n° 14149 | Fiche technique | 27018 caractères | 27018Temps de lecture estimé : 16 mn | 19/11/10 corrigé 12/06/21 |
Résumé: La vie nous emporte, mon meilleur pote Ben et moi. Peu expérimentés des plaisirs collectifs, une escapade dans les Pyrénées espagnoles nous amène à découvrir que nos partenaires aussi éprouvent des désirs inavoués. | ||||
Critères: 2couples jeunes copains vacances préservati échange -entrecoup | ||||
Auteur : Popple Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Désirs et plaisirs : choix et circonstances Chapitre 02 / 05 | Fin provisoire |
Résumé de l’épisode précédent :
Première année de fac à Paris, avec mon meilleur pote Ben, nous dînons avec une bande d’amis. Mais la soirée s’achève vite et nous laisse sur le trottoir, un peu désabusés. La timide Julie, tout comme nous, voudrait s’amuser. Sans préméditation et sous l’effet de l’alcool, nous finissons par nous envoyer en l’air tous les trois chez Ben, vite rejoins par deux voisins de palier émoustillés par le bruit de nos ébats. Cette première expérience, sans préparation ni précaution, sera finalement mal digérée par la belle innocente. Ben et moi, toujours amis, en gardons un souvenir marquant, alors que les années passent…
« Nous avions 25 ans », disais-je. C’est à cette époque que des circonstances anodines ont changé nos vies. Ben et moi sommes les meilleurs amis depuis nos dix-huit, dix-neuf ans, dès notre première année d’université à Paris. Cette fin d’année-là, une soirée de peu d’intérêt s’est transformée en orgie dont notre camarade Julie a fait les frais. C’était une première pour nous, un événement marquant.
Au cours des années qui suivirent, ni Ben ni moi n’avons renouvelé ce genre d’expérience. Nous en avons parlé, plusieurs semaines plus tard, en terme anecdotique. Nous n’avions, l’un comme l’autre, aucun regret. Nous avions même particulièrement apprécié cette excitation collective, cette vague de fond d’essence sexuelle dans laquelle nous avions baigné quelques heures… Mais cela s’était produit sans préméditation, sans arrangement, sans perversité, au gré des circonstances. Et nous avions imaginé que deux options se présentaient à nous. Ou bien nous cherchions à organiser de telles soirées, ce qui nous titillait les neurones mais nécessitait une véritable volonté et présentait des risques relationnels. Ou bien nous nous laissions vivre, avec la possibilité de provoquer les nanas que nous allions fréquenter à l’avenir. C’est une troisième option qui s’est imposée : Ben est tombé amoureux quelques mois plus tard d’une jolie fille avec laquelle il a noué une relation si solide qu’elle dure encore… Obstacle majeur à un plan éventuel.
Six années passèrent. Et les choses changent toujours. Ben avait emménagé avec Magali et filait le parfait amour. Nos formations universitaires s’étaient finalement séparées. Ben s’était orienté vers l’ingénierie des matériaux composites et moi je persistais sur la recherche fondamentale. À cette époque, nous étions ainsi toujours étudiants et soutenus financièrement par nos familles. Peu d’argent pour le superflu, nous avions donc toujours des loisirs simples que nous partagions : course à pied, piscine de temps à autre, musées, soirées entre copains… Nous gagnions tout de même un peu plus d’argent qu’auparavant en assurant la direction de travaux dirigés dans nos unités pédagogiques respectives, et nous pouvions prendre de vraies vacances en été.
Depuis quelques semaines, je fréquentais une nouvelle fille. Très à mon goût, Sarah était une jeune femme de caractère. Parisienne de naissance, cheveux sombres aux reflets roux, elle avait les plus beaux yeux du monde, d’un bleu clair presque gris et soutenant un regard très incisif. Avec son mètre soixante-treize, elle était presque aussi grande que moi. Très élancée, elle avait de très petits seins, presque pubères mais avec des aréoles sombres et un petit cul bien roulé qui finissait des jambes fines.
Cultivée et pratiquant plusieurs instruments de musique, elle avait beaucoup d’amis et m’entraînait dans des périples surprenants. Nous nous sommes même retrouvés parmi un groupe de cataphiles dans le sous-sol interdit de Paris. Sarah et moi y avons fait l’amour sur une couverture qui dissimulait mal les cailloux du sol. Nous avions alors presque joué les exhibitionnistes, simplement séparés du reste de ses amis par une tenture moisie, au fond d’une sorte de petite cave éclairée à la bougie, et nos gémissements tout juste couverts par le concert acoustique amateur qui avait motivé notre venue.
Ben, Magali, Sarah et moi avions passé la fête de la musique à nous promener, en discutant sur ce que nos vacances allaient pouvoir nous réserver. Depuis plusieurs mois, Ben et moi préparions une semaine de randonnée dans les Pyrénées espagnoles, pour bénéficier d’une bonne météo et de coûts plus abordables pour l’hébergement.
En quittant le petit groupe de jazz, des amis de Sarah qui venaient de terminer un mini-concert très réussi du côté du théâtre du Panthéon, les filles ont exprimé, avec un enthousiasme que nous ne partagions qu’à moitié, le souhait de nous accompagner durant cette semaine de montagne. Le rythme en serait plus lent et la logistique plus complexe. Mais le projet fut arrêté et, fin Juillet, nous nous sommes retrouvés tous les quatre assis sur une corniche dominant le lac artificiel de Mediano, dans le Nord de la province de Huesca, avec, devant nous, les sommets blancs des Pyrénées.
C’était notre quatrième journée d’exploration de cette région à pied, avec, chaque soir, un nouveau lieu de bivouac. Nous avions un peu marché ce matin-là, avant de faire une longue pause pique-nique à l’ombre. Et puis, en fin d’après-midi, alors qu’il faisait encore très chaud, nous avions gravi un coteau afin de jouir du panorama avant de trouver un site où camper pour la nuit. Il y avait beaucoup de nuages au-dessus de nos têtes et il faisait très lourd. Un peu nerveux, nous nous sommes égarés. À l’époque, on n’avait pas encore de GPS abordable !
Soufflant un moment pour nous repérer et décider de la voie à suivre, nous nous sommes laissés surprendre par la pluie. Nous étions tout de même équipés, mais finir la journée sous une douche opaque, à marcher dans des sentiers quasiment transformés en ruisseaux, utilisant nos capuches qui limitaient les velléités de conversation… Nous n’étions pas fiers. Quelques franchissements étroits renforçaient la fatigue. Les filles, autant Sarah que Magali, souffraient alors de la rudesse de cette expédition. Dans la précipitation de notre préparation, les filles s’étaient chargées d’acheter la deuxième tente. Celle-ci s’est révélée lourde et encombrante, mais avait le mérite d’être confortable et facile à monter, avec sa structure arrondie semi-rigide. Durant cet épisode pénible, je fermais la marche et devais me contorsionner en permanence pour maintenir cette tente sur mes épaules. Ben ouvrait le sentier et devait bien sentir, derrière lui, la montée d’une tension nerveuse qui aurait pu provoquer le tonnerre.
Soudain, Ben s’arrêta et s’écarta du chemin en nous demandant de l’attendre. Il disparut trois ou quatre minutes au milieu des fourrés, le temps pour nous de poser nos sacs et de détendre les articulations de nos épaules. Nous restions silencieux et n’entendions que les gouttes de pluie sur nos capuches et tout autour de nous. J’étais accroupi à masser le cou de Sarah lorsqu’il revint. Il n’avait plus son sac et arborait un sourire satisfait. Il avait finalement repéré notre position. Et puis, quelques minutes auparavant, tout comme moi, il avait aperçu au-dessus de la cime des arbres un petit plateau qui semblait assez large pour monter le camp et il avait trouvé un moyen facile de le rejoindre. Il allégea la charge des filles et nous emmena à travers le sous-bois. La tente était encore plus encombrante dans ces passages étroits. Nous étions trempés et la pluie se renforçait franchement.
Lorsque nous avons débouché sur le petit espace d’herbe brûlée par la sécheresse et presque boueux en ces circonstances, nous étions trempés et harassés, mais rassurés par la perspective de nous poser ici. Nous avons laissé nos sacs sous les arbres. Les filles tentaient de s’y abriter au mieux. Mais très vite, Ben et moi avons décidé de ne monter qu’une tente, la plus grande et la plus simple, car des grondements sourds montaient au loin et nous appréhendions soudain d’être surpris par un orage en basse montagne. Nous avons achevé le montage rapidement, alors que l’inquiétude nous gagnait. Après avoir jeté un dernier coup d’œil aux alentours, mais ne bénéficiant plus de la moindre visibilité, nous nous sommes engouffrés tous les quatre sous la tente. Nous avons sorti de nos sacs, placés sous l’auvent fermé, quelques affaires pour nous sécher. Nous hésitions encore à nous déséquiper pour la nuit, à cause de l’orage et nous avons alors entamé une conversation pour détendre l’atmosphère. Mais, finalement, le tonnerre se calma très vite et la pluie se fit plus légère.
Alors que nos esprits se détendaient, la moiteur se renforça. Il était tard, probablement près de neuf heures du soir. Sous l’épaisseur des nuages, la lumière déclinait rapidement à l’approche de la nuit, et nous dûmes allumer deux lampes pour pouvoir bouger sous la tente. Nous avions de quoi grignoter mais ne pourrions pas manger chaud. Il devenait évident que la première chose à faire était de chasser la moiteur et quitter nos vêtements trempés. Nous avons entrouvert un bout de la toile de tente pour créer un courant d’air et empêcher la concentration des odeurs corporelles qui allaient forcément s’ensuivre.
Très confortable pour deux, la tente était étroite pour quatre. Après avoir étendu nos duvets, dans un léger chahut amusé, nous nous sommes retrouvés en sous-vêtements et avons sorti des serviettes de toilette. Mais même les slips, soutiens-gorge et t-shirts étaient trempés… Nous devions donc nous changer. Ben et moi réussîmes à ôter nos slips en nous cachant sous des serviettes. Mais c’est en attrapant ses sous-vêtements dans son sac que Magali nous a surpris, Sarah et moi. En effet, elle ne s’aperçut pas qu’un objet était lourdement tombé au milieu de la mêlée et c’est Sarah qui s’en saisit pour le lui rendre dans un fou rire. C’était un godemiché.
Ce qui valut alors à Magali nos railleries, ce n’était pas tant qu’elle emmène un godemiché en randonnée, car Sarah en avait un aussi, mais c’était sa taille et son poids. Il faisait bien trente centimètres de long et était en silicone noir, très épais. Ben osait à peine respirer et Magali se couvrit le visage de ses mains, essayant de disparaître. Pour détendre tout le monde, Sarah eut l’idée saugrenue de sortir son propre sex-toy et de l’exhiber pour le comparer à ce qui parut alors encore plus monstrueux ! Il faut dire que le petit godemiché doré de Sarah, très élégant et effilé, ne mesurait qu’une petite quinzaine de centimètres. La curiosité de Sarah lui échappa :
Magali ne se démonta pas et nous fit comprendre qu’elle n’était pas si complexée que cela.
Se rapprochant de l’oreille de Magali, Sarah lui répondit à voix basse, en ne sachant peut-être pas que nous pouvions aussi l’entendre :
La suite de la conversation reprit à voix haute :
J’étais un peu perdu et Ben ne pipait mot.
Sarah s’étonna et m’interrogea :
Le piège…
Plus personne ne tenait les lampes à hauteur des visages. Elles étaient par terre, éclairant le sol et nos jambes. Magali sursauta presque, amusée :
Après nous être tous regardés, Sarah et moi constatâmes à notre tour que la bite de Ben sortait de sous la serviette éponge, bien tendue. Et ma partenaire réagit simplement :
Silence…
Sarah baissa un peu la voix, sombrant dans ses souvenirs.
On en arrivait à un concours d’exploits digne de cour de récréation, mais classé X.
Cette réaction était la mienne. Je renchéris :
Sarah dut se sentier piégée à son tour, car elle ne répondit pas. Je ne pouvais pas voir ses yeux dans la pénombre.
Presque immédiatement, je sentis la main de Sarah se glisser sous ma serviette et venir saisir ma propre bite, tout aussi tendue.
Je voulais des détails. Magali aussi, visiblement.
Alors que, dans l’ombre, Ben et moi échangions des regards stupéfaits, Sarah nous raconta que oui. Elle a un ami d’enfance, le fils d’amis intimes de ses parents, qui organise de temps en temps des plans cul à plusieurs et qui a eu l’occasion de l’initier. Elle l’avait donc déjà fait une fois avant, sans y trouver d’intérêt. Mais là, c’était dans sa chambre à elle, le soir des résultats du bac, avec lui et deux autres copains de lycée. Elle avait disposé de l’appartement familial pour faire la fête. Elle avait pris son pied pour la première fois. Cela durait depuis cinq ou six ans et, deux ou trois fois par an, elle sortait avec ce type, parfois seuls, mais souvent à plusieurs, et souvent avec d’autres nanas.
Durant ce récit, il n’échappa à aucun d’entre nous que les filles s’étaient mises à nous branler. Magali avait même fait glisser sa culotte. Nous étions assis en cercle, fille, garçon, fille, garçon, et la lumière était toujours au ras du sol. Ben et moi étions à genoux, nus comme des vers, les serviettes ayant glissé et laissant largement voir nos queues. Les filles étaient assises en tailleur. Sarah ôta enfin son t-shirt trempé et se retrouva dans la même tenue que Magali, en culotte et soutien-gorge, et entreprit de se sécher un peu. Mais, devant ce silence équivoque, elle prit l’initiative de trancher dans le malaise qui s’installait et se pencha vers Magali pour l’embrasser délicatement sur la bouche et glisser sa main sur son ventre. En se redressant, elle attira la main libre de Magali, qui continuait à masturber Ben, et les deux jeunes femmes s’enlacèrent au milieu de la tente. Elles s’embrassèrent à pleine bouche. Ce n’était pas un baiser goulu et baveux. Elles s’embrassaient simplement, sans pudeur et sans excès. C’était un joli spectacle.
La silhouette de Ben, qui était moins timide que moi, encadra soudain les deux filles. Il s’était redressé et les avait prises toutes les deux dans ses bras. Magali se baissa pour prendre l’énorme bite dans sa bouche. Sarah releva la tête et, sans même me regarder, se laissa embrasser avant de passer ses bras autour du cou de l’homme. Je me rapprochai à mon tour et glissai une main vers l’entrejambe de Magali. Celle-ci écarta les cuisses et m’ouvrit le passage, tout en cherchant à tâtons à saisir ma queue. Alors que ma main gauche découvrait que le sexe de Magali était entièrement épilé, ma main droite aida la jeune femme à trouver la hampe de mon sexe, qu’elle se mit à branler doucement tout en continuant à sucer son fiancé. En atteignant les lèvres de sa chatte, déjà très humides, je n’hésitai pas et lui glissai le majeur dans le vagin, à la recherche d’un hypothétique point G. Je dis hypothétique, car j’en avais entendu parler depuis longtemps, mais j’ignorais toujours s’il existait vraiment.
Ben se recula un peu et se rassit à genoux, pesant de sa main sur la nuque de Sarah pour qu’elle lui accorde une pipe. Magali lui céda la place tout en se positionnant pour pouvoir assister à la prestation et, si possible, y participer. De ce fait, les filles me présentaient maintenant leurs croupes, que je me mis à caresser, atteignant sans difficulté leurs chattes plus moites que l’atmosphère ambiante.
Dans l’obscurité, j’ai tout juste deviné l’invitation de Ben qui, d’un geste du menton, me proposa de baiser sa fiancée. Il y avait d’autant moins d’ambiguïté que c’était, de toute manière, ce que j’avais l’intention de faire. Je pris toutefois le temps de me retourner vers l’entrée de la tente pour attraper, dans le fond de mon sac, le paquet de capotes que j’avais entamé la nuit précédente avec Sarah.
J’exhibai le lot de sachets brillants et Ben opina de la tête en gémissant. Tout comme moi, il appréciait visiblement les caresses buccales et les perspectives nouvelles de cette nuit. Je m’équipai rapidement et revint vers Magali, qui me tournait toujours le dos. Je lui fis relever les fesses pour que je puisse la pénétrer et présentai mon gland sur son sexe. Il me fallut quelques secondes pour trouver l’entrée de son vagin et me glissai alors entièrement en elle. Magali émit un « Ah ! » et je commençai à la limer profondément, dans un rythme lent.
Sarah se redressa et me regarda dans un demi-sourire.
Je lui passai donc la liasse de capotes et repris mes va-et-vient dans la chatte de Magali, tout en observant l’autre couple. C’est Sarah qui se chargea d’enfiler la capote sur le sexe géant de Ben et se retourna. Ben se colla à ses fesses et, de toute évidence, la pénétra. Il y allait doucement, comme moi, mais, très vite, Sarah l’intima à plus de vigueur :
Cette invitation fut reprise en écho par Magali, à mon intention :
Il faut dire que Magali avait, comme elle nous l’avait affirmé, une chatte accueillante ! Je ne m’y sentais pas vraiment serré. Je doutais même du plaisir que je lui procurais, car son vagin ne semblait pas beaucoup réagir. Et pourtant elle mouillait terriblement. J’ajustai ma position et je la défonçai alors librement, alternant effort de rapidité et effort de profondeur. Magali gémissait de manière rauque et quasiment continue. De leur côté, Sarah et Ben baisaient aussi intensément.
Magali jouit bruyamment en se redressant, le dos cambré et respirant à pleins poumons, se malaxant les seins et le ventre des deux mains. Sarah ne jouit pas tout de suite. Je connaissais ses orgasmes, violents. Elle n’en éprouvait qu’un, en général, quand je la baisais bien. Je ne suis pas certain de l’avoir fait jouir à chaque fois. Mais là, même si elle ne jouissait pas encore, je sentais bien qu’elle obtiendrait son plaisir. Ben voulut changer de position. Moi aussi. C’était assez sportif… Une pause était la bienvenue, en fait. Magali interrogea Sarah :
Affalée sur le duvet, libérée de l’assaut de Benjamin, Sarah lui répondit :
Puis, ayant rapidement repris son souffle, elle se mit sur le dos, écarta les jambes et invita Ben à la reprendre :
Je me rapprochai de Sarah pour lui proposer de me sucer en même temps, mais la position ne s’y prêtait pas du tout. Magali se fit un devoir de me prodiguer la caresse en question, pendant que j’observais mon meilleur pote replacer sa bite dans la chatte de ma copine et se remettre à la ramoner brutalement, à la demande de cette dernière. Les ahanements et autres gémissements prirent le pas sur les grossièretés, même si le mot « putain » revenait encore souvent, exprimant, en définitive, notre incrédulité collective à nous retrouver dans une telle situation.
Fascinés par le couple qui se déchaînait à côté de nous, Magali et moi nous préoccupâmes de les assister. J’embrassais Sarah, lui titillais les seins, la caressais, tandis que Magali s’occupait de son fiancé dans la pénombre. J’encourageais Sarah à jouir, soutenu par Ben et Magali. Je sentais sa respiration se faire plus rapide et saccadée. Son plaisir montait. Ben la prévint que lui-même n’allait pas tarder à exploser. Sarah se mit alors à répéter sans cesse des « oui ! », parfois des « viens ! », tout en se pressant contre le corps de son amant de l’instant, nouant ses jambes dans le dos de l’homme, serrant ses bras autour de son cou, se cambrant de plus en plus.
Un dernier « oui ! » prolongé finit par s’éteindre lorsque s’effacèrent, sans doute, les étoiles qui avaient explosé dans le cerveau de Sarah, prise d’un véritable orgasme. Elle se laissa doucement retomber sur le dos, dégageant ses bras et écartant largement se jambes pour laisser Ben continuer d’abuser de son corps. Benjamin se cambra à son tour, se lançant dans une chevauchée sauvage en grognant et regardant Sarah droit dans les yeux. Au bout de quelques instants, il jouit bruyamment dans un profond « aaah ! » libérateur, en tournant la tête de tous les côtés. Le jeu de lumière nous laissait voir les contours de ce spectacle et j’étais toujours aussi excité, n’osant toucher à ma queue de peur d’éjaculer devant ce plaisir par procuration.
Sarah, telle que je la connaissais, son corps, son plaisir… m’étaient subitement devenus exotiques et l’aveu de ses frasques sexuelles faisait bouillir mes fantasmes. Je me rappelais cette partouze imprévue avec Julie, quelques années auparavant, et je lui associais maintenant le visage de ma partenaire. Je voulais la prendre, mais je voulais aussi pouvoir jouir de la vision de son corps dans tous ses états. J’étais fou de désir pour elle, fou de désir à son seul bénéfice… En un sens, c’était hypocrite, puisque, en réalité, je passais à un stade de plaisir nouveau qui me promettait des jouissances d’une force inimaginable.
Ben se détacha de Sarah pour rejoindre Magali dans une étreinte amoureuse, sans un mot. Sarah me regarda dans les yeux et je me baissai vers elle pour l’embrasser. Elle perçut mon sexe tendu contre elle et comprit que je voulais jouir à mon tour. En ouvrant ses cuisses, elle me murmura simplement
Et je me glissai silencieusement en elle. Elle se soumit à mon plaisir égoïste, me laissant aller et venir au fond de sa chatte brûlante, me glissant tout bas quelques encouragements à l’oreille.
Je la baisais les yeux à demi fermés, la tête dans le creux de son cou, respirant l’odeur épicée qu’elle dégageait, mêlée de son eau de toilette habituelle et de sa sueur. Alors que j’aimais habituellement me retenir de mes bras, je me laissais aller, sans m’en rendre compte, à l’écraser de mon poids, lui caressant les hanches, les fesses, les seins… J’embrassais ses épaules et son cou en la limant lentement, sentant monter mon plaisir. En quelques secondes, je fus submergé de ce plaisir venu de loin, la serrant contre moi, lui griffant à moitié le haut du dos, en mordillant la naissance de sa mâchoire…
Et, pour la première fois, je lui dis que je l’aimais.
On va faire une pause pour aujourd’hui. La suite très bientôt… Magali nous montrera comment elle utilise son godemiché géant. Nous commettrons encore quelques excès. Si vous n’aimez pas le vrai hard, arrêtez votre lecture ici.