n° 14012 | Fiche technique | 27842 caractères | 27842 4925 Temps de lecture estimé : 20 mn |
19/08/10 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Contre sa volonté, Anne-Céline devient vedette d'un soir dans une boîte échangiste. | ||||
Critères: #journal f ff fhh inconnu boitenuit fsoumise hdomine fmast cunnilingu pénétratio fdanus | ||||
Auteur : ChrisetPit (La soumission est un jeu terriblement érotique.) Envoi mini-message |
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Journal intime
Résumé des épisodes précédents : Anne-Céline Breillois de la Longinière, grande bourgeoise, plutôt frigide, épouse de François-Xavier, dirigeant d’une grosse entreprise internationale, est en vacances sans son mari ni son fils dans son château en Dordogne. Prise en flagrant délit de voyeurisme par Adrien, son chauffeur, elle tombe sous la domination de celui-ci. Au travers de sa soumission, elle commence à découvrir les plaisirs sensuels.
Au cours d’un déplacement en ville, ils achètent un certain nombre de « jouets » sexuels, en particulier des plugs pour lui assouplir l’anus.
Vendredi 9 juillet – 9 h
Mes craintes d’hier soir étaient vaines, j’ai passé une très bonne nuit. Puisque j’avais la permission d’Adrien, hier soir, j’ai « joué » avec le pénis électrique. Sa texture est douce, souple et paraît tiède ; les yeux fermés, on pourrait presque croire que c’est un vrai.
Je me suis rarement masturbée. Un peu durant mon adolescence mais je n’ai aucun souvenir de l’avoir fait après, ça me dégoûtait. Depuis deux jours, mon corps va de découvertes en découvertes ; je viens de vivre des émotions, des bouleversements et des excitations que je ne soupçonnais même pas. Alors, quand j’ai commencé à me frotter les lèvres intimes, je ne m’attendais certainement pas à ressentir un tel choc.
Pendant un moment, j’ai vraiment cru vivre enfin, ce que j’espérais depuis hier après-midi : un sexe d’homme à serrer entre mes cuisses, un sexe d’homme sur lequel frotter – ô délices ! – mon clitoris, un sexe d’homme qui me pénètre, qui glisse sur les parois ruisselantes de mon vagin dans un va-et-vient qui m’emporte vers un bonheur inconnu.
Mon premier orgasme vaginal, c’est moi qui me le suis donné !
Apaisée, comblée, j’ai dormi d’une traite jusqu’à huit heures ce matin quand Hélène m’a réveillée en m’apportant le petit déjeuner. C’est en m’asseyant que le plug que j’ai toujours dans le rectum s’est rappelé à ma mémoire. Il ne m’a absolument pas gênée pendant la nuit et maintenant, la sensation est inhabituelle, bizarre mais pas vraiment déplaisante.
J’ai demandé à Hélène de faire savoir à Adrien que je l’attendais dans mon bureau à 10 h 30. Je vais maintenant procéder à ma toilette mais, auparavant, il va falloir que je retire le plug pour satisfaire un besoin naturel, puis le remettre. J’espère ne plus ressentir les douleurs d’hier !
Vendredi 9 juillet – 14 h 15
Tout s’est bien passé, ce matin avec le plug. Le passage a été un peu douloureux, quand je l’ai retiré et j’ai été très étonnée de sentir mon anus détendu, tellement détendu que j’ai pu faire pénétrer un doigt, puis deux, sans aucun problème. Je n’ai eu aucun mal pour le replacer.
Comme il n’est pas prévu de sortir aujourd’hui, j’ai enfilé une petite robe d’été toute simple, sans manches, en coton fleuri, fermée sur le devant par quelques boutons. Bien entendu, en dessous je suis nue. J’ai ouvert le bouton du haut pour laisser apparaître la naissance de mes seins.
À 10 h 30, quand il frappe à la porte, j’ai le cœur qui cogne à grands coups. Je suis assise derrière mon bureau depuis une dizaine de minutes et je n’arrive pas à me concentrer. J’ai croisé les jambes et mes cuisses se crispent convulsivement pour presser, masser ma vulve et mon clitoris. C’est un bien petit bonheur, mais ça entretient mon excitation.
Comme hier, il entre puis s’adosse à la porte :
Je me lève, contourne le bureau et m’approche de lui d’une démarche que je veux très sensuelle. Il ne semble même pas le remarquer.
Tout cela est dit d’un ton détaché, froid. Un médecin serait plus chaleureux ! J’obéis et, prenant appui sur le bureau, je me plie en deux. Il me rejoint et soulève ma robe. Il écarte mes fesses, saisit la partie externe du plug et fait tourner. Déroutant ! La sensation est agréable ! très agréable même ! Je me surprends à gémir de plaisir. Adrien se méprend et croit que c’est la douleur :
Il s’est reculé jusqu’à la porte ; je n’ai pas pu le toucher.
Il a ouvert la porte et est sorti. Le temps qu’il referme, j’ai cru apercevoir Hélène qui s’éloignait.
Je suis encore déçue, encore une fois aucune gentillesse, il me laisse seule, frustrée.
Maintenant, il est l’heure d’aller le rejoindre. Je mets tout ce qu’il a demandé dans un sac de toile et je m’en vais en promenade comme à mon habitude.
Vendredi 9 juillet – 20 h 30
Il est à peine plus de quinze heures lorsque j’arrive au belvédère. En chemin, je n’ai rencontré personne, pourtant je me suis arrêtée deux fois pour regarder derrière moi, j’avais l’impression d’être épiée, d’être suivie. Mais rien, bien entendu, c’était certainement la nervosité. J’entre et, comme la dernière fois, il est assis sur les premières marches de l’escalier.
Il dispose tous les objets sur la marche à côté de lui.
Je déboutonne lentement, sensuellement, mais il me regarde à peine. Son regard semble attiré par une fenêtre ; quand je regarde moi-aussi, il me semble apercevoir un mouvement furtif derrière les vitres sales. Je retire ma robe et l’accroche à un clou au mur. Je reviens vers lui ; il s’est levé et me demande de me pencher en avant. Je m’appuie sur l’escalier.
Comme ce matin, il attrape le plug, le fait tourner puis, avec beaucoup de douceur, lui imprime un léger mouvement de va-et-vient. À nouveau, j’éprouve cette sensation voluptueuse que j’avais déjà éprouvée. Encore une fois, je gémis. Cette fois-ci, il ne s’y trompe pas :
Il amplifie le mouvement mais mon anus, distendu, demande grâce. Je le supplie d’arrêter ; ce qu’il fait immédiatement.
Alors, je m’accroupis et, dans cette position, je retire l’objet que je lui tends. Il le pose, prend un préservatif qu’il enfile sue son majeur et me fait signe de reprendre ma position. Bonheur ! Je sens la chaleur de la main qu’il a posée sur ma fesse. En même temps, son doigt me pénètre, s’enfonce, fouille dans mes entrailles. Je suis à la fois gênée par cette position humiliante et comblée parce qu’enfin, il me touche et que c’est bon.
Il retire son doigt et enfile un autre préservatif sur index et majeur. Cette fois-ci, la pénétration est beaucoup plus douloureuse, des larmes de souffrance me sortent des yeux et je geins. Une fois enfoncé, il ne bouge plus et attend que la douleur s’estompe, puis très lentement, il se retire. Il murmure, comme pour lui-même :
Puis, élevant la voix :
Et il me tend l’objet. Il est en métal, beaucoup plus long et gros que l’autre. La partie externe contient une grosse pierre bleue. J’imagine que certaines – ou certains – sont très fiers d’exhiber leur derrière orné de ce « bijou ». Après l’avoir bien lubrifié, je reprends ma position accroupie pour l’enfoncer. Ça passe sans trop de douleur mais, relevée, ce nouveau volume me perturbe grandement. Voyant les larmes qui recommencent à perler, Adrien me dit très gentiment (et c’est déjà une moitié de la douleur qui disparaît) :
Je sors et je marche lentement autour du belvédère. Malgré ma gêne, je prends plaisir à me promener toute nue au milieu des arbres. Devant moi, des craquements dans un fourré, sans doute un animal dérangé par mon approche ; j’entends un bruit de fuite. Au fil de mes pas, la douleur disparaît progressivement et, après quelques minutes, je peux rentrer presque sereine pour retrouver Adrien.
Il m’attend patiemment, toujours assis sur sa marche. J’aimerais qu’il me console tendrement, qu’il me prenne dans ses bras. S’il pouvait seulement me toucher, avoir un geste d’affection ! Il m’arrête avant que je ne sois près de lui :
Je ravale mes espoirs, je commence à avoir l’habitude. Je vais décrocher ma robe, l’enfile et la boutonne en me tournant vers lui.
Il me fait signe de m’en aller. Je me retourne et suis presque sortie lorsqu’il dit presqu’à voix basse :
Je continue à marcher vers la sortie, sans me retourner ; je ne veux pas lui montrer mon ébahissement. Quoi, ma petite Hélène ! Sa gentillesse, sa bonne humeur, sa serviabilité, sa patience devant mes caprices, tout ça parce qu’elle est amoureuse de moi ! Je suis ébahie. Comment ai-je pu ignorer cela ?
En avançant vers le château, je m’interroge. Je réalise soudain que je ne connais pas mon personnel. Oh ! Je sais leurs noms et leur apparence, mais rien de ce qu’ils aiment, de ce qu’ils font en dehors de leur service. C’est maintenant que je commence à en prendre conscience.
Je suis rentrée et je me suis couchée. Sans dormir, je me suis reposée et j’ai pensé à tout cela. Je suis en train de remettre en cause toute ma façon de vivre…
Au dîner, j’observe Hélène attentivement. Elle fuit mon regard, ne sourit pas, semble vraiment gênée devant moi. Elle baisse la tête quand je lui dis que je vais sortir ce soir, que je vais rentrer très tard et qu’elle ne me réveille pas avant 10 h 30. Elle marmonne un vague :
Je ne sais pas ce que je vais faire avec elle, mais ça attendra demain. Il est temps de me préparer pour ce soir. Je prends une longue douche délassante, j’aurais aimé demander à Hélène de venir m’essuyer comme elle le fait parfois, mais je ne pense pas que ce soit le bon jour pour cela !
Nue – je commence à vraiment goûter le plaisir d’être nue – je me maquille longuement et, pendant plus de temps encore, je me brosse les cheveux. Ça détend un peu la boule d’angoisse qui commence à se former dans ma gorge.
J’ouvre mon armoire pour choisir des sous-vêtements. J’hésite sur la couleur, sur la forme ; je me décide enfin pour un ensemble noir et dentelles. Le soutien-gorge pigeonnant rehausse mes seins et les met en valeur et la culotte, à la brésilienne, dégage bien mes cuisses et fait ressortir mes fesses. Lorsque je les enfile, j’ai l’impression d’être engoncée, serrée ; on prend vite l’habitude de la liberté !
Soudainement, je réalise qu’il faut que je mette le porte-jarretelles qui va avec l’ensemble et des bas unis, très sombres. Je sors aussi une paire d’escarpins aux talons immenses qui me font des mollets à damner un saint.
Dans le dressing, le choix est encore plus difficile. Encore heureux que je puisse éliminer d’office toutes les robes. Je finis par opter pour un tailleur vert sombre de coupe très classique : veste croisée et jupe droite au genou sur une blouse en soie vert d’eau, très sage, boutonnée jusqu’au cou. C’est un parti pris d’apparence sage et bourgeoise, c’est ce que mon intuition me dicte suivant le ton employé par Adrien.
Si je me suis trompée, eh bien, ce ne sera qu’une frustration de plus et je remonterai pour me changer.
Il est presque vingt-deux heures trente. J’arrête d’écrire. J’y vais. Souhaite-moi bonne chance !
Samedi 10 juillet – 3 h 30
Je ne pourrai pas m’endormir si je n’écris pas tout de suite ce que je viens de vivre.
Quand il m’a vue – à cette heure, nous étions seuls dans le hall – Adrien m’a détaillée de la tête aux pieds. Son sourire me rassure.
Les yeux bandés, j’ai perdu la notion du temps, mais le trajet m’a paru assez long. Nous avons certainement circulé sur des petites routes de campagne car j’ai ressenti de très nombreux virages et beaucoup de cahots.
Après avoir roulé quelques instants sur des gravillons, la voiture s’arrête et Adrien me fait descendre et, me tenant serrée par le bras, il guide mes pas et me fait entrer dans un bâtiment silencieux. Au bout d’un instant, des talons résonnent et une voix féminine bien timbrée nous accueille :
Et elle m’entraîne dans ce qui me semble être un couloir assez long. Au loin, comme étouffée, j’entends de la musique entrecoupée d’applaudissements. Nous rentrons dans une pièce, elle me fait asseoir sur une chaise et me dit :
Quand je lui dis que non, elle rit doucement puis reprend :
En me maquillant et en positionnant la perruque, elle continue de me décrire tout ce qui va se passer. Je suis trop anéantie pour réagir :
Je suis vide, sans réaction, je hoche la tête…
Je m’en fous. Je hausse les épaules
Il me prend par le coude et m’entraîne sur quelques pas. Des applaudissements éclatent. J’ai l’impression de me réveiller, en un instant je sors de ma léthargie et je prends conscience que je suis là pour faire le spectacle, que c’est trop tard pour m’échapper et que le mieux c’est donc d’essayer d’en profiter au maximum. J’éclaire mon visage d’un sourire.
J’entends des remous et des murmures dans la salle.
Tout ce petit discours est déclamé à la façon d’un aboyeur de foire, c’est très drôle et le public s’amuse manifestement, réagissant aux différentes consignes. L’atmosphère a l’air bon enfant, ça me rassure.
Je sens la corbeille sous ma main et des papiers pliés. Je fais semblant de mêler puis attrape un papier que je tends devant moi.
J’entends un rugissement dans l’assemblée, suivi d’applaudissements et une tornade semble arriver à mes côtés. D’une voix rauque, basse, presque masculine, celle qui doit être Cléa déclare :
Des bras me serrent sur une poitrine qui semble menue, mais manifestement féminine, et une bouche vorace s’empare de mes lèvres. Sa langue s’insinue entre mes dents, elle a un goût d’alcool et de tabac. Je me laisse faire, attentive au plaisir qu’elle semble vouloir me donner. Les caresses de sa langue sont savantes et d’une douceur surprenante ; il ne faut pas longtemps pour qu’un frisson me secoue. Elle me relâche alors.
Elle me fait tourner légèrement, sans doute pour me placer face au public et vient derrière mon dos. Elle m’entoure de ses bras et, glisse ses mains sur ma veste de tailleur pour aller presser mes seins, tout en me faisant des petits bisous dans le cou. Un nouveau frisson, beaucoup plus fort, me secoue encore et je me colle contre son corps. Je sens son mont de Vénus qui vient s’appuyer sur mon coccyx.
Elle déboutonne et lentement ouvre la veste. Se décollant de moi, elle la fait glisser sur mes épaules et la jette à côté. De nouveau, elle se presse contre moi et me caresse tout le thorax mais rapidement, elle commence à ouvrir ma blouse. Il y a une douzaine de tous petits boutons alors, dans l’oreille, elle me demande de l’aider. Elle a commencé par le haut, je m’attaque aux boutons du bas. Dans la salle, ça applaudit et ça rit à chaque fois qu’un bouton est ouvert.
Quand elle a fini de retirer ma blouse, j’ai enfin ses mains sur ma peau. Elles sont chaudes, douces et très agiles ; elle doit avoir les doigts très longs. Elle n’oublie certainement aucun centimètre carré de mon corps dénudé. Elle tourne autour de mes seins, me fait frémir en griffant la dentelle de mon soutien-gorge, ramène les mains dans mon dos comme pour le dégrafer et se met à rire :
Elle me fait alors tourner sur moi-même de façon à m’amener face à elle et dos au public.
Et elle m’embrasse encore en me serrant. Au travers d’une simple étoffe, je sens sa poitrine, libre de tout soutien. Le jeu me plaît, je me sens bien ; aussi je pose mes mains sur elle et vais empaumer ses seins. Ils sont très pointus, assez petits et très fermes. Je n’ai jamais caressé de femme mais, là encore, je découvre un plaisir immense. Son baiser devient profond et son bassin vient à la rencontre du mien.
Mais la salle commence à réagir :
Devant moi, je devine que Cléa s’est accroupie. À deux mains, elle a attrapé l’élastique de ma culotte et la fait descendre très lentement. Lorsqu’elle atteint mon pubis, elle s’arrête, tire sur l’élastique et, manifestement regarde à l’intérieur. D’une voix tonitruante, elle s’adresse au public qui ne voit rien :
Je me retourne et elle finit de baisser ma culotte. Le public applaudit à tout rompre. J’entends à mon oreille :
Elle retire mon soutien-gorge et les applaudissements redoublent. Je ne porte plus que mon porte-jarretelles et mes bas. Je suis nue devant une vingtaine d’inconnus, déshabillée par une femme qui se présente comme lesbienne et je suis heureuse ! Rejetant mes épaules en arrière, je prends mes seins pour les présenter au public et, orgueilleusement, j’écarte légèrement les jambes pour lui offrir mon sexe.
C’est alors que je reçois une énorme claque sur les fesses.
Et je reçois une seconde claque, tout aussi cinglante et bruyante que la première. Le public rit.
Aveugle, ce n’est pas facile. Je lui palpe le torse puis les hanches pour essayer de deviner ce qu’elle porte. En bas, c’est un pantalon : facile. En haut, c’est du tissu, mais je ne trouve pas d’ouverture. Je me plaque sur elle, ce qu’elle apprécie par un grognement de satisfaction et passe mes mains derrière : bingo ! C’est fermé par des boutons dans le dos. Je déboutonne et ramène le vêtement à moi. J’en profite pour caresser au passage son dos, ses épaules et ses bras. Comme la peau d’une femme est douce ! Je jette sur le côté de façon à ne pas me prendre les pieds dedans.
Nous sommes de la même taille. Je l’embrasse dans le cou puis sur les épaules ; pliant les genoux, je descends, ma joue frôle un sein. Je ne vais pas laisser passer ça, j’attrape le téton. Je le serre entre les lèvres, Cléa frémit ; je suce, mordille très légèrement, Cléa geint. Laissant mes doigts continuer à agacer le mamelon, ma bouche passe à l’autre sein. Cléa me prend le crâne et m’écrase sur elle ; elle grogne.
Pendant que je lèche, aspire, tète de la bouche et malaxe, pince et fait rouler avec les doigts, ma main libre dégrafe la ceinture, descend le zip et tire le pantalon qui s’écroule sur ses pieds qu’elle soulève l’un après l’autre pour se débarrasser du vêtement. Je caresse ses hanches et rencontre une fine bande élastique. Il s’agit certainement d’un string. Je m’agenouille et fait glisser le sous-vêtement. Malgré les bruits bizarres qui proviennent de la salle : froissements, rires chatouillés, gémissements étouffés, quelques applaudissements viennent saluer la chute du dernier rempart de la vertu de Cléa (si tant est que sa vertu ait besoin d’un rempart…)
L’odeur poivrée de son intimité m’attire. Ma bouche recherche, ma bouche hésite : que de la peau nue et douce, aucune toison. Mon menton est guidé par l’entrejambe, ma langue force l’ouverture des cuisses qui obéissent à la pression. Je sens sa fente sous la langue, c’est doux, très humide comme un fruit juteux. Je lèche, je lape, ma langue s’enfonce, trouve un petit noyau dur : le clitoris ! Cléa tremble, elle geint de plus en plus fort, elle va s’écrouler. Haletante, elle me dit :
Accrochée à elle, je la suis à genoux. Elle semble poser ses fesses sur une table et s’étendre en arrière, appuyée sur les coudes. C’est ce que je crois comprendre en caressant ses seins pendant que je la lèche. Je n’avais encore jamais fait cela, encore moins sur une femme, et pourtant tous ces gestes me paraissent naturels, innés.
Maintenant qu’elle est immobilisée, j’approfondis mes caresses. Ma seule préoccupation est son clitoris. Ma langue le flatte, le titille, le presse, le râpe ; chacun de mes mouvement déclenche des réactions de plus en plus violentes, Cléa râle. Lorsque j’enfonce deux doigts dans son vagin, c’est un hurlement ! Elle est prise de soubresauts et manque de peu de tomber de la table. Cléa a l’orgasme bruyant et mouvementé !
Des mains viennent me chercher pour me faire descendre dans la salle. Là, je suis allongée sur une table ; je me laisse aller, je goûte ! Des lèvres sur mes lèvres, des lèvres sur un sein, des mains sur l’autre, des caresses sur tout le corps des mains légères – sans doute féminines – prennent possession de mes lèvres intimes, les écartent, explorent, pénètrent. Bientôt, c’est une langue agile, chaude, indiscrète qui remplace la main.
Je ne sais plus où donner de mes sensations… Je me rends compte que je me tortille, que je hurle sans discontinuer, je perds connaissance…
Des cloches sonnent dans ma tête, bien que j’aie les yeux bandés, ça tourne ! Je sens que l’on m’a assise et que l’on me tapote les joues. Au travers d’un épais coton, j’entends :
Je marmonne une vague réponse ; on me fait boire… du champagne, ça me réveille. Je me secoue, je remercie, je tâte autour de moi : que des chairs nues ! J’attrape un pénis…
Je masturbe un peu puis, à genoux je le prends dans la bouche. J’ai bien retenu la leçon d’Adrien, il faut peu de temps pour qu’il éjacule dans ma bouche. Il est immédiatement remplacé par un autre. Des mains reviennent sur moi ; j’entends mon homme demander à celui ou celle qui me caresse de « bien me préparer ». Des doigts s’insinuent en moi, un pouce masse mon clitoris. Je sens que je vais repartir. La personne qui me caresse s’en rend compte et ralentit. Une voix me demande d’un ton assez solennel :
J’accepte bien volontiers (je ne me reconnais pas !). Il me relève alors et, avec beaucoup de douceur, me fait me plier, le buste sur une table et les fesses en l’air. Il commence par me lécher. C’est un maître ! Je démarre immédiatement et vit un premier orgasme, rien qu’avec sa langue. Puis, je le sens me pénétrer ; lentement il s’enfonce tout au fond de moi. Jusqu’à ce moment, je n’avais plus pensé au plug, mais là, le frottement de ce sexe d’homme turgescent venant remuer, déranger cet objet enfoncé en moi, mon trouble devient énorme, insupportable. Alors, quand je sens les spasmes de son éjaculation, c’en est trop pour moi, dans un hurlement déchirant, je m’évanouis à nouveau.
Je me suis réveillée sur la banquette de la voiture. Habillée, je ne sais par qui et avec ma perruque. Me voyant remuer et m’asseoir, Adrien s’adresse à moi :
Quelques instants plus tard :
J’en tremble de joie. Je réalise alors que c’est peut-être lui qui m’a fait l’amour, il y a une ressemblance certaine entre les deux voix… je n’ose lui demander. Je vais en rêver…
Il est maintenant 5 h 20. Je vais me coucher.
À suivre…