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Temps de lecture estimé : 11 mn
09/12/10
Résumé:  Comment j'ai découvert mon nouveau gynéco. Un garçon dont j'étais amoureuse il y a 15 ans, à plus de 500 km d'où j'habite.
Critères:  f fh extracon médical fépilée rasage fellation préservati pénétratio confession -f+medical
Auteur : Yonidouce  (Epouse trop souvent seule)            Envoi mini-message

Série : Mon ami gynéco

Chapitre 01 / 02
Mon ami gynéco - 1

Mon ami gynéco


Je suis furieuse, cela fait dix ans que je suis mon mari dans ses déplacements incessants, vivant comme une saltimbanque six mois ici, un an là, et maintenant qu’il a enfin un poste stable (un peu moins bien payé, mais zut !) et que je peux enfin aller deux fois de suite chez le même gynéco, j’apprends qu’il prend sa retraite.


C’est rageant, moi, petite épouse modèle, arrivée vierge au mariage (enfin presque mais seul mon futur mari a eu l’honneur de mon jardin secret), fidèle depuis le premier jour, je passe mon temps à m’exhiber devant des hommes – parfois des femmes – que je ne connais pas. Je n’aime pas du tout !


Les hommes qui fantasment sur les délires gynécologiques n’ont aucune idée de la froideur d’un examen, de l’inconfort et de la brutalité d’une table de visite, de l’humiliation des étriers, de l’absence totale d’érotisme de cette situation simplement médicale.


Bref, mon gynéco parti, soit je maintiens mon rendez-vous avec son successeur, soit je m’en trouve un autre. À quoi bon ? Un autre pour un autre ! Je confirme donc mon rendez-vous à la secrétaire qui vient de m’appeler.


Le jour venu, je me présente à mon rendez-vous, très anxieuse (comme d’habitude) et particulièrement contrariée. J’espère au moins que ce sera un bon praticien et qu’il ne va pas déménager ou prendre sa retraite trop vite. Il n’y a personne dans la salle d’attente. Au moins le nouveau n’est pas débordé ; je n’aurai pas à attendre trop longtemps. Des bruits de portes, une voix masculine, chaleureuse pour ce qui m’en arrive, le médecin raccompagne la patiente précédente, ça va être à moi. À chaque fois je suis stressée, comme s’il s’agissait d’un examen scolaire.


Il entre, mon regard se pose sur lui et ne peut s’en détacher. Je suis incapable de parler. Je connais ce visage, j’en suis certaine, il y a quinze ans déjà, nous étions ensemble au lycée. À l’époque il m’ignorait royalement mais moi j’en pinçais sérieusement pour lui ! J’étais hypnotisée.



Il m’invite à le suivre. Évidemment je le suis, si seulement il m’avait invitée à le suivre il y a quinze ans ! J’entre dans le cabinet, il ne m’a pas reconnue. Il consulte ma fiche, et s’il peut y lire mon prénom, il est associé au nom de mon mari : Alanys Martin (j’ai modifié le nom par pudeur) et à 500 km de notre enfance, quinze ans plus tard, ni mon prénom ni mon visage n’évoquent pour lui ce passé qui m’est encore cher.


Tant pis ! Je n’ose en dire plus, mais moi je suis sûre : son visage inoubliable, sa voix, son regard, sa silhouette et puis son nom. Je n’avais pas réagi au téléphone lorsque la secrétaire m’a prévenue du départ de mon gynéco mais maintenant, il n’y a plus de doute.


Ou tant mieux après tout, ce sera plus simple pour moi. Il me demande de me déshabiller. Jamais je n’ai été aussi troublée de me déshabiller devant un gynéco. Je dois être écarlate ! Il ne me brusque pas et essaie manifestement de me mettre à l’aise, prévenant, il m’aide à m’installer.


S’ensuit la visite la plus délicate jamais subie : j’ai l’impression que ses palpations mammaires, généralement rapides et vigoureuses, s’éternisent en caresses sensuelles. Longuement, il garde dans sa main ferme mes seins de plus en plus durs. Ses doigts caressent, pressent, s’éternisent vraiment… Mais ce doit être mon imagination d’adolescente impubère qui revient au galop !


Ses mains descendent sur mon ventre, recherchant mes ovaires, froidement, en principe, mais je subis encore ses caresses et je me sens fondre. Maudite imagination ! Ainsi écartelée par les étriers, il ne peut pas ignorer ma vulve qui se gonfle de sang, qui s’ouvre généreusement et qui, je le sens, commence à perdre quelques gouttes. Effectivement, et d’un ton chaleureux mais toujours distant il me dit :



Oh oui ! pensé-je, si tu savais.


Il enfile ses affreux gants en plastique et s’attache à examiner mon vagin, enfonçant (sans mal) le spéculum glacé, éclairant, triturant. Rien, vraiment rien d’érotique dans cette situation qui pourtant me fait vibrer et trembler comme une feuille.

Il me dit qu’il faut faire un frottis. Soit ! Il s’exécute. Ce dernier acte calme un peu mon émoi… Je ne suis qu’une patiente en visite chez son gynéco ; et c’est très bien ainsi.


Il termine, me dit de me rhabiller et s’assoit à son bureau. Il note quelques points de la visite et lorsque je m’assois en face de lui, il me questionne sur ma santé, mes éventuels antécédents de type MST (je le rassure, je n’ai jamais rien eu), si j’ai des rapports extraconjugaux, avec ou sans protection (je suis vexée mais je le rassure encore, je suis une épouse modèle!), si je m’adonne à telle ou telle pratique sexuelle, voire franchement déviante (il y en a que je ne connaissais même pas !).


Si la visite me semble plus longue et méticuleuse que jamais, ses questions deviennent de plus en plus intimes et embarrassantes. Entre vexation, colère et fascination, j’en viens à expliquer à ce jeune et troublant gynéco comment mon mari me sodomise pour l’entendre m’expliquer ensuite les mesures d’hygiène que l’on doit associer à ce genre de pratique. Je suis mortifiée mais avec un sourire désarmant, il ajoute.



Dés qu’il parle, je retombe bêtement sous le charme. Quelle sotte je suis !



Et d’un geste autoritaire il me raccompagne vers la sortie. Je quitte le cabinet dans un état second, en colère, à la fois heureuse et malheureuse, totalement déboussolée. Comment ce goujat a-t-il pu ne pas me reconnaître et me faire subir cette humiliante visite ? On a quand même passé deux ans dans la même classe ! Ai-je tellement changé ? Ai-je tellement vieilli depuis quinze ans ? C’est vrai qu’à 15, 17 ans, je n’avais pas la même silhouette, j’étais si maigrichonne, si effacée que personne ne s’intéressait à moi.


Lui non plus d’ailleurs ! Quand même, deux ans ensemble et oublier jusqu’à mon visage ! J’en suis verte de rage. Ni les années, ni la distance, ni mon nouveau nom ne peuvent être une excuse à son indélicatesse.


Mais s’il m’a oubliée, moi, j’ai envie de lui faire retrouver la mémoire.



Les semaines qui suivent, sont très chaotiques. Mon mari a droit à des bouffées de chaleur pendant lesquelles je l’étonne par mes audaces ; suivent des périodes d’abstinence pendant lesquelles le sexe me répugne. En fait, Jeff (Jean-François, mon gynéco) monopolise mon esprit et me trouble plus que de raison. Je dois absolument le revoir.


Je téléphone au cabinet pour prendre un nouveau rendez-vous, prétextant des règles trop douloureuses ou n’importe quoi mais je dois y retourner !



Voilà, c’est pour demain. Ce soir, malgré mon envie de sexe, je repousse gentiment mon mari, je ne saurais pas avec qui je fais l’amour !


8 heures, mon mari est parti à son travail, je me fais couler un bain pour être parfaitement propre pour mon rendez-vous. Quelques bandes de cires désagréables ont tôt fait de rendre à mes jambes la douceur de leurs 16 ans. Je les caresse satisfaite mais, en remontant, mes mains s’accrochent à ma toison pubienne. Il y en a beaucoup trop ! Bien sûr, Jeff n’a pas eu l’occasion de voir mon pubis juvénile (resté glabre très longtemps, attendant une puberté très tardive), mais j’ai envie de remonter le temps. Je prends une paire de ciseaux et commence à couper mes jolis poils blonds jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une fine couche, comme lorsque j’étais adolescente. Voilà, c’est bien, je peux enfin me plonger dans mon bain et me laisser aller à rêver.


Ma main se pose machinalement sur mon sexe, presque naturellement, et je me caresse sans même y penser. Une foule d’idées se télescope : Jeff, mon mari, moi, mes envies, celles de mon mari, Jeff…


Mon mari m’a souvent demandé : « Tu ne voudrais pas t’épiler complètement, ce doit être agréable à caresser et à embrasser ! » ; j’ai toujours refusé ; je suis faite comme ça, donc c’est comme ça ou rien.


Ma main passe sur ma toison fraîchement aérée et l’idée saugrenue de mon petit mari commence à s’imposer. Je m’imagine nue, tellement nue. Comment réagirait-il ? J’ose à peine me poser la question. Comment réagiraient-ils ? Oserais-je me présenter ainsi devant mon imperturbable gynéco ? L’idée de réussir à le perturber excite mes envies d’adolescente et, sans plus de réflexion, je me saisis du gel à raser de mon mari et de son rasoir. En un instant, mon pubis disparaît sous une mousse qui s’épaissit à mesure que je masse puis, d’un geste prudent, j’entame un rasage périphérique. Je découvre, un peu honteuse, le plaisir de s’occuper de soi, de son sexe, de la peau lisse qui apparaît doucement. Je continue…


J’ai du mal à conclure, je repasse là (il me semblait qu’il restait quelque chose) puis ici (ma peau accrochait un peu). C’est fini, vraiment, me voilà revenue au tout début de mon adolescence. Je redécouvre une douceur oubliée et vraiment troublante.


Mais l’heure tourne ; il me faut me dépêcher.


J’enfile une paire de bas (Dim Up), un ensemble culotte en dentelles et soutien-gorge assorti, une jolie jupe, un chemisier blanc et hop !


J’arrive au cabinet, je tremble comme une feuille. Je suis folle, je le sais, je commence à prendre conscience de la situation plus que déraisonnable. Je ne veux pas tromper un mari que j’aime mais je viens me présenter fraîchement épilée, sous un faux prétexte qui ne tiendra pas longtemps, à un homme que je veux simplement faire réagir, pour qu’il me reconnaisse ! Si seulement ce goujat m’avait reconnue… Je devrais partir…

Trop tard ! La porte s’ouvre, mon beau gynéco me sourit et m’invite à le suivre.


Installés dans son cabinet, il me demande le motif de ma visite. Je lui raconte une histoire de règles douloureuses.



Je me déshabille, dos à lui, gênée, puis, ne pouvant reculer indéfiniment l’échéance, m’installe sur la table, jambes serrées.



Puis il s’avance vers moi. Mon cœur bat à en exploser, mon visage me brûle, il doit être rouge peut-être même violet ! Je suis pétrifiée.



Cela dure quelques minutes ; sa calme indifférence me rassure un peu, quant à ma honte de me présenter ainsi en bas coquins et le sexe lisse. Mon cœur reprend un rythme presque normal.



Et il me laisse ainsi, allongée, les pieds coincés dans les étriers, le sexe nu et ouvert face à lui. Il s’assoit à son bureau et commence à rédiger l’ordonnance. Ma gêne revient alors au grand galop. Je pourrais alors lui demander si je peux me rhabiller ; je ne peux rien faire.


Il rajoute, levant son regard sur moi :



Je reste prostrée, ouverte, indécente et muette, incapable de dire quoi que ce soit. De toute façon c’est la panique dans ma tête, ai-je bien compris qu’il m’invite à garder ma position ? Il apprécie ?


Il se lève de son bureau, se dirige vers une armoire, l’ouvre et prend un tube de crème, se retourne vers moi, s’approche et dit d’une voix douce



Il dispose alors une bonne noix de crème sur mon pubis et commence à masser pour la faire pénétrer. Je ferme les yeux et l’entends me dire :



J’ouvre les yeux, il me sourit en continuant son doux massage.


Quel idiot ! Me demander si ça va ? Autant demander à un aveugle s’il veut voir ? Je ne réponds pas, esquisse un sourire et laisse ma tête retomber en arrière, yeux clos. Il me masse longuement, étale la crème bienfaitrice partout où le rasoir est passé, il m’excite affreusement.


Des fois, mon mari s’amuse à me caresser autour sans toucher mon clitoris – je ne le supporte que peu de temps et le force à aller plus loin. Je dois me retenir.


Sa main glisse le long des grandes lèvres, nerveusement je resserre les genoux, ses doigts glissent alors dans mon sexe trempé. Il ne l’a pas fait exprès, moi non-plus, juste mon geste nerveux de pudeur mal placée. J’ouvre à nouveau mes cuisses pour le laisser travailler, ses doigts ne quittent pas mon intimité, ça y est, il me caresse, me pénètre. Ses doigts, pincent mon clitoris, me caressent, me pénètrent, m’enivrent.


Je suis à 500 km de là, quinze ans en arrière, on avait ri en cours et nous avions écopé tous les deux d’une colle dans cette classe sordide. Le pion avait disparu, j’étais couchée sur le grand bureau du prof, Jeff me tenait par les chevilles, cuisses ouvertes ; il dévorait mon sexe de sa bouche d’adolescent gourmand. J’ai eu alors un orgasme d’une rare intensité, long, profond.


J’ouvre les yeux, un peu sonnée, nous ne sommes pas en colle, le rêve s’est envolé, ne reste que des regrets et ce plaisir fugace.



Le triple goujat ! Non seulement, il m’avait reconnue mais il a joué avec moi tout ce temps !

Il me murmure :



Et il pose un baiser sur mes lèvres. Il m’aide à descendre de la table. À peine debout, au milieu de la pièce, il me prend dans ses bras et m’embrasse comme l’adolescent qu’il est resté pour moi.


Je ne sais pas comment il s’y est pris mais, sans vraiment cesser de m’enlacer et de me caresser, il se dégage et pose le bout de sa verge à l’entrée de mon sexe. Il a réussi à enfiler un préservatif, je ne saurais dire quand, ni comment. Je n’ai qu’à lever une jambe pour l’avaler tout entière. Sa main prend toute ma fesse et soulage ma jambe. Il me pénètre ainsi, debout mais avec autant de tendresse que d’ardeur.


Très vite un second orgasme me traverse, il n’attend pas beaucoup plus et me crie presque :



Je me laisse presque tomber à genoux alors qu’il retire son préservatif. J’attrape son sexe et le guide entre mes lèvres. Il explose immédiatement, je sens le flot brûlant sur ma langue et dans ma gorge. Il est épais, salé, différent de celui que je connais. Je l’ai et ne veux plus le lâcher. Je le bois jusqu’à la dernière goutte et insiste longtemps.


Je le sens se détendre et reprendre de la vigueur. Nous faisons l’amour une fois encore avant d’achever cette folle séance.


Je récupère mes vêtements, mon ordonnance, pas ma lucidité car je suis partie sur un nuage sans savoir trop que faire ou penser.


Mon prochain rendez-vous : dans trois mois…