Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 14478Fiche technique11575 caractères11575
Temps de lecture estimé : 8 mn
15/07/11
Résumé:  Un homme, une femme, un jardin sous la pluie
Critères:  fh jardin odeurs intermast nopéné -lieuxpubl -internet
Auteur : Michel W.  (Michel)      
La fragrance d'une fleur

Voici une petite histoire qui m’est arrivée il y a à peine moins de deux mois, dans une grande ville bien connue du Sud pour ses spécialités culinaires et son équipe de rugby… Bon, vous connaissez la chanson, je ne vais pas citer de vrais noms, et éviter de citer les lieux. Parfois il faut laisser faire son imagination !


Quant à ma description… pas de chance, vous ne l’aurez pas !


J’avais l’habitude, et je l’ai encore, de traîner de temps en temps le soir sur un site de discussion en ligne, gratuit je précise car je trouve que payer pour pouvoir croiser virtuellement d’autres personnes c’est comme se payer une pute, sans garantie de coucher, mais je m’égare.


Lors d’une de ces balades, j’étais tombé sur une jeune femme d’à peu près mon âge avec qui j’avais rapidement commencé un dialogue bien vivant. N’allez pas imaginer de trucs, on ne s’est pas mis à parler bite et cul tout de suite, au contraire.


Mais on a senti un truc, on s’entendait bien à l’écrit. Évidemment, nous sommes alors passés à l’échange de textos, puis nous nous sommes enfin parlé.


Elle avait une voix ravissante, avec une petite pointe d’accent, et je sentais derrière tout ça une petite tête bien faite, et un caractère bien trempé. Elle avait, comme elle disait, « un copain mais c’est compliqué », j’étais célibataire.


Nous avons ri, discuté de nos goûts respectifs, de notre travail, de nos vies. Et nous avons continué ainsi pendant plusieurs jours.


Puis… et il fallait qu’il y ait ce puis. Lors d’un nouvel échange de textos, elle me raconta être allée chez l’esthéticienne le matin. À moitié rieur, je lui demandai si elle s’était fait faire l’épilation intégrale… et elle répondit sérieusement que non, car elle préférait avoir une petite toison sur son mont de Vénus, mais qu’elle gardait les lèvres intimes entretenues car c’était plus agréable lorsqu’un homme l’honorait de la bouche.


Et ce fut la dégringolade… je n’ai pas honte de le dire, j’étais ravi que la conversation ait viré sur ce sujet. J’aime le sexe, j’aime essayer de nouvelles choses, avec de nouvelles partenaires, et étant très sensible aux voix des femmes, j’avais envie de savoir comment serait la sienne au moment où elle jouirait sous mes caresses, même si je ne l’avais jamais vue.


Nous avons alors commencé à parler de nos envies, de ce que nous avions fait, de ce que nous aimerions faire. Nous nous sommes trouvé plusieurs points communs : l’amour du cunnilingus, et celui des lieux insolites.


Je m’amusais à chercher à l’exciter, à la rendre toute rouge d’envie dans son canapé à quelques kilomètres de moi. Comment j’ai fait, je le garde pour moi… En tout cas, je dus réussir car elle me proposa un jour qu’on se retrouve après son boulot, à l’entrée d’un parc bien connu de notre ville.


Et c’est ainsi que par un jour orageux, je pris la direction du parc. Nous avions échangé nos photos, nous savions à quoi nous attendre, et il n’y eut pas de surprise : je la reconnus aussitôt, de dos, et elle se retourna avant que j’aie pu m’approcher assez d’elle : mon plan de lui murmurer bonjour dans l’oreille tombait à l’eau, mais je m’en fichais assez car je pouvais enfin l’admirer des pieds à la tête.


Il s’agissait d’un joli brin de fille, petite (dans le mètre cinquante ou soixante j’aurais dit), avec quelques rondeurs sans que cela gâche l’ensemble, des yeux vert clair, une chevelure descendant sur ses épaules et châtain, avec quelques reflets roux, et un sourire craquant mettant en avant des lèvres qui me donnaient quelques envies de dégustation.


Elle portait un chemisier simple, pas du tout transparent (hélas), et un jean ni taillé trop bas, ni très moulant. Je devinais quand même deux seins qui auraient agréablement rempli mes mains, et une paire de fesses que j’aurais bien caressée, même à travers le tissu du jean.


On se fit la bise, tout souriants, et on prit la direction du parc et d’un banc sous quelques arbres afin de nous protéger de l’orage qui s’approchait. On discutait de tout et de rien, très sagement, mais je sus dès qu’on fut sur le banc que ma journée se finirait bien.


Naturellement, sans rien dire, elle s’assit contre moi, et me laissa passer mon bras sur son épaule que je caressais à travers son chemisier, tandis que mon autre main prenait une des siennes : elle m’avait avoué qu’elle adorait qu’on lui caresse les mains et que cela finissait par la rendre moite, je comptais bien vérifier cette allégation…


Notre discussion avança tranquillement, alors que quelques gouttes commençaient à tomber autour de nous. Je finis par lui dire que j’étais ravi de la voir enfin et de surtout l’avoir à mes côtés, avant de lui planter un bécot très sage sur la joue « en guise d’acompte pour la suite ».


Elle me regarda alors avec un grand sourire, et m’embrassa comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Ce que j’aime dans un baiser, c’est qu’il n’y en a pas qu’une version : chaque femme que j’ai connue embrassait à sa façon, et j’adore découvrir ce nouveau baiser, ce nouveau ballet de lèvres et de langue…


Elle adorait mordiller, attraper ma lèvre entre les siennes, jouer de ma bouche sans la pénétrer de sa langue. Elle avait un goût sucré qui me plut aussitôt. Ce premier baiser fut court, mais délicieux.


On continua à discuter, mais nous nous interrompions régulièrement pour nous dévorer, littéralement. Je voyais une lueur grandir au fond de son regard, et aimais sentir sa respiration s’alourdir quand, une fois qu’elle m’avait dégusté, elle posait sa tête au creux de mon épaule. J’en profitais pour caresser son visage, son cou, dégrafer un bouton de son chemisier…


Profitant enfin d’une accalmie, nous décidâmes d’aller dans un autre endroit du parc, et ce fut main dans la main que nous avançâmes. Nous finîmes par trouver un banc protégé sous les arbres, adossé à une haute haie, une petite colline artificielle pour nous cacher des passants… qui ne passaient pas trop, vu qu’il se remettait à pleuvoir à grosses gouttes.


Nous avions bien commencé, la suite fut aussi bonne. Ses baisers se faisaient de plus en plus voraces, mes caresses de plus en plus précises : un deuxième bouton alla voir ailleurs, une main glissa sur ses reins et l’orée de son fessier, révélant une petite culotte en coton très sage…


Je partais bientôt à la découverte de ses cuisses, qu’elle ouvrit pour me permettre une exploration plus importante. Je la sentis frissonner alors que ma main glissa le long de son jean jusqu’à son entrecuisse… et j’eus l’heureuse surprise de sentir une fermeture éclair sous mes doigts inquisiteurs.


Je ne me posais plus de questions. J’étais dans cet état où la raison a été débarquée, et où les insurgés de ma libido menaient la barque.


Je ne songeais pas à lui demander si elle en avait envie, ce qui sous-entendait que primo, je cesse de lui rendre ces baisers, et secundo que j’étais incapable de comprendre tout seul comme un grand que je n’avais pas besoin de poser la question.


J’ouvris la fermeture-éclair, et j’y glissai immédiatement deux doigts. Je la sentis se tendre et gémir, et sa langue vint enfin se glisser dans ma bouche. Elle semblait être devenue une furie, alors que mes doigts ne glissaient que sur son mont de venus, recouvert par une fine couche de coton…


Mais j’étais aussi fou qu’elle. J’essayais d’ouvrir le bouton assurant seul la fermeture de son jean, sans succès… jusqu’à ce qu’elle le fasse sauter avant de prendre ma tête entre ses mains.


Je sais reconnaître une invitation…


Ma main glissa complètement dans son jean, contre son sexe que je sentais brûlant. Je débutai mes caresses sur le tissu, mais celui-ci me gêna bien vite et ma main passa bientôt sous la culotte, découvrant une toison effectivement bien entretenue, douce au toucher, surplombant des lèvres intimes qui m’accueillirent avec joie.


Ma partenaire tremblait alors que mes doigts glissaient sur son intimité, découvraient ses moindres replis, débusquaient son bouton et commençaient leurs caresses.


Je pensai un instant que l’endroit n’était pas très discret… mais entre la pluie, le grondement lointain du tonnerre, le froissement de ma main sous ses vêtements, et surtout ses gémissements étouffés par ma bouche, j’oubliai bien vite et accélérai le mouvement.


Sans cesser de prendre ma bouche, elle se plaça alors à califourchon sur mes cuisses, m’ouvrant pleinement son intimité, et elle glissa elle-même sa main sur mon sexe qui, lui aussi, aurait bien voulu de la compagnie.

Mais je voulais m’occuper d’elle, et d’elle seule : je glissai un doigt en elle, pénétration qui arracha enfin sa bouche de la mienne et lui fit pousser un petit cri.


Il fut bientôt rejoint par un second, et ils besognèrent comme il se doit son intimité, pendant que mon pouce s’assurait que son bouton ne restait pas seul.


Ses mains caressaient maintenant mon visage et mes épaules, et elles retenaient de justesse ses gémissements et ses soupirs, ponctués d’encouragements et d’appels à la faire jouir.


Je voyais son regard perdre toute intelligence et ne plus contenir qu’une vague notion du ici et maintenant, et surtout beaucoup de plaisir.


Son ventre accompagnait mes doigts, et je l’imaginai aussitôt me chevauchant, mais cette fois-ci avec mon sexe enfoncé dans son ventre. Mais elle et moi nous contentions de mes doigts…


Ma bouche par contre ne voulait pas rester seule, et je goûtai rapidement à la peau de son cou et à la naissance de sa poitrine… je remontai rapidement avec ma main restante son chemisier, et je goûtai enfin à ses seins.


Elle baissa d’elle-même son soutien-gorge pour les libérer, et je me jetai sur la peau pâle mais délicieuse de ses collines, avec à leurs sommets deux tétons bruns et durs que je gobai.


Ses gémissements se faisaient de plus en plus rapides, je la sentis se tendre comme un arc, son ventre secoué comme s’il dansait sur un rythme différent d’elle, et elle jouit… Ses yeux fermés, sa bouche entrouverte laissant s’échapper un long gémissement.


Lorsqu’elle reprit toute sa tête, nous étions toujours dans cette position, ma main caressant maintenant son sexe, caressant des lèvres la peau de sa poitrine.


Elle m’embrassa doucement avec un sourire de chatte ayant trouvé la réserve de croquettes, puis elle se rhabilla rapidement en riant de l’état dans lequel je l’avais mise.


Un petit câlin et quelques baisers plus tard, nous repartions pour la station de métro la plus proche où elle me quitta sur une dernière dégustation de ses lèvres, et la promesse de venir chez moi le lendemain matin pour quelque chose de plus poussé.


Lorsque j’arrivai chez moi plus tard, j’avais encore la fragrance de sa fleur intime sur ma peau…