n° 14511 | Fiche technique | 52235 caractères | 52235Temps de lecture estimé : 31 mn | 14/08/11 |
Résumé: Je continue à tisser des relations avec Gina et Marc malgré ma rencontre avec une superbe rousse de ma région. | ||||
Critères: fh hh fhh hbi hplusag fplusag voiture hmast fellation cunnilingu anulingus 69 hgode hsodo -couplea3 -hbi | ||||
Auteur : Ducfranck Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode 1 : Suite à une douloureuse séparation, je décide de passer une semaine de congés au Pays Basque pour me changer les idées. Au camping, je fais la connaissance de mes voisins quinquagénaires, le couple charmant éveillera mes sens au delà de mes espérances. Je garde le contact avec Gina et Marc.
Je cogite pour pouvoir nous rencontrer à nouveau, Marc est désolé de ne pas venir dans le Sud mais son boulot de routier l’emmène vers les pays de l’Est en cette période. Cela fait un moment que cela me trotte par la tête, presque trois mois se sont écoulés depuis nos aux revoir, et je me décide à appeler ma quinquagénaire préférée. Elle répond avec enthousiasme et se félicite de ma venue le week-end en quinze. Comme la route est longue et que je veux profiter des beaux jours pour y aller en moto, je lui annonce que j’arriverai le jeudi dans la soirée et que je repartirai le mardi suivant. Week-end plus qu’allongé mais il me faut bien une journée pour faire le trajet, surtout que j’ai prévu de ne pas prendre l’autoroute.
Jeudi matin, il est six heures trente lorsque j’attaque le périple en commençant par traverser le massif central. Je ne suis pas trop chargé – je n’ai pas le sac à dos, Gina me fournira tout le nécessaire – je n’ai pris que quelques fringues et quelques babioles pour la toilette et le rasage. Le temps est agréable, je suis bien content de ne pas avoir à affronter la pluie. Pas un nuage durant le trajet, d’ailleurs je n’aurai pas une goutte de pluie jusqu’à mon retour chez moi.
J’arrive devant leur pavillon à exactement dix-neuf heures trente. Les explications fournies m’ont conduit jusqu’ici sans aucune hésitation. Gina sort m’accueillir alors que je n’ai pas encore sonné.
Pendant que je gare mon véhicule dans le garage, elle n’arrête pas de parler, son entrain fait plaisir. Je suis heureux d’avoir pris la décision de venir, je ne savais si je retrouverais la candeur et la joie de vivre qu’ils m’avaient insufflés durant le séjour basque.
Dès que la porte sectionnelle a touché le sol, Gina s’accroche à mon cou et m’embrasse avec une fougue incroyable. Les jambes autour de la taille, je l’emporte dans la maison pour nous allonger sur le canapé que je trouve avec peine.
Elle m’emmène dans la salle de bain et elle fait aussitôt couler l’eau dans l’accueillante baignoire d’angle. Pour ce faire, elle penche son buste en avant et me donne la vue de son postérieur adorablement moulé dans un short en lin blanc, je peux voir sans peine le contour du string. Je sais que Marc ne sera là que demain dans la soirée et j’avais imaginé une soirée plus légère avec l’épouse. Mais ses envies sont les plus fortes, elle vient retirer mes vêtements, elle commence par le blouson que je n’ai pas encore eu le temps de dégrafer. Je me laisse faire, elle a plus de mal avec les bottes mais au final, je me retrouve nu, assis sur le rebord de la baignoire.
Les yeux vert plantés dans les miens, madame s’effeuille lentement avant de disparaître sous la mousse qui envahit la surface de la baignoire. Je la suis mais reste debout pour qu’elle puisse m’appliquer le jet d’eau et me savonner à son aise. Aucune parcelle de peau n’est oubliée, ses mains douces alternent caresses et petites griffures.
Je suis resté inactif jusque là, mais j’ai besoin de la sentir contre moi. Je l’entraîne dans la baignoire et notre étreinte fait onduler la surface de l’eau. Je m’immisce en elle et nous faisons l’amour sans nous soucier de l’inondation de la salle de bain. La simili-apesanteur permet à nos corps de se mouvoir dans toutes les positions sans effort apparent. Nos bouches ne se dessoudent pas, je suis heureux de l’avoir dans mes bras même si j’aimerais que Marc nous rejoigne, malheureusement il travaille. Ses doigts transpercent mes épaules lorsque les soubresauts agitent son corps, dans la foulée je relâche la pression.
La suite est plus câline, nous discutons pendant que l’eau chaude coule et refait le niveau de la baignoire. Je prends une de ses mains pour regarder les armes qui m’ont labouré. Je me rappelle qu’au camping, ils étaient plutôt coupés court, elle me dit qu’elle les laisse pousser car j’ai dit un soir que j’adorais les ongles longs. Je suis touché pas cette attention, et j’attends que nous soyons tous séchés, Gina, la salle de bain et moi-même pour lui offrir un petit présent.
Venir en moto, c’est venir avec peu de bagages, quoi de mieux que de la lingerie pour un cadeau. C’est léger, ne prend pas de place et je ne suis pas déçu puisque l’ensemble lui va à ravir.
La soirée est plutôt calme, nous téléphonons à Marc, la coquine en profite pour lui raconter en détail notre petit intermède dans la baignoire. Il en profite pour exagérer et râle de ne pas pouvoir être de la fête. Nous lui souhaitons une bonne nuit, puis nous nous lovons l’un contre l’autre pour bavarder devant d’inconsistance du programme télé.
La curieuse finit par savoir que j’aimerais bien fréquenter une demoiselle que je connais depuis environ un mois. Elle s’étonne que je ne sois pas encore lancé, elle me conseille mais je l’arrête en lui disant que si je suis avec elle, je ne voudrais pas lui mentir sur ce que je vis.
Nous finirons la discussion dans le lit conjugal, je suis autorisé à dormir avec elle mais nous ne ferons que parler. Nous ne trouverons aucune solution à mon problème, soit je mens et ai une double vie, soit j’essaie d’amener le sujet petit à petit pour voir sa réaction ou, plus radical, je n’essaie pas de charmer Brigitte. Le plus simple serait que j’arrête la relation avec le couple normand mais je ne m’y résous pas, je veux le tout. Je sens que cette affaire n’est pas prête à être formalisée, pourtant la jolie rousse m’attire fortement.
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Le lendemain je réveille Gina en asticotant son sexe d’une langue coquine. Ses parfums sauvages m’enivrent, je titille l’ersatz de sexe qui se dresse à la commissure des lèvres, je n’avais pas souvenir qu’il soit aussi volumineux. J’aime vautrer ma bouche sur sa magnifique toison brune qu’elle laisse libre de pousser, même si cela déborde généreusement de ses culottes. Il n’y a qu’au camping qu’elle l’avait taillé pour mettre son adorable maillot deux pièces. C’est encore une de mes confidences qui lui a donné l’idée de laisser son entrejambe en friche.
Je ne peux que remercier cette attention en m’appliquant, je visite la forêt dans sa totalité et Gina remonte ses jambes avec bienveillance pour que je puisse atteindre le fond de sa vallée. Je suis encouragé par quelques approbations sonores entrecoupées de gémissements, à continuer d’asticoter le muscle circulaire. J’alterne mes caresses sur toutes ses zones érogènes, bercé des sons de son plaisir. Elle finit par jouir en tenant ma tête à deux mains pour que j’aspire et lèche son clitoris enflammé. Ma bouche fait ventouse sur son sexe et je recueille son plaisir avec gourmandise. Ne pouvant se retenir, je sens un liquide chaud couler dans ma bouche, je recule mon visage d’une dizaine de centimètres : madame m’urine dessus. Elle s’excuse de ne pas pouvoir se retenir tandis que le jet tiède inonde le bas de ma figure, je ne fais rien pour m’échapper, j’ouvre même la bouche mais je n’avale pas le liquide doré. Le lit est inondé, ma maîtresse est confuse.
Je ne la laisse pas finir et viens l’embrasser à pleine bouche, elle me rend le baiser odorant avec une fougue non feinte. Dans l’étreinte, je réussis à la pénétrer en douceur, nous faisons l’amour serrés l’un contre l’autre, il n’y a que les ondulations de nos bassins qui font bouger mon pénis au plus profond de sa grotte. Je suis tellement excité que l’orgasme vient rapidement, j’éjacule en elle en frottant toujours nos pubis. Lorsque ma bistouquette – comme elle l’appelle – se fait expulser, je replonge en bas en faisant un passage sur ses adorables tétons dressés que je délaisse trop souvent. Ma langue trouve facilement le chemin de son clitoris dressé et je le lèche à nouveau afin que madame puisse avoir son deuxième orgasme.
Si je suis affamé de luxure, Gina n’en est pas moins : elle me tient les cheveux à deux mains en me dirigeant vers ses zones sensibles en gémissant de plus belle. Les effluves qui montent à mes narines sont un mélange indescriptible de semence, sécrétions et autre urine. Ces mots alignés comme une liste peuvent rebuter certains mais je peux assurer que, sur le moment, il n’y a rien d’écœurant à les sentir, au contraire cela multiplie l’envie. Elle pousse ma bouche entre ses fesses, puis je reviens sur ses lèvres gonflées avant de terminer sur le mini sexe que je mordille durant sa nouvelle jouissance.
Nous finissons allongés, elle sur moi, à nous embrasser de plus belle jusqu’à ce que nos forces nous quittent pour un petit somme réparateur au milieu des draps souillés.
Le début de matinée est consacré au nettoyage, de la chambre et de nos corps puis elle m’emmène faire un tour à Caen. La visite passe par un petit restau et nous revenons à la maison vers dix-huit heures trente pour préparer le souper et attendre avec impatience l’arrivée de l’homme de la maison.
Lorsqu’il arrive, nous sommes en train de couper les légumes. Gina a mis l’ensemble que je lui ai offert sous une jolie petite robe légère et courte. Pour ma part, c’est plus classique, jean et chemisette, il est vrai que j’ai oublié de mettre un caleçon, bien aidé par les conseils de l’épouse.
Après avoir embrassé sa femme, Marc tend son bras pour une poignée de main virile. Ce n’est pas que j’aime particulièrement l’embrasser sur la bouche en dehors de nos ébats, mais j’aurais aimé un accueil un peu plus intime. Je sens dans ses yeux un mélange d’appréhension et de timidité, je peux le comprendre mais je suis frustré tout de même. Il s’éclipse rapidement en direction des chambres, « pour se mettre à l’aise » dit-il, alors qu’il l’est déjà. Gin qui a vu mon visage se crisper, me rassure sur sa façon de m’accueillir, elle m’explique qu’il a beaucoup de mal à exprimer ses sentiments et qu’il paraît parfois bourru.
Il revient et propose de s’occuper de servir une petite collation dans le salon, cela tombe bien car tout mijote dans la cocotte et nous avons soif. Nous le laissons préparer l’apéritif ainsi que les amuse-bouches déjà confectionnés que j’avais vu en attente dans le réfrigérateur. Juste après avoir entrechoqué nos verres, madame tient à faire voir le présent que je lui ai offert. Sans aucune pudeur, elle retire sa robe en la passant par-dessus la tête et la jette négligemment sur le sofa, signe qu’elle n’a pas l’intention de la remettre. Marc me félicite pour mon choix et c’est ce moment que je choisis pour lui tendre le paquet que j’ai enveloppé pour lui.
Il me remercie et s’assoit pour l’ouvrir délicatement, il défait le scotch avec minutie comme si c’était un sacrilège de déchirer le papier-cadeau. Sa femme se moque gentiment de lui et me dit qu’il a toujours procédé de la sorte. Je n’en mène pas large car ce que je lui offre n’est pas un présent courant, tout du moins pour ma part. Il est surpris mais pas autant que je le craignais et c’est avec affection qu’il vient m’enlacer puis me déposer un petit baiser sur les lèvres. Il défait le premier emballage du carton et montre le sexe de latex que je lui ai choisi.
La tension a disparu, il ne reste que celle de mon entrejambe et à la vue de la bosse déformant le short blanc de mon hôte, Marc est dans le même état. Je bois quelques gorgées et grignote en bavardant mais je ne peux m’empêcher de lorgner la dame en lingerie et le monsieur en forme olympique. Je pose mon verre sur la table basse et dis innocemment que je n’ai pas envie d’attendre plus longtemps.
L’atelier moulage est ouvert, premièrement je lis la notice et commence le travail. L’époux est assis confortablement sur un fauteuil, les jambes écartées. Je reste un moment à regarder cette verge que je trouve si parfaite dans ses proportions. Je ne m’autorise qu’un simple baiser sur la partie la plus lisse avant d’appliquer la procédure. Pour que Monsieur reste bien en érection avec le tube plastique empli de substance gélatineuse sur le sexe, Madame a enlevé le bas et s’est positionnée de manière à ce qu’il puisse la manger à loisir. Lorsque je lève la tête je ne vois plus la tête de Marc mais le joli postérieur de son épouse. Les deux minutes sont passées et je retire l’empreinte avec précaution. Elle a l’air tout ce qui a de plus réussie et le temps du séchage complet m’autorise à me joindre à leur jeu.
Un petit coup de gant pour enlever les reliquats de produits et je suce enfin ce sexe qui me fait tant fantasmer. Quel plaisir de l’avoir en bouche, de faire courir ma langue sur cette hampe vigoureuse. J’apprécie de sentir sa paume venir se placer derrière ma nuque. Je sais qu’il me regarde car Gina s’occupe de moi d’une manière très particulière. Mes fesses ou plutôt l’orifice situé entre celles-ci accapare ses efforts. Habitué depuis quelques temps à accueillir une verge de substitution, c’est facilement que deux doigts enduits de crème fraîche coulissent en moi. Pourquoi ce lubrifiant ? Tout simplement parcequ’un bol de cette spécialité normande est présent sur la table basse, à l’origine il était là pour que l’on puisse y tremper quelques légumes frais. Le massage anal est des plus agréables et je sais qu’il augure une pénétration plus vivante, je ne peux patienter plus longtemps et de ma propre initiative, je stoppe la fellation.
Je me retourne dos à Marc et viens buter contre son gland tendu. Gina, pleine de bon sens, m’arrête pour tartiner de crème mon anus et le vit tendu. Le bout est à l’orée de mon intimité, le moment est venu de relâcher les muscles de mes cuisses pour venir m’empaler. Le gland passe et une légère douleur me rappelle qu’il est plus costaud que le gode qui a l’habitude de me visiter. Je me redresse, prends une courte pause et m’assieds à nouveau. Je ne sais par quel miracle j’arrive à toucher son ventre, aucune douleur, juste la sensation délicieuse d’être empli. Contre sa peau, je bouge mon postérieur pour bien me ficher en lui puis, avec lenteur, je commence doucement les mouvements ascensionnels aidé par ses pognes qui me tiennent le dessous des cuisses.
Le bonheur est parfait lorsque Gina se positionne au-dessus de ma queue, un coup je suis dans sa bouche et l’autre il est dans mon cul. L’harmonie est parfaite, la seule ombre au tableau est de gérer l’effort généré par les triceps en même temps que le plaisir que me procure notre trio.
Marc est un colosse et c’est à la force des bras qu’il me soulève pour me plier sur l’assise du canapé, dans cette position je peux uniquement me concentrer sur ses puissants coups de reins, la seule chose qu’il manque est la douce bouche de Gin.
Nous ne sommes que tous les deux. Madame nous regarde, assise près de moi en me caressant la crinière. Les doigts épais du mari maintiennent mes hanches fermement mais sans aucune agression, il me pistonne avec fougue sans jamais y aller brutalement. J’adore l’indicible sensation que me procure son solide pieu. Le mien, plus modeste, frotte sans répit sur la housse en tissu recouvrant le canapé élimé, j’ai déjà éjaculé mais mon excitation et mon plaisir ne sont pas encore satisfaits. L’époux qui coque son ventre contre mes fesses finit lui aussi par capituler en s’écroulant sur moi et s’épanchant à l’intérieur de mon ventre. Jamais un tel poids ne m’a paru aussi léger, je suis content de partager autant de plaisir avec ce couple.
Il se retire lorsque sa bistouquette reprend sa taille de repos et, contre toute attente, il vient me lécher accompagné de sa femme. La caresse de leurs langues sur mes chairs malmenées est un bonheur indescriptible, je gémis avec la même fougue que lorsque j’étais pilonné. C’est Marc qui le premier vient coller ses lèvres sur les miennes, sa barbe de trois jour ne me dérange nullement. Puis c’est au tour de la fringante Gina de nous rejoindre pour un câlinage en règle sur le canapé.
Nos esprits revenus à la normalité, nous continuons notre apéritif puis nous passons à table. La seule chose qui détonne est que nous ne portons que nos hauts, l’épouse son soutien-gorge, le mari un tee-shirt et moi ma chemise à manche courte. Mes fesses sont endolories, presque anesthésiées, et ces picotements me rappellent à quel point j’ai pris du plaisir. Nous parlons normalement durant le repas, je savais que Gina ne travaillait pas mais ils me disent qu’elle fait quelques piges pour un ami traiteur, j’en apprends plus sur leurs passions comme je divulgue mes faits et gestes. En bref, nous réagissons comme des amis de longue date se racontant leurs différents souvenirs. J’aime cette façon d’allier plaisir et amitié véritable, et je les considère comme des amis de confiance.
Après le dessert, nous sommes comme des gosses à regarder la silicone remplir le moule bien sec. Nous décidons de démouler la bête le lendemain pour être sûr que celui-ci a bien pris la forme, le tout est placé religieusement sur le buffet trônant près de la table de la salle à manger. Il est d’autant plus important que tout soit parfait et que nous ne détériorions pas le moule car Gin a envie d’avoir aussi sa verge pour les longues soirées durant lesquelles Marc est au travail. Comme il n’y a plus de silicone, Marc, bricoleur, nous assure qu’il pourra avoir de la part d’un collègue dentiste, une pâte silicone faisant l’affaire.
Il était prévu de sortir ce soir mais personne n’a en vraiment le courage, nous préférons nous amuser sur leur matelas grande taille. La seule introduction qui soit autorisée est celle du présent que j’ai offert à Marc. Celui-ci est utilisé sur nous trois avec, comme aide, une crème hydratante de madame, ce n’est pas ce qui se fait de mieux mais demain, nous irons acheter du lubrifiant adapté. Nous sommes comme des gosses pressés de jouer avec leur dernière étrenne. Même Madame à l’honneur d’être sodomisée par la verge en plastique, « pas si désagréable qu’il n’y paraît », dit-elle durant l’introduction. Je fais figure de professionnel pour le couple qui n’avait jamais joué avec leur petite cavité. Une soirée très agréable tout en baisers et caresses.
Je suis plus qu’agréablement surpris lorsque Marc insiste pour que nous dormions tous les trois ensemble. Il ne voit pas pourquoi j’irais dans la chambre d’amis alors que la nuit précédente, j’ai couché ici-même avec sa femme. Épouse qui est coincée entre nous deux pour la partie sommeil.
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J’ai bien senti qu’ils se levaient mais je n’ai ouvert qu’un œil et me suis rendormi dans la foulée. Lorsque je me dirige vers la cuisine, je suis lavé et habillé vacances. Ils m’accueillent avec une joie identique à la mienne, distribution de baisers au programme. Comme je ne suis jamais venu dans leur région, ils m’ont concocté une longue visite. Rien moins que Deauville et le Mont-Saint-Michel pour ne parler que des extrémités du parcours. Une journée en voiture, certes les paysages sont beaux mais il n’y a pas beaucoup de place pour l’intimité. Mes hôtes avouent qu’ils ne se sont pas rendu compte des trajets, je ne leur en veux pas, ils se coupent en quatre pour m’être agréables. Lorsque nous retournons chez eux après un dernier repas au restaurant, il est près de vingt-trois heures.
J’ai profité des trajets en auto pour envoyer quelques SMS à Brigitte qui croit que je suis parti dans la famille. J’en ai parlé au couple qui me donnait même des conseils sur ce que je devais écrire, j’ai l’impression qu’ils m’ont définitivement adopté.
Je ne garde qu’un souvenir de cette balade, à part bien entendu ceux qui resteront dans ma tête, un tube de plastique spécialement étudié pour les rapports intimes que je suis allé acheter seul en pharmacie car les quinquagénaires avaient honte d’y aller. Je les ai taquinés tout au long du trajet ce qui nous a valu de formidables fou-rires.
Normands jusqu’au bout, nous buvons un petit calva dans le jardin, il fait noir, chacun est assis sur une chaise en plastique à admirer le magnifique ciel étoilé. Le temps est particulièrement doux et cette pause est salvatrice après avoir été enfermé quasiment toute la journée dans la voiture. J’en profite même pour griller une cigarette avec Marc, c’est la preuve que je suis vraiment très détendu.
Nous sommes surpris par la demande mais, aussitôt dit, nous mettons nos chaises côte à côte en ne gardant, comme d’habitude, que le haut. Deux pachas en train de se faire sucer, voilà ce que nous sommes. Lorsque les lèvres sont occupées par une verge, une mimine vient masturber la deuxième. Nous saluons sa dextérité avec sincérité lorsque le portable qui est dans la poche de ma chemise se met à sonner. Je ne bouge pas, profitant du moment présent.
Je prends le combiné et vois effectivement que c’est elle qui m’appelle, je décroche et commence une longue discussion. L’épouse coquine aurait pu m’asticoter pendant que je parlais mais il n’en est rien, elle s’occupe de son mari et ils se font les plus discrets possibles. La seule chose qui me rappelle leur présence est la main de Marc sur ma cuisse gauche.
Elle me demande comment je vais, si tout se passe bien, etc. Au bout de dix minutes, ce qui est déjà rare avec elle, elle avoue la teneur de son appel. C’est avec bonheur que j’écoute sa déclaration, elle profite que je sois loin pour dire ce qu’elle a sur le cœur car elle n’a pas encore osé se lancer. Je lui réponds que je suis dans le même cas mais qu’avant d’aller plus loin je voudrais lui parler de quelques chose d’important en tête à tête. Des pleurs me parviennent dans l’oreille tandis que mes voisins copulent en silence, Gina est à califourchon sur son homme et, dans la lumière blafarde provenant de la cuisine, madame me fait des gestes pour commenter ma conversation.
Je réussis à reprendre le contrôle de la discussion et la jolie rousse se calme et me demande de passer la voir dès que je reviendrai de mon week-end prolongé en famille. Elle ne m’appellera plus jusqu’à ma visite du lundi soir mais ses messages seront plutôt nombreux. Je ne sais que faire, elle m’attire vraiment mais son coup de téléphone me fait presque peur, ne serait-ce pas une mythomane qui va me harceler ? J’en parle à mes hôtes pendant leur pause post-coïtale. Ils ne sont pas aussi catégoriques, ils me rassurent et l’idée d’aller la voir à mon retour est une très bonne chose. Un peu à regret, ils me proposent même d’écourter mon séjour pour pouvoir lui parler de vive voix.
Je suis un peu perdu et Marc profite que mon sexe soit à l’air libre pour venir l’agacer entre ses lèvres. Je grossis rapidement dans sa bouche et mes problèmes finissent par s’évanouir, d’autant plus que Gina est revenu de sa petite visite dans la maison armée du cadeau coquin. Elle se met derrière son mari qui est à quatre pattes et l’introduit après l’avoir copieusement léché. La sodomie accaparant ses autres facultés, il pose sa tête sur mes cuisses et gémit de tout son saoul sans plus s’occuper de ma verge. Je me branle en lui caressant les cheveux, frustré qu’il ne poursuive pas la fellation.
Je suis sauvé par madame qui me demande à haute voix de venir la rejoindre, Marc se redresse pour me laisser partir et s’appuie sur l’assise de la chaise de plastique. Il est facile de comprendre que je dois remplacer le sexe artificiel. Pour la première fois de ma vie, j’investis ce fin boyau qui fait fantasmer tant de mâles. Il m’accueille en cambrant le fessier, je m’accroche à ses hanches pour le pistonner sans discontinuer. Gina a un peu de mal à suivre la cavalcade mais elle réussit tout de même à m’envahir. « Le sodomiseur sodomisé », dit-elle, la voix toute excitée. J’espère que les voisins ne profitent pas de la douceur de cette soirée dans leur jardin, sinon ils risqueraient de suspecter mes hôtes de perversité. Nous ne nous retenons plus, les cris, les gémissements, les paroles, tout est bruyant.
Marc a eu un orgasme fulgurant, il a joui sans que personne ne lui touche le sexe, il demande que je cesse de le pistonner. Je me retire en douceur pour mieux plonger dans le chaudron bouillonnant de madame que je prends sauvagement à même la pelouse. Pas de porte de derrière mais de nombreuses positions qui prouvent autant sa souplesse que mon endurance, enfin pour une des fois où j’arrive à tenir aussi longtemps.
Lorsque nous nous séparons, Marc est assis sur le sol les bras loin derrière le dos comme s’il essayait de bronzer sous la pleine lune. Nous resterons dehors à admirer le ciel jusqu’à ce que la sueur refroidisse nos corps sous la brise venant du Nord. Nous finissons tous les trois dans la baignoire, aucun geste érotique ne viendra troubler ce moment de quiétude. Je me couche à nouveau avec eux dans le lit mais je ne dormirai pas trop, je discute avec Brigitte par SMS une bonne partie de la nuit.
Je ne fais, bien entendu, aucune allusion à mes amis, je réserve cela pour notre prochaine entrevue car c’est décidé, je lui dirai tout. Je sais que je risque de la perdre mais je préfère que cela se fasse avant de débuter une relation plutôt que quelques mois ou années plus tard. J’ai du mal à tenir un secret, je ne sais pas avoir une relation avec mensonges. Il faut que je sois en concordance avec mes convictions sinon je ne pourrais pas vivre pleinement l’histoire qui nous attend peut être.
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Grasse matinée en ce dimanche, je rattrape ma courte nuit et suis réveillé vers midi pour un brunch servi dans le salon. Le temps est maussade et ils m’avouent ne pas vouloir rééditer les exploits sonores de la veille. Après une bonne douche, je me dirige vers la table sur laquelle trône la copie de la verge de mon ami. Cela met tout de suite le ton à la conversation du repas, c’est la première fois que nous nous livrons à un descriptif détaillé de toutes nos escapades coquines. Chacun y va de ses commentaires, explique ce qu’il préfère, ce qu’il aime moins et ce qu’il ressent. C’est instructif pour nos prochaines étreintes et cela permet de nous connaître mieux, de nous rapprocher.
Je comprends que l’épisode de la conversation téléphonique leur ait fait ressentir une pointe de jalousie. Je ne sais trop comment les rassurer mais je suis sincère en leur disant que je ne suis qu’un sale égoïste qui veut une histoire d’amour en même temps qu’une amitié cochonne. La bruine ayant remplacé le temps gris, c’est un après-midi lubrique qui nous attend.
Je ne vais pas énumérer tout ce que nous avons réalisé jusque tard dans la soirée mais il faut avouer que cela fut particulièrement éprouvant. Partant le lendemain matin, nous avons mis les bouchées doubles à nous donner du plaisir. Gina fut la seule à ne pas être prise entre les fesses, « Quand nous nous reverrons, je te promets que tu seras le premier » me dira-t-elle avec un sourire des plus fripons. Genre de promesse faite pour que je ne les oublie pas, le message est bien passé, très bien même.
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Le départ se fait sous le beau temps, pas de grandes embrassades ni de pleurs mais chacun a le cœur noué. La bécane chaude, je démarre en trombe pour ne pas laisser mes sentiments m’envahir, il faut que je me concentre sur la conduite et sur l’entrevue qui m’attend. Pour ne pas arriver trop tard, je prends l’itinéraire le plus rapide et le plus onéreux. Cher du fait des nombreux péages et du satané radar qui m’a flashé à des vitesses interdites. Heureusement que j’étais à une vitesse raisonnable, pas plus de vingt kilomètres/heure au-dessus de la limite autorisée, je suis bon pour une amende et quelques points, pas de tribunal en vue.
Je n’ai pas lambiné sur la route, comme promis je ne m’arrête pas chez moi, je vais directement voir celle que j’aimerais être mienne. Je sonne à la porte de son appartement, le casque d’une main, la sacoche réservoir de l’autre et surtout le visage tendu à l’extrême. Ravie de me voir si tôt, la demoiselle me claque trois bises sonnantes et me propose de me rafraîchir et de me mettre à l’aise. Elle est beaucoup plus volubile qu’à l’habitude, comme si nos échanges de la soirée et de la nuit de samedi l’avaient changée.
Je suis assis sur un pouf, les jambes croisées sous la table basse et je jette un coup d’œil circulaire à son appart. Mignon, propre malgré le bordel, chaleureux, sont les adjectifs qui viennent à l’esprit. Que dire d’elle ? Adorable dans son pantalon clair moulant son joli fessier bombé et son tee-shirt noir dont le col en vé donne une vue sur la naissance de sa poitrine ronde. La seule faute de goût serait la visibilité de la lingerie mais je lui pardonne, trop heureux d’être chez elle pour la première fois. Heureux mais bigrement stressé, je ne sais comment aborder ma vérité.
Après les banalités sur mon voyage à moto, elle me demande si mon week-end en famille s’est bien déroulé. Je hoquette avant de répondre que j’étais chez un couple d’ami, elle tique mais s’intéresse à eux, jamais elle n’a été aussi curieuse et je commence par expliquer que je les ai connus au camping. Je noie le poisson en parlant de mes visites mais vient le moment fatidique :
Long silence, je regarde mes bottes du cuir, le sang envahit mon visage même mes oreilles doivent être pivoine. Je commence par me décrire comme quelqu’un aimant le sexe, je suis surpris de la faire rire en disant cela.
Son sourire est plus jaune lorsque j’avoue la teneur de mes relations avec mes nouveaux amis du camping. Je n’utilise pas de terme graveleux ou de détails intimes mais j’avoue avoir trouvé avec ce couple des gens avec qui je souhaite avoir régulièrement des rapports bien plus qu’amicaux.
À son tour d’être muette, la seule différence est qu’elle plante son regard bleu dans le mien comme si elle essayait de sonder la plus petite parcelle de mes pensées. Je me noie avec sincérité dans ses pupilles, j’ai le cœur qui bat à tout rompre, j’attends qu’elle ouvre la bouche. Je ne redoute même plus qu’elle me renvoie chez moi, je suis content d’avoir tout révélé, content d’avoir eu le courage de ne rien cacher à la femme qui me plait. Je suis conscient d’avoir été trop franc et d’être peut-être trop optimiste mais ses yeux ont l’air de vouloir que je me raccroche au mince espoir qu’il me reste.
« Voilà, on y est », me dis-je en mordant ma lèvre inférieure alors que mon visage reçoit un afflux de sang supplémentaire.
« Belle façon de me foutre dehors », je ne dis rien, prends mes bagages et ma veste et fuis vers la porte d’entrée.
Après s’être exclamée, elle vient faire barrage de son corps entre la porte et moi. Son souffle est court, pas à cause des trois pas rapides qu’elle a exécuté mais le trouble qui l’envahit l’empêche de rester sereine. Ses mains attrapent mon visage, je ne peux rien faire. Mes bras sont chargés, elle dépose un doux baiser sur mes lèvres et susurre « À bientôt », avant d’ouvrir le chambranle.
Le voyage jusqu’à mon studio, garer ma bécane, ramener mon barda et me doucher passent comme dans un rêve. Je suis anesthésié par l’espoir d’une possible relation. J’ai déjà envoyé un message à mes amis pour dire que j’étais bien arrivé et je leur en envoie un autre pour dire que l’entretien s’était bien passé. Après avoir eu leur réponse, je suis pris d’un fou rire, ils ont raison de se moquer du jeune homme qui écrit un texto comme s’il parlait d’un recrutement pour un premier job.
Je ne réponds pas et, après avoir lancé une machine à laver, je me couche sur mon clic-clac pour mater la télévision. Je souris encore en voyant la verge moulée sur mon étalon trôner sur la planche de bois séparant le minuscule coin cuisine de ma pièce à vivre. Je trouverai une place discrète pour ce nouveau jouet demain après le boulot, pour l’instant j’ai à réfléchir sur tous mes actes et paroles de ces derniers jours.
Le portable sonne, je me lève car je l’ai mis à charger à côté de la verge dressée. Je décroche le cœur palpitant, Brigitte est au bout des ondes. Sa réserve des premiers rendez-vous s’est éclipsée, c’est à mon tour de me laisser porter par sa conversation. Il est plus facile pour nous de ne pas être en face, nous pouvons discuter plus librement sans avoir à subir le regard de l’autre. L’étrange situation que j’ai provoquée est plus facile à gérer de cette manière. Nous finissons même par nous parler par l’intermédiaire de nos ordinateurs pour ne pas faire exploser nos finances. Nous ne nous invitons pas à une visioconférence, nous n’utilisons que la fonction audio.
Nous aurons parlé plus de six heures sans compter l’heure et demie au téléphone. La journée du lendemain au travail fut un calvaire. Nous avons parlé de tout sans aucun tabou et ceci a duré jusqu’au week-end suivant, tous les soirs, durant quelques heures, nous avons appris à nous connaître. Elle m’a raconté ses aventures avec ses ex, quelques personnes de passage et ses quelques essais avec des femmes. J’ai avoué mes relations plus intimes avec Gina et Marc ainsi que quelques coquineries avec mes anciennes copines.
J’ai eu le temps d’appeler mes amants pour leur raconter brièvement les avancements, je n’ai pas ressenti d’amertume dans leurs paroles. Ils me soutiennent et m’ont dit à plusieurs reprises qu’il fallait que je suive mes envies. L’envie de revoir Brigitte est prépondérante, pourtant c’est la boule au ventre que je l’invite au restaurant dimanche midi. Je choisi une bonne table au bord de l’eau à l’ombre de grands saules pleureurs.
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Le cadre est magnifique et c’est avec plaisir que je la vois arriver dans une magnifique robe longue d’étoffe légère qui semble glisser sur sa peau à chaque pas. Elle n’est pas près du corps mais lui va à ravir, de petites mules à talon et un collier massif ouvre le regard sur un joli décolleté.
Je ne peux que la féliciter pour sa tenue. Elle sourit, me complimente à son tour et vient à nouveau déposer ses tendres lèvres sur les miennes. Il y a quelques minutes de flottements avant que nous ne commandions un apéritif léger. Parler avec le serveur a un effet catalyseur et nous parlons enfin. Pas de grivoiseries au menu, juste une discussion passionnante et pourtant banale sur nos vies respectives. Avant le dessert je répète en la regardant droit dans les yeux à quel point je la trouve jolie et rayonnante.
C’est à cet instant que j’ai su que l’adorable rousse aux formes délicieuses acceptait d’être ma copine officielle. Je savais, par ses dires, que mademoiselle était espiègle et joueuse lorsqu’elle était en confiance avec sa moitié. Ce même soir, elle me l’a prouvé d’une façon charmante. Après m’avoir surpris avec sa dernière tirade, elle s’est absentée un court laps de temps aux toilettes. Lorsqu’elle s’est assise son buste s’est penché dangereusement vers moi et j’ai pu remarquer avec bonheur que les mamelles laiteuses étaient libres de tout mouvement. Les brettelles transparentes qui essayaient de se cacher sous celles de la robes ne sont plus là. « Quelle coquine » me dis-je en lui souriant pour la remercier de cette exhibition si soudaine pour moi.
Elle s’y prend de telle façon que je peux deviner aisément qu’elle ne porte plus rien dessous.
Plus rien à me mettre sous la dent jusqu’à ce que nous nous souhaitions au revoir, j’avais prévu d’aller marcher le long de la rivière mais elle a décidé qu’il fallait rentrer. À nouveau un chaste baiser puis chacun reprend sa voiture. Frustré et heureux, je retrouve mon logement, cet appartement. Je ferme les volets pour m’adonner à une séance coquine avec le sexe factice de Marc. Allongé sur le côté sur mon clic-clac, je prépare mon petit cul avec le gode que je m’étais acheté. Une bonne dose de lubrifiant et il vient coulisser en moi, de mon sexe à demi bandé s’écoule quelques gouttes de jus visqueux. Les images mixées de mes amants et de Brigitte viennent à mon esprit, l’excitation qui me submerge indique qu’il est temps de m’asseoir sur Marc. Facile de lui donner un nom, non ?
Bien calé avec une main j’arrive à monter et descendre sur le vigoureux instrument. Je prends mon téléphone portable et envoie un texto à Marc pour lui dire que je m’empale sur lui. Quelques instants après il me répond, suivi de peu par sa femme, qu’ils vont s’octroyer des moments de plaisirs pour fêter ça.
Je n’ai pas encore posé le Smartphone qu’un son provenant de l’ordinateur m’indique la réception d’une invitation à chater. Ce ne peut être que Brigitte car je n’ai qu’elle comme correspondant sur ce logiciel que je laisse branché en permanence. J’accepte avec joie de discuter avec elle en me rendant compte, dès que l’image apparaît, que ceci est un message vidéo. Son adorable minois apparaît sur l’écran, je suis content d’être assis sur la chaise de mon bureau et que je porte encore un tee-shirt. La seule chose qui me gêne c’est que deux membres artificiels gisent sur mon canapé convertible. Elle ne doit pas les apercevoir mais je sais qu’ils sont là.
Elle me demande ce que je faisais, la colle. Faut-il répondre sincèrement ou pas ? En fait je n’ai pas à me poser la question puisque j’ai décidé d’être sincère avec elle.
Les seins lourds aux larges aréoles rose foncé me font entrer dans un mutisme maladif, je ne parlerai plus devant ces images furtives puisqu’elle me lance un vibrant « Bonne soirée ! » avant de couper la connexion. Je commence à masser mon chibre dressé et continue mes va-et-vient tout en allant me ficher à nouveau sur mon olisbos préféré. J’éjacule abondamment sans me soucier de souiller le tissu recouvrant mon clic-clac. Je profite pleinement de cette longue séance masturbatoire pour faire coulisser à nouveau Marc en moi jusqu’à ce qu’une deuxième salve ait eu raison de ma combativité.
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Chaque soir je discute avec ma belle Brigitte qui préfère jouer avec son ordinateur pour l’instant. Les entrevues se terminent souvent de manière coquine, je n’ai revu qu’une fois sa poitrine. Nous allions nous déconnecter et avant d’aller nous coucher, j’ai fait la requête de voir ses tétons. Elle m’a fait la joie d’ouvrir sa chemise et de baisser sa lingerie. J’ai pu admirer son sein gauche quelques secondes avant qu’elle ne coupe.
Nous nous sommes vus au restaurant tous les week-ends, parfois chaque soir du vendredi au dimanche. Nous avançons petit à petit dans notre relation, nous nous embrassons comme des amoureux, faisons des balades main dans la main, un couple normal.
Elle me demande régulièrement des nouvelles de mes amis normands, c’est étrange mais elle en parle comme si elle les avait déjà côtoyés, ce qui me met vraiment à l’aise. En fait, je ne suis pas crispé avec elle et j’aborde tous les sujets, même celui très embarrassant d’une rencontre avec le vrai Marc. Nous sommes dimanche soir et je lui dis que Marc m’a donné rendez-vous en Avignon pour que je vienne le rejoindre dans son camion.
Brigitte est plus tendue qu’à l’accoutumée pour la fin de cette entrevue, mais elle fait bonne figure. Cette fille est extraordinaire, rien n’aurait pu me faire croire que pareille chose pourrait être envisageable. Lorsque nous nous embrassons pour nous souhaiter la bonne nuit, elle me serre dans ses bras d’une manière plus chaleureuse qu’à l’accoutumée. Le baiser est aussi beaucoup plus long et elle susurre de petits mots doux à l’oreille. Nous finissons tout de même par nous décoller et chacun regagne ses pénates.
Je suis subjugué par sa tolérance, même s’il subsiste en moi un doute, va-t-elle accepter mes escapades avec Gina, Marc ou les deux ?
Ce lundi soir, dans un grand parking de la zone commerciale du Nord d’Avignon, près de l’échangeur autoroutier, je rencontre mon ami. Nous mangeons tous deux dans un restaurant de viandes avant qu’il m’invite dans sa cabine. Nous faisons tout ça naturellement, comme un vieux couple. Il m’a demandé des nouvelles de mon aventure et j’ai fait de même au sujet de son épouse. Pas même une appréhension me vient lorsque je monte à l’avant du tracteur. Les rideaux sont déjà baissés, il met la radio pour avoir un fond musical et me présente sa maison mobile. Le meuble qui nous intéresse est celui qui traverse la largeur et qui est situé derrière le cockpit.
Je m’allonge sur le matelas et il me rejoint pour m’embrasser. C’est exigu mais il en faudrait plus pour nous arrêter. Les habits volent et je me retrouve sur lui tête-bêche. Nos bouches s’activent sur les hampes dressées, lui a plus de facilité de mouvement et me fourre deux doigts épais dans le rectum qu’il bouge en me gobant. J’aime être pris de la sorte et il le sait, le saligaud – comme l’appelle affectueusement Gina – me soulève comme une plume et dans l’étroit compartiment parvient à me mettre à quatre pattes.
Il me masse à nouveau la prostate tout en inondant mon anneau de lubrifiant. La fraîcheur de la crème me fait tressaillir, je cambre mon postérieur. Son gros gland bute sur mon muscle qui s’ouvre au fur et à mesure de la poussée, je l’aspire entièrement. Son ventre puis son pubis touchent mes fesses, il a trouvé une technique pour mieux s’implanter, j’adore. Ce soir Monsieur est endurant en plus ! Je finis allongé sur le ventre, mon amant allongé sur moi, toujours en train de remuer en moi. Infatigable, il me sodomise alors que j’ai déjà joui deux fois, je lui fais part de son endurance entre deux gémissements.
User d’artifice pour un résultat aussi fougueux, je signe pour les prochaines fois des deux mains. Pour être à la hauteur de ma soumission, j’attends qu’il soit au bord de l’orgasme pour lui demander de manière vulgaire de m’inonder la bouche. Il roule sur le côté pour se mettre sur le matelas et tandis qu’il s’allonge sur le dos, je me positionne pour le prendre en bouche. Son sexe est bouillant, autant que mon muscle anal, délicieusement endolori et ouvert. Son gland au goût âpre, je le gobe, le lèche et le suce jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun liquide à aspirer. Il en veut plus puisqu’il regroupe ses jambes de part et d’autre de son buste me dévoilant son anus suintant.
J’enfonce ma langue dans le trou huilé de transpiration, l’odeur sauvage ne me gêne pas, cela fait partie du jeu. Il veut que je le prenne, maintenant, je viens juste de retrouver une certaine vigueur et j’enfonce mon pieu visqueux dans ses entrailles. La manœuvre n’est pas aisée mais il veut voir mon visage pendant le coït, inversement à moi lorsque je suis sur sa tige. Je n’ai pas de pilule miracle donc je jouis une troisième fois assez rapidement mais cela suffit amplement à notre bonheur. Nous finissons par nous endormir dans les bras l’un de l’autre.
Je me réveille vers deux heures du matin pour une envie pressante, je dis au revoir au colosse bedonnant et je pars, direction de la maison. Je n’ai pas le temps d’arriver à bon port, il faut que je m’arrête au bord de la nationale 7 en urgence pour me soulager. Marc et son vigoureux ont eu raison de mon colon, la prochaine fois, il faudra que je prenne mes précautions.
Arrivé chez moi, je me douche et c’est nu que je me dirige vers le clic-clac pour une bonne nuit de repos. C’était sans compter sur l’incendiaire rousse.
« Dès que tu rentres, et à n’importe quelle heure, appelle moi pour donner des nouvelles ».
Voilà le message qui s’inscrit sur mon ordinateur, j’ai juste jeté un coup d’œil plus par habitude que par envie et me voilà assis devant l’écran en cliquant le mulot pour appeler Mademoiselle. L’échange vidéo est accepté. Sa voix est embrumée au premier salut mais elle est vite réveillée pour me demander comment cela c’est passé. Je raconte tout le menu, elle m’écoute avec attention y allant de commentaires scabreux. Je suis nu mais elle ne peut voir l’érection qui m’anime, la caméra ne visant que ma tête et mes épaules. La sienne a un plan plus large et de ce fait je peux voir ses mamelles en légère transparence sous sa nuisette.
Elle ne ment pas lorsqu’elle me dit ne pas être jalouse de mon incartade, tout comme elle avoue être même attirée par moi du fait de ma bisexualité avouée. Ses tétons témoignent de son engouement, ils sont incrustés dans le fin tissu. Elle me propose un rendez-vous au restaurant dès le lendemain soir. Sans avoir eu à le demander, elle m’offre sa lourde poitrine en gros plan à l’écran. Pas de furtivité, elle se redresse pour m’offrir ses trésors, l’image est nette, je distingue même la multitude de tâche de rousseur recouvrant la peau blanche.
« Bonne nuit », dit-elle avant la déconnexion.