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Temps de lecture estimé : 5 mn
19/09/11
Résumé:  Un sac à main se confie...
Critères:  fh extracon noculotte préservati pénétratio confession humour -extraconj
Auteur : Samuel            Envoi mini-message

Série : Les confidences d'un sac à main

Chapitre 01 / 03
Les confidences d'un sac à main

Les confidences d’un sac à main




Bonjour, je suis un sac porté main en cuir de vachette pleine fleur de Lancaster. Entièrement doublé, l’intérieur dispose de trois poches plates dont une à fermeture éclair et d’une poche téléphone. Une poche au dos qui se ferme avec une fermeture à glissière. Je suis un sac qui se ferme avec un rabat avec fermoir métallique et se porte à la main ou sur l’épaule à l’aide de sa bandoulière amovible et ajustable Je suis le « it bag » de la rentrée.


Marie-Ange Vitteaux a dépensé les 170 euros nécessaires pour m’acquérir et j’emporte ses mouchoirs en papier, son chéquier, un mini-porte-feuilles, son portable, sa trousse de maquillage (un petit miroir ovoïde, une lime à ongle, un tampon, un doliprane, quelques pansements, un crayon noir, un gloss et un stick pour les lèvres), des chewing-gums, un petit carnet et un stylo et ses clefs.


Alors quel est l’intérêt d’entendre les confidences d’un sac à main, me direz-vous ? Eh bien, le sac d’une dame est quelque chose qui relève du sacré. Combien d’hommes connaissent parfaitement le corps de leur compagne, centimètre par centimètre, en utilisent couramment tous les orifices et n’ont jamais mis le nez dans le sac de madame ? C’est que nous sommes comme une ambassade, un territoire inexpugnable. Et d’ailleurs, en cas de violation, il y a bien souvent, dans un cas comme dans l’autre, un incident diplomatique qui peut avoir des conséquences graves.


Et puis, un sac à main est un témoin dont on ne se méfie pas. On le pose sur la commode et on oublie qu’il est présent dans la pièce. Pourtant, le sac est en cuir et personne n’ignore que le cuir respire. C’est donc qu’il est vivant. Nous ne parlons pas souvent, il est vrai. Mais nous en savons long sur celles qui nous portent à la main. Marie-Ange, par exemple, je la connais par cœur. Quand elle se presse pour un rendez-vous galant, je peux vous dire que je suis trimballé, secoué comme un prunier. Habillée à quatre épingles, elle monte les quatre étages quatre à quatre, elle me jette sur un fauteuil et deux minutes plus tard, elle est nue dans le grand atelier.


Je sais que nous sommes mardi, parce que tous les mardis elle glisse un préservatif dans ma pochette intérieure. Elle rejoint Antoine, un artiste si on veut. Et c’est toujours le même cérémonial. Il la veut nue immédiatement. Il ne rentre dans la pièce que lorsqu’elle a abandonné, jeté, dispersé tous ses vêtements. Il lui a expliqué qu’il ne veut pas connaître la femme d’affaire, l’administratrice-adjointe de la maison Cheminée de France. Il la veut nue, dépouillée de tous ses masques, de toutes ses marques de bourgeoise.


En revanche, il se fâche quand elle s’épile le pubis. C’est son mari qui a vu cela dans une revue porno chic et qui lui fait la guerre jusqu’à ce qu’elle soit complètement glabre. Alors Antoine entre en fureur.



Et Antoine prend sur ses genoux la grande dame et lui administre une bonne raclée. Elle hurle et jouit en même temps. Quand il la remet sur pied, il vérifie l’effet que ses mains rugueuses ont produit sur l’entrejambe de Marie-Ange. Elle vient alors vers moi, le cul rougi et le vagin humide, et elle m’ouvre. Ses mains sont chaudes et sa peau frissonne. Elle tremble parfois, s’énerve ou s’excite et me renverse sur le fauteuil pour trouver le préservatif, qui est pourtant toujours à la même place.



Avec un art consommé, mais qui a demandé des heures d’entraînement, elle ouvre le sachet avec les dents, se met le condom dans la bouche et en recouvre habilement le pénis de son partenaire. Elle transforme ainsi la pose du contraceptif en fellation. Ensuite, comme Antoine ne veut pas éjaculer trop vite – c’est son petit défaut – il est bien obligé de reculer, prendre une pause et il en profite pour la coucher sur le canapé. Il lui donne des ordres alors :



Alors le plus souvent, il se jette sur sa proie, sans même trop savoir dans quel orifice il atterrit, et après quelques galipettes pas trop gracieuses, il pousse son fameux « Ouhaha, que c’est bon ! ». Il reste ensuite comme prostré sur les fesses de Marie-Ange qui regarde sa montre. En fait, elle cherchait depuis longtemps un amant rapide et discret. Elle n’a pas trop réussi sur la discrétion, mais Antoine est tellement rapide qu’elle sera rentrée à l’heure à la maison. Et ça, c’est appréciable. En effet, l’artiste se redresse après quelques minutes de pâmoison et se dirige vers la salle de bain. Il perd en route le préservatif.



Mais Marie-Ange est déjà rhabillée, repeignée, remaquillée, repartie. Seulement dans l’escalier, elle tombe sur un ami d’Antoine, Marian, un peintre polonais, qui l’a fait déjà poser nue. Elle est toujours tellement admirative des artistes… À l’issue de la pose, ils ont fait l’amour au milieu des pots de peintures et j’en ai reçu des éclaboussures qu’il fut bien difficile de nettoyer.



Elle sort alors son agenda.



Il joint le geste à la parole. D’une main d’artiste, il a descendu le frêle tissu jusqu’aux chevilles de Marie-Ange. Elle s’en amuse, un peu gênée quand même.



D’une main d’administratrice-adjointe, elle arrache la culotte et s’enfuit. Tout en descendant l’escalier, elle ouvre rapidement son sac et y met la culotte. Vous ne pouvez pas imaginez le plaisir de s’étourdir de son odeur intime sublimée par le stress et mélangée au parfum du cuir. Tous les objets – miroir, crayon, carnet, portable… – ressentent la même sensation forte et c’est une vraie partouze dans le sac à main !