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Temps de lecture estimé : 11 mn
28/12/11
Résumé:  Histoire vraie d'un passage à l'acte.
Critères:  f ff fbi copains piscine fsoumise voir fmast massage intermast init -fsoumisaf
Auteur : Totobas      Envoi mini-message

Série : Du fantasme à la réalité 2

Chapitre 01 / 05
Une initiation particulière

Depuis longtemps, lorsque nous faisons l’amour, ma femme, Nathalie, aime que je lui susurre des mots coquins dans le creux de l’oreille. L’expérience aidant, mes propos ont beaucoup évolué, pour se transformer en saynètes, dont, bien sûr, Nathalie est le centre d’intérêt. Ces pratiques ont un immense avantage qu’elles permettent de mieux connaître l’autre, et surtout d’explorer des pistes nouvelles, à savoirs des fantasmes inavoués, parce qu’inavouables…


C’est ainsi que j’ai découvert les penchants lesbiens de Nathalie, qui s’en est toujours défendue lors de discussions, mais qui montre une forte émotion à leur évocation sur l’oreiller, et là, le corps ne ment pas. J’ai donc concentré mes « histoires » sur ce sujet. Plus je la mettais dans des situations scabreuses et très « cochonnes », plus son plaisir était intense.


Durant les vacances, j’ai commencé à intégrer dans mes histoires des femmes vues au cours de la journée sur la plage ou au bar. Je ne me lassais pas de contempler l’émoi de Nathalie lorsque nous croisions une des jeunes femmes avec laquelle elle avait fait virtuellement l’amour quelques heures plus tôt. Les fantasmes portaient tous sur des inconnues, mais un jour j’ai décidé d’évoquer Corinne, la meilleure amie de Nathalie. La première fois j’ai essuyé un refus, Nathalie prétextant qu’il ne fallait pas tout mélanger… Têtu, j’ai réessayé quelques semaines plus tard, et j’eus le plaisir de constater que l’idée avait fait son chemin. Son sexe avait rarement été aussi humide, et les gémissements accompagnant sa jouissance montraient que je ne m’étais pas trompé. Nathalie fantasmait bien sur une aventure féminine, mais avant tout avec Corinne


Au retour de nos vacances, Corinne devait passer chez nous dans l’après-midi. À l’issue du déjeuner, je suis parti faire une sieste, que j’espérais coquine, mais Nathalie ne m’a pas rejoint comme à son habitude, prétextant une trop forte chaleur, ce qui n’était pas faux. Elle m’a dit qu’elle préférait se reposer sur le canapé. Je sentais bien qu’il y avait quelque chose d’inhabituel. Au bout de quelques minutes, je me levai sans bruit, et m’approchai du salon. Le spectacle fut à la hauteur de mes attentes. Je la vis allongée, nue la main entre les cuisses, en train de se masturber. Elle était magnifique, mais ce qu’il y avait de plus troublant, c’est qu’elle m’a toujours dit ne se branler que très rarement seule, ne le faisant qu’en ma présence. Cette fois, je pénétrais au plus profond de son intimité. Je voyais son doigt caresser lentement son clitoris alors que son autre main pinçait vigoureusement la pointe de son sein. Elle tirait sur le téton et le tordait, ce qui devait être douloureux, mais elle semblait y prendre beaucoup de plaisir. Puis, elle glissa deux doigts dans son sexe avant de les porter à sa bouche. Ils étaient trempés, et elle jouit, secouée de spasmes impressionnants. Je m’éclipsai pour aller me soulager tant mon sexe était en érection.


À mon réveil « officiel », je la trouvai calme et sereine, comme si rien ne s’était passé. Une heure plus tard Corinne arrivait. Je l’accueillis et observai Nathalie lui faire la bise. Malgré la grosse chaleur, je vis la pointe de ses seins s’ériger, et je pensais qu’elle était encore plus polissonne que je ne le pensais. Tout au long de la visite de Corinne, Nathalie n’osa pas la regarder dans les yeux, et restait un peu en retrait, loin de son attitude habituelle. Au moment du départ, je vis bien un léger trouble l’assaillir, mais elle se maîtrisa de façon parfaite. Je surpris simplement son regard s’aventurer dans le décolleté de Corinne, alors assise dans sa voiture. À peine Corinne partie, nous avons fait l’amour. Je lui ai dit que j’avais remarqué qu’elle était excitée parce que ses seins s’étaient dressés à l’arrivée de son amie, et que je l’avais vue regarder dans son décolleté. Le fait de revivre ces moments rendit sa jouissance particulièrement intense.


De cet épisode, j’avais retenu que Nathalie accrochait vraiment avec Corinne, mais aussi qu’elle aimait se pincer fortement les seins pour atteindre la jouissance. Étant adepte d’un blog dans lequel les contraintes physiques et morales abondaient (n’est-ce pas Linda), cela m’a donné l’idée d’explorer ce pan très particulier de la sexualité qu’est la soumission. J’ai donc commencé à lui raconter des histoires dans lesquelles elle était soumise à une maîtresse, et où elle subissait des châtiments corporels et des humiliations. Bingo ! J’avais trouvé un point sensible. C’est à ce moment qu’elle m’a avoué qu’elle aimerait que je la fesse, ce que je fis avec joie. Mais je sentais bien que l’humiliation d’être la soumise d’une femme était un fantasme bien plus fort que celui d’être ma propre soumise. N’étant pas de nature très dominatrice, je ne m’en offusquai pas, tant je prenais du plaisir à voir Nathalie jouir sans retenue à l’évocation de scènes de soumission. Elle avait particulièrement le goût de lécher la chatte de sa maîtresse pendant que celle-ci libérait sa vessie. Cette posture, qu’elle jugeait humiliante, était celle qui symbolisait le mieux sa soumission, tout comme lécher l’anus de sa partenaire. L’idée de faire la toilette intime de sa maîtresse la rendait folle d’excitation, et la voir ainsi me comblait. Bien entendu, Corinne était en bonne place, et jouait souvent le rôle de la dominatrice, au plus grand plaisir de ma femme.


J’avais depuis longtemps dans l’idée de mettre Nathalie face à la réalité et à ses fantasmes, en l’incitant à dévoiler ses penchants. Cela était relativement compliqué, parce que si nous voyions Corinne de temps à autre, elle était accompagnée la plupart du temps de son mari. Cela dit, leur relation touchait à son terme et ils vivaient côte à côte plutôt qu’ensemble. Lors de nos délires sexuels, je racontais à Nathalie la façon dont elle devrait se conduire lors des visites de Corinne. Je lui disais qu’elle devrait l’embrasser sur la commissure des lèvres pour lui dire bonjour, au lieu du chaste baiser habituel, mais aussi qu’elle devrait porter une robe blanche transparente sans aucun dessous, de façon à émoustiller Corinne. Mais je sentais bien la crainte de Nathalie de sauter le pas, et d’aller trop loin…


L’été suivant, Corinne nous rendit visite seule. Le jour même, je sentais Nathalie un peu nerveuse, et cette fois, je ne lui laissais pas la possibilité de soulager la tension qui l’habitait, espérant ainsi accroître son désir d’assouvir ses fantasmes. Nous avons accueilli Corinne au bord de notre piscine. Par pudeur, Nathalie fit une bise normale à Corinne, à ma grande déception. Cependant, elle avait bien mis une robe blanche (pas la plus transparente, mais) et, même s’il faisait très chaud, je la voyais frissonner de temps en temps. Je prétextais alors des travaux sur mon ordinateur pour les laisser papoter ensemble. En fait, par les volets entrecroisés j’avais une vue parfaite de la situation, tout en restant à l’abri de leurs regards. Je les observais discuter, jusqu’à ce que Corinne dégrafe le soutien-gorge de son maillot et se mette à plat ventre pour que Nathalie lui passe de la crème solaire. Mon sang ne fit qu’un tour, imaginant un dénouement heureux. Je distinguais alors la respiration rapide de Nathalie. Allait-elle sauter le pas ? Elle appliqua la crème lentement sur le dos de Corinne qui lui demanda de lui en passer aussi sur les cuisses. Je vis une main tremblante s’exécuter. Les gestes devinrent moins sûrs, surtout lorsque Corinne écarta imperceptiblement les jambes pour permettre aux doigts d’accomplir leur office. Nathalie était cramoisie, mais Corinne ne s’en était pas rendu compte. Au bout de quelques instants, la situation s’inversa et je vis les mains fines de notre amie étaler la crème avec application prenant tout son temps.


De mon poste d’observation, j’étais fou d’excitation. Corinne était-elle sensible aux charmes de Nathalie ? Il me semblait que ses gestes s’attardaient plus sur le haut des cuisses que sur les épaules. Puis le massage dégénéra en partie de chatouilles, chacune essayant d’atteindre la partie la plus sensible de l’autre. Je voyais leurs seins se frôler et leurs mains devenir de plus en plus baladeuses. Cela se termina dans la piscine. Je ne voyais plus que leurs visages, que je trouvais assez proches, mais elles discutaient de façon très animée. C’est le moment que je choisis pour les rejoindre. Elles s’éloignèrent aussitôt l’une de l’autre, l’air un peu gêné. Le charme était rompu. Elles sortirent rapidement de l’eau tout en discutant à voix basse. Nathalie me dit alors qu’elle partait avec Corinne faire quelques emplettes. Elles se vêtirent à toute vitesse pour partir vers la voiture en pouffant comme deux collégiennes. Je fis cependant remarquer à Nathalie que la robe était suffisamment transparente pour que l’on voie qu’elle était en tenue d’Ève dessous. Elle partit donc mettre un string, non sans une petite moue de frustration.


Leur absence dura tout l’après-midi, dont j’ai trouvé les heures particulièrement longues. N’étais-je pas allé trop loin ? À leur retour, Nathalie me parut un peu tendue alors que Corinne était tout sourire. Je soupçonnais bien quelque chose, mais sans aucune certitude. Après quelques verres de vin, le dîner se passa dans une atmosphère agréable, et je sentais une nouvelle complicité entre elles. Vers la fin du repas, Nathalie se leva, et je constatais dans le contre-jour qu’elle ne portait plus rien sous sa robe. Elle n’avait pas pu enlever son string depuis son retour, puisque je ne l’avais pas quittée des yeux. Je sentis une boule dans le ventre entre gêne et plaisir, ne sachant quoi penser. Discrètement, je m’éclipsai, et je tombai sur son sac à main. La curiosité fut la plus forte. Je l’ouvris, et quelle ne fut pas ma surprise d’y trouver un string, qui n’était pas le sien ! Il ne faisait aucun doute qu’il n’était pas neuf, et qu’il avait été porté récemment. La fin de soirée fut terrible, tenaillée entre l’excitation de leur relation et le sentiment d’avoir été trompé. Corinne partie, je m’approchais de Nathalie pour susciter son désir, mais elle me repoussa, prétextant qu’elle était fatiguée. Cependant, son regard était aussi brillant que lointain, et elle mit longtemps à s’endormir.


Le lendemain, l’attitude de Nathalie était redevenue normale. J’attendis l’après-midi pour la solliciter de mes avances, auxquelles elle succomba. J’étais en train de la déshabiller, lorsque je remarquai quelques marques rouges sur ses fesses. Cela ressemblait fort à des traces de doigts. L’ultime preuve était devant mes yeux. Fou d’excitation, je la fis s’allonger sur le ventre, et lui dis :



Elle devint rouge comme une pivoine, n’osant pas me regarder, en balbutiant :



Je vis cependant son sexe s’humidifier instantanément.



Elle était véritablement tétanisée, mais son sexe perlait de plus en plus.



Je la vis trembler



Mes sentiments étaient partagés. Je ne savais pas s’il fallait que je me réjouisse de ce qui s’était passé ou que je me mette à crier et pleurer. J’étais tout de même grandement responsable de la situation. Nathalie me dit :



La supplique dans ses yeux me fit craquer.



Nathalie arborait un sourire radieux, soulagée de m’avoir avoué son aventure. Elle en profitait même pour se toucher. Je constatais alors qu’elle avait dans la main le string qui se trouvait dans son sac à main. C’était bien celui de Corinne.


Nous avons fait l’amour comme jamais. La sensation étrange de mélange d’excitation et de rancœur a décuplé mon plaisir, celui de Nathalie l’étant par le souvenir des moments passés avec Corinne.


Cette histoire s’est déroulée il y a quelques semaines. Je crois que Nathalie et Corinne se sont revues au moins une fois. Ma jalousie en prend un coup, mais nos rapports de couple sont au beau fixe. Nous verrons bien ce que nous réserve l’avenir.