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n° 14047Fiche technique24504 caractères24504
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Temps de lecture estimé : 18 mn
10/09/10
Résumé:  Après que ma femme a décidé de me rendre cocu pour se venger, elle me détaille ce qu'elle a fait et la suite donnée.
Critères:  #vengeance fh ffh fhhh extracon inconnu partouze gangbang
Auteur : Eric            Envoi mini-message

Série : Notre histoire

Chapitre 02 / 03
Notre histoire - Deuxième partie

Comme pour beaucoup d’entre vous, c’est pour Anne et moi le retour des vacances. Il coïncide avec la publication sur Revebebe du témoignage que j’avais écrit il y a quelques semaines. Je venais d’apprendre comment, par vengeance, Anne avait décidé de me rendre cocu. Encore sous le choc, j’y exprimais, par dépit et pour exorciser ma douleur de la savoir se donner à tant d’hommes, ma frustration de ne pas partager avec elle ce fantasme de l’exhiber puis de la donner afin de la voir faire l’amour avec d’autres hommes. Devais-je la laisser continuer à me tromper ou lui dire que je savais et la quitter si elle ne cessait pas ou ne m’associait pas à ses aventures ?








Tout avait commencé après que j’eus fauté, une soirée, avec la femme d’un ami, tous les deux parfaitement consentants. Depuis, Anne avait passé les derniers mois à se livrer à la débauche la plus totale en club et dans des orgies privées, multipliant les partenaires au-delà de toute mesure. Certes, je méritais une punition, je le reconnais. Mais pouvait-elle ainsi jouer à la pute pour ce seul prétexte ? J’étais prêt à lui pardonner, encore, mais elle ne pouvait plus vivre ainsi. Comment la reconquérir et revivre avec elle, comme ces dix dernières années ? Si je me surprenais encore parfois à être excité en l’imaginant nue, entre les mains d’inconnus, ce que j’éprouvais chaque jour était un profond mélange de jalousie, de désespoir et de regrets. À tout instant je la voyais, ouvrant la bouche ou les cuisses pour se délecter d’une bonne giclée de foutre dès qu’une queue bien dressée se présentait à elle. Je savais à quel point elle était une partenaire bandante, jouant de son physique idéal pour donner du plaisir et n’hésitant pas à faire jouer toutes les ressources de son corps.


Mais je ne désirais plus maintenant que pouvoir l’aimer sans retenue et la serrer à nouveau dans mes bras. Seule cette idée me faisait encore tenir et accepter cette situation. Toutefois, depuis plus d’un mois que je savais, je n’avais pas encore osé lui en parler. Je redoutais des mots qui la feraient fuir à jamais. Je me résignais à laisser pousser ma paire de cornes plutôt que de risquer de perdre Anne. Mais combien de temps cette situation pouvait-elle encore durer ? Où étaient nos fous rires et nos conversations interminables d’antan ? Nos caresses et notre complicité de tous les instants, nos baisers et notre tendresse ? Tous mes fantasmes passés me paraissaient bien vains à côté de ce que je voyais s’enfuir.


Les vacances s’approchaient à grands pas et je redoutais qu’elles s’annoncent bien tristes. Vers la mi-juin, à ma grande surprise, et joie, ce fut Anne qui me proposa de louer la même villa que l’année précédente. Nous y avions passé des moments merveilleux et c’est les yeux embués et la gorge nouée que je lui répondis par un immense oui. Je m’apprêtais à fondre dans ses bras mais elle me repoussa doucement en ajoutant « pas encore ! ». Ces deux mots m’empêchèrent de dormir toute la nuit que je passais seul, Anne étant encore sortie pour je ne sais quelle destination et rentrée à l’aube. La tempête fit rage pendant les semaines suivantes, jusqu’à notre départ. Anne était toujours aussi distante mais, petit à petit, l’espoir revenait.


Nous arrivâmes dans notre lieu de villégiature le samedi soir. Le panorama était toujours aussi beau. Une maison moderne dotée d’un grand jardin méditerranéen surplombant la mer, au loin, avec une immense terrasse d’où nous avions l’impression que le monde nous appartenait. Cette fois-ci, c’était plutôt le sentiment d’être un insecte dans un monde immense qui prédominait. Le temps de déballer les valises, de faire notre toilette et de casser la croûte dans la cuisine, il était l’heure d’aller nous coucher, épuisés par la route. Anne s’allongea de son côté. Comme d’habitude, j’avais interdiction totale de simplement l’effleurer. Avant d’éteindre elle tourna légèrement la tête et me dit :



Son ton interdisait que j’engage la conversation en retour mais c’était la première fois depuis cette soirée maudite qu’elle me souhaitait une bonne nuit. Le cœur battant, il me fut impossible de trouver le sommeil avant le petit matin, tournant et retournant toutes les hypothèses. Qu’allait-elle donc m’annoncer ? Je passai toutes ces heures du plus fol espoir à la déchéance et au désespoir le plus profond.


Le matin, je me réveillai seul. Je me levai en toute hâte, une boule dans le creux du ventre. Je la retrouvai assise sur la terrasse, au bord de la terrasse. Un jus d’orange était disposé auprès d’une cafetière fumante et de pain frais. Elle leva la tête vers moi et me dit :



Que croyez-vous que je lui ai répondu ?