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Temps de lecture estimé : 11 mn
27/08/11
Résumé:  Après une première journée riche en émotions, Charlotte essaie de supporter l'attente avant que la situation puisse se reproduire.
Critères:  f ff jeunes asie frousses rousseurs travail douche voir exhib noculotte strip photofilm fmast
Auteur : Solenn      

Série : Les coulisses de l'opéra

Chapitre 02
L'attente

Résumé : Tout excitée de découvrir le monde de l’opéra, je ne m’attendais pas à tant d’émotions pour mon premier jour. Lors des essayages des costumes, j’ai été troublée par le corps de la rousse Sarah, et le regard de Magali, l’habilleuse. De retour chez moi je raconte ma journée à ma coloc, et je m’endors dans son lit…




**********





J’ouvre les yeux en même temps que je chois du lit de Camille qui vient de me pousser de ses pieds !



Elle remet l’oreiller par-dessus sa tête en continuant à grogner. Je regagne ma chambre avec peine, je tape sur le réveil, et me jette sur mon lit… Je me rendors…



Le son de la voix de Camille étouffé par l’oreiller et la distance me sort de mon endormissement. Je regarde l’heure… Il me reste 15 min, j’ai juste le temps de m’habiller et de filer en courant vers l’opéra, tant pis pour la douche. Je fouille dans mon tas de culottes pour en trouver une propre. Je trouve un petit string noir qui fera l’affaire, pas le temps de trouver de soutien-gorge assorti, de toute façon il fait chaud, alors je m’en passerai. Une petite robe d’été sur un cintre me fait de l’œil, et surtout me semble la solution la plus rapide.


J’attrape ma partoche, mes clés, une tranche de brioche sur la table de la cuisine, et je pars en courant.


Sur le chemin de l’opéra je réalise tout à coup ce que je viens de faire. Je vais me retrouver face à Sarah sans m’être lavée, et après avoir passé une nuit à la « rêver si fort que les draps s’en souviennent ». Plus le temps de faire demi-tour, il va falloir assumer.


J’arrive essoufflée à l’entrée des artistes, j’essaie de reprendre mon souffle dans les escaliers, j’en oublie de m’arrêter au bon étage, et je me perds une fois de plus dans les couloirs… Je finis par trouver la salle Ravel… en même temps que Jérôme. Encore une fois tout le monde se lève à notre arrivée, et les regards curieux d’hier deviennent des regards entendus. Et quand je réalise ce qu’entendent ces regards, je panique en cherchant des yeux Sarah pour voir comment elle réagit à la nouvelle que je couche avec le chef de chœur. Je la trouve enfin, et quand je croise son regard, je comprends que la nouvelle qui l’intéresse vraiment c’est que je n’ai pas de soutien-gorge, et que ma petite robe noire est suffisamment moulante pour que ça se voie.


Quand enfin ses yeux croisent les miens, je lui attribue un rapide sourire mutin, avant de m’asseoir discrètement pour commencer la répétition. J’ai souvent du mal à la quitter les yeux, et il m’est arrivé à deux reprises de louper un départ, parce que je ne regardais ni la partoche, ni le chef.


Pendant la pause, j’ai enfin pu m’approcher d’elle.



Un peu troublées, ne sachant pas trop comment nous comporter, nous n’osons pas nous embrasser. Elle me suit, je l’entraîne vers l’étage où je crois pouvoir retrouver les ateliers de couture.



Nous arrivons un peu tendues devant la porte de l’atelier. Après avoir frappé, la porte s’ouvre sur la costumière qui nous dévisage :



Déçues, nous repartons dans le couloir. J’entraîne Sarah derrière une porte dans une petite salle qui doit servir d’atelier mais vide de tout occupant. Je referme la porte. Sarah porte également une petite robe. C’est une robe à bretelles rouges, qui fait ressortir le feu de ses cheveux. Je m’approche d’elle, son odeur m’enivre. Je passe ma main sur sa joue,



Je descends en caressant sa poitrine à travers sa robe…



Je remonte ma main vers la bretelle de sa robe pour la dégager et dévoiler son sein gauche



Si ce refus me fait l’effet d’une baffe, je réalise vite à quel point cette situation m’excite aussi, comme si elle avait compris avant moi qu’il fallait que nous soyons trois pour cette aventure. Je ravale ma frustration de ne pas pouvoir admirer ce corps qui a hanté ma nuit, ni le caresser. Mais soudain une idée me traverse l’esprit.



J’entraîne à nouveau Sarah vers l’atelier de couture, je frappe à nouveau.



La costumière nous indique un box vers lequel nous nous dirigeons. Il contient un petit bureau avec trois tiroirs, une machine à coudre et quelques pièces de tissu. Après avoir vérifié que personne ne pouvait nous voir, je sors mon iPhone et ordonne à Sarah :



Voyant que je commence à la filmer, elle comprend mon idée, et tout en fixant mon objectif de son regard amusé et mutin, elle soulève légèrement sa robe pour attraper une petite culotte blanche en coton qu’elle fait descendre le long de ses jambes. Puis elle ouvre le troisième tiroir et y dépose délicatement la petite culotte puis tend la main pour récupérer l’iPhone en me disant :



Sans couper la vidéo je lui réponds :



Je la filme s’accroupir et remonter ses mains le long de mes cuisses. Ses mains caressent mes fesses à la recherche du tissu. Elle me retire mon string et se redresse. Les yeux fixés sur l’objectif, elle porte mon string à son nez… Je rougis me rappelant comment les choses s’étaient passées au réveil… Son sourire s’épanouit, et en dernière provocation, elle l’étire et en lèche l’intérieur… puis elle le roule en boule et le place sur le sien dans le tiroir qu’elle referme. Je retourne l’iPhone vers mon visage, et je murmure, pour que personne d’autre n’entende :



Je coupe enfin la vidéo, nous repartons voir la costumière.



Nous avons juste eu le temps de transmettre la vidéo par MMS à Magali avant la reprise de la répétition. Quelques minutes après, mon téléphone a vibré dans mon sac. L’attente de la fin de la répétition a été un supplice.


J’ai rejoint Sarah pour lui montrer le message :



La fin de la répétition marque aussi l’heure de notre séparation, et je finis seule le chemin vers mon appart, me remémorant les mains de Sarah sur mes fesses, et la sensation de quasi-douleur quand elle a écarté l’élastique de mon string et qu’il est descendu tout doucement, quand j’ai senti l’air frais sur mon intimité. Cette sensation que mon ventre se compresse d’un coup, dans une chaleur intense…


J’arrive chez moi dans un état d’excitation avancé. J’y trouve un petit mot de Camille :


Je suis sortie, attends-moi pour t’endormir, je veux savoir !


Je file dans la salle de bain, fais couler un bain chaud moussant, je jette ma robe en boule dans un coin, j’allume quelques bougies, un petit fond de musique douce, et me plonge dans la baignoire pendant qu’elle continue de se remplir, l’eau du robinet chatouillant mes pieds.


Mon corps se détend, je m’allonge, je ferme les yeux… Je respire doucement, ouverte aux sensations de mon corps, mon ventre qui se gonfle et se dégonfle, l’eau qui monte doucement, répandant sa chaleur sur ma poitrine, la douceur de la mousse sur mes jambes, et mes bras… De mes deux mains en creux, je récupère un peu de mousse pour en ressentir la douceur sur ma poitrine, j’ouvre doucement les yeux, dans une semi-torpeur, j’observe les petites vagues sur mon corps, ma poitrine humide et recouverte de mousse, dont les tétons tendus semblent attendre que je m’occupe deux. Je caresse doucement ma poitrine, lentement, comme pour la laver, je respire doucement, mes yeux se referment, mes mains descendent sur les côtés de mon ventre, sur ma taille, mes cuisses, mes genoux, puis remontent à l’intérieur entre mes jambes. Complètement détendue, complètement concentrée sur mes sensations présentes, et celles de la journée, je me caresse doucement, je joue avec mon petit bouton pendant de longues et chaudes minutes, puis mes doigts s’immiscent doucement dans ma chaleur intérieure. Mon plaisir est doux, profond et prolongé… Puis à la lumière vacillante des bougies, je m’endors au son des voix caressantes de la musique, sereine, détendue, dans une sensation de plénitude.


Je me réveille quand Camille entre discrètement dans le bain pour me rejoindre… Quelques bougies se sont éteintes… Sans rien dire Camille attrape la pomme de douche, rajoute un peu d’eau chaude, puis me mouille doucement les cheveux, tout en les caressant. Elle m’y passe maintenant du shampoing en me massant tranquillement le cuir chevelu. Je ne dis rien non plus, je profite de ces rares moments de calme et de douceur entre nous. Je laisse ma tête reposer contre sa poitrine pendant qu’elle me masse. Puis elle me rince. Je m’agenouille pour qu’elle rince le reste de mon corps, puis je sors de la baignoire et m’enveloppe dans une serviette chaude. Je lui en tends une autre pendant qu’elle sort à son tour. Je la frotte doucement à travers sa serviette, puis nous rejoignons toutes les deux ma chambre. Toujours à moitié endormie, je me love contre Camille qui s’est déjà installée sous ma couette. Je me mets dans son dos, je la prends dans mes bras, je lui raconte doucement ma journée dans l’oreille, et nous nous endormons avant d’avoir pu nous souhaiter bonne nuit.





La journée suivante n’a été qu’une journée d’attente, l’énervement montant avec l’impatience… La trêve de la veille avec Camille était terminée. Je me suis levée, entraînant la couette avec moi jusque dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner… De retour dans ma chambre, Camille était toujours là sur le lit, sur le côté, dans la position dans laquelle je l’avais laissée… je n’ai pas pu m’empêcher de lui donner une fessée :



Ça n’a pas semblé la perturber beaucoup, et elle n’a pas pour autant arrêté de regarder mon petit cul se dandiner pendant que j’enfilais un jean moulant sans culotte. J’ai décidé de mettre mon débardeur sans rien dessous tant qu’on y était.



Je remets cependant affectueusement la couette sur son corps, elle en profite pour m’embrasser dans le cou.



J’étais en avance, et j’ai trouvé la salle du premier coup. Il n’y avait que trois personnes déjà arrivées, dont Sarah. Nos regards respectifs ont semblé chercher des preuves du respect mutuel de l’engagement donné à Magali, mais pas moyen de savoir. J’ai ouvert une porte, puis une autre, et nous nous sommes retrouvées dans le fond de la scène entre les épais rideaux noirs. J’ai dégainé la première :



Après avoir regardé autour de nous qu’aucun témoin ne viendrait profiter de la scène, Sarah remonte sa robe fourreau noire et me dévoile ses longues jambes blanches, puis sa jolie toison rousse bien taillée que je découvrais enfin. Bêtement, je lui demande de tourner comme si elle pouvait cacher quelque chose, mais sans y réfléchir plus que moi, probablement parce qu’elle aussi y prenait plaisir, elle s’exécute et me laisse profiter de ses magnifiques fesses laiteuses… Elle me fait à nouveau face, la robe toujours remontée sur son ventre plat.



Sans quitter des yeux le spectacle qu’elle semble vouloir continuer à m’offrir, malgré le risque de se faire surprendre dans un lieu de passage, je déboutonne mon jean. J’en écarte les pans, et lui montre les quelques poils pubiens qui dépassent. Elle me fait signe de continuer. Mon jean est un peu trop moulant, et j’ai quelques difficultés à libérer mes fesses, mais je finis par baisser mon jean aux genoux. Elle découvre aussi mon « ticket de métro » qu’elle n’a fait qu’effleurer sous ma robe la veille.



Comme elle je tourne doucement, puis je me retrouve face à elle… Ne sachant trop que faire, n’ayant pas vraiment envie de me rhabiller, flattée par son regard, et surtout de peur que cela donne le coup d’envoi pour qu’elle se rhabille également… nous nous regardons, intimidées… Toutes les deux conscientes du truc extraordinaire qu’il se passait entre nous qui ne nous connaissions pas deux jours auparavant.


Un bruit de porte a précipité le tomber de rideau… Sa robe, tel le lourd rideau noir, est descendue pour cacher la scène et me suis à nouveau tortillée pour fermer mon jean précipitamment. Nous avons préféré prendre un chemin différent pour rejoindre la salle de répétition. Je suis donc sortie par le côté cour, elle côté jardin. Bien évidemment, j’ai débarqué dans un couloir dans lequel je n’avais jamais mis les pieds, et je suis arrivée à la salle de répétition au moment ou Jérôme franchissait la porte. Il m’a galamment laissé rentrer la première.


Le reste de la répétition m’a laissée rêveuse…


L’atelier d’initiation au maquillage de scène a réussi à me changer les idées pendant deux heures. Un bon moment, tel que je l’avais imaginé dans mes rêves d’opéra, avec en prime les croisements de regards entre Sarah et moi dans les jeux de miroirs, et les fous rires en voyant le résultat… Nous ressemblions plus à des clowns qu’à des femmes de la cour… mais il parait qu’il faut tout exagérer pour être vues du public…


La soirée a été calme pour moi. Camille avait ramené une conquête dans sa chambre. Je l’ai quand même croisée dans la soirée dans la salle de bain, le temps de lui raconter brièvement ma journée, et de lui demander quelques infos sur sa partenaire d’une nuit.



C’était une habitude entre nous, un petit jeu, elle est retournée dans sa chambre en oubliant de fermer complètement sa porte. Elle s’est arrangée pour faire bouger la belle Japonaise pour que je ne perde pas une miette du spectacle de son corps pendant qu’elle lui guidait le visage entre ses cuisses. Pendant que Kim s’appliquait, Camille m’a fait un clin d’œil, je lui ai montré mon pouce en l’air en signe d’approbation, j’ai fermé la porte et je suis retournée à mes occupations…