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26/02/11
Résumé:  Ma famille ? C'était d'abord Héloïse, mon épouse, une adorable petite blonde âgée de vingt-six ans comme moi...
Critères:  fhh couplus alliance amour voir sandwich fdanus init -couple+h
Auteur : Tancrède      Envoi mini-message

Série : Héloïse ou les chemins de traverse

Chapitre 01 / 02
Héloïse, ou les chemins de traverse (1)

On aurait tort de croire que le temps éternise le moment présent. Chaque instant a son autonomie, même s’il est vrai que ceux-ci, mis l’un après l’autre, forment un mystérieux et fascinant opéra. C’est au cœur de celui-ci que s’inscrit notre vie, c’est là que se cachent nos souvenirs les plus intimes – qu’ils structurent notre mémoire, adoucissent le présent, voire accentuent leur impact sur ce dernier.


Ainsi n’ai-je jamais pu – ni voulu – oublier cette fin d’été que nous avons vécue intensément il y a de cela bien des années et que j’ai plaisir à me remémorer sans cesse – fût-ce avec un soupçon de délicieuse et troublante amertume.


J’avais alors vingt-six ans. J’avais terminé quelque temps auparavant des études de lettres classiques et l’administration m’avait attribué un poste d’enseignant dans un modeste lycée rural à deux cents kilomètres de ma résidence d’alors. Deux cents kilomètres ! Pas question de faire les trajets chaque jour : c’eut été matériellement impossible. Pas question non plus de quitter ma petite famille et de la retrouver le samedi midi pour une poignée d’heures aussi furtives que frustrantes.


Ma famille ? C’était d’abord Héloïse, mon épouse, une adorable petite blonde âgée de vingt-six ans comme moi, et deux ravissantes petites filles qui faisaient notre fierté et notre bonheur. Cheveux longs, seins ronds et fesses bien fermes, Héloïse faisait toute mon admiration. Ses maternités récentes n’avaient en rien altéré sa beauté – tout juste avaient-elles accentué sa sensualité, aussi naturelle que discrète.


Notre vie sexuelle était paisible, sans passion ni excès, sans frustration ni fantasme réprimé. Il n’y avait alors ni revues ni films porno pour stimuler notre imagination vaguement défaillante. J’avoue qu’en outre j’avais plus de plaisir à disséquer Homère ou Thucydide qu’à lire des romans prétendument érotiques. Héloïse semblait se satisfaire de cette situation. Il est vrai qu’elle était d’un naturel pudique, quasi prude, et que l’éducation de nos deux bambins l’accaparait presque sans interruption. Elle avait d’ailleurs provisoirement renoncé à son métier d’institutrice : elle préférait, disait-elle, élever elle-même ses enfants plutôt que de les confier à une crèche ou une gardienne.


Quand j’ai reçu ma désignation, la décision fut donc vite acquise : Héloïse voulait absolument m’accompagner là où j’allais sans doute devoir exercer pendant les années à venir. Nous avons loué une petite maison blanche à quelques kilomètres de mon nouveau lycée et puis, progressivement, notre vie s’est organisée. Il nous a fallu trouver des repères : nous étions loin de nos familles, de nos amis ; nos habitudes en étaient forcément chamboulées. Il était évident qu’il nous faudrait un certain temps avant de nouer de véritables contacts.


C’est alors que mon jeune frère décida de faire une licence à l’université proche de notre domicile. Et parce que lui non plus ne pouvait rentrer chaque fin de semaine chez nos parents, il nous demanda de l’accueillir et de l’héberger le week-end. En contrepartie, il s’engageait à nous donner un coup de main pour les tâches domestiques ou garder les enfants quand nous devrions nous absenter. D’abord réticente, Héloïse fut vite conquise : à dix-neuf ans, François se révéla une aide précieuse. Il nettoyait, époussetait et n’hésitait pas à courir à quatre pattes ou à se rouler sur le sol pour amuser nos filles. Chaque fois que l’occasion s’en présentait, il associait Héloïse à ses jeux, la faisait tomber sur le tapis, la chatouillait, faisant rire les enfants aux éclats.


Très vite, une belle complicité s’installa entre eux, et je m’en réjouissais : de sept ans mon cadet, François était un grand garçon séduisant, aux yeux bleus et aux cheveux mi-longs – comme c’était la mode à l’époque. Sans doute devait-il avoir beaucoup de succès près de la gent féminine, mais il n’en parlait jamais : en boutade, il disait en riant qu’il avait trouvé chez nous tout ce qu’il lui fallait pour être heureux. Et cela nous rassurait…


L’été à présent s’achevait, les heures et les jours se faisaient plus gris et nos petits bonheurs s’apprêtaient à prendre leurs quartiers d’hiver. Pour nous soulager un peu et parce que leurs petits-enfants leur manquaient, les parents d’Héloïse insistèrent pour pouvoir les emmener quelques jours. Il leur fallut d’abord promettre d’être prudents, jurer de ne rien laisser au hasard. Ils promirent, bien sûr, jurèrent tout ce que voulait Héloïse et emmenèrent les enfants.


Enfin seuls. Seuls ? C’était un vendredi. C’était oublier François qui, lui, n’avait pas choisi de rentrer à la maison et de nous laisser seuls en amoureux : à dix-neuf ans, on ne pense pas nécessairement à ce genre de choses, on n’a pas toujours d’aussi généreuses considérations ! Du moins aurions-nous la possibilité de nous reposer – encore que le samedi matin, il me fallait assurer mes cours de 8 h 30 à 13 h. Tant pis : il me faudrait bien m’en accommoder – comme chaque semaine.


Après le dîner, François et moi nous installâmes sur l’unique canapé du salon, tandis qu’Héloïse se débarbouillait pour la nuit dans la salle de bains. Elle revint un moment plus tard, pieds nus. Elle avait passé une mignonne nuisette toute boutonnée sur le devant, qui lui arrivait à mi-cuisses et lui allait à ravir. Je savais qu’elle ne portait pas de soutien-gorge – elle n’en mettait jamais pour dormir – mais qu’elle avait par contre gardé sa petite culotte de coton blanc.



Héloïse sourit :



François et moi nous glissâmes chacun à une extrémité du canapé – un canapé deux places peu pratique pour trois personnes. Héloïse s’installa entre nous ; couchée sur le côté, la tête reposant sur mes cuisses, elle était semi-allongée, les jambes à moitié repliées. Je me sentais bien…



Par jeu ou par provocation – inconsciente ? – Héloïse tendit la jambe et frappa durement du pied la cuisse de François.



François avait saisi les jambes de ma femme et lui chatouillait la plante des pieds – ce qu’elle détestait par-dessus tout.



François arrêta ses chatouillis. Prudent, ou prévoyant, il maintenait fermement les pieds d’Héloïse sur ses genoux, l’empêchant de se dégager. Conséquence de ses gestes désordonnés : la nuisette d’Héloïse était largement remontée sur ses cuisses et sa culotte était désormais bien visible. Apparemment indifférente, elle ne tenta pas de mieux se couvrir.


Il y avait dans le salon comme un silence chargé de sensualité. Yeux clos, Héloïse était maintenant étendue sur le dos, les pieds toujours posés sur les genoux de François. Le temps semblait s’être arrêté. Personne ne disait mot. Alors, imperceptiblement, avec une infinie douceur, François a entrepris de caresser les pieds d’Héloïse. Plus question de chatouillis : la délicatesse du geste confirmait la caresse. Doucement, comme si de rien n’était, Héloïse a légèrement replié les jambes : l’arrière de celles-ci était désormais accessible aux doigts de François, qui ne se privait pas de poursuivre ses découvertes. Ses doigts glissaient le long du mollet, revenaient à la cheville avant de remonter jusqu’au creux des genoux, puis de les contourner : d’une légère pression, il chercha à les écarter.


Héloïse, qui jusqu’alors n’avait pas bougé, ouvrit les yeux, m’interrogea du regard. En guise de réponse, je lui souris tendrement en caressant sa joue. Ses yeux se refermèrent. François avait compris que notre silence équivalait à un accord tacite et quand ses doigts exercèrent une nouvelle pression, Héloïse se résolut à écarter – oh, un peu – ses genoux. Fasciné, François ne quittait pas des yeux l’entrejambes de ma jeune femme : des poils blonds dépassaient sous l’élastique de la culotte, tandis que les lèvres de son sexe se dessinaient avec une discrète impudeur.


J’avais bien vu qu’Héloïse respirait plus fort : sa poitrine se soulevait de façon désordonnée et les pointes de ses seins, manifestement durcies, étaient maintenant nettement visibles sous la nuisette. François avait repris son ascension : ses doigts progressaient sans hâte sur les cuisses d’Héloïse, passant de l’une à l’autre, encore et encore. Les cuisses largement écartées, celle-ci semblait vouloir s’offrir – attendant le contact intime que son esprit redoutait encore mais que son corps réclamait avec une impatience croissante…


J’étais moi-même fasciné – et ému – par le spectacle qui se déroulait sous mes yeux subjugués : jamais encore ma femme ne s’était abandonnée ainsi, jamais je n’avais imaginé – même sous la forme d’un fantasme – qu’un jour un autre homme s’autoriserait sur elle des caresses qu’elle ne refusait pas.


Doucement, j’ai posé un index sur la pointe d’un sein, avant de la saisir entre index et majeur et de la pincer très fort – un peu comme une sorte de vengeance face à son abandon. Héloïse geignait doucement mais ne se rebellait pas. J’ai déboutonné deux boutons de sa chemise de nuit, puis glissé ma main sur sa peau : une main d’abord, puis les deux. Jamais encore, à mon souvenir, ses tétons n’avaient été aussi incroyablement durs, aussi turgescents. J’ai déboutonné trois autres boutons, puis écarté les pans de la nuisette, dévoilant entièrement la belle poitrine de ma femme. Le cœur battant, ému et troublé, je me disais que décidément, elle était bien, et pour toujours – du moins, je le croyais – la seule femme de ma vie.


François, qui n’avait rien raté de ce séduisant tableau, n’en restait pas inactif pour autant : ses doigts avaient atteint le haut de la cuisse d’Héloïse, longeaient l’élastique de sa culotte, caressaient les poils rebelles… avant de se poser sur sa chatte et de longer les lèvres intimes, provisoirement encore à l’abri derrière un dérisoire bout de tissu. Une large tache humide avait percé le coton, signe évident de l’émotion et de l’excitation d’Héloïse.


Quand un doigt passa enfin sous l’élastique, il fut aussitôt en contact avec la cyprine qui avait abondamment coulé du sexe de ma belle. François glissa son doigt à l’intérieur du sexe détrempé, le fit aller et venir en un mouvement de masturbation. Héloïse était toute rouge : son ventre s’était tendu pour aller à la rencontre du doigt qui la fouillait.



C’étaient les premiers mots prononcés depuis un bon moment – un moment qui m’avait paru durer une éternité, une éternité teintée de bonheur et de plaisir érotiques partagés…



++++++++++




J’ai pris Héloïse par la main et l’ai emmenée jusqu’à notre chambre. Sans dire un mot, elle s’est allongée au milieu du lit, bras le long du corps, yeux fermés. François et moi, on s’est déshabillés – entièrement. On bandait tous les deux comme des fous. Comme moi, mon frère affichait une érection spectaculaire… et une queue impressionnante : de quoi me rendre jaloux !


On s’est couchés de part et d’autre d’Héloïse. Elle avait toujours les yeux clos, comme si elle voulait ignorer ce qui allait se passer dans les moments à venir. C’est François qui a pris l’initiative d’ouvrir entièrement la nuisette d’Héloïse :



Héloïse a ouvert les yeux, nous a regardés l’un après l’autre. Elle n’avait pas encore dit un mot, semblant hésiter encore entre désir lubrique et répulsion morale. J’avais saisi une pointe de sein turgescente entre pouce et index et je la pinçais, doucement cette fois. François avait pour sa part approché sa langue de l’autre téton : elle tournait sans hâte autour de la pointe. Les dents ont pris le relais, mordillant la délicate chair rose. Et puis, la bouche entière a voulu se régaler : elle aspirait une bonne partie du sein, revenait ensuite à la pointe qu’elle suçait… suçait… cherchant à l’étirer douloureusement.


Puis François a posé sa main sur le ventre de ma belle, l’a introduite à l’intérieur de la culotte ; ses doigts ont joué avec les boucles de la toison claire, avant de trouver la fente de la chatte : Dieu, qu’elle était ouverte et trempée ! Vouloir nier son excitation eût été ridicule pour Héloïse !


François avait glissé sans peine l’index et le majeur à l’intérieur du vagin. Il s’amusait à écarter les doigts pour élargir encore l’ouverture du sexe de ma jeune femme. Il porta son index dégoulinant à la bouche d’Héloïse :



D’abord réticente, elle secouait la tête… avant d’ouvrir enfin la bouche et de sucer le doigt qui s’y était introduit.


J’avais le sentiment qu’il nous fallait maintenant aller plus loin :



J’en ai profité pour lui ôter une nuisette et une culotte désormais inutiles. Héloïse était là, nue, toute nue, exposée à nos regards émerveillés et excités.



Et il ajouta, à l’intention d’Héloïse :



C’était la première fois qu’un autre homme lui donnait une telle injonction. Docile, Héloïse obéit, ouvrit très fort les cuisses, nous offrant une vue merveilleuse sur sa chatte rose toute ouverte. Mes doigts glissèrent alors en elle, rejoignant ceux de François. Tous deux, on essayait de les entrer le plus loin possible, puis on les ressortait presque entièrement, forçant leur écartement pour agrandir l’ouverture.



Nous avons ôté nos doigts et je me suis allongé près d’elle. Elle s’est tournée vers moi, une jambe repliée sur la mienne. François s’était couché contre son dos, la queue entre ses fesses. Il la tenait entre ses bras ; ses mains avaient capturé les beaux seins ronds, s’amusant de nouveau à en étirer les pointes.



Pendant ce temps, François avait provisoirement abandonné un sein et promenait doucement sa queue le long de la fente d’Héloïse, de plus en plus ouverte et mouillée.



Héloïse me regardait fixement, les yeux écarquillés, le souffle irrégulier. François avait commencé son va-et-vient, lentement d’abord, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort. Ma femme avait la bouche grande ouverte, elle respirait bruyamment, gémissait sans retenue. Elle prononçait des mots incompréhensibles… C’est François qui soudain lança d’une voix rauque :



Héloïse se raidit, tandis que les jets de sperme s’écoulaient en elle. Elle m’a tout à coup embrassé avec une passion, une sauvagerie même que je ne lui soupçonnais pas. Et j’eus alors le sentiment étrange et inconfortable que je connaissais sans doute bien mal ma femme…


La queue de François avait maintenant perdu de sa fermeté. Elle glissa en dehors de son fourreau soyeux.



Héloïse était toujours allongée contre moi : elle caressa ma queue.



Sans attendre de réponse – à quoi bon, puisqu’elle la connaissait ! – ma femme m’a repoussé sur le dos, puis s’est installée à califourchon sur moi, les jambes de part et d’autre de ma poitrine. Elle a saisi ma queue entre les doigts, puis l’a introduite dans sa chatte toute poisseuse. J’étais si bien, au chaud dans elle ! Héloïse s’est doucement soulevée, puis abaissée, encore et encore : c’est elle qui me faisait l’amour, mais avec une infinie tendresse – comme un cadeau qu’elle aurait voulu m’offrir.


François nous regardait, fasciné : il s’était installé, à genoux, et observait ma queue qui allait et venait dans la chatte d’Héloïse. Il bandait de nouveau. Parce que je savais qu’il nous regardait, j’ai empoigné à deux mains les fesses de ma femme. Quand j’ai tiré pour les écarter, j’ai dévoilé la troublante pastille mauve de son anus, révélé ses plis délicats.


François était subjugué : que cette jeune femme était belle, et si excitante ! J’ai vu qu’il portait son index à la bouche, qu’il le mouillait copieusement de sa salive. Je devinais son intention et je l’attendais, le cœur battant à tout rompre. Quand il a, très délicatement, posé le doigt sur l’anus d’Héloïse, je l’ai sentie se raidir, chercher à se dérober. Mais je la maintenais fermement : elle ne pouvait pas s’échapper, échapper au contact qu’elle redoutait.



Héloïse avait suspendu son mouvement, le corps aux aguets. Seul François continuait sa caresse, pressant doucement sur la fragile corolle. Il sentit que l’anneau, progressivement, cédait, que le beau cul allait s’ouvrir, s’offrir. Héloïse avait le regard fixe, alors que la première phalange entrait enfin en elle. Comme à regret, François ôta son doigt, le mouilla de nouveau abondamment, puis revint à la charge. Cette fois, il fit glisser entièrement son index dans l’anus enfin vaincu.



Pénétrée devant, pénétrée derrière, Héloïse avait repris, pour mon bonheur, ses mouvements de va-et-vient. Elle allait et venait fort, avec une sorte de violence, ses fesses claquaient contre mon ventre, entraînant en même temps le doigt qui refusait de la quitter. Et pour la première fois depuis notre mariage, elle cria, longuement, quand mon sperme s’écoula en elle. Elle s’écroula sur moi, des larmes plein les yeux, en disant :



François aurait aimé lui faire l’amour, encore, mais Héloïse ne voulait plus. Elle voulait récupérer, retrouver ses esprits après une soirée vraiment imprévue. On n’a pas insisté. On est restés là, tous les trois, couchés sagement dans le même lit. Au matin, il m’a fallu à regret me lever, me préparer : j’avais des cours à assurer. Héloïse et François étaient encore au lit, les veinards.



Mais au fond de moi, j’étais convaincu qu’ils ne suivraient pas mon conseil…