n° 14059 | Fiche technique | 37118 caractères | 37118Temps de lecture estimé : 23 mn | 17/09/10 |
Résumé: Comment se conclut notre histoire, après mon adultère et la vengeance d'Anne. | ||||
Critères: fh fépilée vacances plage piscine amour intermast fellation confession mélo -regrets -vengeance | ||||
Auteur : Eric (La conclusion de notre histoire, avec Anne et moi) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Notre histoire Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Voilà… C’était donc bien vrai ! Si je pouvais encore en douter, Anne vient de tout me confirmer… Comment, pour se venger d’une seule et unique infidélité de ma part, elle a fréquenté depuis six mois les clubs échangistes afin de se faire posséder par un maximum de partenaires masculins. Elle s’est enfilé des queues à la chaîne, se donnant aussi bien aux hommes qu’aux femmes, par tous les trous et sans jamais dire non à quiconque. Elle se livrait à tous chaque fois que l’occasion se représentait, ne comptant même plus les pipes délivrées aux hommes qui se soulageaient en la regardant se faire prendre par d’autres. Combien de décharges de sperme a-t-elle englouties ? Quelle partie de son corps ne s’est pas vue souillée du foutre d’un inconnu ? Comment imaginer toutes ces bites défonçant sa chatte ou pénétrant son cul ? Et cette chienne en redemande et veut y retourner. Avec moi, certes, mais à la condition que je ne sois que le simple spectateur de sa débauche. Elle m’a fait cocu et elle veut continuer sans remords à me faire pousser des cornes, tout en se donnant du plaisir ! Un peu trop facile…
Mais si je refuse, maintenant que je connais la vérité, qu’est-ce qui l’empêchera de reprendre ses activités et d’aller écumer les vestiaires, les chantiers et les parties fines organisées ? Ce qu’elle a vécu, c’était le fantasme que je lui susurrais à l’oreille quand nous nous excitions mutuellement. Ne rêvais-je pas de la voir jouer les salopes ? Ne lui avais-je même pas suggéré d’aller faire le trottoir pour se faire baiser par des inconnus après qu’ils l’eurent payée ? N’imaginais-je pas systématiquement son visage à la place de celui des actrices des films de gang-bangs ou de bukkake que je matais sur Internet ? Je bandais quand je lui disais l’autoriser à prendre un amant, à condition qu’elle me raconte ensuite tout ce qu’ils avaient fait ensemble. Et ces fantasmes, ne m’excitent-ils pas encore ? Elle a partouzé sans moi depuis plus de six mois, moi qui me morfondais de mon infidélité. Mais ce qui me minait par-dessus tout était la peur de la perdre et de ne plus partager sa vie. Je n’ai même pas envie de posséder une autre femme, même pour me venger à mon tour. Je l’aime encore, plus que tout. Je lui pardonne ses infidélités, même si la moitié de la ville doit se raconter comment elle m’a fait cocu. J’ai toujours envie de la serrer dans mes bras et de vivre à ses côtés.
Toutes ces pensées, et encore bien d’autres, se bousculèrent dans ma tête. Mais ce qu’elle me proposait, c’était de retourner se faire baiser dans ses clubs échangistes. Oui. Ma femme avait envie que d’autres mecs la niquent, parce qu’elle aimait maintenant jouer les salopes ! Mais sans risque pour elle, car m’interdisant la réciprocité. Et si j’avais envie, moi aussi, de petites chattes bien fraîches ? Si je voulais embrasser d’autres femmes, goûter leur jus en plongeant ma langue entre leurs cuisses, caresser leur clito et les faire jouir sous mes doigts avant de les défoncer devant des spectateurs attendant leur tour ou simplement excités du spectacle ?
Mais non… La seule chatte dont j’ai vraiment envie c’est celle d’Anne. Comme j’aime la lécher et la sentir jouir sous mes coups de langue tandis que j’explore sa fente de mes doigts. Voilà trop longtemps que je m’en suis délecté. J’ai envie de lui enfoncer mon pieu au plus profond de son ventre, de l’entendre gémir et supplier, de lui donner du plaisir et qu’elle se livre tout entière à moi, pour finir par la recouvrir de ma semence. Je veux qu’elle prenne son pied avec moi seul et qu’elle s’endorme dans mes bras, satisfaite, en ne rêvant à aucun autre homme.
C’est pourquoi à sa demande de retourner en club avec elle, je lui répondis :
À ces mots, nous nous jetâmes dans les bras l’un de l’autre et nous enlaçâmes tendrement. J’avais le sentiment de revivre les premiers temps de nos amours, il y a dix ans, déjà dix ans. Nous n’avions plus eu de contacts physiques depuis de longs mois. Toute la matinée se passa à nous redécouvrir. Il n’y a pas un centimètre carré de nos peaux qui échappa à nos baisers et à nos mains. Là, au bord de la piscine, sous le soleil chaud et bienveillant nous nous embrassâmes à perdre haleine. Nos lèvres se soudaient, nos langues se mélangeaient de longues minutes. Je sentais à nouveau l’odeur de sa peau, je passais mes doigts dans ses cheveux si fins et si doux et goûtais à l’élasticité et la fermeté de son corps, que je redécouvrais comme si c’était la première fois. J’avais oublié ce qu’elle avait fait et ce qu’elle m’avait fait endurer, et je profitais de chaque seconde comme si c’était la dernière de mon existence. J’étais si bien, tellement heureux de la presser contre moi et de la voir me sourire. Elle ne semblait pas rassasiée de nos baisers et en redemandait, encore et encore. Nous finîmes par nous endormir tendrement enlacés avant même d’avoir le temps de faire l’amour.
Quand nous nous réveillâmes, la matinée était finie et le petit-déjeuner qu’elle avait préparé n’était plus présentable. Le café était froid et le beurre fondu. Cela nous fit rire comme des enfants et nous nous embrassâmes à nouveau en nous échangeant des mots d’amour. Je lui proposai d’aller manger dans un restaurant proche dans lequel nous avions passé de délicieux moments l’année précédente, admirant depuis la terrasse le soleil disparaître sous l’horizon. Elle me remercia en me lançant un grand sourire et en posant ses lèvres sur les miennes. « Allez, on se prépare ! » me dit-elle. Elle courut vers notre chambre en me tirant par le bras. Elle se déshabilla et entra sous la douche. Voilà plusieurs mois que je ne l’avais pas vue sans le moindre vêtement. Je la regardais comme si je le découvrais. Qu’elle était belle ! Elle me vit la mater et me sourit. Je me déshabillai à mon tour et la rejoignis. Je ne pouvais cacher mon érection. Elle ne s’en offusqua pas, bien au contraire, semblant ravie de constater qu’elle me faisait toujours autant d’effet. Elle finit de se savonner puis entreprit de me nettoyer tout le corps. Je sentais ses mains douces sur moi et me détendais sous ses caresses.
Elle me frotta des pieds à la tête sans que je bouge, s’attardant entre mes fesses, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant, mais aussi sur mon sexe. Ce qui commença comme un nettoyage se mua bien vite en des caresses sensuelles. Elle avait enserré ma queue dans ses doigts et fit lentement coulisser mon prépuce afin de dégager mon gland. De doux mouvements de va-et-vient s’ensuivirent pendant que de son autre main elle me flattait les couilles. Me regardant droit dans les yeux, elle me sourit en me disant qu’elle aimait ça et me demandait si elle me faisait du bien. J’acquiesçai d’un simple hochement de tête. Elle poursuivit ses mouvements lents et réguliers sur mon sexe tandis que je sentais un de ses doigts s’enfoncer avec douceur mais fermeté dans mon fondement.
Après quelques minutes de ce traitement, elle prit la douche et me rinça avec sensualité, me débarrassant de toute trace de savon. Que ses caresses étaient délicieuses ! Je crus qu’elle en avait fini avec moi, et m’apprêtais à l’embrasser pour la remercier, mais elle me posa un doigt sur la bouche, me faisant signe de ne pas parler. Elle s’agenouilla face à moi et entreprit de s’occuper de mon sexe. Elle passa lentement sa langue de haut en bas, tournant et retournant autour de mon gland, qu’elle embrassait comme un fruit mûr. Puis, me défiant du regard, elle avala presque totalement ma bite dressée. Elle la ressortit de sa bouche et s’amusa avec elle, la léchant et l’embrassant tout en me branlant. Après quelques minutes de ce régime, je n’en pouvais plus et lui annonçai que j’allais jouir. Elle accéléra le mouvement de ses doigts et, me fixant à nouveau de ses yeux, c’est sans ciller qu’elle reçut au fond de la gorge plusieurs giclées de sperme.
Après des mois d’abstinence, elle eut droit à une ration abondante mais elle n’en perdit pas une goutte, s’ingéniant à en nettoyer toute trace. Elle ouvrit la bouche pour me montrer mon foutre qu’elle fit rouler sur sa langue. Elle semblait s’en délecter et finit par l’avaler. Elle se releva et m’embrassa à pleine bouche en me disant à quel point elle aimait le goût de mon sperme. C’était la première fois que nous faisions cela et je fus surpris, excité, mais aussi un peu écoeuré de sentir le goût de ma propre semence dans ma bouche. Je ne pus m’empêcher de penser qu’elle avait appris ceci en léchant toutes ces autres queues.
J’essayais de ne pas faire transparaître ces pensées tandis qu’elle me faisait sortir de la douche pour finir de se laver. Nous nous habillâmes et partîmes en marchant au restaurant. Je tenais Anne par la main. En cours de route, elle plaça son bras autour de ma taille et posa tendrement sa tête sur mon épaule. Je me sentais bien ainsi avec elle. Je passai à mon tour mon bras autour de ses épaules et la serrai amoureusement contre moi. Qui aurait pu croire en nous croisant ce que nous avions vécu au cours des derniers mois ? Qui aurait pensé que la femme qui se pressait amoureusement contre moi s’était conduite comme la dernière des trainées ?
Au cours des jours qui suivirent, Anne et moi vécûmes une nouvelle lune de miel. Nous ne sortions du lit que pour aller nous reposer au bord de la piscine, toute notre activité étant tournée vers l’amour que nous faisions quasiment sans discontinuer. Je ne parle pas que de pénétrations mais bien de caresses, de baisers langoureux, d’échanges et de jeux coquins. Nous avions l’impression de nous découvrir à nouveau et nous étions surpris de nos réactions, de nos envies, de nos désirs comme si cela ne faisait pas dix ans que nous avions déjà tout partagé. J’avais cependant noté une évolution chez Anne. Elle semblait beaucoup plus encline à exprimer ses désirs et extérioriser son plaisir. Elle n’hésitait plus à me demander directement ce dont elle avait envie. Elle assumait plus aisément son corps et sa nudité, me semblant plus exhibitionniste qu’avant, écartant largement ses cuisses, se touchant ou n’hésitant pas à se regarder dans la glace pendant qu’elle me suçait, me chevauchait ou que je la prenais. La piscine ne servait pas qu’à nous rafraîchir et nous reposer. Plus d’une fois nous y avons fait l’amour. Il ne semblait pas y avoir de limites à notre imagination et à nos désirs. Nous vivions nus en permanence, comme des sauvages, toujours prêts à s’offrir à l’autre ou à prendre son partenaire.
Cependant, après une dizaine de jours à ce régime je n’en pouvais plus, épuisé par cette activité sexuelle incessante. Nous n’étions plus sortis de notre lieu de villégiature depuis plus d’une semaine. Nous décidâmes d’aller faire un tour en ville avant de profiter d’un après-midi à la plage. J’enfilai un bermuda et un polo tandis qu’Anne mettait au-dessus de son maillot deux-pièces une petite robe blanche qui mettait formidablement en valeur son bronzage. Cette robe était non seulement assez courte mais aussi relativement fine, ce qui laissait facilement deviner ce qu’elle portait dessous. Je remarquais en moi-même qu’Anne n’aurait jamais mis quelque chose d’aussi sexy l’année dernière. Mais je la trouvais tellement jolie ainsi, si désirable et sexy, que j’étais heureux et assez fier d’être à son bras.
Après nous être garés en périphérie du centre-ville, nous avons rejoint à pied le bord de mer où nous avons acheté quelques cartes postales, puis fait le tour des boutiques qui s’étalent entre le port et le casino. Nous nous apprêtions à chercher une table pour notre repas quand un « Anne » sonore retentit non loin de nous. Je me retournai et reconnus Isabelle et son mari Benoît, deux voisins et amis. Le monde était décidément bien petit. Nous échangeâmes quelques banalités avant qu’Anne leur demande s’ils souhaitaient se joindre à nous. Isa et Ben acceptèrent immédiatement et nous conseillèrent une adresse proche où ils avaient leurs habitudes. Nous prîmes un apéritif puis un plat léger aux saveurs du pays. Nous connaissions bien Isa et Ben. Habitant à quelques rues de la nôtre, nous avions sympathisé depuis plusieurs années, et Ben et moi allions souvent jouer au tennis ensemble en soirée. Je le rencontrais aussi régulièrement, pour nos affaires cette fois, puisque Ben dirigeait une petite entreprise qui travaillait souvent pour la mienne. Nous avions tous le même âge et j’avais toujours eu un petit faible pour son épouse, une magnifique et grande blonde aux yeux bleus, Ben m’ayant également avoué qu’il trouvait Anne très séduisante.
Le repas se terminant, Anne proposa à Isa et Ben de venir avec nous à la plage. Ils acceptèrent aussitôt et quelques minutes après nous partions vers une crique toute proche qu’ils nous dirent fréquenter régulièrement. Nous les suivîmes en toute confiance, nous disant que si elle était aussi agréable que le repas que nous venions de partager, alors l’après-midi serait réussi. Après une courte marche dans la forêt, nous arrivâmes au lieu qui se révéla aussi enchanteur que promis. Nous nous mîmes tous en maillot de bain et allâmes tous plonger une tête. Puis Anne et Isa retournèrent s’allonger sur le sable pour papoter et parfaire leur hâle. Ben et moi restâmes dans l’eau, n’étant pas fans des séances de bronzage prolongées. Après avoir parlé quelque peu de nos affaires et de nos congés, Ben me dit qu’il était content de nous voir, Anne et moi, à nouveau aussi bien ensemble. Je lui dis que nous avions effectivement traversé une mauvaise passe mais que nous avions parlé et remis les choses en ordre, sans donner plus de détails.
Ben m’expliqua que lui aussi avait passé des moments difficiles avec Isa mais qu’elle aussi avait fini par lui pardonner son infidélité. Je fus surpris d’entendre ces mots. Comment donc pouvait-il être au courant ? Qui le lui avait dit ? Je lui posai franchement la question afin de savoir quel corbeau pouvait propager ces bruits. Ben comprit qu’il en avait trop dit et, troublé, ne répondit pas à ma question. Je la lui posai à nouveau, exigeant une réponse plus convaincante, et lui enjoignant, au nom de notre amitié, de tout me dire. Il semblait fort gêné et opta pour me questionner à son tour, me demandant si cela était vrai. Je fus contraint de lui avouer que cela était en effet arrivé une fois. Il me demanda alors si la réconciliation d’Anne et moi avait bien porté sur ce sujet et si nous nous étions tout dit. Il insista sur le mot tout. Je sentis qu’il en savait beaucoup plus que ce qu’il avait lâché par inadvertance. Je lui répondis alors simplement qu’Anne avait très mal pris cette infidélité et qu’elle s’était vengée mais m’avait tout avoué et que je lui avais pardonné.
Cela sembla rassurer quelque peu Ben qui, après plusieurs demandes de ma part, finit par avouer que c’était Anne elle-même qui leur avait tout appris. J’étais complètement désarçonné d’apprendre qu’elle ait pu aller raconter tout cela à nos amis. À qui d’autre avait-elle pu encore se confier ? Pour qui voulait-elle me faire passer auprès de nos amis ? Je voulus à nouveau en savoir plus auprès de Ben qui me semblait particulièrement mal à l’aise. Il me redemanda avec insistance ce qu’Anne m’avait avoué. Allais-je lui révéler qu’elle s’était tapé les mecs par dizaines ? Bien sûr que non… Comment aurait-il pris la chose alors que nous nous fréquentons depuis si longtemps et que nous nous croisons toutes les semaines pour nos loisirs ou nos activités professionnelles ?
Je laissai donc Ben en plan et allai rejoindre Anne. La prenant un peu à part, je lui relatai ce que venait de me dire Ben et lui demandai à quelle occasion elle avait raconté ça. Elle me prit dans ses bras et le plus naturellement du monde me répondit :
Je n’en croyais pas mes oreilles. Et pour la première fois, j’étais confronté à la réalité de la vengeance d’Anne. Voilà donc que ceux avec qui nous venions de déjeuner me savaient cocu et avaient de surcroît baisé mon épouse. Et dire que je les croyais mes amis. Ils s’étaient payé ma femme sans rien me dire de ses infidélités…
J’allais exploser quand Isa, ayant entendu notre échange, s’approcha de moi et, me prenant par la main, me dit :
Je me retournai vers elle et l’embrassai pour sceller à nouveau notre pacte d’amour.
La journée se passa ensuite normalement, sans allusions à ce que ces trois-là avaient vécu ensemble. Pourtant, au fond de moi-même, j’avais tellement envie de les questionner sur tout ce qu’ils avaient fait ensemble. J’aurais voulu qu’ils me décrivent en détail ce qu’ils avaient vu Anne faire. J’aurais souhaité qu’ils me narrent, sans rien omettre, combien de fois ils avaient vu Anne se livrer à d’autres hommes, comment elle s’y prenait et si elle les avait excités. Combien d’hommes l’avaient prise en leur présence ? Comment ? Dans quelle position ? Comment agissait-elle ? Se laissait-elle faire ou allait-elle chercher les queues ? Aimait-elle cela ? Acceptait-elle les doubles pénétrations ? Les triples ? Avalait-elle systématiquement le foutre des inconnus qu’elle suçait ? Comment avait-elle réagi quand Isa était venue la voir pour lui proposer d’avoir des rapports saphiques ? Avait-elle joui sous sa langue et ses doigts ? Était-elle passive ? Active ? Et quand Isa lui avait proposé que Ben la prenne, avait-elle immédiatement accepté ? Lui avait-elle souri ? L’avait-elle embrassé ?… Autant de questions qui tournaient dans ma tête. Je ne pouvais me détacher de ces pensées. Je crevais de jalousie de savoir tout ce qu’elle avait vécu sans moi. Mais j’étais aussi tellement excité à imaginer tout ce qu’elle avait pu faire, à deviner comment elle avait agi… Autant dire que je participais fort peu à leurs conversations, même si je ne cessais d’avoir ma main sur Anne de tout l’après-midi…
La fin de journée approchant, nous retournâmes en ville pour déposer Isa et Ben. Pendant que nous faisions nos adieux, je ne pouvais m’empêcher de regarder Anne et de me dire qu’elle était vraiment séduisante dans sa petite robe. Isa n’était d’ailleurs pas mal non plus. Qui aurait pu croire que ces deux jeunes femmes qui conversaient sur ce trottoir s’étaient livrées à des ébats saphiques, au milieu des regards envieux des voyeurs et des autres couples, qu’elles se donnaient l’une comme l’autre à des inconnus qui les baisaient ? Je ne pouvais m’empêcher de les imaginer, chaque fois qu’elles se rapprochaient l’une de l’autre, s’embrasser et s’enlacer tendrement avant de se caresser. J’essayais de chasser ces pensées de mon esprit et saluais nos amis.
C’est Anne qui leur proposa à tous deux de venir passer la journée du lendemain chez nous autour de la piscine. Ils ne se firent pas prier et acceptèrent immédiatement.
Ils sonnèrent à midi, comme convenu, bouteille de rosé et fleurs dans les mains. Anne avait enfilé un petit short en jean et un débardeur, Isa avait une robe légère qui lui dévoilait largement les épaules. Nous allâmes au bord de la piscine où nous avions disposé apéritifs, cacahuètes et amuse-gueules. J’avais préparé le matin même un punch de ma composition dont nous nous régalâmes en devisant, assis sur les chaises longues. La conversation était celle que nous pouvions avoir depuis des années et rien ne laissait transpirer les rapports qu’Anne avait eus avec nos deux invités. Nous nous dirigeâmes ensuite vers la table où nous dinâmes de salades et de grillades. Vers 14 heures, bien repu, je proposai de profiter de la piscine pour nous rafraîchir. Moins d’une minute après, nous étions tous les quatre dans l’eau fraîche.
Anne s’approcha de moi, plaquant son corps contre le mien, et m’embrassa, d’abord tendrement, dans le cou, derrière l’oreille, avant de poser ses lèvres sur les miennes. La présence de nos amis ne semblait pas la déranger, mais cela pouvait se comprendre. J’étais ravi de ces marques de tendresse et lui rendis ses baisers, en les accompagnant de caresses, dissimulées par les reflets du soleil sur la surface de l’eau. La situation se prolongeant, je regardai nos amis qui, de l’autre côté de la piscine, se livraient aux mêmes activités que nous, enhardis par notre exemple. Jamais Anne ne se serait conduite ainsi auparavant mais cette situation me ravissait. Oubliant pour un temps la présence de nos invités, ou à cause d’eux, je ne saurais plus dire, je me pris à dénouer le soutien-gorge d’Anne qui se laissa faire. Avait-elle, elle aussi, oublié nos deux compères, là aussi je ne pourrais le certifier.
Mes mains s’égaraient sur ses hanches, ses cuisses et ses fesses. Après quelques minutes, n’y tenant plus et sans qu’Anne semble ne s’y opposer, j’avais mes doigts sur le sexe d’Anne. Je jouais avec l’élastique de son maillot, m’amusant à descendre puis remonter son slip, dévoilant de plus en plus son postérieur jusqu’à ce qu’elle se retrouve avec sa culotte au milieu des cuisses, une main posée sur ses fesses, l’autre s’occupant de sa chatte. Mes doigts glissaient sur sa fente et titillaient son clitoris. Même dans l’eau, je sentais sa chatte glissante de ses sécrétions intimes, me démontrant son excitation. Pour ma part, inutile de vous préciser que je bandais comme un âne, le sexe comprimé dans mon maillot. Anne se laissait faire, les yeux fermés, la bouche pincée pour réprimer ses gémissements de plaisir, et je pus rapidement la conduire vers un orgasme qui la fit tressaillir des pieds à la tête. Elle se détendit enfin et se blottit contre moi, la tête posée sur mon épaule après un rapide baiser.
Je me souvins alors de la présence d’Isa et de Ben que j’avais complètement zappés depuis. Je tournai la tête vers eux et constatai qu’ils avaient de toute évidence suivi notre exemple, que Ben n’était pas encore parvenu à faire jouir sa compagne mais qu’il s’y employait avec attention. Je détournai les yeux pour regarder Anne et l’embrasser tendrement. Pris d’une envie subite, je posai mes mains sur ses hanches, puis sur ses cuisses avant d’arriver à son maillot, coincé au niveau de ses genoux. Je la regardai droit dans les yeux et me penchai lentement, afin qu’elle n’ignore pas ce que j’allais faire. Ne sentant aucune opposition de sa part, je le fis glisser jusqu’à ses chevilles. Loin de s’opposer à ce que je poursuive, elle souleva sa jambe droite, puis la gauche, afin de se débarrasser du fin morceau de tissu. Ma petite coquine était cul nul dans l’eau. Je lui présentai sa petite culotte à la surface de l’eau avant d’en faire une boule que je jetai au loin sur l’herbe. Ce geste provoqua un sourire de sa part qu’elle accompagna d’un « t’es content maintenant ? » rigolard.
Elle me repoussa doucement et nagea lentement vers Isa et Ben. Je n’osais bouger mais mon sexe était devenu une vraie barre de fer. Je la vis s’adresser à nos deux amis, qui se mirent alors à rire. Ils lui dirent quelque chose que je ne compris pas et Anne revint vers moi. Je me demandais ce qu’elle allait m’annoncer mais, à ma grande surprise, elle ne fit que tendre vers moi quelque chose que je ne reconnus pas immédiatement. Il me fallut quelques secondes pour que je comprenne qu’il s’agissait du slip d’Isa. Anne lui avait fait le retirer et voilà qu’elle me le tendait. Ne sachant trop quoi faire, je me contentai de le saisir et de le jeter par-dessus mon épaule, celui-ci allant s’échouer au milieu de la terrasse.
Anne annonça alors qu’elle allait profiter du soleil radieux pour se livrer à une petite séance de bronzage. Elle s’approcha de l’escalier situé à l’angle du bassin, non loin d’Isa et Ben, et sortit lentement de l’eau. Totalement nue, ses hanches ondulant à chaque marche, le corps déjà bronzé et dégoulinant d’eau, je la trouvais incroyablement sexy. C’était une vraie déesse que je voyais sortir ainsi de l’onde, une Vénus aux formes féminines, à la peau douce et à la chair ferme. Elle avait un cul absolument magnifique, tout en rondeurs, surmonté d’une taille de guêpe, planté sur des jambes longues et fuselées. Je l’admirais et me réjouissais de la chance que j’avais d’être auprès d’elle.
Elle qui m’avait habitué à être si pudique devant le regard des autres restait là, debout, nue, devant nos yeux. Elle semblait prendre un malin plaisir à s’exhiber ainsi. Elle se retourna et s’exposa de face. Son ventre plat et sa poitrine aux formes si harmonieuses parvenaient difficilement à détourner mon attention de sa petite chatte totalement épilée. Elle n’aimait pas trop ses grandes lèvres, bien visibles. Au contraire, elles me fascinaient, appelant les caresses et les baisers.
Cette dernière déposa un baiser sur la bouche de son mari et se dirigea lentement vers l’escalier. À son tour, elle sortit de l’eau. C’était la première fois que je la voyais nue et je dois avouer que son corps n’avait rien à envier à celui d’Anne. Les hanches un peu plus étroites, la peau sensiblement plus claire, les fesses un peu plus plates. Elle arriva à la hauteur d’Anne et passa ses bras autour de ses épaules et sans que l’une ou l’autre ne marquent un temps d’arrêt, elles s’embrassèrent. D’abord du bout des lèvres, puis de plus en plus sensuellement. C’était la première fois que je voyais Anne embrasser une autre femme, et cela semblait lui plaire. Le spectacle était à couper le souffle.
Leurs deux corps étaient plaqués l’un contre l’autre, Isa les bras autour des épaules ou des hanches d’Anne, Anne les mains derrière la nuque d’Isa. Ce baiser ne semblait plus devoir se terminer, chaque seconde me paraissant être une heure. Mes yeux se portaient de leurs bouches à leurs mains qui se touchaient et à leurs corps qui se frôlaient. Après un temps qu’il m’est difficile d’estimer, elles se séparèrent en s’adressant l’une à l’autre un large sourire. Elles se dirigèrent vers les matelas et, ce faisant, passèrent juste à côté de moi. Toutes les deux étaient complètement épilées, mais le sexe d’Isa était lisse comme un abricot, avec une fente bien dessinée mais sans que les lèvres ou le clitoris soient visibles. Elle me faisait penser à une jeune fille. Elle se promenait sans gêne devant moi alors que voilà des années que je la connaissais sans jamais avoir rien entrevu de son intimité.
Ben et moi les rejoignîmes bien vite auprès de leurs matelas. Anne et Isa étaient déjà en train de se passer de la crème solaire, sans même nous attendre. Nous les regardions et elles semblaient prendre du plaisir à s’exhiber devant nous. Anne me demanda de l’aider à étaler la crème dans son dos alors que Ben s’occupait de son épouse. Il lui passait ses mains sur le dos, les épaules et descendait peu à peu sur les fesses de son épouse. Il jeta un coup d’œil vers moi et, voyant que je le regardais faire, ses gestes se firent plus doux et plus sensuels, se transformant en vraies caresses. Je fis de même avec Anne qui sembla apprécier le traitement. Quel spectacle que ces deux superbes femmes allongées nues à subir nos caresses que nous ne tentions même plus de faire passer pour autre chose !
Mais tout d’un coup, je me surpris à penser que si j’aimais voir le corps d’Isa et son abandon, je n’avais plus envie que de passer mes mains sur Anne et la sentir frémir. Je ne voulais même plus l’imaginer subir les caresses de Ben, d’Isa ou d’un autre. Je désirais qu’elle soit à moi et rien qu’à moi. Je me penchai vers Anne et posai mes lèvres sur les siennes. Je l’embrassai en lui soufflant que je l’aimais et que je la voulais pour moi, et moi seul, jusqu’à la fin de mes jours. Elle me sourit et posa sa main sur la mienne. Ce simple geste me rendit heureux.
Oubliés ces fantasmes, ces tromperies, cette vengeance, je l’aimais, je la voulais et ne désirais plus qu’elle et sa fidélité. Je m’allongeai à ses côtés et posai ma tête contre son épaule et m’endormis presque aussitôt, vaincu par l’émotion et la tension accumulées depuis des semaines, des mois.
J’émergeai une demi-heure après. Anne était toujours à mes côtés, son regard fixé sur moi comme pour prendre soin de moi. À peine étais-je réveillé qu’elle m’embrassa tendrement et me dit qu’elle m’aimait aussi et ne voulait être qu’à moi. Je la pris dans mes bras et nous nous serrâmes l’un contre l’autre comme deux amants du jour.
Ainsi finit notre journée. Anne la termina aussi nue qu’elle l’avait commencée, sa pudeur étant la seule chose qui semblait s’être définitivement envolée au cours de ces derniers mois. Vous serez sans doute désappointés de l’apprendre, mais nous ne fîmes rien de plus que passer une excellente journée, et une très bonne soirée avec Ben et Isa qui, comprenant notre désir sans même que nous ayons eu à l’exprimer, ne tentèrent à aucun moment de faire dériver ces joyeux moments vers le graveleux. Ils nous invitèrent le soir même au restaurant et nous finîmes tous en discothèque à une heure avancée de la nuit, riant et nous amusant comme une bande de joyeux fêtards. Nous nous séparâmes sur le chemin du retour et Anne et moi retournâmes tranquillement, serrés l’un contre l’autre, à notre villa. Il nous resta assez de force pour encore faire l’amour tous les deux jusqu’à l’aube, et recommencer jusqu’à la fin de nos vacances.
Voilà, nous sommes revenus chez nous depuis quelques semaines, la rentrée est passée, et ni Anne ni moi n’avons plus parlé de ce qui nous a éloignés ces derniers mois. Je n’ai plus envie de la partager avec d’autres et elle n’en exprime pas le désir, même par allusion, y compris lorsque nous faisons l’amour, ce qui est pourtant fort fréquent. Vous serez peut-être déçus de cette conclusion mais je n’ai jamais été aussi heureux et Anne aussi me semble-t-il. Faut-il oublier ses fantasmes pour être heureux, ou bien faut-il les vivre pour mieux les oublier ensuite ? Je ne saurais dire. Mais bien peu de couples auraient résisté à l’histoire que nous avons vécue. Seule la sincérité de notre amour nous a permis de passer à travers cette épreuve. Alors, avant de vouloir réaliser les idées qui vous passent par la tête, réfléchissez bien à ce à quoi vous tenez le plus, pour ne pas le regretter ensuite. Je ne cherche pas ici à vous faire la morale mais simplement à vous mettre en garde. Pour conserver présents et forts nos fantasmes, la meilleure solution n’est-elle pas finalement d’aller sur Rêvebébé ? D’écrire et de lire les histoires ou les témoignages qui nous font vibrer, de savoir s’en délecter et s’en satisfaire ? Je vous laisse cette dernière question pour que vous puissiez y répondre dans le secret de votre conscience. Pour ma part, ces trois témoignages successifs, écrits à trois périodes bien difficiles, m’ont aidé à surmonter ce cap tout en me permettant de faire le point sur mes sentiments et mes envies. Je resterai un fidèle et peut-être enverrai-je d’autres récits, sortis de mon imagination cette fois, en espérant qu’ils vous plairont tout autant. Je ne manquerai pas non plus, si vous le souhaitez, de vous tenir au courant de la suite de notre histoire avec la prochaine fois, peut-être, le concours d’Anne.