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n° 14242Fiche technique28820 caractères28820
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Temps de lecture estimé : 20 mn
23/01/11
Résumé:  Nos deux héros atteignent leur destination, où ils escomptent bien pouvoir se débarrasser de leurs encombrants captifs...
Critères:  #sciencefiction grp inconnu fête fsoumise fdomine hdomine humilié(e) vengeance cérébral voir exhib lingerie jeu
Auteur : iam.knowbodies            Envoi mini-message

Série : Errances

Chapitre 09 / 15
Sa'Styria

Résumé

Rien ne va plus, à bord du Souffle-Étoile. Attaqué à plusieurs reprises par un mystérieux adversaire, les prouesses de son équipage (et en particulier de ses deux plus jeunes membres, Braise et Ardent) lui avaient jusqu’à présent permis de s’en sortir… Mais cette fois-ci, « ils » sont passés à la vitesse supérieure, assassinant le capitaine et oncle adoptif des deux jeunes gens. Ceux-ci parviennent, malgré tout, à s’esquiver une fois de plus et, malgré le choc du deuil, se mettent à la recherche d’informations concernant leur ennemi et les raisons de ces persécutions.


Heureusement pour eux, tout n’est pas d’un noir intersidéral ! Ils ont en effet ajouté de nouveaux aspects à leur relation, de plus en plus intime et charnelle – tant physiquement que psychiquement, puisqu’ils parviennent maintenant à partager leurs émotions et sensations, ce qui se révèle également être un atout dans d’autres domaines, comme les arts martiaux.


Convaincus d’être la cible d’une puissante organisation, ils décident de se laisser capturer à la prochaine occasion, pour savoir à quoi s’en tenir. Non qu’ils aient le choix, finalement, puisque leur adversaire ne prend cette fois aucun risque et arraisonne leur vaisseau sans coup férir. Nos héros se retrouvent effectivement aux mains de la « division Zéro », une branche secrète de l’armée. Ils sont de suite « interrogés », passant un sale moment entre les mains de leur ennemi, sans grands résultats pour celui-ci. Ardent et Braise, en revanche, profitent d’un instant d’inattention de leurs geôliers – et de leur intense entraînement – pour se rendre maîtres de l’astronef et de son équipage !


Il leur faut maintenant prendre en main ce nouveau vaisseau, et décider que faire de leurs captifs…



***




Il leur fallut tout de même encore trois bonnes semaines pour atteindre leur destination. Ardent se plongeait tous les jours avec délectation dans quelques Surfs toujours aussi riches en sensations et enseignements, améliorant à la fois sa maîtrise du Diamant-Noir et sa connaissance de cet étrange milieu qu’était l’Heptaspace.


Braise, de son côté, avait abandonné tout espoir de soutirer quoi que ce soit d’utile à leurs captifs. Elle s’était rabattue sur les systèmes de bord, les décortiquant avec obstination, à défaut d’une patience qu’elle ne possédait guère. S’il lui fallut quasiment une semaine pour venir à bout des protections empêchant la simple consultation du journal des Surfs, cela lui permit de retracer l’historique de leur poursuite – ce qui ne leur apprit pas grand chose –, mais surtout de mettre en évidence des coordonnées fréquemment visitées par l’ancien équipage. Enfin un élément concret qu’ils pourraient creuser !


Mais l’un dans l’autre, le reste du voyage fut sans histoire… Jusqu’à l’arrivée dans le système de Sa’Styria.


Lors de leur dernière – et unique ! – escale, la planète n’était défendue que par quelques antiques satellites, qui semblaient à peu près aussi efficaces qu’un vieux chien de garde à l’heure de la sieste. À vrai dire, sa situation bien particulière lui épargnait normalement la nécessité d’une défense spatiale sérieuse, les très rares initiés au courant de son existence étant supposés de toute confiance.


Et pourtant, l’accueil fut viril. À peine avaient-t-ils émergé dans la zone prévue à cette effet, qu’une mâle voix leur aboya par radio interposée de ne plus bouger d’une oreille. Aussitôt après, deux astronefs leur fonçaient dessus, tels deux bouledogues enragés. Voila qui leur rappelait de très mauvais souvenirs.



Mais son compagnon remarqua :



Ils attendirent donc, sans sortir leurs tourelles laser ni désactiver leurs nœuds d’inflexion, que leurs intercepteurs les rejoignent. Lorsque ceux-ci estimèrent avoir la situation en main, ils reprirent contact, avec cette fois-ci un soupçon de civilité :



La voix de la jeune fille s’était légèrement voilée sur la fin de la phrase, mais si son interlocuteur le nota, il n’en laissa rien paraître. Elle enchaîna d’ailleurs aussitôt avec hargne :



Braise consulta un instant son compagnon, avant de lâcher sur un ton prudent :



La réponse se fit quelque peu désirer. Finalement, la même voix leur demanda :



Ils jouaient leur carte maîtresse – c’était ennuyeux d’en être déjà là, mais sinon, ils pouvaient très bien rester bloqués comme ça encore un bon moment, voire pire… Pacha était le surnom du marchand avec qui leur oncle adoptif avait traité lors de leur précédente visite. Et apparemment, ils étaient plus que des partenaires commerciaux. De toute façon, c’était leur seule connaissance ici – encore heureux qu’il y ait bénéficié d’une certaine influence. Restait à voir si c’était toujours le cas.



Pacha répondit à leurs espoirs. Il se souvenait parfaitement d’eux et, après quelques questions-tests, il convainquit la « force d’auto-défense » de les laisser passer, à la condition qu’ils leur laissent le contrôle de leur armement. Ainsi, s’ils voulaient utiliser leurs lasers, il faudrait d’abord les réactiver, ce qui laisserait tout le temps nécessaire à leur escorteur pour les tailler en pièces.


Une fois en orbite, toujours sous l’étroite surveillance d’un des astronefs Sa’Styriens, Ardent embarqua sur leur seule navette à ne pas être armée jusqu’aux dents, et entama un long vol plané s’enroulant autour de la planète. Ironiquement, il était toujours plus long de descendre au sol que d’en remonter ! Mais cela leur permit de tester leur lien psychique, qui se révéla très résistant, car même lorsque la navette était de l’autre côté de Sa’Styria par rapport au Diamant-Noir, il ne faiblit pas.


Ce qui était une bonne chose, vu qu’ils ne pouvaient quitter tous deux le bord en même temps ! Ils avaient décidé que, même si c’était lui le Pilote, il valait mieux que ce soit Ardent qui descende. Il avait de meilleures dispositions aux négociations, ce qui pourrait se révéler crucial lors des premiers contacts. Et de toute façon, si ça tournait mal au sol, celui resté en orbite viendrait à son secours plutôt que de fuir, alors…


C’est donc plein d’appréhensions qu’il regarda l’épaisse couche nuageuse refermer ses volutes sur son véhicule. Sa’Styria était une planète océanique froide, le genre de monde à avoir un ciel couvert quasiment en permanence. Il ne put donc pas apprécier l’élégante silhouette, en forme de S très ouvert, de l’unique île-continent ayant émergé des flots, sur laquelle il se posa enfin.


À son débarquement, un crachin léger mais glacial, soutenu par un vent d’ouest coupant comme un rasoir, vint lui souhaiter la bienvenue. C’était le petit matin, un pâle soleil se levant à l’Est satura l’espace d’un instant l’air de paillettes d’or, avant de se hisser au-dessus des nuages. Féerique mais frigorifiant – surtout quand on ne porte qu’une combinaison adaptée aux vingt-cinq degrés d’un vaisseau spatial. Heureusement, Pacha, venu l’accueillir en personne, avait pensé à lui apporter un manteau.



Pacha était fidèle à leurs souvenirs : tiré à quatre épingles malgré l’heure matinale, c’était un petit homme légèrement enrobé qui débordait de cordialité. Mais sous des dehors bourgeois un peu naïf, se cachait un esprit fin et retors, redoutable lorsque les sujets sérieux venaient sur le tapis. Unique marchand de la planète habilité à traiter avec les visiteurs, il servait en fait d’agent de renseignement extérieur pour Sa’Styria. Poste ô combien important pour un système souhaitant conserver son anonymat ! Et qui expliquait certains de ses privilèges.


Mais surtout, il s’était révélé être un vieil ami de leur oncle adoptif, ils espéraient donc qu’il leur apporterait son aide.


Avec tact, il évita durant tout le trajet d’aborder les sujets sensibles, orientant la conversation sur des futilités, narrant les quelques événements remarquables survenus depuis quatre ans, s’enquérant en retour des nouvelles de l’Extérieur. Il parvint même à dérider son hôte avec quelques anecdotes sur ses récents déboires professionnels – car évidemment, en tant que marchand, ses affaires ne pouvaient qu’aller au plus mal…


Après une roborative collation, il aborda enfin les choses sérieuses :



Son interlocuteur marqua le coup. Puis il murmura simplement :



Et Ardent narra ces derniers mois, depuis leur première fuite jusqu’à leur arrivée sur Sa’Styria, exhaustif mais passant sous silence la relation qui s’était établie avec sa compagne. Le lien qu’il maintenait avec celle-ci lui permit d’ailleurs de préciser certains points, et d’éviter quelques incohérences dans ce récit qu’ils avaient tous deux longuement élaboré. Pacha ne le coupa qu’en de rares occasions, pour lui faire préciser quelques détails. Un long silence suivit, puis il remarqua :



Il avait réussi à surprendre Pacha, qui mit quelques secondes à réagir.




***




Finalement, ils réussirent à convaincre les autorités locales d’accueillir leurs encombrants passagers. Les jours suivants furent donc consacrés à leur débarquement et à leur répartition dans la petite société de Sa’Styria. Les intéressés se montrèrent coopératifs, trop heureux de s’en tirer à si bon compte. Un peu abasourdis, aussi, de découvrir un monde qui échappait totalement aux puissances qu’ils avaient servies jusque-là. Et puis, ils ne réalisaient pas encore les changements qu’allait impliquer leur nouveau mode de vie… Comme le remarqua Pacha :



Ils avaient gardé la Mangouste pour la bonne bouche, lui laissant un peu de temps pour réfléchir au choix qui se présentait à elle. Et le sort avait désigné Braise pour l’accompagner chez son nouveau geôlier. Celui-ci, prudent, organisait toujours une petite cérémonie au cours de laquelle il faisait signer un contrat à son nouvel « hôte », afin que tout soit clair pour tout le monde…



***




Pacha habite une belle propriété à quelques kilomètres de la capitale, non loin d’une des gares du réseau ferré souterrain qui irrigue toute la colonie. Le bâtiment, et les activités qui sont censées s’y dérouler, font l’objet de bien des rumeurs, mais peu de gens savent vraiment ce qui s’y passe. Il a pour particularité d’être en grande partie occupé par une scène holo de bonne taille, des installations complémentaires permettant de décorer également les coulisses.


C’est donc sur un couloir d’inspiration gothique plongé dans la pénombre, dix fois plus haut que large, que s’ouvre la porte d’entrée. Un homme, armé d’un candélabre à la lumière vacillante, leur fait silencieusement signe de le suivre. Le visage entièrement dans l’ombre d’un vaste capuchon, il semble habillé d’un condensé de tout ce qu’a pu produire de plus sinistre la mode monastique au cours des âges. Quoique Braise ne puisse s’empêcher de penser qu’à sa connaissance, aucune robe de bure n’a jamais été fendue aussi haut sur les hanches, ni présenté une découpe en forme de croix sur le ventre et la poitrine. Et que ce qui est censé pendouiller au bout de la ceinture de corde, ce n’est pas un martinet au manche qui plus est fort suggestif… Mais elle doit bien s’avouer que l’ensemble, à défaut de rigueur historique, a des qualités oniriques certaines.


Après un long cheminement plein de silences et d’échos, enfilant des couloirs plus sombres et tortueux les uns que les autres, ils aboutissent enfin à une porte en bronze massif, sur laquelle leur guide laisse retomber une seule fois le lourd marteau. Alors que les derniers échos finissent de s’évaporer dans l’air immobile, elle s’ouvre sans un bruit sur deux autres encapuchonnés, un homme et une femme, manifestement. Braise a juste le temps de remarquer qu’Ardent semble sensible à l’effet de la découpe en croix sur une poitrine féminine, avant que le premier moine ne daigne enfin sortir de son mutisme :



La jeune fille a saisi sans peine le ton de la soirée… Restés seuls, ils reprennent leur marche, qui les mène bientôt devant une autre porte, de bois sombre et luisant, à laquelle son compagnon se contente cette fois de toquer discrètement. Elle s’ouvre aussitôt en grinçant légèrement, découvrant une sorte de salle d’eau.



Elle perçoit parfaitement son indignation, malgré ses possibilités limitées d’expression :



Intérieurement, Braise s’amuse comme une folle – et son compagnon, tout là-haut en orbite, suit passionnément ses pérégrinations. Elle pénètre alors dans une pièce de taille moyenne, au plafond d’une hauteur toujours aussi absurde. Heureusement, la légère vapeur produite par la grande baignoire (ou le petit bassin ?) qui occupe une bonne partie des lieux atténue ici l’impression d’écrasement. Quelques tentures et boiseries, mises en valeur par un éclairage tendre et lumineux, apportent un peu de chaleur à l’austérité minérale du décor.


Debout au bord du bain, tel un esprit né des volutes de brume, l’attend une jeune femme, yeux baissés, immobile. Son accoutrement ne diffère guère de celui de ses condisciples, si ce n’est qu’ici, point de lourdes et rêches étoffes, mais une gaze qui aurait été d’une transparence cristalline, n’était un intense effet de moiré. Son corps ainsi alternativement révélé et dissimulé au gré de ses plus infimes mouvements dessine un tableau fascinant, duquel la nouvelle venue met quelques instants à s’arracher, avant de reprendre, toujours très Grande Dame :



Rapidement dénudée, elle n’est pas vraiment surprise quand la « sœur » la suit dans l’eau et commence, sous prétexte de la laver, à la caresser éhontément. Humidifié, le tissu qui la vêt est étrangement devenu opaque, tout en collant à son corps, épousant les plus subtiles de ses formes. Et lorsqu’elle subit, au hasard des ondulations de sa compagne, ses caresses électrisantes et douces à la fois…


Il lui faut du courage pour revenir à ses bonnes résolutions, et s’échapper d’une eau devenue enivrante. Devant l’air déçu de sœur Iseult, elle lui explique gentiment, jetant pour cette fois le vouvoiement aux orties :



Une fois exhumé le sens de cette antiquité, Braise ne peut s’empêcher d’éclater de rire.



Lorsque vient le moment de l’habillage, sœur Iseult semble légèrement hésitante :



Effectivement, les tenues proposées ne sont pas vraiment monastiques. Encore que, au vu de la mode qui semble en vogue dans cet onirique couvent… De la plus sobre à la plus excentrique, toutes s’arrangent pour suggérer ou révéler les plus intimes secrets, pour souligner ou enluminer le moindre détail du corps qui les porte. En un mot : elles sont incendiaires. Et ça tombe bien, Braise se sent l’âme d’une pyromane, ce soir. Elle laissera aux autres le soin de faire les pompiers !


Si, au quotidien, elle est plutôt portée sur la sobriété vestimentaire – la vie à bord d’un astronef n’encourage pas vraiment la fantaisie en la matière – ce soir ce sera plutôt dentelles, rubans et falbalas, pour le plus grand plaisir de son amant qui, de son orbite, assiste avec délectation à l’interminable « en-robage ».


Après un rapide inventaire des possibilités offertes, aidée de sœur Iseult, elle opte pour une sorte de guêpière de satin blanc lacée dans le dos, aux formes découpées bordées de dentelles, et qui soutient sa poitrine sans presqu’aucunement la dissimuler. Les jarretelles agrippent bientôt deux bas également blanc satiné.


Avant d’enfiler la dernière pièce de lingerie, elle place la parure de bijoux intimes proposée par son aide – deux petites fleurs argent et rubis viennent délicatement pincer ses tétons, cependant que sa compagne insère entre ses lèvres un objet adoptant les contours d’une feuille de laurier recourbée, maintenu en place par un simple effet de ressort. Sensations assurées au moindre déhanchement ! Les pierres, sombres dans l’ombre, semblent au moindre rayon de lumière s’enflammer, embrasant les dentelles de sa guêpière et dessinant la forme de son sexe.


Pour parfaire l’effet, elle a choisi, toujours sur les conseils de son habilleuse, un tanga assorti à l’ensemble, enveloppant et moulant à souhait, et dont le tissu a la particularité de devenir transparent une fois humidifié. Ainsi, il ne tardera pas à révéler les joyaux qu’il recouvre…


Alors que la sœur finit de lui attacher des sandales noires aux talons vertigineux, fixées à ses pieds et à ses mollets par un improbable lacis de lanières, frère Thibault rentre dans la pièce. Après un soupçon d’hésitation, il annonce d’une voix ferme :



Avec un soupçon de perversité, Braise savoure la petite torture qu’elle vient de lui infliger. D’ailleurs, les deux filles en rajoutent, profitant de toutes les occasions pour mettre en valeur des corps plus que dénudés par leurs tenues actuelles… Un supplice de Tantale pour n’importe qui d’un tant soit peu sensible à la gent féminine. Pour faire durer un peu plus le plaisir, sœur Iseult décide de finir d’apprêter sa maîtresse d’une heure avant de lui passer sa robe.


La coiffure consiste simplement à ramener en arrière sa magnifique chevelure cuivre, à l’aide de peignes d’argent, avant de la parsemer de petites gouttes de diamant. Le maquillage est à peine nécessaire, juste un soupçon d’ombre aux paupières… Et retour aux bijoux, avec pour boucles d’oreilles un faisceau de fibres arachnéennes paraissant humides de rosée, et un large tour de cou en argent tissé, d’où s’échappent en longs tentacules de minuscules perles et diamants.


Les filles sont aussi excitées par cette exhibition que leur spectateur, dont la robe n’est pas taillée pour dissimuler ce genre d’état, bien au contraire… Braise se surprend à penser qu’à ce rythme, sa petite culotte va s’effacer bien trop vite à son goût… Et dire que la soirée n’a même pas vraiment encore commencé ! Ardent semble partager son point de vue – tenir jusqu’au bout va représenter un sacré défi pour eux deux.


Vient enfin le moment d’enfiler la robe. À dire vrai, la jeune femme a choisi tout le reste en fonction de cette robe, qui l’a vraiment fait craquer ! D’une dominante vieil or agrémentée de nombreuses fanfreluches colorées, elle est faite d’une étoffe fine et très souple, tantôt translucide, tantôt brillante, légèrement élastique et adhérente à la peau. Mais son originalité réside ailleurs, au cœur de ses fibres remplies d’hélium. Si elle enserre étroitement la taille, elle semble pour le reste flotter, comme si elle se trouvait sous l’eau ! Que ce soit les deux langues venant lécher les seins, ou le large drapé s’enroulant autour des hanches et des jambes, un léger mouvement, une petite brise, et les voilà qui s’envolent…


Alors que son guide l’emmène de nouveau à vive allure à travers d’interminables et sombres passages, Braise peut déjà se faire une idée de ce que ça va donner. Plaqué par la vitesse, pourtant toute relative, de leur déplacement, le tissu épouse sa poitrine dans ses moindres reliefs, alors que le bas de la robe, sous l’effet de la marche, est remonté haut sur ses cuisses. Le devant est venu se lover contre son entrejambe, et l’arrière faseye librement, découvrant largement son fessier partiellement moulé dans le tanga… Dommage pour frère Thibault, qui ne peut profiter du spectacle !