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Temps de lecture estimé : 9 mn
16/10/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Histoire d'amour passionnelle et sensuelle entre une jeune femme et son ancien professeur de français.
Critères:  hplusag hagé profélève école amour cérébral revede fellation confession -amourdura
Auteur : Aud  (Jeune femme amoureuse)      Envoi mini-message

Série : Monsieur P.

Chapitre 01
Amour impossible ?... Ou pas...

Le récit que je vous propose n’a rien de fictif.

Il s’agit de mon histoire, simplement.

Aujourd’hui, j’ai vingt-huit ans, il en aura bientôt cinquante.



*********************************



N’aimer absolument et intensément qu’un seul homme, ne désirer que lui, sa vie entière durant !


Quand j’ai rencontré Monsieur P., je n’étais encore qu’une adolescente. Si ma mémoire ne me joue pas de tours, je devais avoir tout au plus douze ou treize ans. Une gamine en somme. Une gamine amoureuse… éperdument amoureuse !


J’étais alors élève en quatrième dans un collège privé, quand, à l’heure de mes premiers émois, il est entré dans la salle de classe comme il est entré dans ma vie, et je suis instantanément tombée sous son charme.


Monsieur P., notre nouveau professeur de français.

Un homme de trente-trois ans à l’époque, très typé italien, à la peau mate et au regard sombre. Pas très grand, les cheveux poivre et sel, déjà un peu dégarni, mais pourvu d’un charme hors du commun. Ses mains me fascinaient surtout, elles étaient larges et puissantes. Sa silhouette aussi me plaisait, sa démarche, sa voix suave, sa nuque forte, son côté masculin et rassurant.


Je crois que je n’aurais pas su dire à l’époque, si on me l’avait demandé, quel était le type d’homme qui me plaisait. Car, tout bêtement, à cet âge, je n’avais jamais cherché à le savoir. Seulement, dès lors que j’ai vu Monsieur P., d’emblée j’aurais répondu que c’était LUI, juste LUI, simplement LUI, vraiment LUI, tellement LUI !


Il représentait déjà, indéniablement, mon idéal. Et j’étais bien loin de m’intéresser aux garçons immatures et boutonneux de mon âge !


Je me rappelle encore aujourd’hui l’effet foudroyant dans lequel me mettait alors mon imagination lorsque je rêvais de mon prof, le soir, seule dans mon lit de toute jeune fille. Je rêvais qu’il me regarde, qu’il s’intéresse ne serait-ce qu’un peu à la femme en devenir que j’étais sûrement déjà. Je voulais d’ailleurs qu’il me voie comme telle, et pas seulement comme une élève adolescente.


Mes premiers souvenirs sensuels à son égard se rapportent au rêve que je nourrissais de lécher son nombril. C’est un peu étrange, je le sais aujourd’hui. Peut-être parce que je n’avais alors pas encore réellement la notion du sexe de l’homme.

Des années plus tard, le jour où j’ai parcouru son corps avec ma langue, l’espace d’un instant, ce souvenir m’est d’ailleurs revenu à l’esprit.


Quoiqu’il en soit, la petite adolescente que j’étais à treize ans avait encore beaucoup de chemin à parcourir avant de voir ses rêves secrets se réaliser ! Des rêves « secrets » qui ne le sont pas restés longtemps.


De fait, toute ma classe, mon école, et bien évidemment Monsieur P., ont rapidement été au courant de mes sentiments – effectivement, difficile à cacher lorsqu’on béatifie devant quelqu’un à ce point là !


Je l’admirais, certes, car c’est lui qui m’a donné le goût de la littérature, l’envie d’écrire. Mais il y avait bien plus qu’une simple idolâtrie, ou un fantasme de préado.


Cette histoire a rapidement fait « scandale » dans mon établissement scolaire. Je le suivais partout, j’aurais donné n’importe quoi pour un sourire, j’appelais chez lui le soir pour entendre le son de sa voix. Et tant d’autres choses encore qui ont pu l’« effrayer »… car je conçois bien que cela puisse faire peur.


Ce monsieur est néanmoins toujours resté très agréable avec moi, j’étais devenue la « meilleure élève », il m’appréciait beaucoup.


À la fin des deux années scolaires passées avec lui, je me rappelle avoir complètement « craqué », et il m’avait consolée avec un discours « convenu » sur la réalité soi-disant « impossible » d’une telle histoire d’amour entre un professeur et une de ses élèves. Il m’avait juré qu’avec le temps, j’oublierai. Et pourtant…


Les années qui ont suivi, je suis restée dans le même établissement, qui était un regroupement de collège et lycée. Je le croisais dans les couloirs, je papotais de temps en temps avec lui, je le voyais évidemment toujours du même œil fou de désir, d’amour, d’admiration et d’adoration.

C’était devenu obsessionnel, au point que je repoussais systématiquement tous les « gentils-p’tits-mecs » de mon âge.


J’ai, bien sûr, cherché à comprendre pourquoi j’en étais arrivée là, mais je suis arrivée à la conclusion la plus simple et à la fois la plus obscure qui soit : j’étais « juste » amoureuse, envoûtée, subjuguée. C’était de la « magie ».

Je ne crois pas à l’explication psychologique « légère » qui voudrait faire de moi une victime de complexe d’Œdipe. J’ai toujours aimé et admiré très fort mon papa avec qui j’entretiens de très bons rapports. Non, ce n’est pas ça. Il faut se rendre à l’évidence : l’Amour frappe n’importe où et n’importe qui, quelques soient l’âge, les circonstances ou autres aléas.


En juin 99, j’ai obtenu mon bac, et j’ai quitté le cocon familial pour aller m’installer seule dans une petite chambre étudiante, direction l’université de lettres.


Les premiers temps passés à la fac, j’ai tenté de mettre cette histoire de côté : je suis sortie énormément, j’ai eu plein de petites histoires pseudo-sentimentales et sexuelles. Mais je me suis rapidement rendu compte que rien n’y faisait : il m’était impossible de sortir mon prof de ma tête, ou plutôt de ce p’tit truc qui bat depuis des années dans ma poitrine.


Il y a huit ans, j’avais tout juste vingt ans, un vendredi soir où je sortis en ville pour un karaoké avec des amis, j’ai croisé Monsieur P. Par hasard. Il était lui aussi avec trois amis et ils sortaient apparemment d’un restau.


Je suis allée vers lui pour le saluer et, à ma grande surprise, il a été très enthousiaste de me rencontrer. Nous avons parlé cinq minutes, et il m’a invitée à prendre un verre dans un café un peu plus loin avec eux.

Je remercie encore aujourd’hui le destin d’avoir posé sur ma route Monsieur P. ce soir-là. Un rêve absolu était sur le point de prendre vie.


Nous sommes restés des heures ensemble, comme si les autres autour de nous n’existaient plus. Bien évidemment, nous avons évoqué cette « histoire » de notre passé commun. Il m’a confié qu’il avait eu très peur, mais qu’il me comprenait, que j’étais jeune, que malgré tout il avait été très flatté. Il a dit des phrases que je n’oublierai jamais plus.


Et, étrangement, nos rapports se sont rapidement transformés en « rapports de charme ». Il me complimentait, me regardait d’une manière nouvelle et envoûtante, il me troublait plus encore que dans le passé.


Il faut pourtant savoir que cet homme vit avec une femme (une professeure d’anglais) depuis une vingtaine d’années maintenant. Il m’a parlé de son couple et aussi des sentiments qu’il éprouvait à l’égard de son amie : il l’aime « à sa manière » et la respecte, mais avoue ne pas être « amoureux », au sens où on pourrait l’entendre.


Ce soir-là, je me suis permis de dire à mon professeur que j’étais bien consciente que je ne pouvais pas lui demander « sa vie », alors, je lui ai demandé « juste une nuit ». Je l’ai senti troublé, mais lui aussi, sous le charme. Tout devenait possible !


Trois heures du matin, le café allait fermer, il a fallu que nous sortions. Les amis de Monsieur P. Nous ont laissés seuls, nous sommes partis main dans la main et après quelques mètres nous nous sommes rapprochés comme jamais je n’aurais cru que cela puisse se produire.


Nous descendons alors la rue de la Paix, il me regarde fort et me demande simplement



Il fait nuit noire, nos corps ne se touchent pas, nos visages seulement se frôlent, et il pose ses lèvres sur les miennes, tout doucement, tendrement. On se sonde. De petits baisers en baisers plus profonds, nos langues finissent par se mêler, sensuellement, fougueusement.


Je découvre le goût de sa bouche, je caresse ses lèvres et sa langue, je ne suis plus rien d’autre que ce baiser intense qui se prolonge et nous enivre. Et, tout doucement, nos corps se rapprochent enfin, comme si nous étions aspirés l’un vers l’autre par nos lèvres qui s’embrassent et se font presque déjà l’amour. Nos mains d’abord se joignent et s’emmêlent, nos cheveux se caressent, nos bustes se confondent, et le désir grandit.


Je sens alors le souffle chaud et rapide de Monsieur P. Au creux de mon oreille, et je l’entends me confier que je l’excite, qu’il n’en peut plus. Et déjà, je suis à deux doigts de l’extase ! Il embrasse alors mon cou et je frémis, c’est irrésistible. Une décharge électrique de plaisir me parcourt, et j’entreprends d’« oser » enfin, de me laisser aller au désir qui m’envahit depuis tant d’années.


Je glisse mes mains sous sa chemise, et découvre son corps brûlant et palpitant. Sa peau d’homme est douce, son torse légèrement musclé est poilu, je sens qu’il aime mes caresses, alors je les veux plus précises. Mes mains vagabondent le long de son ventre, et arrivent près de son jean, que je dégrafe.


Oui, nous sommes en pleine rue ! Il est plus de trois heures du matin après tout, et je me fiche de savoir si quelqu’un pourrait nous surprendre ! Il ne reste plus que Lui, moi, et l’urgence d’en profiter ! Monsieur P. me laisse faire, alors que sa respiration s’accélère encore et encore. Nous quittons terre. Un seul regard. Puissant.


Et il plonge à nouveau ses lèvres dans mon cou, alors que ses mains sont occupées à défaire mon soutien-gorge dans lequel mes seins sont prêts à exploser tant le désir est fort. Quand enfin il parvient à les prendre à pleines mains, mes tétons sont si tendus qu’ils en deviennent presque douloureux. Mais cette souffrance est douce et folle ! J’aime cette souffrance, j’aime tout ce qu’il veut bien me donner, tout ce qui vient de lui me fait du bien.


Ma poitrine est opulente, et je découvre alors que cela semble très au goût de mon prof : il s’attarde longuement en caresses sur mes seins, il les malaxe follement, les soupèse, les pelote fougueusement. Ses mains d’homme qui me fascinaient tant quand j’étais son élève se posaient aujourd’hui sur ma féminité, et faisaient chavirer mes sens. Comme c’est bon de se laisser aller entre ses mains !


Pendant ce temps, mon excitation n’a pas diminué, et je meurs d’envie de découvrir enfin la queue de l’homme que j’aime depuis si longtemps ! Alors, je parviens à ouvrir complètement son jean, et à mon plus grand bonheur, je sens d’emblée l’érection phénoménale qui le tient ! Presque naïvement, je suis presque surprise de lui faire tant d’effet, mais l’heure n’est pas aux réflexions de ce genre ! Et je m’empresse de reprendre mes caresses.


Monsieur P. porte un petit slip foncé, que je n’ai aucun mal à faire descendre un peu pour extirper sa verge. Lorsque je prends cette queue entre mes mains, un bonheur incommensurable m’envahit, et mon cœur se met à battre la chamade ! Je tiens la queue de Monsieur P., je suis la reine du monde, il ne peut plus rien m’arriver !


Je suis agenouillée devant Lui, je lève un instant mon regard, et j’ai la certitude absolue que le bonheur existe bien. De son côté, Monsieur P. passe ses doigts dans mes cheveux tendrement, et me souffle quelques mots doux. Il dit aussi son excitation avec des mots plus crus, il dit comme il me désire et comme je le fais bander. Je chavire.


La passion.


Son sexe tendu vers ma bouche n’attend que mes baisers et leur fougue, alors je m’abandonne complètement à une fellation absolue ! Je crois n’avoir jamais auparavant sucé un homme avec tant de désir, avec tant de plaisir aussi !


Je voudrais sentir sa queue au plus profond de moi, la lécher, la pomper, la manger, je voudrais la sentir exploser dans ma bouche, qu’elle m’envahisse entièrement, qu’elle m’emplisse, qu’elle me pénètre et me pénètre encore, par la bouche, par la chatte, partout, qu’elle me pénètre partout et pour toujours.


Je suce Monsieur P. à peine quelques instants, et pourtant j’ai la sensation extraordinaire que le temps s’est arrêté et que ça dure depuis des heures, depuis des jours peut-être. Quelques instants seulement.


Je prends ses couilles dans mes mains, elles sont toutes chaudes et très tendues, je n’avais encore jamais remarqué que les testicules des autres hommes pouvaient être si tendus (est-ce l’excitation qui provoque cela ?). Je les malaxe quand son foutre jaillit au fond de ma gorge. Monsieur P. ne peut retenir un râle fou de plaisir, et il serre fort mon visage contre son ventre.


Nous restons ainsi enlacés quelques minutes, sans dire un mot. Je ne touche plus terre, Monsieur P. M’a emmenée très loin, et je comprends enfin ce que signifie « le septième ciel ».


Et puis, arrachée à cet état de béatitude, il faut que je me lève vite, qu’il se rhabille, nous sommes toujours rue de la Paix et des groupes d’étudiants sortent bruyamment d’une discothèque un peu plus loin.


Quelque chose de presque « irréel ». Monsieur P. Me fait alors la promesse que nous nous reverrons « juste une nuit ».



À suivre…