n° 14388 | Fiche technique | 29770 caractères | 29770 5099 Temps de lecture estimé : 21 mn |
10/05/11 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Kate, la première "dickgirl" que nous rencontrons enfin, connaît la communauté que recherche Pauline. Elle nous met en relation avec l'une des "futas" du groupe, qui à son tour nous obtient un entretien avec Anita London, la responsable de la communauté. | ||||
Critères: humour ffh trans | ||||
Auteur : Gufti Shank Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode 1 : Un samedi soir, en boîte, une petite blonde magnifique et pulpeuse à souhait a mis le feu au dance floor, avant d’aller rouler des pelles à une jolie petite brune qui l’attendait sur le bord de la piste, dégoûtant tous les mecs qui essayaient de la séduire. J’ai quand même tenté ma chance et les ai toutes deux invitées à boire un verre. Et je n’ai pas été déçu : les filles ont souhaité finir la soirée avec moi dans l’immense suite qu’elles occupaient dans un hôtel grand luxe. Mais, alors que nous étions en train de baiser tous les trois, j’ai découvert avec stupeur que Pauline, la brune, était hermaphrodite, dotée, en plus de son sexe féminin, d’un pénis plus que conséquent, dont elle se servait à merveille pour le plus grand bonheur de Laetitia, sa somptueuse compagne.
Résumé de l’épisode 2 : Les filles ont souhaité que je passe la nuit et la journée du lendemain avec elles. Elles m’ont appris que des hommes et femmes fortunés étaient prêts à payer des sommes considérables pour coucher avec Pauline. Elles devaient justement retrouver le dimanche soir un couple de millionnaires chinois, Monsieur et Madame Li, qui au moment de partir, ont confié à Pauline avoir déjà rencontré, à Amsterdam dix ans plus tôt, une autre « futa », une femme comme elle, dotée d’organes mâles. Pauline nous a convaincus, Laetitia et moi, de nous rendre à Amsterdam, où nous avons éclusé le Quartier Rouge jusqu’à retrouver Stella, la pute hermaphrodite, ou plutôt l’épave qu’elle était devenue. Celle-ci nous apprit l’existence probable d’une communauté de « futas » qui vivraient à New York.
Résumé de l’épisode 3 : À New York, dans un club, un type ayant découvert la véritable nature de Pauline nous a raconté avoir visionné des films X avec des « dickgirls », des filles avec des bites. En appelant la boîte de production, nous avons obtenu un entretien à Las Vegas avec Lisa Trenton, une actrice devenue réalisatrice, qui a promis à Pauline de lui présenter des « dickgirls » si jamais celle-ci acceptait de jouer pour elle. On se rendit donc à Los Angeles, pour tourner une première scène, les filles et moi, sous la direction de Miss Trenton, avant que Pauline ne joue dans une autre avec Kate, une « dickgirl », qui devait nous retrouver le soir même à la villa où la réalisatrice tournait ses films.
*****
On zonait encore dans la piscine de la villa-studio quand la dénommée Kate se pointa enfin. En l’apercevant, je souhaitai bien du courage à Pauline pour baiser avec elle devant les caméras de la vieille. On aurait dit le résultat raté de plusieurs opérations esthétiques ; des nanas comme on voit dans les émissions pour faire peur sur le sujet. D’ailleurs, j’en étais à me demander si c’était vraiment une nana ou pas plutôt un mec qui se serait fait mettre des seins et un cul plus gros. Bon, en tout cas, les seins étaient clairement faux ; très faux, même. La tronche aussi, en partie. Restait à voir entre les jambes.
Comme on était à poil dans la flotte, Miss Trenton jugea bon que Kate fît de même pour qu’on apprenne à se connaître, comme elle disait, et la prétendue « dickgirl » fut ravie de l’idée. Elle nous serra poliment la louche en se penchant au-dessus du bassin, puis se désapa au bord de l’eau avant de s’y plonger. On regarda tous les trois, les filles et moi, sans la moindre pudeur entre ses jambes : il y avait effectivement une bite, une pas bien grosse qui fit rigoler Laetitia, mais impossible de dire s’il y avait autre chose ou si la demoiselle Kate était finalement simplement un monsieur. Mais la question se régla d’elle-même, lorsque la nouvelle venue entreprit de faire connaissance avec Pauline :
Pauline acquiesça gentiment en nous regardant d’un air faussement gêné.
« Kate » sursauta soudain en poussant une sorte de cri à mi-chemin entre stupeur et plaisir, puis se retourna vers Pauline.
Mais l’interpellée nous renseigna finalement, en français :
***
Il fallut faire des pieds et des mains pour que Kate et Pauline ne baisent pas ensemble, prétextant qu’elles devaient garder des forces pour la scène suivante. Du coup, Kate voulut absolument que je la saute pendant qu’elle tronchait Laetitia, mais l’idée n’amusait pas cette dernière (et puis, de toute façon, elle était moche, mais bon, ça, encore…).
Miss Trenton nous proposa que la scène fût réalisée le lendemain dans l’après-midi. Moi j’avais plutôt envie que ce soit fait là, maintenant, comme ça on serait débarrassés. Et puis les deux avaient l’air prêtes puisqu’elles bandaient de toutes leurs forces en nous tournant autour. La réalisatrice cria ses grands dieux que la lumière du soir ne serait pas bonne et qu’elle ne faisait pas du cinéma de pacotille au rabais pour satisfaire les moindres désirs de ces messieurs et que non, on filmerait demain. Le producteur estima que si on pouvait gagner une journée, c’était pas mal quand même. Le coproducteur dit que oui, mais que si c’était fait à la va-vite, ça se verrait. Mais Laetitia mit fin au débat en leur disant poliment d’aller se faire foutre, que c’était maintenant ou rien.
Du coup toute l’équipe alla s’installer dans le grand living de la maison, où Miss Trenton reconnut que « ah bah, de toute façon, c’est une scène d’intérieur, c’est vrai, tant pis pour la lumière ». On recommença le même sketch que plus tôt ; mais cette fois, Laetitia et moi allions y échapper. D’ailleurs on nous vira quasiment du salon pendant que Pauline et Kate répétaient leur baise.
***
Si Laetitia avait trouvé qu’elle criait vraiment fort en se découvrant sur la vidéo du casting que nous avions passé sous la caméra de Shawna, elle relativisa en entendant les hurlements que poussait Kate. On s’était fait éjecter, Tiss et moi, du lieu de tournage, et on savourait un cocktail sur la terrasse de la villa, mais on n’arrivait plus à discuter tellement la dickgirl beuglait sous les assauts de Pauline. Seule Lisa Trenton parvenait à brailler encore plus fort pour donner ses consignes :
Avec juste le son, c’était assez drôle en fait. Pendant ce temps, les acteurs qui avaient participé à l’autre scène étaient venus discuter avec nous. Enfin, plus précisément, les acteurs discutaient avec Laetitia et les actrices avec moi. Mais c’était chiant, ils ne parlaient tous que de cul façon professionnelle en espérant qu’on allait leur apprendre les méthodes de travail des Français.
Le tournage de la scène de baise entre les deux « futas » dura presque deux heures pendant lesquelles Kate nous cassa les oreilles quasiment non stop. Et quand elles eurent terminé, ce fut le tour de Miss Trenton de venir nous saouler :
On le lui promit effectivement pour qu’elle nous lâche la grappe et, pendant que Pauline se lavait et se rhabillait, on prit celle du producteur pour qu’il nous file les vingt-cinq mille dollars prévus, et Laetitia fit un ultime sketch (et une ultime pipe) pour qu’il nous les file en liquide.
***
Lundi soir, 22 h 15 ; on avait enfin pris congé de tout ce beau monde et on entrait avec Kate dans un espèce de restau censé être classe, qui servait des pizzas « de luxe ». Pauline et sa nouvelle copine « futa » ne se décollaient presque plus, depuis leur scène de baise, qui ne nous avait pas franchement donné l’impression d’être que du cinéma. Laetitia faisait à moitié la gueule, et tout son possible pour rendre Pauline jalouse en s’accrochant à mon bras et en faisant des allusions de cul à chaque instant. On s’installa pour prendre un « menu rapide du soir », avec une grande pizza de luxe, une petite salade de luxe, et une sorte de boisson de luxe aussi. Mais c’était l’heure des confidences :
Pauline avait dit ça à voix basse, discrètement. Kate la regarda fixement avant de répondre :
Pauline était tout aussi perdue que nous. Mais l’autre dickgirl développa :
Kate soupira.
Pauline resta un moment les yeux dans le vague.
Elle demeura silencieuse.
Pauline soupira, d’un air désappointé. Au bout de quelques secondes de silence, Kate reprit :
Notre compagne acquiesça sans retenue. Pendant ce temps-là, Laetitia avait plus ou moins fini sa pizza et sa salade industrielles de luxe, et s’était réfugiée entre mes bras, m’embrassant régulièrement pendant que je la caressais doucement.
La « futa » beuglait au téléphone au beau milieu du restau, mais ça avait l’air parfaitement naturel pour les quelques autres clients.
Pauline s’était à son tour appuyée contre moi et se papouillait doucement avec Laetitia. Je les caressais toutes les deux nonchalamment sous les yeux exaltés de Kate qui achevait sa discussion au téléphone.
Pauline avait l’air ravie et se redressa pour remercier vivement l’actrice. Un peu trop vivement au goût de Laetitia qui soupira en se serrant encore contre moi.
On se regarda un moment, tous les trois. C’est vrai qu’avec tout ça, on n’avait pas réservé de piaule.
***
Laetitia avait fait contre mauvaise fortune bon cœur, et avait accepté d’aller dormir chez la « futa ». Enfin, dormir… en fait, on n’avait pas dormi beaucoup. Déjà au pieu avec Pauline, on s’ennuyait vraiment pas, mais là avec Kate en plus… Nous prîmes congé le lendemain, le mardi, à neuf heures du mat, exténués et vidés. Kate nous avait conduits à l’aéroport de L.A. d’où nous décollions pour New York peu après.
***
Kate avait donné à Pauline le numéro et l’adresse de Susan Holmes, la seule « futa » de la communauté avec qui elle avait à peu près sympathisé et gardé des relations. Selon elle, c’était une des seules nanas normales du groupe en question.
***
La « dickgirl » nous accueillit vers quinze heures. Elle avait l’air normal, pour le coup, pas une tête d’actrice X, ni de débris ou d’épave. Elle ressemblait finalement un peu à Pauline, pas dans les traits, mais dans l’allure. Si ce n’est que ça aurait sans doute pu être sa mère. Une mère qui aurait été fort jolie, d’ailleurs, bien conservée, et avec (d’apparence, à travers ses fringues) un corps à damner un saint.
Mais passées les banalités d’usage, c’était comme si on était plus là, Laetitia et moi. Pauline et Miss Holmes, tranquillement assises dans un canapé, discutaient de cul et de bite sans nous prêter la moindre attention. On venait seulement sur le terrain de temps en temps quand il était question d’évoquer la sexualité de Pauline. Mais notre hôte ne semblait pas voir cela d’un très bon œil.
Je repensai à Kate qui nous avait parlé d’intégristes, en nous disant que Susan Holmes était pourtant la mieux de toutes…
Il y eut un silence, mais Susan répondit quand même, toujours poliment, comme l’aurait fait une émission d’Arte.
Oh, elle me gavait !
Je me trouvai soudain très, très con. Mes copines se marraient en se payant ma tête. Mais Laetitia conserva l’idée et ôta d’un geste son tee-shirt et son soutien-gorge, puis s’avança langoureusement vers Miss Holmes, d’une démarche exagérément sensuelle, balançant doucement sa poitrine à quelques centimètres du visage de la « futa » qui n’en perdait pas une miette.
Pfff ! N’importe quoi !
S’agenouillant aux pieds de Miss Holmes, elle lui caressa un instant la poitrine, la taille, puis les hanches, avant de baisser d’un seul coup le pantalon qu’elle portait, nous révélant un phallus plus que respectable déjà bien gonflé. Elle ouvrit la bouche à quelques centimètres du gland qui oscillait devant elle, suivant chacun de ses mouvements, sous les yeux exaltés de l’Américaine dont la bite se tendait toujours plus.
***
Susan Holmes s’effondra finalement, parfaitement épuisée, tout au fond de son canapé ; ses yeux ravis roulaient en nous lançant ses plus sincères remerciements, à Laetitia et moi, alors que nous l’abandonnions pour nous consacrer à Pauline, qui transpirait de désir.
Elle accepta quand même de reconnaître qu’elle avait pris beaucoup de plaisir, qu’elle avait rarement vécu ça, et que Pauline avait bien de la chance. Mais elle resta globalement sur sa ligne « futa-homo », décrétant que nous ne l’attirions que peu comparé à ce qu’elle ressentait pour les dickgirls en général – et pour notre jolie brune en particulier, semblait-il. Celle-ci était honorée des attentions que lui consacrait notre hôte et se montrait particulièrement sensible, apparemment au moins, à ses discours et ses prises de position.
Le fond et le ton ne me plaisaient guère, mais pour le reste, la nana était vraiment sympa. Pendant qu’elle nous servait à boire, elle nous raconta un peu ce qu’était « la communauté », comme elle disait : une sorte d’association créée par une de ses semblables dans le but de rassembler d’autres « futas » , de les aider au quotidien dans les problèmes qu’elles pouvaient avoir, de les aider à vaincre leurs éventuelles difficultés psychologiques, de leur apporter soutien, confort matériel et moral, amour.
Elle se montra presque hésitante lorsque Pauline posa des questions de plus en plus précises, et préféra finalement que celle-ci rencontrât directement la responsable de leur communauté, qui accepterait certainement avec plaisir de nous recevoir et de répondre à nos interrogations. Et ça tombait bien, justement : il y avait le soir même une assemblée de prévue…
***
Nous nous trouvions dans un bureau super classe au sein de l’immeuble que possédait la « communauté », face à une femme assez étrange et impressionnante, d’une cinquantaine d’années, distinguée, lourdement maquillée et coiffée, assez belle et bien conservée, mais aux traits plutôt épais.
C’était elle la fondatrice et sans doute la « leader » de leur communauté.
Sa voix était curieuse. Ni masculine, ni féminine. Un peu cassée.
Anita nous sourit à tous deux, en nous observant également longuement.
Elle s’interrompit un instant.
On n’avait encore rien réservé, une fois de plus. On se regarda rapidement tous les trois.
Ah, là, on nous laissait clairement de côté, Laetitia et moi…
Un éclair passa dans les yeux d’Anita London. Pauline posa une main sur la cuisse de Laetitia en la rappelant doucement à l’ordre :
Un silence pénible s’installa.
Sans attendre notre réponse, elle se leva et nous invita à la suivre. Elle portait un espèce de tailleur super chic à travers lequel j’essayai en vain de deviner au niveau de l’entrejambe la présence d’une bite. Son regard croisa le mien, mais elle ne dit rien, se contentant de tirer quelque peu sur sa jupe.
On jeta rapidement un œil sur une grande pièce haute de plafond où trônait une longue table ovale et où donnaient plusieurs portes. Et puis on repartit dans un couloir.
Mais Miss London l’ignora parfaitement et nous ouvrit une porte menant à un hall d’escaliers et d’ascenseurs.
Pauline rappela encore discrètement Laetitia à l’ordre, mais Anita continuait, en prenant l’escalier vers les sous-sols :
Elle s’interrompit pour ouvrir une autre double porte.
Ouaouh ! C’était classe ! Depuis le début, on sentait bien que la communauté avait les moyens…
Moi je calculais à toute allure…
Laetitia grommela encore. Mais on était redescendus d’un niveau pour découvrir, ébahis, une salle de cinéma et une grande pièce genre détente ou salon.
Dans un troisième sous-sol, nous découvrîmes ce qu’Anita London appela l’infirmerie, mais qui était en fait un véritable hôpital en miniature. Devant nos yeux stupéfaits, elle expliqua :
En se tournant vers Pauline, elle poursuivit :
Pauline secoua négativement la tête en baissant les yeux.
Notre compagne avait l’air tracassée par quelque chose.
Laetitia avait tiqué. Je ne sus pas si c’était parce Pauline se confiait autant ou bien si elle avait dit « nos » sœurs.
Ah ouais ! Ben merde ! Ça me scotchait quand même.
Mouais, évidemment.
Miss London préféra l’ignorer encore une fois et nous guida par un nouveau couloir vers un hall d’ascenseurs. Je venais seulement de remarquer qu’elle actionnait toutes les portes avec une espèce de carte magnétique. Et levant les yeux, j’aperçus une caméra. Laetitia l’avait vue aussi et attendit que Pauline et notre guide soient en train de papoter de je ne sais quelle connerie à propos du luxe ambiant pour me faire à voix basse et en français :
On prit silencieusement l’ascenseur jusqu’au septième étage, où Anita nous emmena dans un spacieux trois-pièces sobrement mais confortablement équipé.
C’était vrai que l’appart était classe, mais…
La dirlo de la communauté ne comprenait apparemment pas notre langue et s’inquiéta :
Et voilà ! On nous cloîtrait dans l’appart, visiblement.
Ah bon ? Finalement on pourrait se balader où on veut ? On redescendit jusqu’à l’endroit où Miss London nous avait accueillis. Elle s’installa de nouveau à son bureau et pianota un instant sur un ordi relié à une machine bizarre qui finit par nous cracher une carte magnétique.
Pourquoi à moi ?
Ah oui, voilà, c’était un pass limité.
La jolie brunette nous dévisagea, attendant sans doute notre bénédiction. Elle avait l’air d’y tenir, à son assemblée. Laetitia soupira.