n° 14492 | Fiche technique | 14429 caractères | 14429Temps de lecture estimé : 9 mn | 27/07/11 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Après des années de harcèlement, ma femme accepte de me cocufier. Mais la réalité n'est pas si facile à vivre que les rêves. | ||||
Critères: fhh extracon jalousie dispute confession -couplea3 | ||||
Auteur : Brmbrm (Rêveur et fantasmeur) Envoi mini-message |
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Le week-end avorté s’était conclu par un fiasco : (voir n° 13765)
– Ma femme, frustrée de l’amputation de son plaisir interrompu par le cocu jaloux.
– Notre ami Alain, furieux du non-respect du contrat : « il ne s’agissait que de baiser ta femme ! »
– Et le cocu (moi-même), malheureux du début à la fin, sans le plaisir de savoir, ni l’excitation de partager…
Le retour en voiture fut douloureux, abasourdis par la tournure qu’avaient pris les événements :
Ma femme, épuisée, (par quoi ?) somnolant, sans doute rêvant d’une belle bite amie, d’une jouissance inconnue à ce jour, de ces fesses musclées qu’elle n’avait pas imaginées…
Moi, partagé entre soulagement d’avoir interrompu le baisage industriel et la culpabilité d’avoir empêché ma femme aimée de jouir de nouveaux orgasmes.
Sans compter la douleur d’ignorer le détail des attouchements, les tergiversations d’amants débutants, hésitant entre leurs pulsions animales et le déchirement moral de cocufier, elle un mari, lui un ami…
Conduisant comme un automate, je me faisais un film, imaginant les amants jouissant sans retenue, se jetant à la tête des mots horribles : mon amour, ma chérie, mon cœur, ma chatte, ma bite… Et je bandais comme un cocu minable qui n’a plus que le fantasme pour s’exciter, face à un silence de plomb.
Petit à petit, les kilomètres monotones aidant, j’ai réussi à extirper des bribes d’informations. Elle avait du mal à parler, ne répondant au début que par oui ou par non. Et puis, elle avait tellement envie de prolonger ce week-end, de revivre ces émotions nouvelles et suffocantes, qu’elle s’est laissée aller :
C’est alors que tu as appelé pour la première fois. Il s’est levé pour aller au téléphone, son téléphone est dans la maison, avec un fil à la patte. Discrètement, le l’ai regardé s’éloigner, décidée à tout lui donner, tant son corps sculptural était au diapason avec sa douceur et sa force devinée.
Il est revenu : « c’est ton mari ». Il bandait face à moi. Je l’ai regardé, convaincue que nous allions bientôt nous pénétrer, je me suis levée, toujours nue pour te répondre. Il me regardait du coin de l’œil. C’est là que tu m’as questionnée : « es-tu seins nus ? »… je te maudissais, le charme était rompu ; quand j’ai raccroché, mes seins étaient éteints. Je suis allée me rhabiller. Il a compris, et s’est vêtu lui aussi, m’a proposé un thé puis une promenade. Nous avons parcouru la campagne en parlant joyeusement. À un moment, il m’a pris la main que je lui ai laissée, m’a donné un chaste baiser sur la bouche et nous avons cheminé en amoureux, ravivant notre excitation de quelques baisers légers. Sauf une fois où il m’a empoigné avec autorité le menton pour m’embrasser fougueusement et me pétrir un sein ; je lui ai rendu la politesse en caressant une fesse, n’osant contourner la hanche pour la bite convoitée ; il était doux et prévenant mais passionné et vif. Irrésistible ! J’avais envie de le serrer contre moi, mais je pensais aussi à toi, malheureux, coléreux. La soirée s’est passée sans caresses ni gestes déplacés. Il m’a raconté sa vie, ses amours malheureuses. Tu as encore appelé pour me dire des insanités : « bonne bourre, salope ! »
Nous sommes restés silencieux, désemparés, redoutant que tu fasses une connerie ; il m’a proposé d’aller dormir, m’a dit qu’il comprenait que je puisse désirer être seule. Je n’ai pas voulu lui faire payer le prix de ta bêtise. Alors, nous sommes montés dans sa chambre. Il s’est déshabillé, me tournant le dos, m’offrant le spectacle de ses fesses magnifiques – bien plus belles que les tiennes, mon chéri – des fesses gourmandes, attirant les caresses, donnant envie de les pétrir, de les sentir se contracter pour assurer la force de la pénétration, de la fougue à sa bite conquérante. Il s’est mis dans les draps et m’a regardée me déshabiller sans aucun complexe… je commençais à m’habituer à son regard gourmand. Au début, j’ai tourné le dos. « J’aime tes fesses, Marie, j’ai envie de les malaxer, de les embrasser, de les serrer contre moi. J’aime ton corps, tes seins lourds et pointus. J’ai envie de toi, ma chérie. » Je me suis tournée vers lui, sans complexe, lui offrant le spectacle de mes gros seins aux pointes offertes, j’étais figée, pensant à ta remarque insultante, je le voyais me regarder avec avidité. Je suis venue contre lui : « Je ne peux pas… » Il n’a pas objecté, m’a caressée doucement, m’embrassant la bouche et la langue avec fougue, je sentais sa bite raide contre mon ventre, j’en avais envie mais ne pouvais lui accorder cette faveur. Nous nous sommes blottis, puis il s’est écarté, pas habitué à une présence dans son lit de solitude. Nous avons dormi, caressé, redormi, peloté… mais il a compris que je ne pouvais lui ouvrir les cuisses. Au petit matin, nous nous sommes levés, après tes appels téléphoniques, nus sous nos robes de chambres, tels que tu nous as trouvés au petit déjeuner… À cinq minutes près, tu nous aurais surpris nus et enlacés dans son lit.
Il ne m’a pas pénétrée… et je le regrette.
Au retour, j’avais un mail d’Alain :
Amant :
Il y a des gens qui font confiance à tout le monde et d’autres qui doutent de tout.
Alors dans quelle catégorie tu nous mets ? Si tu as des doutes, moi c’est dans la première… mais des fois ça fluctue quand je découvre des mensonges…
Alors c’est bien d’avoir des projets, des programmes, mais une fois qu’ils sont engagés, il faut les tenir, aller jusqu’au bout et assumer…
C’est à mon avis une sage décision que de vouloir te faire aider par un professionnel pour travailler sur tes problèmes de jalousie, confiance ou autres… Mais pour le moment, ce n’est qu’un projet tout neuf, reste à concrétiser et à le suivre jusqu’au bout… alors bon courage !
PS : Tu as une femme très bien, alors prouve-lui que tu peux t’engager sur du long terme, ne lui mens plus, fais-lui confiance, arrête de douter d’elle (et de tout le monde aussi) et rassure-toi, je n’ai pas l’intention de te la prendre et fais lui la bise de ma part….
Bonne nuit, Alain
Un peu énervé, j’ai répondu de façon impulsive :
On ne dit pas une femme très bien, mais une femme « très bonne ».
Quant au long terme, je te signale que nous sommes ensemble depuis 38 ans… alors, le long terme, tu repasseras.
Ce que je constate, c’est qu’elle s’est couchée illico…
Quant à la confiance, je ne vois pas qui peut faire confiance dans les trois…
Quelques semaines plus tard, j’ai réécrit à Alain :
Tout va bien maintenant. Nous avons retrouvé une complicité depuis longtemps endormie, et le plaisir qui va avec. Je ne voudrais pas que nous restions sur un mauvais souvenir. Marie-Claude non plus.
Malgré les « perturbations », elle a passé un très bon moment, le 13 juin. J’espère que nous pourrons reprendre une relation apaisée
Nous avons longuement discuté, chacun faisant l’effort de comprendre l’autre. Je ne dis pas que ce sera forcément facile pour moi, mais je me suis fait à l’idée.
Elle souhaite renouveler l’expérience du 13 juin, uniquement pour le plaisir, pour la jouissance. Et elle le fera.
À bientôt
En fait, j’étais obsédé par ce week-end, par l’appétit subit de ma femme fidèle… Et nous n’arrivions pas à parler.
Ce n’est qu’en février, à l’anniversaire de notre emménagement que nous avons réussi à reparler de son amant. Elle était méfiante, redoutant mes accès de colère, mais s’est adoucie en constatant que j’étais très calme.
Avec le printemps, nous avons repris de délicieuses galipettes conjugales. J’en profitai à chaque fois pour lui parler de son amant.
Et nous avons pris l’habitude de parler ; elle se laissait un peu aller. Quand je l’embrassais, je lui disais :
Et elle m’empoignait la bite avec ardeur…
J’ai téléphoné à Alain pour savoir où il en était. Il m’a dit qu’il acceptait de tenter une autre expérience. Et ma femme chérie a accepté que j’aille avec elle, le 23 juin.