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Temps de lecture estimé : 19 mn
29/09/10
Résumé:  J'ai fait la connaissance de ma future femme sur mon lieu de travail. Voici le premier épisode qui marque le début de notre aventure.
Critères:  f h fh collègues voir exhib
Auteur : Hardi7273            Envoi mini-message

Série : Rencontre avec Aline

Chapitre 01 / 20
Le premier jour

Je me présente, je m’appelle Bernard, je mesure 1,83 m et je pèse 80 kg. Je fais un peu de sport (de la muscu et du fitness notamment) pour essayer de me maintenir en forme. L’histoire que je vais vous raconter s’est passée il y a plusieurs années maintenant, mais je la conserve dans mon souvenir avec beaucoup de tendresse car elle a été le point de départ de ma vie actuelle.


À cette époque-là donc, j’étais directeur des ressources humaines dans une entreprise d’un peu plus de deux cents personnes. J’avais 28 ans et j’étais très fier d’avoir réussi à obtenir ce poste si jeune, après quelques années comme adjoint.


Pour faire ses armes et se préparer, notre PDG, Jean-Pierre, avait longtemps travaillé dans la succursale des États-Unis avant de prendre la suite de son père.


À la mode américaine, il tenait beaucoup à ce que tout le monde s’appelle par son prénom et se tutoie. Si cela m’avait un peu gêné au début, je m’y étais vite mis et en fin de compte, j’avais fini par trouver cela très sympa.


Au début de cette histoire, j’étais seul. En effet, j’avais vécu une grande histoire d’amour avec une femme durant un peu plus de cinq ans mais elle m’avait quitté trois-quatre mois plus tôt.


Il faut dire que je suis quelqu’un d’assez timide et réservé qui a besoin de montrer son amour et qui a besoin qu’on le lui montre. J’aime faire de petits câlins tout au long de la journée, une caresse dans les cheveux en passant près de celle que j’aime, un petit bisou dans le cou, rester dans ses bras ou la prendre dans les miens sans rien faire d’autre que de profiter de sa présence. Malheureusement, Isabelle, elle, était beaucoup plus pragmatique et, sauf quand elle avait envie de faire l’amour, ce qui arrivait souvent et qu’elle faisait d’ailleurs très bien, elle était très vite agacée par mes petits câlins et de son coté, elle n’en ressentait pas du tout le besoin.

Je le lui reprochais parfois et elle le prenait toujours très mal.


C’est comme cela qu’un soir, en rentrant du travail, j’ai trouvé l’appartement vidé de ses affaires et un mot laconique me disant qu’elle me quittait pour aller vivre avec un autre homme.


De mon côté, j’en étais fou amoureux et j’avais énormément de mal à m’en remettre et surtout à l’oublier. Je n’avais guère envie d’avoir des aventures avec d’autres femmes et, après une ou deux rencontres d’un soir qui m’ont conforté dans l’idée que j’étais plus l’homme d’une femme qu’un grand dragueur, j’ai arrêté et suis resté seul. Me sentant mal dans cet appartement où nous avions vécus tous les deux, j’ai déménagé et repris un autre appartement du côté de Coulommiers. N’ayant que peu de trains pour rentrer le soir et ne désirant pas courir pour avoir celui qui partait vers 18 h 30 pour ensuite me retrouver seul chez moi, j’avais demandé à mon patron l’autorisation de rester au bureau, pour travailler sur mes dossiers et prendre tranquillement celui de 20 h 15 sans être obligé de traîner deux heures dehors si j’avais raté mon train. En tant que cadre, je ne percevais pas d’heures supplémentaires. Bien sûr, il a été d’accord et m’a confié un jeu de clés me permettant de fermer lorsque je partais vers 19 h 45. Ce qui avait pour avantage de me laisser seul dans les bureaux de 18 h à 19 h 45. Je pouvais me consacrer totalement à mes dossiers sans être dérangé.


Dans mon job, en plus de tous les dossiers administratifs du personnel, du recrutement, je devais traiter les appels d’offres auxquels l’entreprise répondait.


Il y avait trois assistantes des ressources humaines mais aucune qui ne soit directement affectée à mon service exclusif. Toutefois, l’une d’entre elle, Aline, se débrouillait beaucoup mieux sur les appels d’offres et de plus, contrairement aux autres, aimait les faire. C’est donc tout naturellement qu’à chaque appel d’offre, nous passions des heures ensemble à travailler dessus. Nous avions fini par développer une grande complicité à la limite de l’amitié.

Comme moi, elle aimait faire de la muscu et du fitness. C’est donc très souvent que nous nous rendions ensemble à la salle de sport située à côté de l’entreprise.


Que je vous la décrive un peu :


1,70 m, fine, brune, les yeux marron, les cheveux mi-longs, un joli visage toujours éclairé d’un magnifique sourire que j’adorais et qui la rendait éminemment très sympathique. Mais surtout, elle avait une très jolie poitrine qui me semblait bien agréable.

Malheureusement, je n’avais jamais eu l’occasion de l’apercevoir car, été comme hiver, au bureau comme à la salle de sport, elle avait toujours des sweat ras du cou ou des chemisiers complètement fermés, et toujours sur des pantalons, jamais de robe ni de jupe, même au sport, elle avait toujours un pantalon de survêt.

Je n’avais donc jamais eu l’occasion d’admirer ses jambes ni de jeter un œil dans un décolleté. Je ne comprends pas trop comment fonctionnent ces histoires de 90 c ou 85 b que je vois dans les récits de Revebebe (d’ailleurs, si une lectrice avait un peu de temps à perdre et voulait bien me l’expliquer…) mais je dirais qu’elle avait de quoi remplir la main d’un honnête homme… voire les deux.


Elle vivait en ménage avec Joël depuis plusieurs années et leur relation était plutôt tumultueuse. Il la quittait assez souvent pour aller vivre une histoire de quelques jours voire quelques semaines puis revenait la voir et à chaque fois, elle oubliait les larmes qu’elle avait versées sur mon épaule pour se remettre avec lui sous la promesse qu’il ne recommencerait pas. Ce qu’il faisait pendant quelques semaines avant de repartir et revenir plus tard.


Ça me foutait en rogne. Moi qui étais fidèle, je m’étais fait larguer car « elle s’ennuyait avec moi » et lui, il partait et il lui suffisait de revenir pour qu’elle lui ouvre la porte et tombe dans ses bras.


Faut-il donc être un salopard pour se faire aimer des femmes ?


Toujours est-il que depuis deux semaines, il était de nouveau parti avec une autre et Aline en était une nouvelle fois très malheureuse.


Ce matin-là, durant la pause-café, lorsque j’arrivai, les filles parlaient entre elles et se demandaient si les hommes mettaient eux aussi des strings. Il faut dire qu’à cette époque, cette pièce d’étoffe était peu répandue et que peu, voire pas du tout, d’hommes en mettaient. Quant à elles, leurs compagnons le refusaient absolument.

Elles se tournèrent vers moi et me posèrent directement la question de savoir si j’en mettais ou pas. Plongé dans mes pensées – j’étudiais, pour un employé, un dossier un peu délicat de 1% patronal, pour l’achat d’une maison, qui avait du mal à passer – je répondis sans réfléchir que selon le pantalon que je mettais, il m’arrivait de le faire et que j’aimais bien cela.

Puis je me rendis compte de ce que je venais de dire et je piquai un fard car, comme je vous l’ai déjà dit, je suis un peu timide et toujours très gêné pour parler sexe ou dessous.

Cela les fit rire et elles me dirent que je n’avais pas à rougir et qu’elles trouvaient cela plutôt bien et que ma copine avait de la chance d’avoir un homme comme moi.


Je ne dis rien mais croisai le regard désolé d’Aline qui était la seule à savoir que ma copine m’avait quitté.


Après un temps raisonnable pour ne pas leur laisser penser que j’étais fâché, je retournai au boulot.


Environ une heure plus tard, juste avant le déjeuner, j’entendis frapper à ma porte, c’était Aline :



Je devins de nouveau très rouge, sous le sourire amusé, complice et bienveillant d’Aline. Peut-être est-ce pour cela et compte tenu de la grande confiance qui existait entre nous que je lui répondis, toujours très rouge :



J’étais très gêné par la tournure de notre conversation. Je me serais attendu à tout sauf à cela. Je n’aurais jamais imaginé qu’une femme puisse avoir envie de voir un homme en string.

Aline s’en rendit compte et eut cette phrase qui fut sûrement ce qui me décida :



Après cela, j’avais pris ma décision et en même temps, j’allais pouvoir lui demander ce dont je rêvais depuis longtemps.



Elle hésita assez longuement puis me dit :



Le lendemain, lorsque j’arrivai, elle eut un petit regard interrogateur auquel je répondis d’un hochement de tête. À partir de ce moment-là, je sentis une grande impatience chez Aline. Et je dois dire que, de mon côté, il en était de même. Très timide, je mets souvent du temps à me décider mais quand j’ai pris ma décision, je vais toujours jusqu’au bout.


La journée se passa presque trop lentement.


Puis comme d’habitude, quand tout le monde fut parti, je fermai la porte. Une demi-heure plus tard, mon portable sonnait comme convenu.


J’allai ouvrir et je vis revenir Aline.


J’ai refermé la porte, les femmes de ménages n’arrivaient que vers 20 heures, nous avions donc tout le temps.


Nous sommes retournés dans mon bureau. Aline s’est assise sur une chaise. Je la sentais très impatiente. Pour ma part, je dois avouer que j’étais un peu excité par cette histoire et, à ma grande gêne, les effets s’en faisaient ressentir sur mon sexe qui commençait à se gonfler un peu.

Toutefois, comme c’était l’effet de mon string sur mes fesses qui semblait l’intéresser, je me dis que j’arriverais à le lui dissimuler. Alors, lentement, pour faire durer le plaisir, face à elle, je défis le bouton de mon pantalon, et commençai à défaire les boutons de la braguette.

J’avais choisi à dessein ce pantalon pensant que défaire des boutons serait plus excitant que de faire glisser une fermeture éclair. Aline respirait un peu plus fort et, à mon grand étonnement, semblait elle aussi très excitée. Quand les boutons furent tous défaits et, contrairement à ce que j’avais pensé, elle put voir que la situation m’émouvait autant qu’elle.



Je me suis tourné et j’ai commencé à baisser mon pantalon. Cette situation bizarre, avec une femme qui était ma collaboratrice, qui semblait assez réservée habituellement, elle qui ne mettait jamais ni jupe ni robe ni même de décolleté, m’excitait terriblement. Soudain, j’ai senti une main me caresser les fesses et s’insinuer entre les deux globes. Ce contact m’électrisa et me fit réagir, ce qui lui occasionna un petit rire et dire d’une voix rendue trouble :



Malgré ma réserve naturelle, j’avais répondu immédiatement et au son de ma voix, elle pouvait sentir que c’était réel. Elle continua de me caresser les fesses, jouant avec la ficelle du string entre les deux globes, descendant très bas, quasiment sur le haut de mes cuisses ce qui fait que, parfois, elle effleurait mes couilles.


Soudain, je l’entendis me dire :



Sa voix était ferme et autoritaire.



Alors, excité par tout ce qui venait de se passer et me laissant guider par mon désir, je fis comme elle dit et me tournant légèrement sur le côté, je fis sortir mon sexe de mon string et je commençai à me masturber. Je ne fus pas long à venir, vous vous en doutez. Je ressentis un plaisir extraordinaire, bien plus que lorsque je me masturbais seul chez moi.


Dès que j’eus joui, Aline se leva et après un petit bisou sur la joue mais assez proche de mes lèvres, elle me dit :



Et elle partit.


Je passai un bon moment à effacer le plus possible les traces de cet épisode et incapable de travailler, je repartis immédiatement chez moi.


Le lendemain, Aline vint me voir pour me dire que le soir ce serait son tour comme promis. Elle semblait un peu réticente, aussi lui ai-je dit :



Alors je pris une décision que j’allais sûrement regretter mais je lui dis :



Quand elle quitta mon bureau, je ressentais deux émotions différentes. D’un côté, j’étais déçu de ne pas voir ses seins mais en même temps, je me disais que si elle l’avait fait contrainte et forcée, cela aurait pu remettre en cause nos relations et dans le boulot, cela aurait pu être préjudiciable.

Comme nous commencions à développer quelque chose de plus qu’une simple relation de travail, je ne souhaitais pas tout gâcher, même si, je dois l’avouer, j’avais été très tenté de ne rien dire, de la forcer à le faire.


Mon exhibition avait eu lieu le mardi. Le jeudi soir, je travaillais comme d’habitude sur un dossier quand j’eus un appel sur mon portable.



J’allai lui ouvrir la porte



Ce fut cet argument plus que tous les autres qui m’a décidé. En effet, rien ne l’obligeait à revenir.



J’étais maintenant très excité, et je crus voir qu’elle aussi, sûrement comme moi le mardi précédent.


Se mettant face à moi et avec un grand sourire qui me rassura sur ses réelles intentions, elle se mit à défaire, un à un, les boutons de son chemisier. Je vis apparaître un soutien-gorge blanc avec de jolies dentelles sur les bonnets. Quand il fut totalement ouvert, elle le retira entièrement me laissant admirer sa poitrine prisonnière de cette pièce d’étoffe. Puis, comme dans un rêve, je la vis mettre ses mains dans son dos et défaire l’accroche de son soutien. La facilité avec laquelle les femmes font cela m’a toujours stupéfié. Quand il fut défait, elle le retint encore un peu avec son bras pour l’empêcher de tomber, puis doucement elle écarta les bras et l’enlevant, le déposa sur le dossier de la chaise. Elle était maintenant seins nus face à moi. Dans son regard, je pouvais lire une certaine appréhension, qui disparut rapidement quand je lui dis :



Ce fut plus mon ton de sincérité que ma réaction qui lui fit plaisir.



Et ne résistant pas à la tentation, j’approchai ma main pour les caresser. Elle eut un petit mouvement de recul puis se laissa faire. Je les pris en main, profitant de leur douceur, puis je posai mes lèvres et me mis à sucer un téton. Cela la fit gémir. Alors, comme elle l’avait fait la fois précédente, je lui dis :



Elle eut un instant d’hésitation, puis un sourire en relevant que je lui avais redit exactement la phrase qu’elle m’avait dite. Elle défit le bouton de son pantalon, le baissa légèrement et s’asseyant sur une chaise, elle commença à se caresser de telle façon que je ne pouvais rien voir d’autre que sa main qui bougeait. C’est quand son plaisir commença à monter qu’elle me dit d’une voix trouble :



Et comme moi, le mardi précédent, elle connut rapidement un orgasme. Elle resta quelques instants les yeux fermés pour reprendre son souffle puis se rhabilla, ce qu’étonnamment, je trouvais presque aussi érotique. Je ne savais plus trop quoi faire, alors je restai comme cela. Ce fut elle qui se rapprocha et me déposant un petit bisou sur les lèvres, elle me dit :



Puis, avec un petit sourire, elle rajouta :



Et j’ai tenu parole !



*



Le soir en rentrant chez moi, j’étais excité comme tout. Durant tout le trajet en train, ce qui me prenait toujours une heure et quart, une heure et demie, je n’avais pas cessé de penser à ce qui venait de se passer. J’avais toujours dans les yeux la magnifique poitrine d’Aline. Ce qui fit que, à ma grande gêne, les effets s’en firent ressentir. Je passai tout le voyage avec mon attaché-case sur les cuisses. Arrivé à Coulommiers, j’attendis que tout le monde soit levé avant de sortir à mon tour.


Heureusement que c’était le terminus !


Je repris ma voiture et rentrai chez moi.


Je me fis à manger. Mon excitation n’était toujours pas tombée. Alors, pour essayer de me calmer, j’allai prendre un bain. Je me sentis mieux. Puis je pris une serviette et allai me coucher. J’étais toujours aussi excité et j’étais sûr que j’allais connaître un grand plaisir. Je fermai les yeux et je commençai à me caresser, toujours avec la vision des seins d’Aline.


Elle avait raison. D’avoir attendu tout ce temps avait renforcé mon désir de jouir. Alors je me caressai lentement les bourses, me caressant l’anus avec un doigt. Enfin je pris mon sexe en main et me mis à me masturber. Je sentis venir mon plaisir qui fut extraordinaire. J’en avais presque l’impression de faire l’amour avec Aline. À ma grande surprise, cette séance m’avait épuisé et je dormis mieux que je ne l’avais jamais fait depuis qu’Isabelle m’avait quitté.


Le lendemain, Aline vint me voir discrètement dans mon bureau et me demanda avec un petit sourire :



Je rougis, ce qui la fit rire. Mais ce qui m’a surpris agréablement, c’est que son rire ne fut pas moqueur, mais presque avec de la tendresse.



Elle sembla hésiter un peu puis rajouta :



Et avant que j’aie pu répondre, elle était partie.


Si dans les conversations normales, j’ai un grand sens de la répartie, quand je suis dans une situation de ce genre, discussion sexy ou gênante, sur le moment je ne trouve rien à dire, ce n’est qu’après, bien trop tard, que je trouve les arguments. En l’occurrence, j’aurais dû lui dire qu’elle n’aurait pas dû hésiter et m’appeler. Maintenant, bien sûr, il était trop tard.


Nous étions donc vendredi et cette semaine avait été riche en émotion. Je n’ai pas revu Aline de la journée et le soir, elle est partie sans même venir me dire au revoir. J’en fus un peu déçu car j’aurais aimé l’inviter à sortir le samedi afin qu’on en parle un peu.

Mais au fond, c’était peut-être mieux comme cela, car me connaissant, je n’aurais pas osé l’inviter et je l’aurais regretté tout le week-end. Là, en fait, le message était clair, nous avions eu un petit plaisir et cela s’arrêtait là ! Basta !


Le samedi matin, j’eus un appel d’Aline qui me demandait si je voulais bien faire un petit resto avec elle. Elle était seule et avait le cafard. J’acceptai immédiatement, avec un empressement qui la fit rire. Ce jour-là, nous avons passé une excellente journée, riant d’un rien.

Le soir, c’est tout naturellement que je l’ai raccompagnée jusqu’à sa station de métro et qu’après quatre bises je suis rentré chez moi. Pour elle, comme pour moi, nos sorties étaient celles de deux personnes seules souhaitant passer une bonne journée ensemble.


C’est ainsi que, petit à petit, s’est développée entre nous une amitié qui nous faisait du bien à tous les deux. Nous comblions nos solitudes. Lorsque Joël revenait, nous ne nous voyions plus qu’au bureau. Dès qu’il la quittait de nouveau, ce qui arrivait en général assez vite, elle pleurait sur mon épaule et je la consolais du mieux que je pouvais.


Notre petite histoire s’était passée fin septembre, début octobre. En mai suivant, nous avions tous les deux pris deux semaines de vacances. Pour ma part, je descendais dans une maison que j’avais héritée de ma grand-mère à côté de Toulon et elle, elle avait prévu quinze jours avec Joël en Tunisie.

Elle devait prendre l’avion à Roissy, le samedi vers 17h00, semblait super heureuse d’avoir ces deux semaines avec l’homme qu’elle aimait et très impatiente de partir pour profiter à plein de ce séjour.


Le vendredi soir, je reçus un coup de fil. C’était Aline en pleurs. Joël, sous un prétexte de boulot auquel elle ne croyait pas un instant, venait d’annuler leurs vacances. Elle pensait même qu’il n’avait jamais fait les réservations comme prévu car il ne les lui avait jamais montrées et elle pensait (sûrement à juste titre), qu’il n’aurait pas annulé la veille du départ au risque de perdre toutes les sommes versées.


Je la sentis si triste que tout de suite je lui dis :



Je la sentis d’un coup sur la défensive, sans que je sache pourquoi. Je n’allai pas tarder à l’apprendre



J’en fus horriblement vexé. Pas un seul instant, je n’y avais pensé. Bien sûr, je la trouvais très belle et elle me plaisait beaucoup, mais pour moi, avoir une aventure voulait dire me donner totalement ! Or, elle avait Joël ! Aussi, ce fut d’un ton très sec, presque plus que je ne l’aurais souhaité que je lui répondis :



Et je raccrochai brutalement. À peine 30 secondes plus tard, mon téléphone sonna. J’étais tellement en colère que je ne répondis pas. Elle rappela plusieurs fois !


Vers 23 heures, j’avais fini ma valise, rangé mon appart et je me préparai à aller me coucher car je voulais partir tôt le lendemain quand j’entendis la sonnette retentir. Quand j’ouvris la porte, Aline était là, en pleurs. Je sentis mon cœur se serrer. Déjà que son mec la laissait tomber la veille du départ, en plus, je l’avais rembarrée méchamment au lieu de la consoler.



J’avais remarqué lors de nos sorties qu’elle semblait aimer cela. Pour ma part, je n’aime pas trop mais comme je m’étais dit que tôt ou tard elle viendrait chez moi, j’en avais acheté. En le préparant, je me demandai soudain comment elle savait où j’habitais, je ne l’avais jamais amenée chez moi, ne lui avais pas donné mon adresse et j’étais sur liste rouge. Quand je le lui amenai, elle semblait un peu calmée.



Puis avec un sourire et en rougissant :



En fait, nous sommes descendus tous les deux. Puis je lui ai préparé la chambre d’amis et nous sommes partis nous coucher. Le lendemain, après une bonne douche, je la réveillai en tapant assez fort sur la porte de sa chambre et après que nous ayons chargé ma voiture et qu’elle ait mis la sienne dans mon garage, nous sommes partis. Durant le voyage, je lui demandai soudain :



Puis, avec un grand rire :



Ses rires redoublèrent.



Le reste du voyage fut très gai et bien plus agréable que lorsque je le faisais seul.