n° 14102 | Fiche technique | 32027 caractères | 32027Temps de lecture estimé : 19 mn | 19/10/10 |
Résumé: Elodie a son bac et va vivre sa vie avec son nouveau petit ami. | ||||
Critères: fh ff fbi amour pénétratio -couple | ||||
Auteur : Caval (Naturiste et cavalier) |
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NB : pour ceux ou celles qui ne trouvent rien de naturiste à ce récit, qu’ils sachent qu’on y reviendra à partir du chapitre 8.
Résumé : Elodie a 19 ans. Elle est naturiste convaincue depuis l’été précédent. En terminale, elle suit ses études en logeant chez Mélanie. Les deux amies ont partagé les joies du naturisme avant de devenir amantes.
Bernard, le copain de Mélanie, a fait connaître à Elodie, avec l’accord de sa maîtresse, de nouveaux jeux sexuels comme le triolisme et la sodomie.
***
J’ai passé les épreuves du bac sans grand stress. Je m’estimais parfaitement préparée et je ne voyais pas comment je pourrais échouer. Ma note de français, obtenue l’année précédente, ne me donnait qu’un point d’avance, mais au moins aucun retard. Lorsque les épreuves furent finies, j’étais assez contente de moi et persuadée d’avoir le fameux papier en poche. Pourtant, j’éprouvais tout de même une certaine appréhension en attendant les résultats. Le matin de la délivrance, en consultant les listes, je constatai que j’étais reçue avec mention assez bien. Le contrat était en poche pour commencer, l’année suivante, un BTS dans le domaine du DAO et de la PAO. Je désirais m’orienter vers une carrière d’infographiste ou quelque chose d’approchant.
Avec plusieurs camarades reçus, du bahut, nous sommes allés au restaurant le midi (un Flunch, n’exagérons rien), puis au cinéma. Je me trouvais à côté d’un garçon, Stéphane, que je ne connaissais que de vue. À un moment du film, lors d’une scène un peu plus violente que les autres, je me suis rapprochée involontairement de lui, recherchant instinctivement une épaule protectrice. Il ne me repoussa pas, bien au contraire. Il me prit la main et je le laissai faire. Survoltée que j’étais par ma réussite, je ne me contrôlai pas comme je le faisais d’habitude. Si bien qu’à la fin du film je fus tout contre lui.
Je constatai, lorsque la lumière se ralluma, qu’il était mignon et qu’il n’était sans doute pas insensible à mon rapprochement : un renflement notoire de son pantalon de toile au niveau du bas-ventre me laissait penser qu’il était bien pourvu par la nature et peut-être que sa queue était gonflée. Je me dis que les garçons étaient bien tous pareils, mais maintenant que j’avais le bac en poche, je n’avais plus à être aussi sage.
Il m’invita à venir chez lui. Je ne lui répondis pas oui tout de suite, je pris son numéro de téléphone et lui promis que je le rappellerai très rapidement.
Lorsque je rentrai chez ma logeuse, je lui annonçai déjà que j’avais mon bac. Puis, que j’avais rencontré un garçon que je devais rappeler pour prendre rendez-vous.
Je fis comme Mélanie me le conseillait et j’ai convenu d’aller chez lui pour un dîner. Dans mon esprit, le repas s’il allait être aux chandelles, la nuit serait peut-être moins romantique. Cela ne me faisait pas peur, au contraire, j’étais assez excitée de ce premier rendez-vous avec ce garçon et du fait de me retrouver seule chez lui.
Quand j’arrivai, c’est une femme d’une cinquantaine d’année qui m’ouvrit. Je ne cachai pas ma surprise :
J’étais chez les parents du garçon que j’avais rencontré et non pas dans sa garçonnière. Il y avait aussi son père, son frère, la copine de celui-ci et sa sœur. Toute une tribu au grand complet qui occupait deux étages de l’immeuble. Je fus vraiment accueillie à bras ouverts par toute la famille. Le repas n’avait rien de romantique comme je me l’étais imaginé, mais très agréable. Le champagne fut sorti, non en mon honneur, mais pour fêter notre réussite au bac. La soirée se passa ainsi, le flirt avec Stéphane ne dépassa pas le simple fait de me tenir la main, rien de plus. De toute façon, devant sa famille, cela m’aurait mis mal à l’aise de l’embrasser par exemple.
Dans la soirée, il me proposa de me ramener chez moi en voiture. Je cachai mon étonnement, mais moi qui pensais « passer à la casserole » dès le premier soir, je ne m’imaginais pas que ce garçon puisse être si prévenant, si attentionné, sans pour autant que j’entre tout de suite dans son lit.
Arrivés en bas de chez Mélanie, nous nous sommes embrassés à pleine bouche. Nos langues se mêlaient tout en nous pressant l’un contre l’autre. Mais rien de plus. Il me caressa le dos, mais ses mains ne se sont aventurées nulle part ailleurs, ni sur mes fesses, ni sur mes seins. Il y avait vraiment un sentiment de grande tendresse dans son attitude et dans sa façon de me tenir entre ses bras. Je ne l’invitai pas à monter.
Mélanie m’avait bien recommandé de ne pas faire venir de garçon chez elle ; je respectai ses directives. De plus je préférais qu’il ne rencontre pas tout de suite ma logeuse. J’étais sa maîtresse et j’avais baisé avec son amant ; cela me gênait vis-à-vis de mon nouveau petit copain même s’il ne devait jamais l’apprendre. Peut-être y avait-il également dans mon esprit un sentiment idiot de jalousie ; comme si Mélanie risquait de me piquer mon mec.
Elle fut très surprise de me voir revenir. Elle était installée, vêtue d’une chemise grande ouverte, affalée devant la télévision regardant un film porno. Sur l’écran une fille se branlait tendis qu’une autre se faisait prendre vigoureusement par un mec bien membré. Jetant un regard sur son entrejambe, je m’aperçus qu’elle avait commencé à se faire du bien.
Je lui racontai donc le déroulement de la soirée et comment Stéphane m’avait raccompagnée très gentiment jusqu’en bas de notre immeuble.
Je regagnai ma chambre, quittai la belle tenue estivale, robe fleurie laissant apparaître un peu plus que mon cou (pas de décolleté profond tout de même) et remontant au-dessus du genou. Pour les sous-vêtements, j’avais un bel ensemble Aubade. Je suis une inconditionnelle de cette marque, puisqu’il faut bien s’habiller, qui allie beauté des modèles et robustesse (mon côté pratique). Puis, je gagnai la salle de bain pour prendre une douche. Lorsque je sortis de la salle d’eau, nue comme à mon habitude, l’appartement était totalement silencieux, aucune lumière n’était allumée. Mélanie semblait s’être couchée. Cela m’intriguait et je tendis l’oreille à la porte de sa chambre. Il me sembla percevoir comme des gémissements, mais ça n’avait rien à voir avec des geignements de plaisir. J’entrouvris la porte et dis :
Je n’eus pas besoin de réponse. La lumière du couloir éclairant son visage, je vis qu’elle était en larmes. Je vins la retrouver dans son lit et je la pris dans mes bras. Cela eut pour effet de coller mon corps nu contre le sien. Elle me serra fort dans ses bras.
En parlant je commençais à lui caresser le corps, m’attaquant tout de suite à ses zones érogènes favorites que je connaissais bien. Elle m’embrassa avec fougue. J’avais réussi à la rassurer et j’étais totalement sincère dans mes propos : ma lesbienne favorite était Mélanie et nulle autre.
J’allais avoir deux navires, Mélanie pour des plaisirs m’emportant vers Lesbos et Stéphane pour m’emporter vers Cythère. Mais lorsque je prenais l’un des deux vaisseaux, je ne pensais pas trahir l’autre. Mes amours saphiques étaient une chose, mes amours hétérosexuelles en étaient une autre. J’aimais une femme, j’aimais un homme, les deux dans mon esprit se dissociaient totalement. Si j’avais dû avoir un autre homme en même temps que Stéphane, j’aurais eu l’impression de le trahir ; de même si je m’étais éprise d’une autre femme tout en restant avec Mélanie, j’aurais trahi ma maîtresse.
D’ailleurs je ne demandais qu’une chose à ma belle lesbienne : que Bernard ne soit plus mon amant. J’avais beaucoup appris avec lui, j’avais pris beaucoup de plaisir avec son sexe par tous mes orifices, mais je devais, à partir de maintenant, voler de mes propres ailes. De plus il était l’amant de Mélanie, pas le mien. Mes relations avec lui étaient amicales et sexuelles, nullement amoureuses.
Les caresses, les baisers, les frôlements, les léchages que nous nous sommes prodigués cette nuit-là, attestaient de la puissance de notre amour l’une pour l’autre. L’un des mes attouchements préférés entre femme, c’est lorsque nos sexes sont l’un contre l’autre et que nous nous massons ainsi le clitoris et les lèvres vaginales sans avoir à utiliser nos mains. Je savais que je n’aurais peut-être plus beaucoup l’occasion d’en profiter, aussi en ai-je abusé durant cette nuit d’amour, pour me complaire en cette jouissance, dans laquelle nous mêlions nos cyprines.
Le lendemain, je retrouvais Stéphane chez lui. J’avais choisi une robe encore plus estivale. Un tissu léger avec de fines bretelles, qui mettait bien en valeur mes épaules, le haut de mon dos et la naissance de mes seins. Elle remontait bien au-dessus du genou, laissant admirer le galbe de mes jambes. Comme à l’accoutumée, dans la rue, avec un tel vêtement, je me sentais gênée, impudique et agressée par certains regards qui se retournaient sur moi ou qui me dévisageaient. Son frère et sa sœur n’étaient pas là, seule sa mère se trouvait dans l’appartement. Après l’avoir saluée, Stéphane m’emmena vers sa chambre.
C’était une pièce assez spacieuse avec le lit au milieu, un bureau le long d’un mur et une petite salle d’eau attenante. Je m’assis sur le lit et il vint à mes côtés, m’embrassa très tendrement ; je lui donnais mes lèvres. Mais rien ne se passa de plus. Il faisait très chaud et j’aurais aimé qu’il ôtât mes vêtements, qu’il me déshabillât. Mais il ne faisait pas le moindre mouvement pour tenter de me dévêtir.
De plus j’avais très envie de lui. Je souhaitais sentir son corps contre le mien, sentir ses mains venir à la rencontre de mes courbes, sentir son souffle sur mes seins et dans ma chatte et moi prendre possession de son membre. J’essayai de provoquer un peu les choses, je fis mine de perdre l’équilibre pour me trouver tout contre lui, qu’il sentît à travers le tissu de ma robe et de sa chemise mes seins, tandis que le bas de ma tenue remontait pour dévoiler un peu plus mes jambes. Dans le mouvement, je détachai deux boutons sur le haut de ma toilette aussi, pour créer une échancrure plus attirante. L’effet escompté ne fut pas probant.
Pourtant, lorsque je m’attaquai aux boutons de sa chemise et que je glissai une main vers son buste, il réagit. Il ôta sa chemise prestement. Il avait un buste presque imberbe, juste une touffe de poils entre ses deux tétons. Il fit glisser les bretelles de ma robe, je me levai et la laissai courir le long de mon corps ; elle tomba à mes pieds. Je n’étais plus vêtue que de mes sous vêtements :
J’enlevai l’attache de la dentelle dans mon dos, cependant je lui laissai me retirer le tissu. Il le fit avec beaucoup de douceur puis vient embrasser mes deux seins, l’un après l’autre, puis alternant de l’un à l’autre, les tenant dans les mains. Il était comme fasciné par mes deux globes et s’en occupa longuement. J’appréciai ses caresses et ses baisers sur cette partie de mon corps. Je le laissai faire, cela m’amusant de le voir comme un enfant avec un nouveau jouet.
Il se leva alors et se mit totalement nu. Sa verge était déjà tendue de désir. Il ne me laissa pas la prendre dans les mains, car il revint à mes seins. Une de ses mains était posée sur mon ventre ; n’y tenant plus, je la pris et la posai sur ma chatte encore recouverte de ma petite culotte, ou plutôt d’un string ne voilant que l’essentiel (et encore je suis persuadé que quelques poils rebelles et ma vulve devait apparaître sans mal).
Pour mon amant ce fut le signal, il descendit la tête vers mon intimité, il écarta la ficelle entre mes jambes et commença à me lécher les lèvres avec fièvre. Il était trop pressé et les préliminaires ne furent pas très longs ; lorsque je le vis attraper un préservatif sur sa table de chevet, j’ôtai mon string. Il se coucha sur moi et introduisit son sexe dans mon antre bien lubrifié : sentir ce sexe chaud et vigoureux me faisait un bien fou. Je l’attendais, cette queue en moi, cette queue qui était pour moi, qui n’était pas un prêt (comme celle que Mélanie m’avait prêtée en me proposant Bernard), mais une propriété.
Malheureusement, Stéphane éjacula rapidement, bien avant que j’aie pu jouir. Il se retira de moi. Je lui retirai son préservatif et vins recueillir sur sa verge le sperme qui coulait. Je trouvais qu’il avait bon goût, mais je constatais avec amertume que sa queue réduisait à vue d’œil.
J’acceptai et il commença par caresser ma poitrine avec douceur. Mes deux mamelons étaient durs de désir et de plaisir ; il embrassait la rose éclose à leur sommet. Il dirigea ses mains vers mon buisson, effleura les poils, puis du bout des doigts, il survola la forêt vierge allant se poser sur le ventre, à la lisière et sur le haut de la cuisse, non loin de la source. Enfin, il se fraya un chemin entre lianes et bosquets pour atteindre la cascade qui suintait. Ayant trouvé la fontaine miraculeuse, il approcha la tête pour s’y abreuver en y posant la bouche. Il releva la tête pour me regarder ; il avait sur les lèvres l’humidité de ma cyprine. Il enfonça à nouveau la tête dans mon intimité. Je m’accrochai à se cheveux pour le guider dans ses baisers et ses coups de langue.
Par un habile mouvement, je portai mon visage au niveau de son sexe qui n’était pas au mieux de sa forme. Je m’employai à ce qu’il retrouve une nouvelle vigueur. Je léchai le gland à la couleur vive, puis ma langue courut le long de sa hampe. Quelques mouvements de la main permirent à l’engin de reprendre des forces. Enfin, je pris son pieu en bouche assurant un va-et-vient adroit. Il est certain que j’ai appris bien des choses depuis l’année dernière, j’aurais été incapable de si bien agir avec mon amant allemand, s’il avait eu ainsi, une baisse de rendement.
Lorsque sa queue fut bien raide et que je fus moi-même bien excitée par les caresses de mon compagnon, je m’emparai d’un nouveau préservatif, le mis en place et je dirigeai le membre en moi. Il fut ravi de regagner une profondeur chaude et accueillante. Mais je ne le laissai pas en repos : je voulais qu’il me prenne en levrette. Il se plaça derrière moi et me pénétra rapidement. « Pourvu qu’il ne parte pas tout de suite » me dis-je. Non, il a tenu bon et je ne pus m’empêcher de lui dire :
Comme s’il lisait dans mes pensées, il recueillit un peu de mon liquide sur son index et le dirigea vers ma rosette. Il y pénétra sans violence. Pendant qu’il s’activait avec sa queue dans mon vagin et son doigt dans mon cul, je me massais le clitoris. J’atteignis un orgasme libérateur, il n’eut pas la fulgurance de certains, mais un degré de jouissance qui me satisfit absolument. Et comme il n’avait pas lancé sa semence, je lui jetai :
Il ne se fit pas prier, mais je dus l’aider de ma main pour que la queue lance son foutre sur mes deux globes.
Nous récupérions gentiment enlacés, lorsqu’on frappa à la porte. J’entendis la voix de sa mère demandant l’entrant. J’eus juste le temps de jeter le drap du lit sur ma poitrine nue, et elle entra sans aucune façon avec un large sourire.
Et elle disparut. Devant mon air interloqué, Stéphane rit et me dit :
Il s’aperçut qu’il avait parlé trop vite. On ne parle jamais de l’ancienne copine à la nouvelle, tout au moins au début d’une relation.
Je ne montrai pas mon agacement, mais je lui demandai des explications qui le mettent dans l’embarras :
Après, nous sommes partis pour une troisième manche qui fut à l’égal de la seconde. Les jours suivants, nous passions de long moments à nous caresser mutuellement, à découvrir nos corps, à nous prodiguer des massages sensuels.
Puis, tout naturellement, j’emménageai chez lui. Mélanie avait décidé d’héberger à titre constant Bernard chez elle. Aussi, j’ai eu moins de scrupules à la quitter. Mais avant de déménager, j’ai invité mon amant à venir dîner chez ma logeuse à la propre demande de cette dernière :
Effectivement, la soirée se passa comme si Mélanie et Bernard n’étaient que des amis, sans rien de plus. Le soir même, alors que Stéphane et moi étions couchés l’un contre l’autre dans son lit, après de doux tumultes, il me demanda :
Je lui avouai ma relation lesbienne avec ma logeuse me disant bien que, s’il me posait la même question vis-à-vis de Bernard, je nierai vigoureusement. Ce ne fut pas le cas. Mais ses paroles « tu ne me connaissais pas » me mirent la puce à l’oreille :
Voilà bien les hommes : ils sont tellement imbus de leur virilité, qu’ils ne peuvent pas accepter que deux femmes puissent se donner du plaisir sans avoir recours à leurs services. Ils ne semblent pas pouvoir comprendre que pour jouir, une queue ne nous est pas absolument nécessaire et que des mains expertes peuvent très bien faire l’affaire.
Les performances sexuelles de mon amant s’améliorèrent sensiblement. L’air de rien, je lui appris quelques techniques pour me satisfaire pleinement et pour retenir la propre jouissance. Ainsi le kamasoutra propose la position d’Andromaque pour rééduquer l’éjaculation prématurée. Lorsque ma vulve était bien lubrifiée par les caresses de mon amant, je venais m’enfoncer délicatement sur sa verge dressée. Je restais ainsi immobile afin de ne pas précipiter son éjaculation. Avec cette pénétration statique, mon homme calmait sa trop grande sensibilité sexuelle. C’est seulement alors que j’entamais tendrement des mouvements du bassin. Lorsque l’excitation redevenait trop intense, je me remettais en position immobile toujours restant empalée sur son sexe. Je contrôlais ainsi la situation, même si cette position était assez fatigante, surtout pour mes lombaires. Ainsi nous arrivions à coordonner nos orgasmes lors du coït.
Ce que j’aimais bien chez Stéphane, une fois que nous eûmes apprivoisé nos corps et réfréné nos pudeurs, c’est les multiples positions dans lesquelles il me prenait. Bien sûr, nous sommes passés par les positions les plus classiques : le missionnaire, la levrette et autres dérivés. Mais nous en découvrîmes bien d’autres.
Ainsi j’aimais bien la position du Grand V où il était debout alors qu’il me couchait sur son bureau. Ainsi son membre était à la hauteur de ma vulve épanouie, prête à recevoir l’organe. Mes jambes étaient largement ouvertes, il me les maintenait ainsi, en enserrant mes chevilles dans ses mains. La vision de mes grandes lèvres humides et gonflées d’excitation lui procurait inévitablement une érection puissante. Il me pénétrait rapidement, presque violement, et lorsqu’il commençait ses mouvements de va-et-vient, c’était le bonheur absolu. Il allait profondément en moi, stimulant la moindre parcelle de mon vagin, avec son gland, il allait à gauche, à droite, en haut, en bas. Il plongeait dans ma grotte, puis remontait ma colonne à la limite de l’extraction. C’était absolument divin.
Parfois, sans quitter mon sexe, il prenait la posture du crabe en repliant mes cuisses contre ma poitrine, mes pieds reposant sur ses épaules. Là aussi, la pénétration était profonde et le vagin divinement occupé. Par amusement, je montais mes jambes à la verticale, Stéphane prenait alors mes fesses pour affermir son mouvement de va-et-vient. Bien d’autres variantes pouvaient intervenir, mais il valait mieux regagner le lit, le bureau était assez inconfortable, à force.
L’union des bouches aussi, me ravissait par sa grande sensualité. Nous échangions des baisers passionnés, des paroles d’amour et nous nous regardions avec des yeux remplis d’étoiles. Nous nous agenouillions face à face, j’entourais mes bras autour son cou tandis qu’il me pénétrait tendrement. Il s’activait en moi par des mouvements rythmés, prenant à pleine mains mes fesses pour accentuer sa pénétration. Mes seins étaient tantôt écrasés contre son torse, tantôt la proie de ses mains.
Finalement, Stéphane se révéla être un excellant amant. Je pense que ses petits problèmes avec moi, au début, venaient d’un blocage provoqué par son ex. Elle n’était pas satisfaite de leur relation et lui faisait savoir. Tant et si bien que le pauvre chéri devenait de moins en moins performant et de plus en plus stressé lors des rapports sexuels. Moi, le premier jour, je lui ai dit qu’effectivement j’étais restée sur ma faim, mais comme mon ton n’avait aucun reproche et que j’acceptais de remettre ça, il a repris confiance en lui. Il avait tout pour plaire finalement, il était gentil et tendre, il m’aimait véritablement et c’était un très bon amant au lit sachant me donner du plaisir avec une dose de violence parmi des torrents de douceur.
Il y avait pourtant un bémol à notre entente charnelle et sentimentale. Je ne lui avais toujours pas dit mon désir de faire du naturisme. Dès que nous étions dans sa chambre, je me mettais à poil et je déambulais ainsi entre le bureau, le lit et la salle de bain, dont je ne fermais pas la porte. Cela ne lui déplaisait pas du tout d’ailleurs. Une fois, cela m’a joué un tour. Son frère a frappé à la porte, mais n’a pas attendu la réponse pour entrer. Je me suis trouvée en face de lui, totalement nue, un peu bête. Il me regardait, étonné. Cela n’a pas duré longtemps, car le temps que je réalise et je me jetai dans la salle de bain. Stéphane m’a dit que son frère l’avait complimenté pour ma beauté. Je décidai de prendre la chose du bon côté en me disant que je n’avais montré que ce que je dévoilais sur les plages et que le frère en question n’en avait pas perdu la vue.
Une autre fois, alors que je prenais une douche, sa sœur est venue dans notre chambre. Elle ne pouvait pas prendre sa douche dans la salle d’eau qu’elle utilisait habituellement, donc elle était venue chez nous. Elle est entrée dans la salle alors que j’étais encore sous le jet d’eau. Lorsque j’en sortis, elle s’était déjà déshabillée. Nous nous envisageâmes toutes les deux nues, sans pudeur, sans lubricité aucune, mais avec étonnement (en tout cas de mon côté). Stéphane nous regardait. Il me dit alors que je l’eus rejoint :
Mais ces petits épisodes de nudité ne signifiaient rien et je n’osais pas dire à mon copain que j’étais une adepte de la nudité au soleil, de la vie nue en commun. Je n’avais aucune honte, mais je ne savais pas quelle pouvait être sa réaction. Cela ne lui déplaisait pas que je déambule dans sa chambre à poil, sans me soucier de mettre la moindre culotte au lever. Pour sortir de sa chambre, il fallait tout de même que je porte une tenue décente. Mais entre cette nudité dans le cadre privé et la nudité en public, il y a beaucoup de gens qui ne passent pas le cap. Je ne voulais pas écorner notre entente par une parole malheureuse. Curieusement, il m’était plus facile de parler sexe avec lui, que d’évoquer un mode de vie naturel et sans aucune perversion.
Un jour, début juillet, je demandai à mon copain s’il avait prévu quelque chose pour les vacances d’été.
Donc mon copain était naturiste comme moi et nous allions partir ensemble durant deux semaines pour vivre nus en complète liberté. Aller se baigner, aller aux douches, revenir à la tente, tout cela sans avoir à se rhabiller : que du bonheur.