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n° 14142Fiche technique21249 caractères21249
Temps de lecture estimé : 13 mn
14/11/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Les années de fac constituent des souvenirs importants. Lorsque deux copains apprennent le libertinage, c'est toute une vision de la vie qui se construit. Dans notre cas, le hasard fit bien les choses. Il nous a d'abord surpris, puis enthousiasmés...
Critères:  fhhh jeunes intermast cunnilingu pénétratio double fsodo confession -fhhh
Auteur : Popple  (Un libertin doit faire preuve de respect et d'imagination.)            Envoi mini-message

Série : Désirs et plaisirs : choix et circonstances

Chapitre 01 / 05
Premiers agréments d'une amitié

« Nous avions 25 ans. » Ces mots pourraient suffire à tout résumer. Mais vous resteriez sur votre faim ! Alors, d’accord : j’ouvre plus grand les guillemets et je vous raconte dans le détail.


Ben et moi sommes des potes d’université. Nous nous sommes rencontrés à la faculté de Paris-Censier et, dès notre premier cours de première année, nous avons à ce point sympathisé que, depuis lors, nous avons tout partagé : soirées de beuverie étudiante, révisions, réussites et échecs aux examens, activités sportives, vacances et voyages… Nous avons aussi passé pas mal de soirées rien qu’à deux mecs, devant une console de jeux ou un vieux film en DVD. Le genre de soirée où on se raconte tout. Nous avions peu d’argent, bien que nous ayons eu la chance de ne pas avoir à travailler durant nos années d’études, sauf l’été, où nous étions en général séparés durant deux mois, le temps de constituer le pécule de nos loisirs.


Dès la fin de notre première année, en pleine période de partiels, nous avons partagé une expérience inédite pour chacun d’entre nous.



C’était donc la fin du printemps et il faisait très beau à Paris. Nous avions passé la soirée dans un petit restaurant aux menus modiques en compagnie d’une dizaine d’autres camarades, filles et garçons, avant de finir dans un bistrot soi-disant branché, mais en définitive assez glauque.


La plupart de nos copains rentrèrent vite fait se mettre au lit, sauf un trio que nous considérions tous comme un peu spécial : une grande blonde un peu bécasse, une petite aux cheveux châtains, un peu ronde mais charmante, et un grand échalas brun et maigrichon avec une barbiche à la hippie. Ceux-là partirent bras-dessus bras-dessous, un peu ivres mais enjoués, vers une soirée sans équivoque chez la sauterelle qui n’allait donc pas tarder à chanter. Les insectes ont mauvaise réputation.


Ben et moi étions également un peu enjoués par l’alcool et n’avions pas envie de finir la soirée si tôt. Il n’était pas encore onze heures. Nous nous réjouîmes de constater que l’une de nos camarades partageait cette idée. Julie, super timide tout au long de l’année, toujours cachée derrière des tenues un peu négligées et de gros pulls en laine d’un goût douteux, semblait se lâcher à la veille de la pause estivale. Le stress des examens y était peut-être aussi pour quelque chose. Toujours est-il que nous nous étions retrouvés tous les trois sur le trottoir à nous interroger avec peu de mots.



Et puis Ben conclut par un haussement des deux épaules et une grimace qui emportèrent le lot. Julie, qui s’était fait peu d’amis, acquiesça, voulant profiter d’un rare moment de détente en dehors de sa chambre de bonne sans confort. Mais pour autant, elle n’aimait pas traîner dans les rues de Paris, qu’elle connaissait très mal, à la nuit tombée. Bref, une fille très sage. Vraiment ?


Le voyage fut rapide et constitué de fous rires idiots et permanents, provoqués par des blagues de potaches un peu bêtas. Nous n’apprenions pas les Beaux-arts ou la Noble Médecine, mais la physique moléculaire et les statistiques, disciplines largement considérées comme abstraites et dénuées de toute fantaisie. Notre humour de jeunes adultes récemment libérés des jupes de leurs mères n’en était pas moins salace, épisodiquement, ce qui faisait rougir Julie au point de nous faire peur. Nous devions nous corriger à chaque fois, de manière si étourdie que nous nous enfoncions irrémédiablement dans une vulgarité plus profonde encore. L’ambiance était posée.


Nous étions sortis de l’ascenseur qui s’arrêtait au cinquième étage, pour rejoindre le sixième par un vieil escalier de service. L’immeuble était bourgeois, mais le studio de Ben restait modeste. La poignée de chambres sous les combles avait été transformée en trois studios pour étudiants, chacun équipé d’une cabine de douche en plastique et d’un lavabo qui servait aussi de lave-vaisselle. Mais ils comptaient tous, deux vraies pièces, même si elles n’étaient pas très grandes.


Nous entrâmes chez Ben dans un énorme éclat de rire : en réponse à l’une de mes mauvaises blagues, Julie venait à son tour, et peut-être pour la première fois à haute voix, d’oser prononcer le mot « bite », ce qui provoqua chez nous une fausse indignation qui aurait mérité d’être jouée au sein de l’Assemblée nationale. Nous étions donc hilares et bruyants. Nous n’avions pas encore refermé la porte que le voisin de Ben se montra dans l’entrebâillement de la sienne pour nous informer qu’il se levait tôt le lendemain matin. Les relations entre les locataires étaient très cordiales et Ben lui promit le calme. Vraiment ?


Après avoir libéré nos épaules et nos vessies, nous nous sommes affalés dans les vieux coussins du « salon ». Benjamin, comme l’appelait Julie, lança la fabrication d’un thé dans le réduit polyvalent qui servait de cuisine, tandis que, n’ayant pas de sujet de conversation préparé, j’amenais Julie à nous dévoiler son autobiographie un peu décousue.


Alors que Ben était toujours affairé sur la bouilloire, il me semble que, au détour d’une confidence de Julie, mon regard à croisé le sien et une chaleur soudaine s’est emparé de mes joues et de mes poumons. Comme des enfants espiègles, assis presque en face l’un de l’autre, nous avons commencé à nous donner des petits coups de pied de provocation. Ben nous interrompit en apportant des tasses, des verres et la bouteille de pur malt, et se vautra dans le canapé contre celle qui apparut beaucoup plus jolie qu’elle ne laissait savoir habituellement.


J’ai alors servi deux verres de whisky, supposant que Julie n’en prendrait pas. Elle nous étonna encore en se résignant gaiement et je lui tendis un verre, sûrement un peu trop bien rempli. La conversation s’échauffa en tournant autour de nos amours respectifs. Julie, en toute innocence, nous provoqua en évoquant l’amitié de deux mecs de dix-huit, dix-neuf ans et l’idée de tout partager.


En fait, Ben et moi préservions chacun notre vie sexuelle, même si nous en parlions. Mais nous avons fait « comme si… » Et nous avons laissé croire cette jeune femme que, du fond de ses propres fantasmes, l’amour de groupe était une évidence et que les femmes que nous aurions baisées étaient un autre de nos points communs. Cette conversation avait mis un certain temps à prendre forme, car je crois que nous nous étions déjà resservis en whisky lorsque Julie nous demanda si nos conquêtes pratiquaient la double-pénétration !


Nous avions tous les trois très chaud au cerveau, de toute évidence. En réponse à cette question, j’ai sauté de mon fauteuil pour me glisser entre Julie et l’accoudoir du canapé où, coincée par Ben sur sa gauche, elle se laissa emprisonner dans un rire presque innocent. C’est au creux de son oreille que je lui lançai ma dernière boutade :



Et je l’embrassai…


De son côté, Ben s’était mis à la peloter à la manière de gamins qui se chatouillent. Lorsque je quittai ses lèvres, Ben sombra sur la timide Julie et lui roula un patin dont elle doit toujours se souvenir aujourd’hui, quinze ans après ! Désinhibés par l’alcool, il arriva ce que vous devinez. Julie ne se défendit pas et accepta nos étreintes en alternance, accueillant sans retenue nos langues dans sa bouche, jusqu’à ce que nous nous soyons retrouvés torses nus et les ceintures dénouées. Je malaxais maladroitement ses seins, bien formés et assez fermes, pendant que Ben, tout en l’embrassant goulûment, lui prodiguait des caresses mystérieuses mais visiblement efficaces, la main enfoncée dans la culotte de la belle. Julie n’était pas passive. Elle n’avait pas hésité à attraper nos queues dans nos slips et nous branlait de manière quelque peu chaotique.


Une pause spontanée nous permit de prendre la mesure de la situation. Julie en profita pour observer les deux sexes bandés à son honneur. Étonnés par la situation, Ben et moi échangeâmes un regard plus complice que jamais. Je réalisais à ce moment-là qu’il avait une bite bien plus grosse que la mienne, qui est plutôt « normale ». Ben était un sportif, mais il aurait aussi fait les belles heures d’un éditeur de porno. En se mordant la lèvre inférieure, Julie s’étonna de la présence de cet engin, avant de nous dévisager l’un après l’autre en arborant un sourire encore timide.



Alors que je tentai de me rapprocher de son visage pour l’embrasser et la peloter encore, elle m’échappa en s’affaissant vers cette queue qui était pour elle une véritable provocation. Elle avala la bite de Ben en émettant quelques bruits de gorge qui en disaient long sur son plaisir, et la suça presque aussi frénétiquement qu’une nuée de piranhas dévorant un oisillon. Pendant ce temps-là, je l’ai simplement déshabillée. Elle restait affairée à tailler cette pipe mémorable, tout en coopérant lascivement quand je lui enlevai son jean et sa culotte. Je lui ai certainement enlevé aussi ses chaussures et ses chaussettes sans m’en souvenir, car elle se retrouva nue devant moi, à demi allongée sur le canapé, suçant la bite de mon pote.


Elle était jolie, sans plus, mais elle irradiait de sensualité. De taille moyenne pour une femme, pas vraiment ronde, elle avait des formes affirmées : des jambes potelées et des cuisses qui renforçaient un cul magnifique, des hanches plus étroites sans être fines, une poitrine généreuse qui ne s’affaissait pas trop, un visage équilibré marqué par un nez légèrement aquilin, et des cheveux châtain légèrement ondulés qui descendaient jusque dans son dos. Je me mis également à poil et rapprochai mon visage de son entrejambe. En essayant d’atteindre sa chatte qui semblait rasée, je nous forçai à changer de position.


Elle cessa sa caresse buccale et m’examina rapidement, debout devant elle. C’est drôle comme nos regards à tous les trois se croisaient sans cesse et semblaient accroître l’excitation. Elle s’assit et m’attrapa par les cuisses pour me sucer à mon tour, toujours debout, tandis que Ben se déshabillait de son côté. Sans attendre, il se rassit sur le canapé tout à côté de Julie et nous amena à une nouvelle position. Il la fit se relever et s’empaler rapidement sur sa queue pour lui permettre de continuer à me sucer. Elle n’hésita pas un instant et émit un demi-râle, la tête en arrière, au moment de la pénétration, avant de se reconcentrer sur ma queue.


Par dessus ses épaules, sans qu’elle puisse rien voir, Ben et moi échangions des grimaces de satisfaction et des vulgarités non prononcées, que nous lisions sur nos lèvres entre rires vicieux et soupirs. Finalement, Ben ne put s’empêcher de répéter à haute voix :



Julie releva alors la tête, délaissant un moment ma bite baveuse, et se libéra d’un :



C’est alors que la porte du pallier s’ouvrit ! Le voisin qui souhaitait dormir entra sans un mot, avec pour seul vêtement le caleçon baissé sur les genoux et laissant voir une belle queue en érection. Il pouvait avoir trente ans. Il était grand et mince, mais pas vraiment musclé, probablement aux alentours d’un mètre quatre-vingt-dix. Et sa bite était plus petite que celle de Ben. Notre trio se figea. Le voisin silencieux fit de même, plongeant son regard dans celui de Julie. Le temps sembla suspendu jusqu’au moment où retentit un éclat de rire féminin ! Julie, dépassée par les événements, était surexcitée. Elle ajouta :



Une seconde de plaisir n’a plus de prix dans une telle situation. Il n’était pas question de s’arrêter pour des présentations.



Ainsi délaissé, je l’interpellai :



Et, tandis que des pas se faisaient entendre autour de nous, Julie nous interrogea :



Et Julie se figea presque dans un orgasme extatique, au paroxysme de l’excitation, alors que la soirée ne faisait que commencer.


L’essentiel de mon histoire ne concerne pas cette soirée. Aussi, je ne vais pas décrire dans le détail ce que Julie a accepté de subir de la part des quatre insatiables que nous étions. Je ne vous en donnerai qu’un aperçu. Peut-être vous plaira-t-il quand même que je vous décrive la surprise de Julie lorsqu’elle aperçut Jean-Baptiste, le second voisin, qui participa à cette orgie improvisée. Âgé d’un peu plus de vingt ans, Jean-Baptiste était un black. Vous me direz que c’est un classique. Mais en fait, non. Jean-Ba’ était simplement un black de taille moyenne, de corpulence moyenne, pas sportif, avec une queue à peine plus grosse que la mienne, qui, bien que de taille honorable, va finir par passer pour un petit modèle dans cette histoire ! Mais Julie était une provinciale, originaire des Pyrénées, et elle n’avait jamais eu l’occasion de voir un black nu en vrai. Encore moins de se faire baiser par un black. Et Jean-Ba’ la baisa ! Ni plus, ni mieux, mais Julie a vraiment pris son pied cette nuit-là. Pour ma part, comme pour tous, probablement, c’était ma première partouze. J’étais à l’aise, mais sans plus. Je n’ai donc pas donné le meilleur de moi-même. Pour ce qui s’est passé à partir de l’arrivée de Jean-Baptiste, je ne pourrais d’ailleurs reconstituer clairement le fil. L’émotion, sans doute !


Je sais que je lui ai pris la chatte au moins deux fois. Je ne l’ai pas enculée. On n’avait pas de lubrifiant, d’ailleurs. Si je me souviens bien, Ben et Jean-Ba’ l’ont enculée chacun leur tour, doucement et avec pas mal de salive, et surtout parce que Julie nous a demandé une double-pénétration ! Je crois que c’est Stéphane qui était dans sa chatte et Ben qui l’a enculée. Le plus surprenant, c’est que Julie n’ait pas eu peur de se faire prendre l’anus par la plus grosse bite présente ce soir-là. Les autres ont dû jouir au moins deux fois chacun, sinon trois. C’est d’ailleurs un détail qui a posé problème par la suite.


En effet, nous étions très excités, tous autant que nous étions, et Julie la première. Et un peu embrumés par l’alcool. Et nous n’avons pas utilisé de capotes ! Effondrés de fatigue au bout de ces quelques heures de baise, nous nous sommes endormis sur place, qui dans le lit, qui sur le canapé enveloppé d’une couverture. Et lorsque Julie s’est réveillée le lendemain, entourée de quatre hommes à demi-nus, elle a commencé à réaliser ce qu’elle avait fait. Elle s’est rendu compte qu’elle avait reçu au moins quatre ou cinq doses de sperme au fond de la chatte et une dans le cul. Elle en a avalé une, il me semble, et sans réel plaisir, je crois. Le reste avait giclé un peu partout autour de nous. Elle nous reprocha l’absence des capotes. Elle n’avait pas vraiment tort, d’ailleurs : étant la seule femme devant le désir de quatre queues qui ne demandaient que ça, elle avait déjà beaucoup à accepter. Il nous appartenait, collectivement, de la protéger.


Nous avons pris un petit déjeuner à trois, Julie, Ben et moi, après le départ de Stéphane et de Jean-Baptiste. Sur le coup, Ben et moi n’avions pas grand chose à nous dire. Nous devions mûrir un peu cette expérience. Pendant que Ben prenait sa douche, j’ai discuté avec Julie. De nature assez franche, je n’ai pas hésité à aller droit au but et à l’interroger sur la nuit passée avec, bien entendu, des mots choisis pour ne pas la brusquer. Elle admit qu’elle s’est surprise elle-même, que c’était une première et qu’elle n’avait jamais pensé qu’elle oserait se faire baiser par un groupe de mecs.


Ce n’était pas à proprement parler un fantasme, pour elle. Elle se contentait de fantasmer sur deux bites. Quatre, c’était « du délire ! », « improbable ! » mais vrai. Et, hormis la question du sperme qui la troublait maintenant, elle reconnaissait qu’elle n’avait jamais été aussi excitée et qu’elle ne s’était jamais abandonnée au plaisir comme cela, sans mesure. Elle commençait d’ailleurs à éprouver un certain vertige face à cette réalité, un vertige désagréable. Elle avait aimé être un jouet, elle avait aimé « être baisée » et « se sentir baisée », sentir les sexes des hommes en elle, sans répit. Elle nous avait trouvés tous les quatre « émoustillants » et cette situation « irrésistible ». Mais elle ne se reconnaissait pas et ne pensait pas pouvoir l’assumer.



À cette conclusion logique s’est ajouté un appel évident à notre discrétion. Et comme on l’aime bien, notre Julie qui s’est donnée à nous dans la folie de cette nuit, on lui a promis. Et on lui a promis de ne rien lui demander à l’avenir. Elle ne se donnera plus.



Nous avons fréquenté Julie de manière beaucoup plus distante pendant encore deux ans d’université, avant que sa spécialisation ne l’amène à changer de fac. Elle a eu alors un petit ami régulier. Mais, au cours des douze ou treize ans qui ont suivi, je n’ai plus jamais entendu parler d’elle.


À suivre :

Ben et moi sommes toujours amis et nous n’avons pas vécu de nouvelle expérience de ce genre, jusqu’au jour où…