n° 14145 | Fiche technique | 31004 caractères | 31004 5199 Temps de lecture estimé : 21 mn |
16/11/10 |
Résumé: Braise et Ardent décident d'épargner leurs nombreux captifs, malgré les problèmes que cela pose. En attendant d'atteindre une mystérieuse destination, ils prennent petit à petit possession de leur nouveau vaisseau... | ||||
Critères: #sciencefiction fh cérébral voir cunnilingu anulingus 69 fgode légumes fdanus fsodo aliments glaçon | ||||
Auteur : iam.knowbodies Envoi mini-message |
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Rien ne va plus, à bord du Souffle-Étoile. Attaqué à plusieurs reprises par un mystérieux adversaire, les prouesses de son équipage (et en particulier de ses deux plus jeunes membres, Braise et Ardent) lui avaient jusqu’à présent permis de s’en sortir… Mais cette fois-ci, « ils » sont passés à la vitesse supérieure, assassinant le capitaine et oncle adoptif des deux jeunes gens. Ceux-ci parviennent malgré tout à s’esquiver une fois de plus, et, malgré le choc du deuil, se mettent à la recherche d’informations concernant leur ennemi et les raisons de ses persécutions.
Heureusement pour eux, tout n’est pas d’un noir intersidéral ! Ils ont en effet ajouté de nouveaux aspects à leur relation, de plus en plus intime et charnelle – tant physiquement que psychiquement, puisqu’ils parviennent maintenant à partager leurs émotions et sensations, ce qui se révèle également être un atout dans d’autres domaines, comme les arts martiaux.
Convaincus d’être la cible d’une puissante organisation, ils décident de se laisser capturer à la prochaine occasion, pour savoir à quoi s’en tenir. Non qu’ils aient le choix, finalement, puisque leur adversaire ne prend cette fois aucun risque et arraisonne leur vaisseau sans coup férir. Nos héros se retrouvent effectivement aux mains de la « division Zéro », une branche secrète de l’armée. Ils sont de suite « interrogés », passant un sale moment entre les mains de leur ennemi, sans grands résultats pour celui-ci. Ardent et Braise, en revanche, profitent d’un instant d’inattention de leurs geôliers – et de leur intense entraînement – pour se rendre maître de l’astronef et de son équipage !
Lorsque les deux nouveaux maîtres du Trou-Noir retournèrent à la soute-cellule, ils eurent la satisfaction de voir vingt paires d’yeux, plus ou moins hostiles, se tourner vers eux. Arborant un masque sévère et fermé, Braise attaqua d’une voix brusque :
Puis ils se turent, toisant sombrement une assistance qui petit à petit, se liquéfiait d’angoisse. L’une des femmes finit par exprimer ce qu’ils ne pouvaient que déduire de cette entrée en matière.
Ardent le reprit sèchement :
L’intervention de l’ex-commandante surprit tout le monde. Braise la relança d’une voix menaçante :
Le Doc releva sa fine tête brune et murmura, en les regardant dans les yeux :
Une fois l’acquiescement général acquis, les nouveaux maîtres du bord entreprirent de créer les trois groupes, laissant à leurs prisonniers un choix limité, puisqu’ils voulaient un des trois officiers dans chaque « équipe », et une répartition hommes-femmes à peu près égale. Le transfert ne posa pas de problème particulier, et bientôt, ils eurent trois groupes de captifs, à nouveau entièrement nus, tous attachés par une chaîne suffisamment longue pour leur laisser une certaine liberté de déplacement dans leurs cellules respectives.
La soirée étant maintenant bien avancée, ils décidèrent de laisser jeûner leurs « invités » jusqu’au lendemain, se contentant d’un rapide casse-croûte avec ce qui leur tombait sous la main dans la cuisine, avant de revenir sur la passerelle pour une nuit de veille alternée.
Braise ne mit pas longtemps à exhumer parmi les systèmes de bord, celui gérant la vidéo surveillance, et c’est sans surprise qu’ils découvrirent que les cellules étaient abondamment pourvues en caméras. D’ailleurs, leurs ébats forcés de la journée se trouvaient dans les archives…
Tous deux épuisés, mais guère tranquilles quant aux réactions des anciens propriétaires du vaisseau, ils avaient décidé de les garder sous surveillance toute la nuit, en se relayant toutes les deux heures. Le sort ayant désigné Ardent pour la première veille, Braise se glissa dans le sac de couchage qu’ils avaient apporté, et s’endormit aussitôt.
Son compagnon, pour éviter toute tentation, se mit à faire les cents pas – si tant est que cette expression ait un sens quelconque en apesanteur. Mais bientôt, lassé de contempler par écran interposé un groupe de nudistes plus ou moins endormis, il se mit à lorgner sur les consoles de Surf. Après tout, il pourrait peut-être au moins calibrer une des consoles pour lui ? Quel mal cela pourrait-il faire ? Leurs captifs se tenaient tranquilles, et cela lui ferait passer ses deux heures sans problème…
N’y tenant plus, il lança un programme de détection de mouvement sur les vidéos des cellules – pas trop sensible, pour ne pas être dérangé au moindre soubresaut d’un dormeur – et se pencha sur la première console. L’appareil ne semblait pas fondamentalement différent de ceux qu’il connaissait, mais il était malheureusement verrouillé par un code d’accès. Et il n’avait pas le talent de son amie pour passer ce genre d’obstacle. Dépité, il vérifia par acquis de conscience la seconde console, qui présentait le même problème. Mais la troisième et dernière se révéla débloquée, ce qui l’étonna fort, avant qu’il ne réalise que c’était tout simplement parce qu’elle n’avait jamais été utilisée. Ce vaisseau était vraiment récent, il n’avait manifestement jamais connu que deux Pilotes.
Maintenant bien éveillé et tout excité, comme un enfant au pied d’un arbre de Noël, Ardent se glissa dans cette troisième console vierge. Cela ne faciliterait pas vraiment le processus, mais on considérait généralement que ces appareils perdaient un peu de leurs capacités à chaque reconfiguration pour un nouveau Pilote, ce qui expliquait pourquoi on évitait de les calibrer inutilement.
Si la procédure se révéla semblable à celle qu’il avait vécue à bord du Souffle-Étoile (il suffisait de s’installer et de lancer le programme idoine), sa durée le laissa perplexe. Même pas une demi-heure, quand les meilleurs modèles du marché peinaient à revendiquer une heure et demi… Dubitatif, il lança programmes de vérification et de diagnostique, qui ne trouvèrent rien d’anormal.
***
Encore un peu méfiant, il tente tout de même un premier contact avec la machine, et se retrouve plongé en plein heptaspace.
Mais ce n’est pas l’heptaspace qu’il connaît. Celui qu’il fréquentait à bord du Souffle-Étoile était fascinant mais trouble, comme un paysage haché par une pluie d’orage.
Maintenant, c’est un univers d’une complexité, d’une richesse insoupçonnées que lui dévoilent les hepta-capteurs du Trou-Noir. Il perçoit d’infimes ridules qui s’entrecroisent délicatement, tissant une toile fractale ondulant doucement au gré des petites vaguelettes qui la parcourent. Soudain, une vraie Vague balaie l‘heptaspace local, le secouant violemment, massacrant certaines ondulations alors que d’autres ne semblent même pas affectées par son passage…
Lorsqu’il se soustrait enfin à la fascination qu’exerce sur lui ce monde infiniment plus riche qu’il ne pensait, il découvre avec stupeur que les deux heures sont largement écoulées. « Bon sang, j’y suis resté plus d’une heure ? » se murmure-t-il avec incrédulité. Le problème, c’est qu’il se sait incapable de dormir pour l’instant ! Alors, après avoir jeté un coup d’œil aux vidéos des cellules, plutôt que de réveiller Braise, il décide de prendre le quart suivant.
Trois quarts d’heure plus tard, alors qu’il se livre à une exploration systématique des possibilités du vaisseau, l’apparition d’une vague intéressante pour leur nouvelle destination lui fait franchir une nouvelle étape. Sans même penser à réveiller sa compagne, il entame un Surf hors du commun, non pour sa durée ou sa difficulté, mais pour les sensations qu’il lui procure. Non seulement ses perceptions sont incroyablement plus fines et détaillées, mais en plus, le vaisseau répond avec un empressement limite suspect à la moindre de ses sollicitations… Rien à voir avec les efforts nécessaires pour maîtriser le Souffle-Étoile.
Lorsque l’alarme de plus en plus forte arrive enfin à le tirer de son activité passionnée, il découvre en émergeant de sa console, une Braise à moitié réveillée essayant de s’extirper de son duvet, tout en fixant alternativement l’horloge et la source du signal sonore avec inquiétude et incompréhension.
Il se fait tout petit devant la colère qui émane de la jeune fille.
Déjà devant l’écran de surveillance, il la rassure rapidement :
Elle commence à partager un peu de l’excitation qui habite son compagnon, littéralement survolté.
***
Ardent ne protesta pas, d’une part parce qu’il devait bien reconnaître qu’il n’avait pas vraiment fait preuve de sagesse ces dernières heures, d’autre part parce que, maintenant que l’adrénaline l’abandonnait, il se sentait vraiment épuisé. Ce fut donc Braise qui assura les dernières heures de veille, tout aussi calmes que le début de nuit.
Elle en profita pour mettre la main sur le journal des Surfs, et revoir les cinq – glups ! – sauts qu’avait osé faire son ami, en à peine plus de quatre heures. Sans compter tous ses micro-Surfs. Si le premier essai les avait rapprochés (un peu) de leur nouvelle destination, les suivants n’avaient manifestement pas de but précis, si ce n’est le divertissement du Pilote !
Mais elle sentit son acrimonie fondre à mesure qu’elle découvrait les prouesses dont semblait capable son « petit fantôme » aux commandes de ce vaisseau. D’une certaine manière, elle pouvait le comprendre. À voir les résultats, la différence par rapport aux systèmes de leur pauvre vieux Souffle-Étoile devait vraiment être impressionnante !
Elle le laissa dormir et se chargea seule d’apporter aux captifs leur premier repas de la journée – de simples rations toutes prêtes, adaptées à l’absorption en apesanteur.
Lorsqu’Ardent se réveilla enfin vers midi, elle put finir de remédier à son manque de sommeil par une bonne sieste, avant qu’ils ne se retrouvent tous deux en fin de journée, pour faire le bilan de leur situation et établir les priorités. Ce fut Braise qui commença :
Ce qu’ils firent au bout de quatre jours de récupération assez déprimants. Et les inutiles interrogatoires de l’ancien équipage ne leur remontèrent pas le moral – soit ils ne savaient vraiment quasiment rien, soit ils étaient parfaitement entraînés, car ils ne se coupèrent pas une seule fois dans leurs prétentions à l’ignorance.
Par contre, Ardent ne s’était pas trompé en ce qui concernait les capacités de déplacement du fraîchement rebaptisé « Diamant-Noir » (ainsi que l’avait remarqué Braise, ce vaisseau était un vrai joyau). Il put en effet se contenter de rester sur la passerelle quelques heures par jour, à l’affût de Vagues que n’aurait même pas détectées un système standard, pour obtenir un rythme de croisière plus que satisfaisant. Pas étonnant que leur adversaire ait pu leur donner la chasse aussi aisément !
Ils s’installèrent finalement assez facilement dans leur nouvelle vie. Ils avaient décidé d’occuper chacun une cabine, malgré la possibilité d’investir celle d’un des officiers, largement assez vaste pour les accueillir tous deux. Ils ne tenaient pas à afficher leur relation de façon trop évidente, même s’il n’y avait a priori personne pour en être témoin. Et puis, pouvoir s’inviter l’un l’autre avait fait partie du plaisir, à bord du Souffle-Étoile. De toute façon, dans les premiers jours, il ne leur restait que la tendresse, le temps que les séquelles des assauts subis à fond de cale disparaissent.
Lorsqu’ils se sentirent enfin de nouveau en pleine forme, Braise décida de célébrer à sa manière leur installation à bord du Diamant-Noir. Elle chassa son compagnon de son esprit et de leur tore de vie, pour se livrer un après-midi durant à de mystérieux préparatifs. Une fois qu’il eut « nourri les fauves », elle lui transmit une invitation à la rejoindre dans sa cabine.
***
Alors qu’il descend vers le tore de vie, Ardent peine à contenir son impatience, intrigué qu’il est par les activités secrètes de sa compagne depuis la mi-journée. Et l’excitation qui émane de l’esprit aimé n’est pas faite pour le calmer, bien au contraire. Non plus que la tenue préparée à son attention, un pantalon bouffant de velours blanc brodé d’arabesques d’or, maintenu sur les hanches par une large ceinture de toile noire filée d’argent. Une sorte de tunique translucide sans manche, assortie au pantalon, complète une vêture qui semble décidément inspirée par les Mille et une nuits.
Impression confirmée lorsqu’il pénètre enfin dans la cabine de la jeune fille. Comme à son habitude, il marque un arrêt, afin d’apprécier la scène dans son ensemble. Difficile de se croire à bord d’un vaisseau spatial. De grandes tentures aux couleurs chaudes cachent parois et plafond, tandis que le sol s’est vu recouvert d’un riche et moelleux tapis. Des veilleuses ambrées ont été savamment disposées pour donner encore plus d’intimité à l’alcôve, où flotte un discret parfum de cannelle. En son centre, reposant comme une offrande sur un autel antique, Braise l’attend, alanguie sur un monceau de coussins, entièrement nue. Les teintes or et cuivre de son corps, relevées par le jade de son regard, se marient à merveille au décor.
Ce n’est qu’en remarquant l’assortiment de vaisselle garnie qui l’encercle qu’il comprend ce qu’elle lui a préparé. Avec un petit sourire charmeur, elle tourne vers lui son joli minois auréolé de flammes, quémandant une réaction.
Ardent s’assoit en tailleur à son côté, et tandis qu’il s’intéresse au contenu du plateau salé, sa compagne peut le contempler à loisir. Décidément, elle est contente de son choix, son amant est lumineux dans ses habits blancs. Il lui rappelle l’un de ces félins des neiges qui parcourent les montagnes glacées de certaines planètes, souple et mortellement calme extérieurement, mais au corps chaud et doux si l’on sait l’apprivoiser. Puis elle ferme les yeux, préférant se concentrer sur ses autres sens, et profiter du point de vue de son alter ego, plus adapté en l’occurrence.
Après un rapide inventaire des diverses sauces (assez épaisses pour bien se tenir), crudités, fruits secs et autres produits à sa disposition, le jeune homme entame enfin la composition du premier plat. Il débute par les cuisses, les recouvrant de lianes blanches aux feuilles d’un pourpre presque noir. Une fois la base du maquillage posée, il le fleurit de petites rondelles de racines rouges ou jaunes. Quelques noix tenant le rôle des fruits complètent cette nouvelle et appétissante représentante du règne végétal, qui s’est sagement arrêtée aux hanches de son tuteur humain.
Braise reste parfaitement immobile, frémissant à peine sous la fraîcheur humide qui parsème doucement mais sûrement son épiderme. La position qu’elle a choisie, le tronc légèrement incliné par rapport aux jambes, ne permet pas vraiment au jeune homme de tirer parti de son ventre, mais sa tête rejetée en arrière fait de sa gorge un irrésistible perchoir pour sa deuxième créature, un grand papillon stylisé. Peu à peu, son corps apparaît, de la vallée des seins à la crête du cou, enroulant ses antennes autour des joues. Puis, comme s’il venait juste de s’extraire de sa chrysalide, ses ailes se défroissent, recouvrant les épaules et la poitrine – les aréoles de cette dernière formant des ocelles des plus convaincantes.
Les yeux toujours clos, elle murmure :
Après une petite pause contemplative, Braise fait mine de s’impatienter :
Lentement, en commençant par les « racines », ils grignotent la luxuriante végétation recouvrant les jambes de la jeune fille. Afin de ne pas froisser le papillon, qui s’ébroue légèrement à chaque bouchée avalée, elle doit s’en remettre à la vue de son compagnon pour recueillir sur ses doigts une feuille ou une longueur de tige, et la lécher avec sensualité… en essayant de faire abstraction de la langue qui l’aide à parfaire le nettoyage. Ce qui devient ardu lorsqu’ils terminent par les dernières feuilles, au creux des cuisses. Mais si sa fleur est déjà ouverte et débordante de nectar, ils savent devoir attendre le dessert pour la butiner.
Leur vraie découverte, c’est le partage du goût. Ils n’avaient encore jamais vraiment fait attention à ce sens, dans leurs échanges mentaux. Du moins, pas à table. Pourtant, sentir les mêmes aliments, à même la peau, de deux façons subtilement différentes… Ils découvrent tous deux des saveurs, et mêmes des textures, qu’ils n’avaient jamais ressenties par eux-mêmes.
Il se place sur le côté, bien dans son champ de vision restreint, et débute une espèce de danse lente et lascive qui, à défaut de maîtrise et d’expérience, marque son enthousiasme pour l’exercice. Tout en se déhanchant, il joue un peu avec sa tunique, s’en caresse la poitrine et le dos, avant de la faire lentement glisser de ses épaules à ses pieds. Maintenant torse-nu, il n’est pas besoin d’échanges psychiques pour reconnaître la protubérance qui déforme son pantalon blanc, juste sous la ceinture noire qui semble le couper en deux.
Après cet intermède, ils s’attaquent au malheureux lépidoptère. Ardent s’est agenouillé à califourchon sur la taille de la jeune fille, la massant très lentement de son bas-ventre durci. Cette fois, Braise se laisse donner la becquée, suçant avec équivoque les doigts nourriciers, tout en rejetant autant que possible sa tête en arrière pour lui offrir toute sa gorge, qu’il dévore à belles dents. Puis il descend vers la poitrine, avalant le reste d’abdomen niché entre les seins, avant d’en finir par les deux ailes postérieures.
Si l’éphémère animal s’est déjà évanoui dans leurs estomacs, deux de ses ocelles demeurent, irréductibles face aux délicieux assauts que leur inflige Ardent, pour le plus grand plaisir de son amante. Mais il abandonne quand ses gémissements deviennent trop intenses, préférant la bâillonner d’un baiser.
En guise d’entremets, le jeune homme se débarrasse de ses derniers vêtements, le lent déroulement de sa ceinture ôtant tout soutient à un pantalon qui glisse doucement le long de ses jambes. Il exhibe encore quelques instants son corps nu, avant de revenir « à table » :
Il commence par tremper le doigt dans le pot de miel liquide, avant d’en étaler généreusement sur leurs lèvres, pour un baiser des plus savoureux !
Puis, s’armant des distributeurs de chantilly et de crème glacée, il s’en prend aux zones sensibles de la jeune fille. Attentif à ses sensations, il joue de la douceur moelleuse de la crème fraîche et du mordant brutal de la glace à la vanille. Elle frémit de plaisir lorsque qu’une couche de neige sucrée recouvre ses mamelons durcis. Mais ce n’est rien comparé à ce qu’elle ressent lorsque le souffle brûlant de son amant vient, tel un brasier, la libérer de ce petit hiver, léchant goulûment jusqu’aux dernières parcelles de crème sur sa poitrine.
Lorsqu’il fait mine de s’intéresser à de plus basses terres, elle proteste :
Ardent comprend aussitôt ses intentions, et se prête de bonne grâce au jeu. Une fois allongés côte à côte, tête-bêche, ils découvrent donc simultanément les plaisirs torrides du glacé. Alors qu’il trace de fins sillons d’hiver sur ses lèvres, dans la combe moite de plaisir qui les sépare, et sur la petite éminence érigée qui les surmonte, elle se venge en givrant délicatement sa stalagmite de chair. Encore une fois, c’est quand une chaude langue vient réchauffer le tout que les sensations sont les plus fortes. Braise n’y résiste d’ailleurs pas, s’abandonnant à l’orgasme qui monte en elle depuis longtemps déjà.
Son compagnon, lui, s’est difficilement retenu, ayant une autre idée pour conclure ces charnelles agapes. Après que la jeune fille a repris ses esprits, il remarque :
Pas dupe pour deux sous, surtout avec la lubricité qui imprègne ses émotions, elle lui tend ingénument la perche :
Pour toute réponse, avec un petit sourire moqueur, elle écarte largement ses cuisses, lui ouvrant un profond fourreau dégoulinant de son « essence » la plus intime. Sur ses conseils, il y glisse d’abord deux ovoïdes rappelant de petites mangues dont la peau serait comestible, puis deux espèces de grosses cerises très fermes. Braise, toujours innocente, demande alors :
Pour toute réponse, il lui replie les jambes aux épaules et, tout en l’embrassant, après avoir appliqué un peu de chantilly sur son œillet, il y glisse un doigt, et commence à jouer avec les fruits à travers la mince membrane qui l’en sépare. Lorsque deux autres doigts – et un peu plus de crème – ont rejoint le premier, il change enfin d’outil. Commence alors, les yeux dans les yeux, esprits fusionnés, une lente et puissante chevauchée, tous deux assaillis par les secousses à la fois données et reçues, répercutées par les fermes chairs végétales qui massent sans discrimination organes mâle et femelle…
Leur orgasme dure longtemps, Ardent inondant après sa « longue » abstinence les entrailles de sa compagne, qui de son côté arrose généreusement ses « invités ». Enfin, il se retire et vient lécher l’enivrant cocktail qui s’est formé entre ses fesses.
Après ce baiser amélioré, il revient à son entrejambe, d’où il extrait délicatement les quatre fruits, remarquant :
Un peu plus tard, alors qu’ils s’endorment, enlacés, il lui murmure tendrement :