jeune femme étonnamment belle et fragile à la fois.



Est-ce une étincelle d’orgueil que je lis dans ses yeux quand elle se dresse devant moi, jambes écartées et épaules rejetées en arrière pour projeter vers moi sa poitrine ? Je parcours son corps du regard en souriant devant tant de beauté. Arrivée à son entrejambe, je vois l’intérieur de ses cuisses trempées et ses lèvres intimes. Elles sont épaisses et se dilatent encore sous le feu de mon regard ; je les vois se séparer et laisser apparaître progressivement le corail des petites lèvres qui se gonflent de sang. De lourdes gouttes opalines suintent de son sexe et tombent sur le tapis. Je ne peux m’empêcher de lui dire qu’elle est très belle ; elle sourit, rayonnante de joie sous ce compliment sincère.


Un coup d’œil m’apprend qu’il est 11 h 10. Il est grand temps de se lever !



Ma salle de bain est équipée d’une vaste douche à l’italienne. Je prête l’un de mes bonnets à Hélène et lui fais signe de commencer. Elle est sur le point de faire une remarque mais se ravise et ouvre l’eau. Avec curiosité et aussi beaucoup de plaisir, j’examine ce corps magnifique en mouvement. J’insiste pour qu’elle frotte bien sa poitrine et son entrejambe, espérant la voir y prendre quelque plaisir. Je suis déçue…


Dès qu’elle s’est rincée, je pénètre sous le jet. À ma demande, elle me savonne avec ses mains ; elle est très douce et, manifestement, cherche à m’apporter du plaisir. De temps en temps, elle jette un regard rapide sur mon visage pour deviner mes réactions ; je reste impassible avec seulement un sourire aux lèvres. Elle aborde mes seins avec beaucoup de circonspection, tournant autour, effleurant, les couvrant de mousse. Devant mon manque de réaction, elle finit par oser palper et même pincer les tétons dressés sous la caresse. J’ai juste fermé les yeux pour lui montrer que j’aimais bien.


Pourtant, je sens monter en moi cette chaleur, prémisse de l’orgasme. De son côté, elle s’enhardit et fait mousser ma toison. Sa main s’introduit entre mes cuisses que j’écarte. Prise au jeu, sa respiration s’accélère lorsqu’elle introduit ses doigts couverts de mousse entre mes lèvres, cherchant mon clitoris qu’elle a vite fait de trouver. Sous la montée du plaisir, je suis obligée de m’appuyer à la paroi pendant qu’elle me masturbe. De son autre main, elle se caresse. Quand je m’en aperçois, je lui retire sa main et lui donne une claque sur la cuisse.



J’ignore comment elle va réagir. Elle pousse un énorme soupir et continue de me caresser. Ces mouvements l’amènent parfois à heurter mon plug. Elle me regarde alors d’un air interrogateur et comme je ne réagis pas, elle continue et s’applique à me conduire à l’orgasme, qui ne tarde pas à arriver.


Après nous être séchées, nous regagnons la chambre.



Elle enfile sa jupe et son corsage, fait un ballot de son tablier et de ses dessous roses, prend le plateau et sort. De mon côté, j’extrais le plug pour aller aux toilettes ; je l’avais à peine senti depuis le matin et l’opération se passe sans douleur. Mon anus semble bien assoupli. Je remets à plus tard d’autres exercices et le remets en place.


Je finis à peine de m’habiller quand on frappe à la porte, c’est Hélène avec une enveloppe :



Elle sort. Sur l’enveloppe : « Pour Madame ». J’ouvre :


Suis obligé de m’absenter pour la journée.

Ne rentrerai que ce soir.

Sois dans la chambre bleue à 21 h,

totalement nue sur le lit et les yeux bandés.

A.



Mon cœur se met à battre. Enfin, il va me prendre ! Je suis heureuse !


La chambre bleue est dans l’autre aile. C’est la seule pièce du château à laquelle on puisse accéder directement par un petit escalier extérieur (l’un des anciens propriétaires a dû avoir des aventures…)

J’ai envie de sauter de joie, comme une gamine.


Je vais descendre pour déjeuner.



Samedi 10 juillet – 19 h 30


Il faut que j’écrive pour me calmer. Je suis folle d’impatience… Encore une heure et demie…


Ce midi, quand j’arrive dans la salle à manger, Hélène m’attend. Elle a refait son chignon. Je vois immédiatement que ses seins sont libres sous son corsage. Je lui demande de soulever sa jupe, ce qu’elle fait en rougissant et je constate qu’elle ne porte pas de culotte.



Je souris gentiment et passe à table. À la fin du repas, au moment où elle me sert le café, je lui demande de rester ; je dois lui parler.



Je descends un petit peu après 14 h 30. Dans mon sac, j’ai pris le godemiché, des préservatifs, la vaseline ainsi que le petit plug. Hélène m’attend dans le hall, nue, ses mains cachant pudiquement ses appas.



Nous voici en route sous le soleil ; elle, la peau luisante de sa lotion solaire, un matelas roulé sous le bras, extrêmement excitante avec ses seins qui frémissent à chaque pas, les pointes tendues ; et moi, habillée de ma petite robe d’été fleurie, sous mon grand chapeau de paille.



Nous arrivons au belvédère et, cette fois-ci, nous montons sur la terrasse. La vue est limitée par les arbres mais on a l’impression d’être très loin, complètement isolées de la vie courante, libres !

Hélène déroule le matelas et je retire ma robe. Nous nous regardons, nues l’une comme l’autre. J’ouvre mon sac et en sors les différents objets que j’ai apportés. Hélène est intriguée mais ne dit rien. Je mets un préservatif autour du godemiché et l’enduis de vaseline.



Elle est ahurie, elle n’imaginait pas que je puisse accepter ce genre de pratique…



Et je lui montre le gode protégé et lubrifié.


Je me mets en position. Je sens qu’elle touche la partie externe du plug, elle n’ose pas trop l’attraper. Ça résonne au fond de moi-même, ce n’est pas désagréable. Elle arrive enfin à saisir fermement le disque externe et commence à tirer sans trop de conviction. Ses hésitations sont autant d’excitations pour moi. Ces sensations me sont inconnues mais elles éclatent en moi comme des embrasements. Je commence à haleter et à gémir doucement. Ça inquiète Hélène :



Elle tire alors d’un mouvement continu. Je sens le passage de tous les anneaux qui le composent et je me sens soudain vide, comme amputée de quelque chose. Détendu, mon sphincter reste ouvert, c’est une impression bizarre.



De peur de devoir donner de longues explications, je n’ose pas utiliser le bon vocabulaire.



Je la sens qui appuie la tête du pénis artificiel contre mon anneau. Mmmm, c’est trop gros, ça ne passera jamais ! Mais, progressivement, le sphincter se dilate et, brusquement, le gland passe. J’ai mal. Je crie « stop ». Hélène maintient l’engin et me caresse gentiment les fesses. La douleur se calme. Je lui dis de continuer lentement. Alors, elle enfonce doucement : cette sensation d’être remplie, comblée, c’est bon ; étrange, inconnu, mais tellement bon !


D’une voix dolente, je lui demande :



Elle s’est assise à côté de moi. D’une main, elle tient le gode qu’elle dirige très tendrement, de l’autre, elle me caresse les dos, les fesses puis, passant entre mes jambes, elle trouve mon clitoris. Des vagues de bonheur m’emportent. Je ne sais plus vraiment ce qui s’est passé… Quand je reprends mes esprits, je suis sur le dos, couchée sur ses genoux, la tête dans son giron et elle continue à faire entrer et sortir le gode en me masturbant avec son poignet tout en me caressant les seins avec l’autre main.


Voyant que je suis consciente, elle s’arrête et m’explique que j’ai « crié » quatre fois, que je me suis débattue mais qu’elle a continué. J’en conclus que j’ai eu quatre orgasmes violents. J’attire sa tête à moi et je l’embrasse pour tout le bonheur qu’elle m’a donné, puis je retire le gode. Je suis tranquille ; s’il veut me pénétrer par là, je suis prête.


Je vais maintenant m’occuper d’Hélène.



Je la caresse, sa peau est soyeuse, c’est un vrai plaisir ! Ses seins m’attirent, ils sont toujours dressés malgré la position. Je les effleure du bout des doigts ; je ne pensais pas cela possible, ils gonflent encore ; ses tétons sont d’une longueur exceptionnelle. Quand j’en prends un dans la bouche, elle gémit ; quand je fais rouler l’autre entre mes doigts, elle se tortille de plaisir avant de se relâcher dans un cri.


J’ai envie de la câliner ; mes mains descendent sur son ventre puis mes doigts se perdent dans sa toison. Les poils, presque invisibles, sont très longs et chatouillent ma paume. L’impression est tellement plaisante que je vais y poser la joue. Couchée à côté d’elle, je sens maintenant son odeur de femme ; elle est beaucoup moins fortement épicée que celle de Cléa mais elle est quand même pénétrante et suave.


Ma main se faufile entre ses cuisses qu’elle écarte spontanément. Je sens son ventre se crisper, elle espère… je ne vais pas la décevoir. Lorsque je parviens à son intimité, ses lèvres sont ouvertes et ses nymphes turgescentes sont dégoulinantes de cyprine. Mes caresses, pourtant très légères, la font bondir et râler. Bien qu’alourdi par le poids de ma tête, son bassin se balance, ondule et se projette au-devant de ma main. Alors, je réponds à son désir ; je presse son clitoris, je le fais rouler, je le pince doucement : elle hurle ! Ensuite, je me place entre ses jambes et je lape cette liqueur qui coule d’elle. Ma langue vient remplacer mes doigts qui vont s’enfoncer en elle : elle geint, délire, prononce des mots sans suite.


J’attends qu’elle se calme un peu, je l’embrasse tendrement. Quand elle a repris son souffle, je lui demande de se mettre à quatre pattes. Ses seins tendus balancent à peine. Alors, lentement, j’enfonce en elle le godemiché. Un long feulement s’échappe de sa gorge. Puis elle commence à se balancer pour faire aller le pénis en elle. Avec des « han » de bûcheron, elle vient heurter ses fesses sur ma main pour enfoncer le faux sexe au plus profond d’elle-même. Elle est tellement excitée qu’il suffit de quelques va-et-vient pour qu’elle s’écroule dans un hurlement, prise d’un spasme qui la secoue tout entière.


Je lui fais des petits bisous partout, je la caresse pour l’apaiser ; elle ouvre ses yeux encore remplis du bonheur qu’elle vient de vivre. Je sens l’impulsion qu’elle a de se jeter dans mes bras, mais elle se retient au dernier moment en me reconnaissant :



Attendrie, je la serre contre moi pendant un moment. Mais il me reste encore une chose à lui apprendre.



Avec un regard rempli de crainte mais aussi de soumission, elle s’exécute. Je lui écarte les fesses et touche son petit trou froncé. Elle sursaute. Je prends alors de la vaseline et je le masse doucement en rond. Je constate toute la confiance qu’elle a en moi car, au bout de peu de temps, je sens le muscle se relâcher et s’ouvrir légèrement. Avec précaution, je m’introduis dans l’espace libéré et continue mon massage circulaire. J’ai bientôt une phalange entière en elle. Elle commence à ronronner. Je m’enfonce irrésistiblement, je sens qu’elle vient au-devant de mon doigt. J’ai réussi la première étape, elle aime ça !


Tout en maintenant mon doigt, je m’introduis aussi dans son vagin. Elle se balance avec lenteur en geignant. Je me retire alors et je la préviens :



Je lui pose le plug sans problème. Elle ne semble même pas avoir mal.


Mais il est 20 h 25 ! Je n’ai pas vu le temps passer… Il faut que je me prépare…



Dimanche 11 juillet – 11 h


Je viens de rentrer dans ma chambre. J’ai hésité avant de me mettre à écrire ; il faut pourtant que je raconte la fin de cette histoire.



Hier soir, à 20 h 30, je me déshabille. Adrien ayant bien spécifié « totalement nue », je retire le plug que je porte depuis vendredi. Je me maquille très légèrement, me brosse longuement les cheveux ainsi que ma toison. Je prends le bandeau et, nue, je quitte ma chambre à 20 h 50.


Outre le mobilier habituel, la chambre bleue est garnie d’un lit à baldaquin, assez haut et très large. J’ouvre l’une des fenêtres pour laisser entrer l’air un peu plus tiède de l’extérieur et je tire entièrement le couvre-lit que je plie dans un placard. Je place le bandeau sur mes yeux et je me couche, offerte, les bras écartés et les jambes ouvertes.


Calmement, j’attends. J’attends un moment qui commence à me paraître long… Une voiture roule au pied du bâtiment, elle s’arrête : c’est lui ! Encore quelques secondes, la porte de l’escalier s’ouvre. Je le sens là, au pied du lit à m’observer. Je ne veux pas bouger, mais je suis fébrile. Le fait d’être aveuglée aiguise mes perceptions : ma peau se hérisse légèrement, mes seins durcissent, les lèvres de mon sexe s’entrouvrent et s’humidifient. Tout à coup, me faisant sursauter, sa voix, brutale :



J’obéis. Une corde vient enserrer mon poignet droit et, manifestement, est attachée au montant du lit. Même chose à gauche.



Il ne croit pas si bien dire : je suis en chaleur ! Je désire ses mains sur moi, je brûle d’avoir son sexe mâle en moi. Je me soulève sur les genoux, les attaches ne me permettent pas de me hisser sur les mains, seulement sur les coudes. Ma poitrine ballotte et les pointes sont électrisées par le frottement sur le drap. Une main se pose sur mon dos, je frissonne ; une autre me caresse les fesses.


Je ne suis plus qu’attente, je suis ouverte, totalement disponible à tout ce qu’il voudra de moi du moment qu’il me touche un peu.


La main descend entre mes fesses, un doigt parcourt la raie, s’arrête un instant sur mon anus qui s’ouvre de lui-même, puis vers ma vulve trempée. Il s’introduit dans mon vagin – je geins de bonheur – ressort et va titiller mon clitoris, je me tortille en criant. Je n’ose rien dire, je voudrais crier « Viens ! », mais rien ne sort. Et puis… et puis les mains me quittent. Oh non ! Pas encore une fois !


J’entends des froissements de vêtements. Il se déshabille, je suis rassurée. Un poids fait basculer le matelas, il monte sur le lit. Tout à coup, deux mains m’agrippent les hanches et un sexe dur et brûlant frotte ma vulve. Je grogne de plaisir et d’espoir. Je ne bouge pas de peur de le faire fuir. Après quelques va-et-vient, il se présente devant mon puits d’amour et, lentement il me pénètre. Je sens mes parois qui s’écartèlent, je sens le frottement du large gland qui s’enfonce ; mon grognement se transforme en soupir de bonheur.


Et puis il se retire. Vide soudain !


Un crachat tombe sur mon anus puis le gland vient appuyer dessus. Par petites pressions, il s’introduit. Il est énorme ! Beaucoup plus que le godemiché… Je respire, respire… et il s’introduit. La douleur est cuisante mais supportable. Il attend que ma respiration se calme avant de continuer à s’enfoncer. Dieu, que ce pénis est long ! Je me sens curieusement remplie, l’émotion est étrange mais commence à me gagner tout le corps. Sans que je puisse maîtriser quoi que ce soit, ma respiration s’accélère et mon cœur se met à cogner. J’amorce le va-et-vient qui le fait glisser en moi… je perds la tête et me laisse envahir par un orgasme qui me secoue tout entière.


Ce n’est pas pour rien que certains appellent cela la « petite mort ». Quand je reviens à moi, il est toujours là, rigide ô combien ! et il revient en moi, mais dans le vagin, cette fois. C’est une autre sensation de plénitude, il vient heurter le fond, enfonçant mon utérus dans mes entrailles. Son rythme s’accélère, des spasmes le secouent. Je veux jouir avec lui… quand son jet brûlant vient éclabousser mes muqueuses, je repars, emportée par un nouvel orgasme qui me fait m’écrouler. Je n’en peux plus, mes muscles trop sollicités s’écroulent.


Il s’allonge à côté de moi et me caresse tendrement. Je voudrais pouvoir lui rendre, je tire sur mes liens, sans résultat, alors, j’ose :



Et il me libère. À tâtons, je cherche sa tête, la prends dans mes mains ; je pose mes lèvres sur ses lèvres et insère ma langue entre ses dents. Il répond à mon baiser et me serre contre lui ; mes mains parcourent son corps, découvrent des rondeurs, atteignent son sexe. Il est très large, j’ai du mal à en faire le tour avec mes doigts.


Ce n’est pas Adrien !


Tant pis si je suis punie, je retire mon bandeau. Je cille quelques instants avant de reconnaître François-Xavier, hilare. Un voile de colère passe dans mon esprit, balayé par le souvenir du plaisir que je viens de vivre. Alors je me jette à son cou, je le serre dans mes bras et je pleure :



Alors, tout en me caressant distraitement, il me raconte : les tests de soumission, le Sex-shop, la boîte échangiste louée pour la soirée et entièrement remplie par des amis avertis de l’épreuve que je passais.



Il part d’un grand rire.



Je suis atterrée, je n’ai rien vu, rien pressenti, aveuglée sans doute par le réveil de mes sens.



Alors nos jeux ont continué. François est un maître exigeant mais j’ai pris un plaisir immense à lui obéir. J’ai découvert son corps, il a redécouvert le mien, ouvert pour lui en totalité.


Cette nuit, j’ai vécu ma vraie nuit de noces.


Il ne m’a autorisée à dormir que très tard, il dort encore. Je suis revenue furtivement dans ma chambre prendre quelque lingerie pour lui faire honneur à son réveil.



J’achève ici le journal de ces quatre jours qui ont bouleversé ma vie. Peut-être le reprendrai-je un jour ? Qui peut deviner ce que me réserve cette nouvelle vie qui commence ?



FIN