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Temps de lecture estimé : 11 mn
25/08/11
Résumé:  Charlotte vit enfin son rêve. Elle entre dans les choeurs d'opéra et décide de vous ouvrir les coulisses...
Critères:  f ff jeunes frousses rousseurs collègues voir exhib lingerie
Auteur : Solenn      

Série : Les coulisses de l'opéra

Chapitre 01
La découverte

Bonjour ! Je m’appelle Charlotte, et je vais enfin vivre mon rêve ! J’ai été recrutée dans les chœurs de l’opéra de xxxx. Voilà des années que je rêvais de vivre dans ces coulisses mystérieuses, de me cacher derrière le rideau, de me promener sur les passerelles, de vivre des vies de personnages historiques ou sulfureux le temps d’une soirée dans un costume de scène, de rencontrer ces grands qui m’ont fait rêver, de découvrir ces mécanismes et ces hommes de l’ombre, de ressentir l’émotion d’un lever de rideau ou d’une salle debout applaudissant à tout rompre, de vivre de ma passion du chant et de la musique.


Je suis sûre que beaucoup d’entre vous ont comme moi un jour rêvé de cette vie, alors je vais essayer de vous la faire partager, et de vous livrer des extraits de mon journal intime, les grandes étapes, pour vous montrer ce que sont les coulisses d’un grandiose opéra.



16 septembre


C’est mon premier jour, je me lève aux aurores, normal je n’ai pas dormi, trop excitée par cette journée que j’attends depuis le jour où, au bord de la crise de nerfs, j’ai déchiré l’enveloppe estampillée Opéra national de xxxx. J’ai essayé de lire la réponse avant même d’avoir sorti complètement la lettre de l’enveloppe en interprétant les quelques mots déjà visibles… Blablablabla répondre favorablement blalalala ! Oouiiiiiiiiiiii ! Après je relus en détail la lettre pour être sûre que je ne m’étais pas trompée, puis je l’ai relue, et puis encore relue. Après j’ai réveillé ma coloc pour lui faire lire la lettre, puis je l’ai relue, et je l’ai punaisée dans la cuisine. Là je l’ai relue ! Et puis j’ai appelé ma mère, ma meilleure amie, j’ai mis un message sur mon mur Facebook. Puis je l’ai relue, je l’ai décrochée du mur de la cuisine pour la scanner et la mettre sur mon mur Facebook, puis je l’ai repunaisée sur mon mur de cuisine.


Bon donc aujourd’hui, 16 septembre, c’est la première répétition de Cosi Fan Tutte pour les chœurs. Je vais rencontrer mes collègues, mon chef de chœur, faire connaissance avec l’opéra. Je veux faire bonne impression, je passe 15 min devant ma glace à essayer différentes tenues, ma tenue de rentrée… J’opte finalement pour un petit pull lâche et un jean, une tenue basique. Je ne veux pas avoir l’air trop apprêtée, trop « gamine excitée parce qu’elle va passer son premier jour à l’opéra ». J’essaie de me calmer.


Ah oui ! il faut que je fasse des vocalises. Il faut que je m’échauffe, je suis une professionnelle maintenant, je dois faire bonne impression ! Je connais déjà mes partitions par cœur, j’y ai passé mes après-midi ces dernières semaines. Après quelques vocalises, j’enchaîne avec les premières notes de ma partie. Camille sort en furie de sa chambre, l’air grognon. Elle a l’air d’un petit cochon avec sa mine renfrognée et sa chemise de nuit rose. Sans même me regarder, elle passe devant moi jusqu’à la porte de toilettes en grognant :



Puis elle disparaît en s’enfermant dans les toilettes…

Elle ressort 2 min plus tard pendant que je mets mes Kickers. Je lui dis que j’y vais, elle me souhaite bon courage et m’embrasse dans le cou pour me souhaiter bonne chance. Elle sait que j’ai horreur de ça, c’est un jeu, je lui donne une petite claque sur les fesses sous sa chemise de nuit un peu courte en la traitant de sale lesbienne, elle tire sur une de mes tresses, et on se bat dans le couloir, puis d’un coup je vois l’heure sur l’horloge pendue au mur, je me relève brusquement.



Camille, ma coloc, n’est pas musicienne du tout, mais c’est ma première supporter. C’est elle qui est venue avec moi à l’audition d’entrée, c’est elle qui me souriait au-dessus du jury, et c’est elle aussi qui réussit à me détendre mon premier jour alors qu’elle était à peine réveillée. On passe notre temps à nous insulter mais c’est notre manière de nous adorer.


Je suis devant l’entrée des artistes, je pousse timidement la porte. Une dame d’une cinquantaine d’années pas vraiment souriante lève la tête d’un air interrogateur.



Bien entendu je me suis perdue, mais ça a été l’occasion pour moi de faire connaissance avec Jérôme, dans la loge de qui je suis entrée, en pensant être dans la salle Ravel. Je lui ai expliqué que j’étais nouvelle, et que je voulais faire bonne impression mais que là je m’étais perdue et que je ne voulais surtout pas arriver en retard. Il a proposé de m’accompagner au moment où j’allais me mettre à pleurer.


Je l’ai suivi dans le dédale de couloirs et d’escaliers. Les couloirs sont décrépis et traversés de tuyaux de toutes sortes. Il m’a fallu baisser la tête par deux fois, du haut de mon mètre soixante-cinq. Les quelques personnes croisées ont salué mon guide, puis nous sommes arrivés dans la salle Ravel, ou l’ensemble des chanteurs présents se sont levés à notre arrivée. Mon guide m’a proposé de rejoindre le groupe et s’est installé en face de nous à sa place de chef de chœur. J’ai réalisé un peu tard que bien sûr tout le monde ne s’était pas levé pour moi, et que j’avais perdu une bonne occasion de ne pas faire mauvaise impression. J’ai aussi essuyé quelques regards intrigués…


Après quelques heures de répétition, l’administrateur du chœur et le régisseur de la salle sont venus se présenter, nous donner quelques informations pratiques et nous indiquer que les nouveaux devaient passer voir la costumière pour les mensurations, puis aller s’inscrire sur les créneaux de la formation maquillage.


Nous avons trouvé l’atelier de la costumière un peu par hasard après 10 minutes d’errance.



Nous nous sommes regardées toutes les quatre, aucune de nous ne voulant être celle qui serait la première à se dévoiler devant les autres. Mais la costumière ne nous a pas laissé le temps d’hésiter longtemps. Nous nous sommes activées à enlever nos jeans et nous dépêtrer dans l’espace réduit pour nous retrouver en petite tenue. Il semble que comme moi, mes collègues n’avaient pas vraiment prévu cette partie du programme car nous étions un peu mal à l’aise de dévoiler des tenues assez peu couvrantes. Mais notre gêne de se retrouver en string devant de parfaites inconnues a été assez vite remplacée par celle de nous faire mesurer sous toutes les coutures devant les autres. Tour de cuisses, de fesses, de taille, de poitrine, de cou, de tête, puis longueur de jambes, de pieds, de torse, de cou…


La costumière nous a soudain abandonnées sur place, en nous disant de l’attendre, et a disparu derrière le panneau. Je n’ai pu retenir un éclat de rire en imaginant tout à coup ce qu’elle allait pouvoir mesurer de l’autre côté. On s’est un peu détendues, et on a commencé à discuter et à faire connaissance. Je dois avouer qu’au fur et à mesure de la conversation, j’ai été de plus en plus troublée par Sarah… Sans bien comprendre pourquoi, quand je lui parlais, je n’arrivais pas à la regarder franchement dans les yeux… je me suis surprise plusieurs fois à laisser mon regard vagabonder sur sa peau blanche, sur ses taches de rousseur, et sur ses sous-vêtements que je trouvais particulièrement bien choisis. J’ai à nouveau relevé mon regard pour répondre à sa question, et j’ai vu dans le sien qu’elle n’avait pas manqué le parcours qu’avaient fait mes yeux. Je me suis mise à rougir et à bafouiller… elle a souri. Elle est plus grande que moi, un peu plus fine aussi, de beaux cheveux longs roux, un sourire d’ange, des sous-vêtements vert foncé, un sourire d’ange, un sourire d’ange…


La costumière revient avec une jeune femme sur ses talons :



Jolie manière de dire que l’une est trop grosse et l’autre maigre comme un clou… Puis, haussant la voix :



Le trouble que m’a provoqué Sarah m’a presque fait oublier mon excitation d’enfiler pour la première fois un costume d’époque… mais mes yeux se sont vite mis à briller en voyant la magnifique robe à décolleté de femme de la cour que j’allais enfiler.



Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, une habilleuse m’aiderait à enfiler ma robe de bal…


Magali défait les lacets au dos de la robe puis me la passe pour que je l’enfile… mais la costumière me lance :



Je repose la robe, et sous le regard de Sarah qui n’en perd pas une miette, je déboutonne mon soutien-gorge et dévoile aux trois regards impudiques ma poitrine et son petit grain de beauté. Je suis écarlate pour la troisième fois de la journée décidément riche en émotion.

Magali s’exclame :



Tout en essayant de faire comme si c’était complètement normal que ces trois femmes aient pour sujet de conversation mon anatomie intime, j’ai passé la robe. Magali a serré les lacets dans mon dos, puis a ajusté mon décolleté non sans repositionner avec douceur ma poitrine à plusieurs reprises sous le regard amusé de Sarah qui attendait son tour toujours en petite tenue. J’essayais de ne pas laisser paraître mon trouble de plus en plus important. Heureusement la costumière a commencé à planter des épingles un peu partout dans la robe tout en me sermonnant sur le fait que si je bougeais tout le temps elle allait me les planter dans les fesses, et que ça m’apprendrait à porter des strings… Le fou rire de Sarah et Magali a fini par me détendre complètement.

Cependant quand Magali a annoncé :



J’ai senti une chaleur envahir mon ventre… Comme Sarah, je n’ai pas détourné les yeux lorsqu’elle a ôté son soutien-gorge, ne sachant pas trop si c’était pour la mettre mal à l’aise, par jeu, par provocation ou par pur plaisir… j’ai observé ses tétons fins un peu durcis, sa peau laiteuse tachetée, et son regard qui soutenait le mien.

Je n’ai pas non plus baissé le regard quand Magali a entrepris de mieux positionner sa poitrine. Nous étions toutes les deux troublées, ça ne faisait pas de doute… Ça ne faisait pas de doute non plus que Magali n’était pas dupe et qu’elle n’était pas innocente. Ce jeu trouble lui plaisait beaucoup.



Toujours face à face pendant les derniers ajustements de sa tenue, nos regards ne se quittaient pas. C’est la costumière qui nous a sorties de notre torpeur.



J’ai essayé d’attraper le lacet dans mon dos, mais en vain… Sarah me regarde en souriant mais ne me propose pas de m’aider… Je soutiens son regard… Elle veut que je le lui demande. Elle voit que j’ai compris, son sourire s’accentue, le mien aussi, je décide de jouer le jeu…



Elle hoche la tête, satisfaite, puis passe derrière moi et commence à délacer ma robe dans le dos… puis elle écarte les épaulettes de ma robe, et la fait glisser en l’accompagnant le long de mes bras, puis de ma taille et enfin de mes cuisses. Troublée ne sachant que faire je reste un moment interdite. Puis, comme il ne se passe rien, j’attrape mon jean à regret et commence à l’enfiler quand elle me dit :



Elle soutient mon regard encore et toujours.



Elle a une petite voix innocente mais un regard de petite fille prête à faire une bêtise…

Je laisse mon jean à terre, et je passe derrière elle. Après avoir desserré le lacet, j’accompagne à mon tour la chute de sa robe, de la même manière qu’elle, dans le même jeu… Quand sa robe tombe par terre, je suis accroupie derrière elle. Je remonte doucement. Mes tétons frôlent ses fesses et elle frémit… Je me redresse, toute proche d’elle. Mes seins caressent la peau blanche de son dos… Mes mains se posent doucement sur sa poitrine… je ferme les yeux… nous respirons à l’unisson. Je pose mes lèvres dans le creux de son cou.


Je la sens tressaillir et j’ouvre les yeux. Je vois Magali qui nous observe. Elle ne tente pas de s’approcher, elle reste là, elle regarde… Je resserre mon emprise sur la poitrine de Sarah, j’attrape ses tétons entre mes doigts. Elle ne dit rien, se contente de respirer de plus en plus fort… son ventre se gonfle, ma main descend doucement vers l’élastique de son string… elle retient sa respiration, Magali aussi. On entend les conversations derrière le panneau, ma main passe sous l’élastique. Je sens quelques petits poils sous mes doigts… Je veux en faire profiter Magali… J’attrape des deux mains l’élastique et baisse brusquement le string de Sarah… Elle se laisse faire, passive, exhibée, mais d’une manière fière et assumée. Mes mains parcourent son corps doucement, sous le regard de Magali, comme si c’était elle qui les dirigeait… Mes doigts se sont aventurés sous ses petits poils pubiens, à la rencontre de son sexe humide… mais le jeu de la frustration était plus intéressant… Frustrer Magali et frustrer Sarah… Mes doigts sont remontés vers la bouche de Sarah. De son plein gré elle a goûté mes doigts humides en silence.


Soudain la costumière a appelé Magali, qui s’est ébrouée et a quitté le spectacle à regret. Craignant un retour des trois compères, nous nous sommes rhabillées rapidement. Après quelques détours pour trouver la sortie, toujours tremblantes toutes les deux, nous avons fait un bout de chemin ensemble, sans rien oser dire. Arrivée à l’endroit ou nos chemins se séparent, j’ai juste lancé un :



Elle m’entraine sous un porche, brutale et menaçante, elle me plaque contre le mur :



Je reste un peu interloquée, ne sachant comment réagir… puis elle s’approche de moi, ses lèvres contre mon oreille, sa main remontant sous mon pull à la recherche de ma poitrine qu’elle se met à serrer, elle me susurre :



Et soudain elle part vers la rue et disparaît dans la foule des passants.


Je rentre chez moi en courant.

Je trouve Camille en petite culotte et en débardeur à traîner dans le canapé. Elle me regarde attentivement, et me dit :



Il est minuit, ma première journée est finie… je ne peux pas dormir… c’est peut-être aussi parce que j’entends Camille gémir dans la chambre à côté. Je rentre dans sa chambre, je vois sa main s’activer sous la couette.



Elle acquiesce, je soulève la couette et m’allonge à côté d’elle, je passe ma main dans mon bas de pyjama, je caresse doucement mon clitoris… L’une a côté de l’autre, les yeux fermés, nous vivons chacune la scène…