n° 14421 | Fiche technique | 13737 caractères | 13737 2456 Temps de lecture estimé : 10 mn |
30/05/11 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Emma est impatiente de retrouver Paul, qui doit rentrer dans quelques jours. Et s'il lui faisait une surprise? | ||||
Critères: #journal fh inconnu ascenseur fsoumise hdomine contrainte exhib pénétratio baillon fouetfesse | ||||
Auteur : Manofsam Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Emma Chapitre 04 | Épisode suivant |
Résumé des épisodes précédents :
Emma et Paul connaissent quelques difficultés de couple, à cause du manque de désir de ce dernier. Alors qu’Emma désespère, elle parvient à réveiller sa libido au téléphone. Désormais, elle se réjouit des retrouvailles qui approchent…
(Voir récits 14409, 14413 et 14415)
4 – Le visiteur inconnu
Cher journal,
Ce matin, Paul m’a appelée depuis chez ses parents. Bonne nouvelle : il rentre demain et il a hâte de me faire l’amour ! Nous avons parlé un peu et puis j’ai dû raccrocher pour aller au boulot. La journée fut longue. Le stagiaire me regarde vraiment bizarrement, je crois qu’il a des vues sur moi, mais bien sûr, il est trop nigaud pour tenter quoi que ce soit. Je dois l’impressionner, dans mes tailleurs noirs stricts. Je crois que, si mes problèmes de couple ne s’étaient pas arrangés, j’aurais bien joué un peu avec lui. En tout bien tout honneur, cela va de soi ! J’avoue que ses regards peu assurés ne me laissent pas indifférente. J’aime la façon dont il baisse les yeux sur mes seins. C’est presque un crime, de me soustraire à sa vue : ce pauvre garçon n’a jamais dû voir une fille nue. Enfin, sauf si sa prétendue copine existe vraiment…
Il ne se passe plus une journée sans qu’une aventure sexuelle nouvelle m’arrive. À croire que la dépression de Paul avait fini par endormir ma libido aussi. Aujourd’hui elle est bien réveillée. Il m’est d’ailleurs arrivé quelque chose de bizarre. Cela aurait pu être assez grave, mais étant donné que j’étais plutôt consentante, je préfère dédramatiser la situation. J’ai fini par trouver une explication très simple à ce qui s’est passé.
Ce soir donc, je rentre du boulot vers 18 h 30, les bras chargés de sacs en papier kraft dans lesquels se trouvent quelques petites courses pour préparer un bon petit plat pour Paul et moi demain. Les bras encombrés, j’ouvre tant bien que mal la porte de mon immeuble et je rentre dans la cage d’escalier. Celle-ci est particulièrement sombre. Je m’avance vers la boîte aux lettres, l’ouvre pour prendre le courrier que je coince dans ma bouche, et je referme la boîte de mon mieux lorsque soudain une main se pose fermement sur mon épaule. Je pousse un petit cri, laisse tomber mon courrier, tandis que la personne derrière moi tente de me rassurer par un « chhhht ! » Une voix chuchotante mais ferme m’intime l’ordre de ne pas me retourner et d’écouter calmement. J’obtempère : cette présence inattendue m’a fait sursauter, mais la présence de l’appartement du concierge à quelques mètres plus loin me rassure. Dans le pire des cas, je peux me mettre à hurler et me précipiter à sa porte, ou mieux encore, lancer mes paquets au visage de cet inconnu et monter quatre à quatre les marches qui mènent à mon appartement. Le quartier où nous vivons n’est pas particulièrement mal famé – je m’en veux d’avoir un raisonnement aussi cliché, mais au moins il me rassure. Je décide donc d’écouter ce que cet individu a à me dire. Les battements de mon cœur ralentissent peu à peu, et si je ne suis pas encore tout à fait tranquille, je suis parvenue à me raisonner. Lui, il a attendu de voir ma réaction. Lorsqu’il constate que je n’ai pas crié et que je semble me détendre, il commence :
La voix, celle d’un homme, chuchote toujours, ce qui m’empêche de pouvoir distinguer clairement si elle appartient à quelqu’un de ma connaissance.
Wow… ça c’est direct. J’ai bien envie de me retourner pour lui en coller une, mais je m’abstiens encore. Laissons-le finir.
Cette personne, qui qu’elle soit, connaît donc Paul et ma situation avec lui. Soudain, l’évidence m’apparaît : c’est Paul lui-même qui me joue un tour. Il est rentré plus tôt que prévu, exprès, pour réaliser un fantasme. Ne m’a-t-il pas dit lui-même que désormais notre relation allait être plus pimentée ? J’avoue que l’idée est particulièrement bien pensée. Évidemment, ça ne pouvait être que lui : qui donc aurait eu le code pour entrer ? Mais que dois-je faire ? Jouer le jeu, ou refuser au nom de la sacro-sainte fidélité ?
Je ne sais pas que répondre. Paul m’en voudra-t-il, de m’être laissée faire ? Je pourrai toujours lui dire que je l’avais démasqué, ce grand nigaud. Effectivement, je n’ai pas grand-chose à perdre. En revanche, refuser, ça serait le calmer dans sa première tentative pour pimenter notre vie de couple. Aussi rocambolesque soit-il, je dois le laisser mettre en scène son fantasme par amour pour lui. C’est bien ce que je lui ai promis, après tout.
L’homme se colle dans mon dos. Je sens soudain son parfum, viril, mais qui n’est pas celui que Paul utilise habituellement. Un doute m’envahit. Paul a pu penser à cela, tout prévoir, changer exprès de parfum pour me tromper. Et si ça n’est pas Paul ? Alors, en effet, il n’en saura rien… mais tout de même ! Quoi qu’il en soit, il est maintenant trop tard pour protester.
Collé dans mon dos, appuyé contre mes fesses, l’homme a commencé à promener ses mains sur moi : l’une d’elles glisse dans mon chemisier, enlève un bouton et s’aventure vers l’un de mes seins qu’elle dégage du soutien-gorge. L’autre main a entrepris de remonter ma jupe jusqu’à ma taille. Elle se glisse dans mon collant, sous mon string et vient toucher ma chatte. Le contact de ces doigts d’homme sur mon pubis me fait frémir : cela n’était pas arrivé depuis bien longtemps ! La main s’aventure plus loin, elle fait son chemin le long de ma fente jusqu’à ce qu’un doigt vienne pénétrer, mais pas trop profondément, l’entrée de mon vagin.
Il finit de relever ma jupe sur mes hanches, puis baisse entièrement mon collant et mon string jusqu’à me les retirer. Je me laisse faire, y compris lorsque mon string, roulé en boule, m’est introduit de force dans la bouche en guise de bâillon. L’inconnu prend ensuite mes mains et les met à plat sur les boîtes aux lettres. Ce geste, accompli avec brutalité, a pour effet de faire tomber mes paquets au sol. Les légumes, dont certains ont soudain une forme obscène, se répandent par terre. Il dégrafe alors entièrement mon chemisier et mon soutien-gorge, mais me laisse le tout. Sa main s’immisce par derrière entre mes cuisses. Je mouille abondamment, surtout lorsque ses doigts commencent à triturer mon sexe pour atteindre l’entrée de ma chatte. Un doigt s’immisce, puis un deuxième, et ils commencent leur va-et-vient. Je laisse échapper un petit soupir.
En effet, je me tortille du cul pour que ses doigts aillent au plus profond de ma chatte, qu’ils me remplissent. Prise d’une frénésie, je ne cache plus rien de mon plaisir. Si quelqu’un entrait, à ce moment là, il verrait la locataire du troisième complètement débraillée, les seins sortis de son chemisier, la jupe remontée et dévoilant tout son cul, en train de se faire doigter par un mec. Tout autour au sol, le courrier, les légumes achetés en rentrant, et un collant achèvent le tableau d’un acte effectué sans aucune pudeur dans la précipitation d’une ivresse des sens.
L’homme effectue maintenant un va-et-vient plus brutal, ne ménageant plus mon sexe délicat. Finalement il me retire ses doigts et, forçant ma bouche déjà encombrée, me les donne à lécher. Impudique, je m’applique à sucer mon jus en fermant les yeux. Il triture encore mes seins. Soudain, quand je ne m’y attends pas, il les gifle de haut en bas. Surprise, je laisse échapper un petit cri. Il tord les pointes, les pince sans ménagement. J’ignorais que Paul avait ce genre de fantasmes !
Je l’entends bouger derrière moi : il a défait sa braguette. Je sens un sexe chaud contre mes fesses, une verge totalement dure qui se colle contre ma croupe.
Avant que j’aie eu le temps de réagir, il m’a à nouveau pincé un téton et une claque s’abat sur ma fesse droite. Oh pas ça, pitié ! Paul sait-il combien la fessée a le don de m’exciter ? Je ne le lui ai jamais dit ! Malheureusement, le corps parle pour lui-même : involontairement, j’ai tendu les fesses vers cet homme, qui commence maintenant à me fesser en laissant retomber ses deux mains sur mon cul. Je suis toute cambrée vers lui, et chaque claque me chauffe de mille picotements. Les coups pleuvent sur mon cul, dont la peau doit être maintenant bien rougie. Quand il estime m’avoir assez fessée, l’homme reprend la parole :
Il dirige sa bite sans aucune délicatesse entre mes cuisses, et je sens brutalement un sexe dur et long pénétrer ma chatte. Oh Paul ! Ça faisait si longtemps ! La queue va-et-vient dans mon sexe sans se soucier aucunement de me ménager. Je suis tellement mouillée qu’elle glisse toute seule, s’enfonçant de toute sa longueur avant de ressortir presque entièrement. De ses deux mains libres, l’homme est retourné à mes tétons qu’il triture jusqu’à me faire mal.
Aggravant mon cas, je ne peux m’empêcher de ponctuer ses coups de bite de petits « Hmm ! » qui trahissent tout le plaisir que j’ai à me faire pistonner de la sorte. Finalement, au moment où je sens l’orgasme approcher, l’homme se retire soudain et plaque sa queue contre mes fesses. J’entends un petit râle dans mon dos, avant de sentir un liquide chaud se répandre sur mon cul. Il vient de jouir, me laissant quelque peu frustrée.
Sans discuter, je m’exécute. Je sens aussitôt le sperme couler dans ma raie jusqu’à mon petit trou. Quelques gouttes tombent au sol. J’attends ainsi la suite des instructions, mais au lieu de me donner un ordre, j’entends mon amant, qui s’est écarté, s’affairer, et avant que j’aie pu comprendre ce qu’il fait, un flash jaillit.
Et sans rien ajouter, il fait demi-tour et ouvre la porte. Avant que je ne puisse me retourner, il a déjà disparu dans la rue. Évidemment, il n’est pas question que je le poursuive dans cette tenue. Un peu décontenancée, je rassemble mes affaires, je fous en boule mon collant et mon string trempé dans mes paquets de provisions, je ramasse mon courrier et je disparais sans demander mon reste.
Une fois fermée la porte de mon appartement, je laisse échapper un soupir de soulagement. C’était totalement fou. Heureusement, personne n’est rentré à ce moment-là, il aurait tout vu.
Machinalement, je me déshabille pour aller prendre ma douche. Le sperme a séché sur mes fesses et colle maintenant. Tout en me lavant, je me dis qu’il ne faut rien dire à Paul. Si c’est lui, il m’en parlera, sinon ce serait avouer l’avoir trompé. Mais s’il ne dit rien juste pour me laisser dans l’embarras ? Bah, nous verrons. C’est son fantasme, après tout, laissons-le le gérer comme il veut. Peut-être qu’il veut reproduire régulièrement ce genre de scénarios ? Je parie qu’à l’heure actuelle, il est allé passer la nuit chez un copain, pour me laisser dans le doute jusqu’au bout !
En me passant le jet d’eau chaude entre les cuisses, je constate que je suis encore excitée. Je laisse le jet, que je règle à pleine pression, propulser l’eau sur mon clitoris. Il ne me faut que quelques minutes pour sentir le plaisir monter. Je m’écarte les lèvres de mes doigts pour faciliter l’accès au petit bouton. C’est ainsi qu’en quelques minutes, je suis prise d’un orgasme qui me fait trembler. Je sens mes jambes s’affaiblir alors que le plaisir me submerge. Je m’accroche à la paroi, chancelante. Ouah ! Quel plaisir !
Ayant repris mes esprits, je sors de la douche et me rhabille. C’est décidé, je ne dis rien de tout cela à Paul, et nous verrons demain ! Vivement qu’il rentre ! Je suis dans un état qui frise l’hystérie ! Tout ce que je veux, maintenant, c’est accomplir un devoir conjugal en bonne et due forme, les yeux dans les yeux, sagement et en missionnaire. Il est temps que Paul et moi, on se retrouve.