n° 14626 | Fiche technique | 20252 caractères | 20252Temps de lecture estimé : 13 mn | 27/10/11 |
Résumé: Le sac à main, d'abord receleur des secrets de Marie-Ange, est volé et se retrouve dans un tout autre milieu... | ||||
Critères: fhh jeunes copains jardin dispute fellation hdanus humour -couple+h | ||||
Auteur : Samuel Envoi mini-message |
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Les confidences d’un sac à main (suite)
Résumé du chapitre précédent : Marie-Ange, administratrice-adjointe de la maison Cheminée de France, revient de chez son amant, sa petite culotte dans le sac à main.
La présence de cette culotte a donc mis en émoi tout le contenu du sac. Marie-Ange est en retard et tout se bouscule au rythme de sa marche rapide. Déjà le rouge à lèvre s’était débarrassé de son capuchon ; il entre dans l’anneau du porte-clefs, grandit à vue d’œil et devient d’un rouge de plus en plus carmin. La lime à ongles joue avec les dents du peigne. Le stylo bave et son extrémité perd quelques gouttes dans un mouchoir en papier. Un vrai foutoir. Ce que confirme Marie-Ange en l’ouvrant : « C’est toujours le bordel dans mon sac ! »
Son mari l’attend. Roland est cadre chez Michelin, ayant renoncé à devenir chauffeur de locomotive à cause d’une mauvaise vision.
Marie-Ange s’exécute après une légère hésitation.
Marie-Ange lui donne son sac à main; Roland l’ouvre et découvre la petite culotte. En voulant la prendre, il se met du rouge à lèvre sur les doigts et de l’encre de stylo sur la manche immaculée de sa chemise. Ce qui redouble sa mauvaise humeur.
En fait, elle se dit surtout qu’elle a bien fait d’utiliser avec son amant le préservatif dont elle aurait eu bien de la peine à expliquer à son mari l’utilité.
Il empoigne son épouse de la main ferme d’un ancien basketteur, la couche sur ses genoux et lui applique une fessée humiliante et roborative, la deuxième de la journée.
Marie-Ange se dit que dans ce cas-là, il ne faut pas trop discuter. Ne pas le contrarier et lui faire plaisir pour qu’il se calme et qu’il évite de mener des enquêtes un peu poussées. C’est donc cul nu qu’elle entreprend de ranger son sac. Elle le retourne sur le buffet, comme on fait tomber le contenu d’une boîte à bijoux, et elle remet le tout dans un autre ordre, en essuyant simplement ce qui est maculé de rouge à lèvres. Pourtant, elle porte le sac à son nez et elle le caresse d’une main sensuelle. Oui, se dit-elle, il est vivant ! Elle frotte le sac contre son sexe ; un frisson la laisse proche de l’orgasme. Et dire que Roland ne lui a jamais procuré une telle émotion. Elle recommence et promène l’objet en cuir sur tout le corps. Elle en aurait pleuré. Oui, elle en est convaincue, son sac vaut mieux que son mari.
La soirée est étrange. Le bas sans bas, ni culotte, le haut habillé, et frissonnante à chaque regard sur son sac, elle a fait la cuisine et partage le repas d’un homme qui ne fait même plus attention à elle. Il lit le journal alors qu’elle le frôle d’une fesse nue, le clitoris humide à la simple vision de son sac.
Le soir, dans le lit, elle prend l’initiative. Son amant la veut avec des poils.
Marie-Ange se dit qu’il sait tout, qu’il l’a épiée… La liaison avec son sac à main est découverte.
Marie-Ange éteint. Elle se demande quand même si les allusions de son mari ne sont pas des signes qu’il a compris, qu’il a deviné, qu’il a vérifié, qu’il a déjà pardonné…
Elle se lève et va à son sac à main ; elle veut être sûre que rien ne pourrait la trahir vu que Roland s’est pour la première fois montré curieux de son contenu. Bien sûr, il n’y a plus de préservatifs, mais dans le petit carnet… Elle ne sait plus ce qu’il y a dans ce petit carnet. Son amant Antoine a écrit dessus son téléphone. Ah oui, le 01 58 96 30 31. Bon, il n’y a rien de très compromettant. Mais au verso, elle découvre un dessin quasiment obscène et pourtant bien reconnaissable. C’est elle, la fente dégorgeant de sperme. Et la voilà avec deux surprises avant de se recoucher. Une bonne et une mauvaise. D’abord, Antoine est vraiment un bon artiste, ce dont elle doutait depuis le début de leur liaison. Ensuite, le sac à main l’aurait donc trahie si Roland l’avait ouvert, et ça elle ne l’aurait jamais cru.
Le lendemain, Marie-Ange prend sa voiture pour aller travailler. Et c’est à un feu rouge que l’agression a lieu. Une petite moto s’est arrêtée à la droite du véhicule. Le passager, armé d’un manche de pioche, casse la vitre et s’empare du sac qui se trouvait sur le siège à côté de la conductrice. Et la moto démarre en trombe sans même attendre que le feu ne passe au vert. Marie-Ange a le réflexe de mettre en route ses feux de détresse, mais ne peut faire avancer sa voiture. Elle reste prostrée sur le volant, en larmes. Derrière, des dizaines d’automobilistes font hurler leurs avertisseurs pour passer. Et de chaque côté, des files de voitures doublent celle dont on a volé l’intimité. Le sac continue son périple sur le périphérique, puis oblique vers la banlieue. Et là, il est jeté sur le lit d’une certaine Graziella. La jeune fille, à peine réveillée, a vu son compagnon déverser son contenu sur les draps comme on vide une poubelle. Un sacré bon coup et un putain de sac ! Oui, le gamin est intéressé par le contenu et sa copine par le contenant.
Graziella se lève, drapée dans sa dignité; la toison en bataille et les fesses arrondies par une bonne nuit. Elle fait un doigt d’honneur à son copain et se douche. L’eau la rend raisonnable et, toute mouillée, elle ne demande plus qu’une petite compensation : conserver le sac jusqu’à midi. Max, ému par toute cette nudité dégoulinante, fait un geste d’approbation assez vague. Elle saute de joie et se déchaîne sur la ceinture du jeune homme qu’elle déshabille en deux temps, trois mouvements. Elle lui offre la pipe bien méritée. Pas celle que l’on fait par habitude pour calmer une ardeur un peu trop virile, mais celle qui permet à tous les doigts d’avoir un grand rôle depuis les coulisses jusqu’au trou du souffleur. Quand Max est assez fier de son érection, elle prend le sac et l’accroche au pénis dressé. Puis elle demande à son amant de faire l’amour contre l’armoire, en conservant le cuir entre leurs deux peaux. Une fantaisie qui aiguise le désir de Max. Chaque fois qu’il va-et-vient dans le vagin accueillant, le bel objet lui bat en cadence les testicules. Il éjacule avec délectation; quelques minutes et deux caresses plus tard, le sac tombe dans un bruit sourd sur le linoléum.
Au petit matin de ce mois de juillet, Max vient de jeter le sac dans un parc public, derrière un buisson d’aubépines. Il s’amuse souvent du nom de cet arbuste, car il est sujet aux érections matinales : aube et pine. S’assurant que le parc est complètement désert, le motard redémarre son engin sans la moindre émotion. Quant au malheureux sac, il a roulé un instant, s’est couvert de rosée et est arrêté dans sa course par une racine. La journée sera longue pour lui. Personne pour s’apercevoir de sa présence. Ce n’est que vers vingt heures qu’un couple vient s’allonger sur l’herbe. Diane et Jérôme sont étudiants. La journée fut un peu studieuse, car Jérôme a des examens à repasser en septembre. Diane l’aide, mais elle l’a prévenu : quand on bosse, on bosse ! Aussi, après une révision aussi ardue et des exercices répétés jusqu’à ce qu’ils soient compris, les deux amoureux ont bien le droit de participer à la douceur du soir. D’autant plus que demain, même programme a annoncé Diane en jetant un regard très sérieux à son petit copain, qui se fait de plus en plus petit, comme toujours dans ces cas-là. On ne discute pas avec Diane. Et puis, il serait tellement dommage de rater une année et surtout de ne plus se retrouver à côté d’elle dans l’amphi…
Mais ce soir, tout est permis. Elle se laisse caresser avec un sourire qui incite à aller toujours plus loin. Déjà les mains de Jérôme ont dégrafé le soutif et les seins pointent hardiment sous le chemisier. Maintenant, il entre délicatement dans la culotte et constate qu’il n’y a aucune indifférence de la part de son amante. Elle sourit, à peine gênée, quand il ressort ses doigts tout imprégnés de cyprine. Mais sur le banc, deux retraités commencent à considérer qu’il y a quelque impudeur dans leur comportement. Ils se dandinent sur leurs séants, grognent des protestations, cherchent du regard un gardien, un gendarme, un policier, un militaire. Mais rien que des promeneurs civils… Diane qui a toujours eu horreur du coït interrompu, surtout par la force publique, propose d’aller un peu plus loin. Jérôme, ravi, lui baisse sa culotte. Mais elle explique : un peu plus loin dans l’espace, pas dans l’érotisme. Jérôme est d’accord, d’autant qu’il aperçoit maintenant lui aussi les deux vieux qui se sont levés et qui brandissent leurs cannes.
Et c’est ainsi qu’ils se retrouvent derrière le buisson, que Diane découvre le sac à main et qu’elle s’en fait un oreiller. Jérôme la pénètre avec la fougue d’un jeune homme qui a rêvé de cet instant depuis le matin quand il a posé son bol de café dans l’évier. Il fait sombre et l’air est encore très doux. Diane se fiche désormais de qui pourrait les surprendre ; elle jouirait quand bien même ses parents, ses professeurs, son moniteur d’auto-école et le pape qu’elle respecte seraient debout autour de son orgasme. Elle est comme ça. Effacée, timide, polie, mais quand elle commence à prendre son plaisir, plus rien ne l’arrête. Parfois, cela lui fait peur et affole aussi Jérôme. Ses cheveux, collés par l’excitation, recouvrent le sac. Dans un dernier spasme, elle mord le cuir pour ne pas hurler et réveiller les canards qui ne s’expliquent pas qu’on attende le coucher du soleil pour une bonne partie de palmes en l’air. Elle sait qu’un doigt dans l’anus de son amant et c’est l’éjaculation garantie. Elle retarde le moment, elle le retarde encore, mais elle n’en peut plus et son doigt s’enfonce. Aussitôt Jérôme se retire et une coulée de sperme arrose la pelouse. Chacun reprend son souffle et un peu du souffle de l’autre dans des baisers qui servent de conclusion à cette étreinte juvénile. Diane pourtant est un peu dépitée. Elle ne comprend pas pourquoi systématiquement Jérôme se retire ainsi, puisqu’elle prend la pilule. Et lui, il explique que deux précautions valent mieux qu’une. Un petit différend en somme. Mais la jeune fille se console avec son nouveau sac à main qu’elle porte fièrement et ostensiblement.
Une fois dans l’appartement que leur loue un cousin de Jérôme, elle inspecte sa nouvelle acquisition. Il est quasiment vide ; mais il reste une carte de visite un peu chiffonnée et des papiers au nom de Marie-Ange Vitteaux, administratrice-adjointe de la maison Cheminée de France. Elle en parle à son amant qui lui conseille de le rendre à sa propriétaire légitime. Elle lui répond qu’il n’est jamais trop tard pour devenir malhonnête.
Il la regarde en frémissant et lui glisse dans la conversation que la dame en question, tellement heureuse de retrouver son sac, pourrait la gratifier d’une récompense. Diane lui renvoie un regard méprisant et lui dit qu’il sera toujours un raté avec de tels raisonnements de larbin. Le ton monte dans le deux pièces-cuisine. Heureusement on sonne. C’est Martin, le grand copain de la fac. Il arrive les bras chargé de bouteilles et veut fêter son anniversaire. Jérôme n’a pas du tout oublié et il accourt avec son cadeau : un CD de Cesaria Evoria. On met de la musique soul et l’on boit en riant de tout et de rien. Diane est bientôt ivre ; elle a surtout voulu oublier dans l’alcool qu’elle n’avait pas pensé à un cadeau pour Martin.
Elle raconte son histoire de sac de telle façon que personne n’y comprend rien. Jérôme explique, car il voudrait l’opinion de son ami. Martin sent que le sujet est épineux et il ne veut fâcher personne un soir comme celui-là. Il propose à Diane de tirer au sort. Pile, elle garde le sac. Face, elle le rend. Ça ne plaît pas trop à la jeune étudiante embrumée dans les vapeurs d’alcools. Elle est d’accord sur le principe du jeu, mais pas de pile ou face. On réfléchit et on continue de boire. Et brusquement Diane s’écrie :
Les deux garçons se regardent. Martin propose de se retirer. Mais elle proteste avec fureur. Un grand silence se fait. Et timidement Jérôme, en bafouillant, mais en étant très clair, propose que Diane, les yeux bandés, suce alternativement les deux queues et que si elle devine qui sont les propriétaires, elle garde le sac. La jeune fille, bien imbibée, croit à une blague et elle en rajoute.
Jérôme la prend au mot, lui met le sac sur la tête. Elle rit aux éclats dans la boîte de cuir. On la fait s’agenouiller. Elle manque de tomber. Mais quand elle sent sur ses lèvres, un membre déjà bien chaud et consistant, elle comprend que les mecs sont vraiment des salauds capables d’aller jusque-là. Pourtant l’envie d’une queue est trop forte, elle pompe avec frénésie. La pipe s’interrompt pour faire place à un autre intrus. Pour Diane, qui ne s’est pas rendu compte de la substitution, le plaisir prend le pas sur la lucidité. Alternativement, les deux garçons, qui vacillent de bonheur et d’ivresse, se font sucer.
Martin est réellement étonné par la qualité de pipeuse d’une étudiante aussi sérieuse dans l’amphi. Jérôme, impressionné par la queue de son copain dégoulinante de salive, finit par éjaculer sur le visage de sa compagne, qui déclare en s’étranglant à moitié :
C’est la consternation. Diane a perdu un sac, Jérôme est déçu de ne pas avoir été reconnu, Martin n’a même pas joui, si ce n’est de la situation. Diane n’a pas le cœur de le laisser comme ça et entreprend sous le regard furieux de Jérôme une fellation des plus pornographiques. Martin s’en ira la queue basse. Diane refuse de reporter le sac et le jette à son ex-copain. Oui, elle est bien décidée à laisser sur le bord de la route cet éjaculateur précoce.