n° 14505 | Fiche technique | 49304 caractères | 49304Temps de lecture estimé : 29 mn | 06/08/11 |
Résumé: Ma rencontre avec un très sympathique couple normand alors que je suis venu me mettre au vert dans un camping de la côte basque. | ||||
Critères: fh hh fhh hbi hplusag fplusag vacances fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio -couple+h | ||||
Auteur : Ducfranck Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Les Normands Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Trois semaines que je me suis fait larguer, trois semaines à chialer sur le passé. À vingt-quatre ans et après deux ans de vie commune, c’est ma première véritable rupture. Les conditions de la séparation n’ont pas été houleuses mais j’ai du mal à assimiler qu’elle me quitte. Je sais que prendre des coups forge le caractère mais celui-là, je ne l’avais pas vu venir, au contraire j’étais très serein au sujet de ma relation, trop sûr de moi peut-être…
J’avais loué un mobil-home dans le Sud-ouest pour nos premières vacances. Je voulais lui faire la surprise de cette semaine en amoureux mais sa volonté en a décidé autrement. J’ai essayé de me faire rembourser, en vain, cela m’apprendra à ne pas prendre d’assurance annulation.
Tant pis, je me résous tout de même à profiter de la location. Comme je suis en célibataire, je prends ma moto pour défier les sept cents kilomètres qui séparent mon appartement de mon lieu de villégiature. La fidèle sportive italienne file sur l’autoroute ; le beau temps n’est pas de la partie, les vacances commencent bien. Sur la troisième aire de repos rencontrée, je m’arrête déjà pour enfiler ma combinaison de pluie, je mets la housse étanche sur la sacoche de réservoir et je repars. Le sac à dos prend l’eau mais je ne peux rien y faire. Moi qui pensais m’amuser à piloter à des vitesses prohibées, j’en suis réduit à maugréer sous mon casque embué. La météo ternit encore plus mon esprit torturé : il en sera ainsi jusqu’à mon arrivée.
Je ne prends pas le temps d’admirer le pittoresque village basque célèbre pour ses piments, je me dirige, trempé, vers le camping du bourg. Une combinaison de pluie n’est étanche que jusqu’à un certain point, les kilomètres et l’intensité des orages ont eu raison de sa résistance. La dame de l’accueil du camping est compréhensive, elle m’accompagne au mobil-home sans me faire remplir les formalités d’usage.
Content d’être tombé sur un camping familial. Mais les corvées ne sont pas terminées, j’ouvre l’étendoir à l’intérieur de la roulotte et pose dessus les vêtements que je porte ainsi que ce qui était à l’intérieur du sac à dos. Je finis nu, pas même une serviette de toilette pour me sécher, pourquoi l’avoir mise dans le sac plutôt que dans la sacoche réservoir ? Mouillé et, j’avoue, bien réfrigéré, je pars sous la douche que je prends bouillante. Je reste tellement longtemps que le cumulus finit par déverser de l’eau froide. De la salle de bain, je pars dans la chambre me sécher avec le dessus de lit. C’est à ce moment-là que je m’aperçois que je n’ai pas pris de draps. Je sens que cette semaine va être très longue…
Pour ne pas cogiter, je m’enroule dans une couverture et je m’endors tel un nem.
oooOOOooo
Quand j’émerge, tenaillé par la faim, il est plus de vingt-et-une heures. Dehors le temps est toujours gris, une fine pluie ne cesse de tomber. Je m’habille avec ce que j’ai de propre, bermuda, tee-shirt et tongs sur lesquels je passe mon cuir. Look improbable, je suis tombé au fond du trou. C’est déprimé que je descends vers l’accueil où j’ai remarqué un petit restaurant pizzeria.
Quel bonheur de sentir tous ces regards lorsque je pénètre dans la salle ! et pour me mettre à l’aise j’entends çà et là quelques commentaires moqueurs. Je fais fi de tous ces blaireaux – c’est le premier terme qui me vient à l’esprit pour les caractériser – et je m’assois directement au bar. Je commande une bonne bière et une pizza, tant qu’à avoir une journée pourrie autant prendre soin de son corps.
Je bois et je mange lentement en regardant l’alignement des bouteilles face à moi.« Je me mettrais bien minable », me dis-je en lorgnant sur la fiole d’Izarra. Je m’apprête à commander le digestif lorsqu’une voix m’interpelle, je pivote sur mon tabouret pour faire face à un couple d’une cinquantaine d’année.
La dame est volubile, j’ai du mal à placer un mot, son mari ne dit rien et laisse sa dulcinée m’envahir. Elle m’explique m’avoir vu arriver – en fait, elle s’ennuyait et regardait par la fenêtre de son mobil-home – et propose de me fournir draps et serviette. Mon cerveau est peut-être lent mais je me rends compte que la dame m’a épié lorsque j’étais en tenue d’Adam. Je souris tant la situation est décalée, elle me parle comme si j’étais son gamin, comme si elle seule pouvait me sortir de mon atroce sort. Je réponds poliment que je ne suis pas intéressé mais en me promettant de tirer les rideaux donnant sur sa caravane.
Elle repart vexée de mon refus, pourtant tout ce qu’il y a de plus correct, mais sans quitter son sourire. Il n’y a que ses yeux qui trahissent son irritation. Je réfléchis rapidement et sors pour rattraper le couple.
En quelques secondes, je me suis aperçu que dormir dans des draps propres et s’essuyer avec une vraie serviette est un luxe dont je n’ai pas envie de me passer. La dame retrouve son sourire et son bavardage. Les présentations sont rapidement menées, Gina et Marc sont leurs prénoms, ils viennent de Normandie, n’ont pas eu la chance d’avoir d’enfant, viennent ici en vacances depuis dix ans, etc. Assis dans le même salon que le mien, que je peux d’ailleurs voir distinctement grâce à l’éclairage de l’allée, je devise avec eux en buvant quelques verres de calva. Je quitte mes hôtes dans un état guilleret qui fait rire madame. Je ne me suis pas mis minable comme je le souhaitais mais je suis tout de même content de ma soirée.
Je regagne mes pénates et prends mon temps pour faire le lit. Dur de mettre le drap housse avec mon cerveau embrumé. Je ne suis pas assez ivre pour perdre le contrôle de mes actes mais suffisamment pour accorder à Gina une nouvelle exhibition. Je ne compte pas les allers et retours que je fais, nu comme un ver, entre la chambre et la salle d’eau. Je ne laisse allumé que le salon et ne tiens pas ma promesse puisque le rideau n’est pas tiré. Dans l’obscurité, la fenêtre doit être une chouette télévision.
oooOOOooo
Le lendemain matin je me réveille sur le tard, le coup d’œil vers la fenêtre de ma chambre me fait voir un bout de ciel gris ainsi que le mobil-home de mes voisins situé sur la travée du dessus. Non seulement Gina et son mari ont une vue plongeante sur mon salon mais on peut rajouter ma chambre. Cette idée ne fait pas tomber mon érection matinale, bien au contraire des fourmillements viennent agacer mon bas-ventre. Mon envie exhibitionniste me reprend et ce, sans être sous l’emprise de l’alcool. Je jette les draps à mes pieds en feignant de dormir, le sexe en position dolmen. Je ne sais pas si quelqu’un me regarde mais je prends plaisir quelques minutes avant d’aller faire ma toilette.
Pas de crachin ce matin, juste un ciel gris. Je fais un petit tour dans le camping pour voir où se trouve la piscine et remplir les différents papiers à l’accueil avant de prendre l’italienne rouge pour quelques courses au supermarché du coin. Je reviens le sac à dos et la sacoche débordant de victuailles. Pendant que je range le tout dans les placards, je suis dérangé par tapotement sur le carreau de la baie vitrée d’entrée. Je vois Marc tout sourire me demander si je voulais partager leur repas, ils font des grillades. Par fainéantise, mais aussi parce que je ne veux pas rester seul à ressasser mes petits malheurs, j’accepte l’invitation.
Je n’arrive pas les mains vides et je me fais gentiment gronder d’avoir apporté du fromage de brebis et une bouteille de vin. L’ambiance est détendue, j’en profite pour mater Gina qui, ma foi, a de très beaux restes. Le pastis coule dans les verres pendant que Marc s’occupe des braises et que madame s’affaire entre la cuisine et la terrasse. Autant le mari est très bedonnant, autant la quinquagénaire a l’allure sportive. Portant un short, il est facile de reconnaître que ses jambes sont magnifiques, le fessier n’est pas en reste d’ailleurs. Son ventre plat est surmonté d’une poitrine menue en harmonie avec le reste. Son visage est plus marqué que son corps, c’est étrange sa silhouette fait beaucoup plus jeune que son âge alors que les rides qui parcourent sa figure la trahissent.
Marc et son crâne rasé de frais me sort de ma rêverie en me racontant une anecdote survenue lorsqu’il faisait de la voile.
Je passe un très bon moment, le repas est simple mais très bon et leur compagnie très agréable. Qui eut cru que je me socialiserais avec autant d’aisance, moi qui suis plutôt connu pour mon caractère d’ours bougon. Sitôt la table débarrassée, je me retrouve seul avec Gina, en effet Marc s’est allongé sur le petit canapé pour y faire la sieste. Elle s’assied face à moi, une tasse de café à la main et me pose tout un tas de question sur moi, mon boulot, mes amours. Interrogatoire en règle qui aurait dû me contrarier mais aujourd’hui je suis bien et je réponds à toutes ses questions sans en poser une seule.
Il n’y a que les ronflements du mari en provenance de l’intérieur du salon qui nous indiquent que nous ne sommes pas seuls. Lorsque je lui dis que je me laisse aller au niveau sportif, Gina me propose d’aller faire un petit footing pour se dégourdir. J’ai de la chance, j’échappe à la course à pied car je n’ai pas pris les chaussures adéquates.
En disant cela, elle montre son mari en jetant son pouce par-dessus l’épaule puis avec ses deux mains elle mime la rondeur de son ventre. Je ne peux me retenir de rire lorsque j’entends celui, communicatif, de Gina. Elle se moque quelque temps de son homme avant de se lever pour aller faire la vaisselle. Je l’accompagne et me propose de l’essuyer au fur et à mesure.
C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’une certaine complicité naissait entre nous. Lorsqu’elle me passe les objets à essuyer, il arrive régulièrement que nos doigts se rencontrent. Ces fugaces instants m’électrisent et je ressens dans son regard que ses sentiments ne sont pas différents des miens. Nous ne parlons plus, chacun s’applique à sa tâche en réfléchissant à ce qu’il nous arrive. Le silence est de courte durée puisque le bruit de la vaisselle qui s’entrechoque réveille Marc qui me prend d’autorité le torchon.
Pour prouver ses prouesses, il m’emmène, un peu forcé je l’avoue, faire le tournoi de pétanque organisé sur le terrain à côté de la piscine. Bien entendu, il a un jeu de boules à me prêter et nous faisons équipe ensemble. Le temps, toujours gris, ne me donne pas envie d’une balade en bécane sur les routes sinueuses, j’ai assez roulé sous la pluie hier, donc je me rabats sur cette activité ludique. Première rencontre, première tôle, on a évité la Fanny de justesse, d’un point pour être précis. Marc n’est pas très content car il faut dire qu’il joue très bien mais il ne m’en tient pas rigueur et préfère me prodiguer quelques conseils avant la prochaine partie en consolante. J’apprends que, même perdant, on continue à jouer, moi qui pensais aller chercher mon maillot pour faire trempette dans la piscine presque vide.
Donc me voilà repris par le jeu, je m’applique pour ne pas se prendre une nouvelle raclée et tout se passe bien, puisque nous gagnons. C’est à ce moment que Gina nous fait coucou par-dessus la barrière en bois nous séparant du point d’eau. Je suis sous le choc et le charme de la voir dans un superbe bikini deux pièces. Des motifs blancs en forme de fleurs de tiaré sont imprimés sur un tissu vert anis, cela fait ressortir son bronzage parfait. Son corps musclé est, lui aussi, mis en avant. « Quelle belle femme ! » ne puis-je que penser. Je continue néanmoins de discuter avec mon nouvel ami sur d’obscures tactiques que nous devrons adopter pour la suite de notre tournoi. J’écoute et fais des commentaires sans comprendre, mon esprit est ailleurs. Elle n’est pas très loin mais allongée sur son transat, je ne vois plus sa sublime silhouette.
Il est presque vingt heures lorsque nous gagnons la finale de la consolante, Gina n’est plus là depuis un long moment. Je n’ai été gêné que deux heures par cette maudite érection, jusqu’à ce qu’elle parte de la piscine et que je n’aie plus eu mes regards incessants. Une nouvelle bière pour fêter la victoire et Marc, ravi, m’emmène malgré mes protestations, dans son « chez lui » pour que je me restaure. J’ai le droit de bifurquer dans mon mobil-home pour prendre quelques provisions.
Elle n’a pas dit nous, elle a parlé à la première personne, comme si c’était elle qui m’avait invité ce soir. Et le terme recevoir fait germer dans mon esprit des idées mal placées, voilà que cette coquine d’érection vient troubler mon caleçon. Il faut dire que Gina est tout à fait charmante dans sa jupe en jean et son tee-shirt blanc. Rien d’extravagant ni de provocant mais une tenue qui lui va à ravir. Je me retiens de lui dire ce que j’en pense, préférant aller aider son homme à allumer le barbecue. Pendant que le charbon de bois rougit et avant qu’il ne devienne braise nous devisons devant quelques biscuits salés et verres anisés.
Depuis que je suis arrivé, l’eau ne fait plus partie de mes habitudes alimentaires, je leur fais part de cet état de fait et que je ne me vois pas continuer ainsi. Le mari argue que tout ceci fait partie des vacances tandis qu’elle prône à un régime plus sain. S’ensuit une discussion durant laquelle je m’aperçois que le tee-shirt et le soutien-gorge fin de madame ne masquent pas du tout les mamelons sombres et durs à souhait. Le soutien-gorge blanc opaque près du corps ne laisse entrevoir que les bouts. Je suis heureux de la vue et surtout de ne pas quitter mes lunettes de soleil pour pouvoir à loisir reluquer ses attributs sans être pris le regard dans le sac. Je suis très à l’étroit dans mon caleçon et la tension redouble lorsque je vois de la dentelle blanche sortir au-dessus du tissu de sa jupe. Elle s’est accroupie pour ramasser je ne sais quoi et j’ai pu laisser mes yeux se régaler de sa chute de reins.
De même qu’à mon arrivée, je trouve que les mots qu’elle utilise ont des connotations plus qu’ambiguës. Je ne sais pas si je fantasme ou si elle les utilise réellement à double-sens. Il faudrait que je sache pour me faire une opinion mais, dès que je contre ses paroles pour la faire réagir, rien ne se produit.
Nous avons juste eu le temps de faire cuire la viande que le ciel s’est obscurci, les orages qui grondent ne sont plus très loin. C’est de Marc que vient la primeur du nouveau sujet de conversation. Il demande innocemment à sa femme d’aller lui chercher dans la voiture la cartouche de cigarettes qu’il a oubliée après ses achats espagnols.
Gin (son surnom car elle déteste son prénom) va chercher la drogue douce en courant sous l’orage. Lorsqu’elle revient son tee-shirt et le soutien-gorge sont devenus complètement transparents, il n’y a que les coutures qui cachent un tout petit peu de peau. Ruisselante, elle tend les paquets à Marc.
Et voilà que le monsieur commence à discourir sur son amour de la mamelle, sa passion pour le téton. Il me prend même à partie lorsque son épouse revient.
Bien sûr, je trouve que ses formes sont parfaites et pas seulement au niveau de la poitrine. J’arrive à esquisser une approbation de la tête en fixant la robe bustier légère qu’elle vient de passer pour remplacer ses vêtements trempés.
Je me fais tout petit et reste un peu en retrait pendant qu’elle explique gentiment son point de vue. Le mari est un peu vexé de se faire rabrouer devant leur invité et, contre toute attente, il se lève, retire son bermuda, prend les clefs du véhicule et s’en va. Protégé par l’auvent, je regarde Gina qui a l’air aussi, sinon plus, surprise que moi. Lorsque Marc revient complètement trempé, il tient à la main un sac contenant quelques sucreries espagnoles. Elle éclate de rire en voyant son époux dont le polo et le slip sont imbibés d’eau et ne masquent rien de son anatomie.
Nouvel éclat de la part de Gin, je suis simple spectateur de la scène et ne sais pas comment réagir. Je me décrispe lorsqu’entre deux hoquets, elle nous fait part du pourquoi de son esclaffement soudain. Je comprends qu’elle parle d’un concours de slip mouillé et nous voilà tous les trois pris dans son délire. Malgré son embonpoint, je ne peux m’empêcher de lorgner sous celui-ci, la bosse faite par ses attributs est de taille respectable. Comme j’ai relevé mes lunettes sur mon crâne car la visibilité n’était plus compatible, madame s’aperçoit de mon regard.
Protestations de ma part qui ne sont pas du goût des époux hilares qui répètent en cœur : « Sous l’orage ! En tee-shirt sous l’orage ! » J’ai l’impression d’être retombé en enfance, un jeu de gamins qui me fait sourire et, à mon tour, je quitte le bas. Je me retourne pour ne pas faire voir mon émoi et je me jette sous les trombes d’eau. J’en profite pour aller dans ma location prendre ma deuxième et dernière bouteille de vin. Quand je finis par arriver sur leur terrasse, je suis aussi mouillé que si j’avais fait un plongeon dans la piscine. Reçu par leurs applaudissements et leurs rires, nous reprenons le cours du repas dans une bonne ambiance.
(Silence)
La tête en arrière et les bras tendus, elle s’offre aux éléments. Le tissu collé à la peau, elle vient se rasseoir en demandant à son conjoint s’il est content. Il répond en hochant la tête.
Il s’agit d’un piège, d’une mise en scène ou alors tout ceci est fortuit. Je ne sais pas quoi penser, le nouveau silence qui s’abat sur nous est pesant, encore plus que l’atmosphère lourde due à l’orage. Chacun a conscience que ses actes ne sont pas anodins, nos regards sont vides, personne n’ose parler. Je mange lentement les quelques mets encore dans mon assiette, je ne lève pas la tête pour ne pas accrocher leurs regards.
Deuxième tentative, je me lève, les remercie et leur souhaite une bonne nuit. Marc se met à questionner sans regarder aucun de nous.
Retour dans ma cabane de ferraille et de plastique, une bonne douche chaude et direction le lit. Je me remémore cette soirée bizarre, n’arrivant pas à cerner vraiment ce qu’ils recherchent vraiment. Ils ont l’air sincère, cela n’a pas l’air d’être téléphoné, j’ai l’impression qu’ils ont fait ça naturellement, sans plan préétabli, sauf peut-être quand le mari a dérapé vers la fin. Innocemment ou pas ? Je m’endors tardivement, d’habitude ces derniers jours je ne pense qu’à mon ex-compagne mais ce soir, son souvenir ne m’est apparu que fugacement.
oooOOOooo
Nouveau réveil, nouvelle journée maussade, je décide quand même d’aller dégourdir le bicylindre. Je ne démarre qu’en sortant du camping pour ne pas réveiller mes voisins avec le bruit assourdissant de l’échappement. Il n’est que sept heures trente lorsque je tourne le contact. Pendant trois heures, je virole en ne pensant uniquement qu’au pilotage. Je rentre tout joyeux de mes performances et surtout de la chance de ne pas avoir été pris par les patrouilles, nombreuses à cette période de congés scolaires.
Je quitte ma tenue tout cuir pour passer celle, plus légère, de plagiste. Je ne reprends pas mon véhicule pour aller me baigner sur la côte mais je descends à la piscine. Les rayons de soleil sont enfin de sortie, le ciel n’a plus aucun nuage. Beaucoup de monde est rassemblé autour des deux bassins à étages. Je pose ma serviette sur un transat libre et enlève pantacourt et tee-shirt. Les maillots-shorts étant interdits, c’est avec un joli slip de bain moulant que je vais faire trempette. Lorsque je retourne m’allonger sur la chaise de bain, je vois qu’une dame qui ne m’est pas inconnue est venue se coller à ma place.
Sa splendeur est alanguie sur le transat, je lui souhaite le bonjour et elle me répond d’une voix douce. Pendant que je m’installe, elle ne peut s’empêcher de s’excuser pour la veille, je lui dis que tout est oublié. Elle paraît soulagée mais me fait une petite réflexion que je ne relève pas.
Elle a le don de me mettre mal à l’aise, mes hormones réagissent au quart de tour et viennent irriguer mon corps caverneux. Qu’à cela ne tienne, je me retourne pour faire bronzer le côté pile. La pluie et la température de l’air occupent la conversation jusqu’à ce qu’elle me propose à nouveau de manger chez elle. Encore une fois, elle ne m’a pas dit chez nous, je cogite, refuse poliment puis finis par accepter. La réponse la satisfait et dans les minutes qui suivent, nous nous dirigeons vers leur emplacement, enfin son emplacement si on l’écoute. Je lui dis de ne pas m’attendre, que je vais prendre quelques affaires dans ma roulotte mais elle insiste à nouveau.
J’ai compris tout de suite que je devrai enlever mon maillot et enfiler mon bermuda à même la peau. Je l’ai ressenti rien qu’à l’intonation de sa voix. Surprise en arrivant, Marc est absent, il est allé pêcher pour la journée. Situation de plus en plus intéressante. Je ne me suis pas encore changé qu’une jolie trique déforme mon slip de bain. J’ai du mal à cacher mon émotion, surtout que Gin m’a fait poser ma serviette sur l’étendoir et le short long sur une chaise. Je tire sur le tee-shirt pour cacher ma virilité.
Je bafouille un oui tandis qu’elle quitte le haut de son maillot. Comme ça, sans aucun avertissement. Souriante, elle m’offre la vision de sa poitrine menue aux tétons érigés. Elle ne s’embarrasse pas plus pour faire glisser le tanga à ses pieds pour finir nue au milieu du salon. Je suis abasourdi par son aisance, elle parle à voix basse, elle me charme, m’encourage à faire de même. Je rêve éveillé et finis par me retrouver face à elle dans le plus simple appareil. Une main cache mon érection mais cela n’est pas du tout à son goût, elle me fait signe de la relever.
En guise de réponse la porte donnant sur la chambre coulisse et le mari apparaît dans l’ouverture. Son visage crispé détonne avec la forme olympique de son phallus qui ne peut se redresser complètement du fait de son embonpoint. Ce qui est frappant chez lui, ce n’est pas la taille de son sexe, c’est son absence de pilosité. Rien sur les jambes, le torse, ses bourses et son pubis ne sont recouverts que de poils blonds épars. Impressionnant sur un homme de sa carrure.
Elle sait ma réponse et n’attend pas que je m’exprime pour fermer la baie vitrée et tirer le rideau opaque comme cela a déjà été fait sur les autres ouvertures. Ce genre de plan, j’en ai rêvé très souvent, mais là, je ne sais quoi faire. Ma libido quitte ma virilité, je suis impressionné par le fait de faire l’amour à trois. Ce qui me rassure c’est que le couple coquin n’a pas l’air plus sûr que moi. Comme depuis le début, la femelle dominante prend la parole d’une voix douce et chaleureuse.
Mon sang se glace, je suis le cadeau d’un homme. Gina s’est mise en retrait. Je suis tétanisé, ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Il fait deux pas et est déjà tout près, je sens sa respiration saccadée, il n’en mène pas large, lui non plus. Il faut que je m’échappe, ce que je voulais, c’est que madame soit le réceptacle de nos ébats, je ne suis pas prêt à être le jouet d’un homme. J’esquisse un geste pour m’enfuir, une main lourde et douce à la fois prend mon poignet pour le porter à hauteur de ses attributs génitaux.
Je regarde Marc qui a fermé les yeux pour ne pas être confronté à mon regard. Je le sens fébrile mais le sourire sur ses lèvres me montre qu’il est heureux de pouvoir vivre cette aventure. Je ne sais pas ce qui me prend, j’empoigne sa grosse tige, maladroitement car le ventre me gêne, il desserre son étreinte et se laisse branler. À mon tour de sentir ses doigts sur mon sexe, il me rend la vigueur perdue quelques minutes auparavant. Je fixe à nouveau son visage, les yeux toujours clos, il a l’air apaisé. Je détourne le regard pour le diriger vers Gina qui acquiesce de la tête en souriant. C’est à moi de prendre les choses en main, enfin en bouche puisque je m’agenouille pour léchouiller la tête lisse et puissante. Je me surprends de prendre l’initiative de la fellation alors que jamais je n’ai fantasmé sur ce genre de caresse. Je ne peux gober ce pieu en entier, je suis gêné par le peu de profondeur de ma bouche et le ventre sur lequel mon front vient buter.
Gina vient à notre aide et emmène son mari se coucher sur le lit, je reste à genoux sur le sol et entre ses jambes, je balade ma bouche sur son joli sexe. Je pourrais dire magnifique tant les proportions et la courbure de sa virilité sont parfaites. Je tombe amoureux de ce pénis aux dimensions de rêve et de ces bourses lourdes. Le fait que le ventre ne me gêne plus accentue mon envie de manger ce sucre d’orge. Gina s’est collée à mon dos et me masturbe tout en susurrant des encouragements à mes oreilles. Le mari a posé une paluche sur mon cuir chevelu, il suit le mouvement de ma tête en me caressant de ses doigts sans jamais me forcer à aller plus loin.
Lorsqu’il s’épanche en moi, je n’ai pas le temps de m’écarter. Je le laisse jouir contre mon palais, sans bouger, en laissant s’écouler la semence sur sa tige. L’épouse rejoint ma bouche pour venir recueillir ce qui s’en échappe et nous finissons par nettoyer la tige molle. S’ensuit un baiser passionné, je porte la sportive sur le lit à côté de son époux et m’insère en elle. Nous faisons l’amour sous les yeux bienveillants de Marc dont le biceps sert d’oreiller. Il ouvre les yeux et ose me regarder, je ressens de la gratitude et des encouragements dans ses pupilles bleu clair. Il ne nous faut pas longtemps pour que nous jouissions enlacés, il se joint à nous pour nous serrer dans ses puissants bras pendant que j’éjacule au plus profond de son ventre.
Le tout n’a pas duré plus de dix minutes, mais que de sensations ressenties ! Je n’ai jamais fait l’amour de façon aussi intense. Le câlin qui suit me procure la même plénitude, j’embrasse sans distinction de sexe.
Nous avons mangé, puis refait l’amour, puis j’ai soupé chez eux et suis parti au milieu de la nuit. Tout s’est fait naturellement, entre personnes intelligentes. La douceur a été le dénominateur de ces folles heures. Il m’a caressé avec sa bouche de façon divine, j’ai rendu hommage plusieurs fois à sa verge, accompagné de sa femme ou non. J’ai fait l’amour à cette adorable sportive. La seule chose que nous n’ayons pas abordée est la sodomie. Malgré quelques coups de langues et autre petit doigt fouineur, aucun des trois n’a voulu tenter l’expérience. Le pas franchi aujourd’hui est assez grand et il ne faudrait pas aller trop loin pour une première fois.
Monsieur est endormi et Gina vient me susurrer qu’il est l’heure de m’éclipser, elle me remercie vivement avant de m’embrasser avec douceur et amour en tenant tendrement mon visage. Il est deux heures quarante-six lorsque je me couche.
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C’est un ciel couvert qui me reçoit lorsque j’ouvre le rideau de la chambre. Le Sud-ouest est vert et je sais maintenant pourquoi.
Petite douche pour laver mon corps souillé et me réveiller. Je m’habille et sors pour aller acheter du pain pour petit-déjeuner. Je sursaute en voyant Gina m’attendant sur la terrasse, après le bonjour et quelques banalités, elle me parle plus sérieusement de ce qui s’est passé la veille. Le couple en a parlé longuement ce matin, elle me dit que tout s’est passé au-delà de ce qu’elle espérait. Ils apprécient la douceur avec laquelle nous nous sommes mélangés ainsi que la sincérité de nos rapports verbaux.
J’accepte la proposition sans réfléchir, cela me convient tout à fait même si me retrouver seul avec Marc m’angoisse un petit peu. Puis elle avoue qu’elle n’avait pas du tout prévu que ça se terminerait comme cela, qu’elle s’était amusée à me charmer sans avoir l’idée d’aller plus loin. Après ce repas où nous nous sommes douchés sous l’orage, ils ont discuté et sont arrivés à la conclusion que j’étais la personne idéale pour assouvir les idées de Monsieur. Idées que connaissait depuis longtemps Gin mais qu’elle ne pensait ne jamais vivre réellement. Je suis troublé par ses dires et demande pourquoi son époux n’est pas là pour en parler.
Elle me laisse comme un abruti, le regard vide et la bouche ouverte à ingurgiter les nouvelles fraîches du matin. Je voulais des vacances dépaysantes pour oublier la femme de ma vie et me voilà consentant dans un trio très coquin. Je passe la journée et la soirée à cogiter sur toutes les questions qui en découlent. La vue stricte que je me faisais de la sexualité a explosé, je vois maintenant une foule de combinaisons aussi intéressantes les unes que les autres. Ma nuit est agitée et plutôt courte, je m’octroie quelques pauses durant lesquelles je caresse mon sexe sans pour autant apaiser la lubricité qui m’habite à présent.
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Je suis à nouveau réveillé aux aurores, j’en profite pour me doucher puis enfiler un bermuda en jean et une petite chemisette, rien d’autre. Je me régale de sentir ma verge libre et le gland frotter sur le tissu rêche lorsque je fais l’aller et retour jusqu’au dépôt de pain du camping. C’est une tonitruante érection qui tend le vêtement lorsque je toque à la baie vitrée de mes charmants voisins. Ils sont déjà debout et ils m’ouvrent tous les deux avec un sourire qui fait du bien. Ils acceptent les viennoiseries et nous nous attablons mais je suis le seul à manger, ils ont déjà pris leur en-cas.
Nous restons tous les deux, intimidés, sans que l’un ou l’autre ne sache quoi faire de son regard et de ses mains. Hallucinant comme l’on peut être emprunté dans ces cas-là. Je termine le croissant et le bol de cacao mais nous n’avons encore rien dit. Pourtant le corps caverneux coincé sous le jean ne demande qu’à s’exprimer. Je suis fébrile, je n’ose pas faire le premier pas, Marc est dans le même état, le regard fuyant.
Ma bouche n’écoute que mes pulsions lorsque je dis simplement :
Tout est rangé en quatrième vitesse, nous n’essuyons pas la table, ne lavons pas les couverts. Nous nous engouffrons dans la petite pièce qui est le lieu de nos ébats secrets. Cet endroit est celui où nous pouvons laisser libre cours à nos jeux. Pas de caresses ou de déshabillages sensuels, chacun se dessape et trouve sa place sur le matelas. Tête-bêche nous nous prodiguons des caresses buccales. Pas de gloutonnerie, juste des coups de langues, de mignonnes succions, des mordillages, que ce soit sur le bout, la hampe ou les testicules.
C’est dans cette position que notre Gina nous retrouve après sa petite course matinale. Nous relevons la tête lorsqu’elle nous apostrophe depuis la porte d’entrée de la chambre.
Nous l’écoutons et reprenons ardemment nos agacements. Je suis maintenant sur lui, je bouge mon bassin pour entrer et sortir de sa bouche, tout est en proportion de sa taille et il m’avale entièrement sans hoqueter. Je finis par me vider dans sa gorge, il me tient les fesses pour ne pas que je m’échappe, il recueille ma semence jusqu’à la dernière lippée. Monsieur n’a pas encore joui, je me positionne entre ses jambes et les lui écarte. Je peux m’occuper du monstre sacré, comme je l’appelle, il sourit lorsque je l’appelle ainsi. J’ai accès à ses bourses que je gobe une à une, ses gémissements me vont droit au cœur, je continue de les titiller en le branlant.
Derrière moi, dans l’embrasure de la porte, je sens la présence de sa femme, cela décuple mon excitation. Je m’applique à lécher sa peau presque imberbe, « J’ai toujours été comme ça », m’a-t-il avoué quelques minutes plus tôt. J’applique mes paumes sous ses genoux et le force à les ramener sur sa poitrine. J’arrive à lécher ses fesses mais pas le fond de la raie où se cache un petit orifice que j’ai la furieuse envie de taquiner. Ce qui est étrange, c’est qu’il n’a que le ventre de vraiment proéminant, membres et torse ne sont pas disproportionnés. Il sait que son abdomen gêne la manœuvre et me dit avant de se mettre à quatre pattes :
Il me présente son postérieur, je bande comme un âne, de plus j’entends Gina faire des commentaires grivois à son mari. Elle le traite amoureusement de cochon lubrique, de coquin. Il ne m’en faut pas plus pour apposer ma bouche sur la fleur rosée pendant que mes mains s’occupent de ses attributs virils. Il ne faut pas deux minutes pour qu’il souille les draps, il n’a pu se contrôler, cette nouvelle caresse l’a achevé sans coup férir.
Comme la fois précédente, Gina m’accapare, son mari n’a pas le temps de prendre une position plus confortable qu’elle jette son corps nu sur moi. Je passe sur elle et je la pénètre tandis qu’une main épaisse s’occupe de mes testicules. J’apprécie cette caresse ainsi que le massage de mon anus par la pulpe de son pouce. Pas de pénétration, uniquement la caresse appuyée d’un doigt salivé. De ma maîtresse ou de moi, je ne saurais dire qui gémit le plus fort. Elle plante ses ongles dans mon fessier pour que nous jouissions à l’unisson et que nous soyons imbriqués au plus profond.
Je me love dans le fond du lit pour admirer la technique buccale de madame. Lorsque monsieur a pris son plaisir, les amants se câlinent et je m’endors.
L’après-midi qui suit est occupée à faire des visites et un peu de shopping touristique. Mes adorables amants me conduisent. Assis sur la banquette arrière, je me régale des paysages tout en papotant. Vers dix-neuf heures, nous nous arrêtons sur la plage de Bidart pour un petit bain. Les familles commencent à déserter le sable car la baignade n’est plus surveillée. C’est avec prudence que nous nous trempons, pas de nage, nous restons sur le bord à jouer avec les vagues. Nous nous amusons comme des gosses sans aucun geste équivoque. Le restaurant qui nous accueille ensuite ne sera pas le théâtre de nos frasques, un accord tacite fait de leur mobil-home le lieu de nos ébats. Ils râlent pour la forme quand je paie la note et nous repartons au camping.
La soirée se passe pour le mieux, nos corps salés sont une bonne occasion de goûter de nouvelles saveurs. Toutes les combinaisons s’offrent à nous et nous profitons de tous nos sens. Comme précédemment, je finis la nuit seul dans mon bungalow. Gina m’a dit qu’elle tenait à ce qu’ils restent en couple après s’être roulés dans le stupre. Je respecte sa volonté, même si je trouve très frustrant de devoir m’allonger dans le lit froid et humide sans personne pour se blottir.
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Aujourd’hui c’est déjà vendredi, demain matin il faudra quitter les lieux et mes nouveaux amants. Mon réveil est assez triste, aussi maussade que la météo qui nous gratifie d’un beau crachin. Douche, petit-déjeuner, habillage et je profite que le temps n’est pas au beau fixe pour ranger mes maigres affaires et faire un peu de ménage.
Juste avant le repas, Marc vient me chercher, je pense tout de suite à un tournoi de pétanque ou de belote mais il me propose de venir avec eux se restaurer et de finir par une visite de l’arrière-pays. J’accepte avec joie pour ne pas être seul en cette journée pluvieuse. Leur compagnie va me manquer, comment pourrais-je retrouver un couple aussi chaleureux, un couple avec qui le sexe et l’amitié deviennent aussi naturels ? Je leur fais part de mes questionnements dans la voiture, au retour de la visite de Saint-Jean-Pied-de-Port. Ils sont émus de mon désarroi, ils comprennent mes inquiétudes et me disent que je serai toujours le bienvenu chez eux, je fais de même. Je doute que nous nous revoyions un jour, ils habitent en Normandie et je vis dans le Sud-est.
Échanges de numéros de téléphone et de courriel suivent. Je ne suis toujours pas sûr qu’ils veuillent vraiment poursuivre la relation au-delà de cette aventure furtive de vacances. Je suis agréablement surpris lorsqu’ils me donnent quelques périodes où ils seront libres de me recevoir. Marc ajoute qu’il fait souvent des haltes en Avignon et qu’il serait ravi de passer un moment avec moi durant ces courtes visites. C’est à ce moment que j’apprends qu’il est routier et qu’il va souvent au marché aux fleurs de Nice et qu’il s’arrête régulièrement dans le Vaucluse pour dormir. Je sais cela fait très « amants à la sauvette » mais ce genre de situation me ravit et je leur en fais part.
Le moral revient, c’est con mais la perspective plus sérieuse de les revoir me donne du baume au cœur. C’est avec encore plus d’envie que nous nous enfermons dans leur minuscule chambre.
Monsieur est entre mes cuisses en train de s’amuser avec mon petit gland tandis que Madame est assise sur ma bouche et profite de la situation pour aider son époux. Deux paires de lèvres sur mon sexe, je suis aux anges et lèche le fruit juteux à ma disposition avec une voracité rare. Ma langue fouille les chairs charnues et visite la grotte humide ne s’arrêtant que pour me laisser gémir lorsque le couple s’acharne sur mon pieu.
Gina a envie de son mari et celui-ci vient se placer derrière elle, quel plaisir de voir sa belle queue s’enfoncer lentement entre les lèvres que je viens de lubrifier. Je m’occupe du clito dressé tandis qu’elle me suce avec gourmandise. Parfois la poutre de chair ripe et vient s’offrir à ma bouche et je suce avec bonheur la chair palpitante aux parfums exquis de leurs intimités. Nos voix s’accordent en un délicieux concert de gémissements et cris de toutes sortes. Parfois une courte phrase vient troubler cette harmonie, mais c’est pour mieux repartir par la suite.
Les cuisses de Marc se crispent, ses mains enserrent la taille fine, je sais qu’il jouit et les quelques soubresauts de son bassin ne trompent pas. C’est le moment que je choisis pour inonder la bouche de Gina qui ne cesse d’éructer son plaisir. L’apothéose de la représentation : nous jouissons simultanément sans nous retenir, bruyamment. Le mari finit par se retirer et s’allonger pour embrasser sa femme qui n’a pas bougé. Ses lèvres intimes bougent imperceptiblement, ses poils sont collés par les sécrétions. Je fixe l’orifice laissé béant, hypnotisé par l’arrivée de la semence qui en sort, qui coule entre les lèvres. Je me positionne bouche ouverte afin de recueillir les reliquats, je m’enivre des fragrances bestiales. Elle se redresse pour se vider entièrement dans ma gorge, je recommence à bander, Marc me caressant les testicules avec douceur.
La quinquagénaire se retourne pour s’empaler sur moi et venir m’embrasser. Le mari quitte mes couilles à regret et vient présenter son pieu revigoré et poisseux à nos bouches affamées. Il se plante alternativement dans nos gueules béantes, « pour ne pas faire de jaloux », dit-il en s’appliquant à bien viser. Gina ondule sur mon sexe pour que je puisse explorer les moindres recoins de son ventre. J’ai de nouveau envie de jouir, j’essaie de me retenir mais le plaisir est trop puissant, je m’épanche en m’excusant. Cela ne perturbe pas mes amants et le plus endurant va prendre ma place tandis que je m’agenouille devant madame pour qu’elle s’amuse avec ma bistouquette, je reprends ses termes.
Nous ne jouerons pas tard cette nuit-là car nous avons tous de la route le lendemain. Seul dans le grand lit, je ressasse sans fin ce qu’il vient de m’arriver, j’ai du mal à croire que tout ceci est bien réel. Je ne dormirai pas beaucoup, les quelques heures de sommeil que je m’accorde seront assez agitées.
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Il est l’heure de se quitter, mes bagages sont faits, l’état des lieux aussi et je suis devant mon adorable couple à qui je viens de rendre draps et serviettes. Pas d’adieux pleurnichards, juste des au revoir sonnant et des promesses de se revoir bientôt. Cela ne dure guère, le responsable du camping arrivant pour faire la dernière visite dans leur mobil-home. Je m’éclipse, démarre la bruyante Ducati et file vers mon studio avignonnais.
Le trajet se passe beaucoup mieux qu’à l’aller, presque pas de pluie et un soleil abondant, passé Toulouse. À aucun moment je ne pense à mon ex-compagne, juste quelques pincements au cœur lorsque je passe dans le village où nous vivions, vite dissipés par le souvenir de mon couple normand.
Lorsque j’arrive, la première chose que je fais, c’est d’envoyer un SMS sur leurs deux portables pour dire que tout s’est bien passé. La réponse de Gina est presque immédiate, elle ne conduit pas et c’est elle qui envoie le message. Ils ont plus de trajet que moi et j’ai de leurs nouvelles régulièrement à tour de rôle puisqu’ils se relaient pour conduire.
Durant les semaines suivantes, il ne se passe pas une journée sans recevoir des nouvelles de mes deux amants. Lorsque Marc est en déplacement, je reçois même le double de message, chacun m’écrivant des petits messages. Le forfait mensuel de mon téléphone mobile est mis à rude épreuve entre nos longues conversations et la multitude des textos envoyés. Heureusement que le fixe et internet tempèrent la rude montée des prix, mais impossible à utiliser lorsqu’il est sur la route.
Tout se passe pour le mieux et j’espère que le trio se reformera dans un futur proche et qu’il en subsistera la fraîcheur de ces premiers émois.