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n° 14817Fiche technique15035 caractères15035
Temps de lecture estimé : 9 mn
13/02/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  La colo se termine et tout le monde se retrouve pour une fête des sens qui aboutit sur des révélations.
Critères:  ff fff grp jeunes vacances voir exhib fmast massage intermast jeu uro confession -amourpass -fbi
Auteur : Kitty Lévine      Envoi mini-message

Série : La colo

Chapitre 09 / 09
Révélations

Nathalie, animatrice de colo en 1975, se trouve au cœur d’une mêlée érotico-amoureuse où les découvertes des plaisirs de la chair se mêlent avec celles de l’amour, dans une ambiance très « œcuménique ».

Après toutes sortes d’expériences, elle recueille les confidences des unes et des autres.

Dans le dernier épisode, elle passe son week-end de congé à Nice, entre filles, avec Sylvie, la femme du directeur.





Vendredi, on s’en va ! La colo est finie. C’est toujours un moment dur. Quitter les gosses avec qui on a tissé des liens. Les autres monos, l’ambiance, changer de rythme… En ce qui nous concerne, il y aura toujours le souvenir de nos moments d’intimité hors du temps. Sur quoi cela débouchera-t-il ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que je vais vivre avec Corinne. On en a longuement reparlé toutes les deux. Mais je n’ai pas envie de rompre avec tous les autres, et notamment Héloïse et Sylvie.


En rentrant de Nice, dans le train, avec Sylvie on a élaboré une dernière soirée coquine pour les « initiés ». On a passé en revue les autres membres de l’équipe et il nous est apparu que l’on n’avait pas envie de coopter quelqu’un d’autre (peur de choquer ? d’être mal perçues ?) Par contre, une petite soirée mercredi après l’extinction des feux et après un cinquième repas vite expédié… Pas le dernier soir, car cette soirée il faudra la passer avec les autres, et puis surveiller les éventuelles batailles au polochon de la dernière nuit.


On s’est retrouvés vers 23 h dans les combles du bâtiment principal. En fait, avec Sylvie, on avait aménagé un peu la salle avec des matelas formant une grande couche, et quelques lumières indirectes. Le bar était fourni et c’est autour d’un verre de ti ‘punch qu’on s’est retrouvés, ne sachant plus comment commencer cette soirée alors qu’on savait pourtant comment la finir. Enfin, ils savaient, ou croyaient savoir, car Sylvie et moi avions eu quelques idées pour pimenter la chose.


Nous en étions au deuxième verre quand Sylvie, au milieu de la pièce, laissa tomber sa robe de coton, la laissant aussi nue que belle. Tous les regards se tournèrent vers elle. Éric et Michel n’en perdaient pas une miette, eux qui étaient les seuls à ne l’avoir jamais vu nue. Pour enfoncer le clou, elle virevolta parmi les uns et les autres en se triturant les seins, obligeant les garçons à la regarder dans les yeux.


Puis elle entreprit quelques mouvements de gymnastique qui, vu sa tenue, seraient proprement indécents s’ils avaient été pratiqués ailleurs que là. Elle s’exhibait complètement par de savants mouvements : un grand écart avec un pied sur l’épaule de l’un, une série de pompes les jambes écartées, une chandelle avec ciseaux. Bref, nous étions subjugués. La suite du scénario fit que je m’approchai d’elle, fit tomber ma propre robe et entamai avec elle la suite de cette chorégraphie pour initiés, n’hésitant pas à mettre nos corps au contact de l’autre, mais toujours sans les mains ni la bouche. Je regardai de temps en temps mes amis, et vis que Corinne semblait éblouie, et qu’Héloïse n’attendait qu’un signal pour nous rejoindre. Les garçons semblaient réagir comme… des garçons, planqués ou presque dans leurs shorts.


Alors, d’un coup d’œil et d’un hochement de tête, nous allâmes chercher Héloïse et nous l’emmenâmes à la tête de notre grand lit. Elle nous regarda avec stupéfaction quand nous lui attachâmes les mains aux poutres apparentes du toit, chacune d’un côté, en serrant suffisamment sur la corde au niveau des poignets pour qu’elle ne puisse les retirer, mais en laissant la possibilité de les poser, de chaque côté sur le dossier de la chaise sur laquelle nous l’assîmes après l’avoir langoureusement déshabillée. Puis nous entreprîmes d’enduire son corps avec une huile de coco, en soulevant ses fesses pour aller bien au fond de son anus, en ne négligeant ni sa vulve ni ses seins dont les tétons érigés pointaient vers le toit. Héloïse se détendait. Je savais qu’on touchait là à l’un de ses fantasmes : se faire attacher pendant des relations sexuelles. Elle nous en avait parlé l’autre soir alors qu’elle avait ses mains plantées dans nos culs.



Tout le monde acquiesça et commença à se rassembler. Sylvie s’esclaffa :



Tout le monde retourna sur les bords de la salle, démarrant un effeuillage général dans la bonne humeur. Quelques culottes, shorts, et slips volèrent et atterrirent sur des têtes, des épaules ou n’importe où : le rhabillage allait être coton ! Puis chacun ne manqua pas de se resservir à boire, tant du jus de fruit que plutôt du jus de fruit arrosé. Soudain la voix d’Héloïse se fit entendre :



Alors, je me dévouai pour lui apporter un verre d’un cocktail détonnant : champagne, Cointreau, fraise des bois, qu’elle but avidement cul sec, la flûte tenue par ma main droite, ma gauche posée affectueusement sur son épaule. Puis je lui fis un gros bisou baveux, mais pas trop, afin de ne pas entamer seule la soirée.

Ce fut Michel qui fut tiré au sort le premier. On lui demanda de se mettre au centre d’un cercle que nous formions, et dont Héloïse était la serrure.

Après quelques hésitations, il posa sa question.



Petite moue dans le public. On s’attendait à mieux, mais qui sait ?

Héloïse avait le visage de celle qui maîtrisait. Après avoir réfléchi un peu, elle susurra doucement



Puis se tournant vers nous et avec les yeux soudain embués de celle qui se livrait, elle ajouta :



Léger silence. Sylvie passa au vote, et c’est Héloïse qui avait gagné.



Du tac au tac, elle répondit, en s’adressant à lui :



Puis, pour nous, elle ajouta :



Michel semblait soudain mal à l’aise d’être le centre de l’histoire, mais son sexe était passé au garde-à-vous et, de bonne grâce, il s’allongea et lança à la cantonade



Héloïse se proposa, mais on lui refusa, lui expliquant qu’elle devait patienter. On décida, chacune son tour de nous payer un peu de bon temps sur cette verge qui ne demandait que ça.


Enfin, il daigna s’allonger, seul, puis releva ses jambes par-dessus tête. Un trou du cul qui s’ouvre à nous, bien écarté, et Michel réussit ce que je n’imaginais pas quelques minutes auparavant : enfoncer la moitié de son sexe dans sa bouche. Il le lécha un peu, semblant goûter ses fragrances, puis entreprit une fellation digne de ce nom le temps que Sylvie lui dise que l’épreuve était terminée. Je dois dire que cela m’avait plus intriguée qu’émoustillée, ce qui semblait être le cas de pas mal d’entre nous, à l’exception d’Héloïse dont les yeux brillaient de plaisir.


Sylvie passa la parole à une fille, et en l’occurrence à Nora, qui se mit au centre, et ayant compris l’idée, se coucha face à elle les genoux relevés et les jambes écartées. Elle cala un oreiller sous sa tête et entreprit doucement une masturbation en marmonnant à haute voix



Les yeux d’Héloïse étaient plantés dans son sexe touffu et noir d’où émergeait une vulve d’un rose écarlate, bien dessinée et qui apparaissait le temps d’un instant quand Nora voulait bien en montrer plus. Je remarquai que Corinne avait posé une main sur sa fente et je ne vis pas ce qu’elle faisait mais me l’imaginai à l’unisson de Nora. Les garçons étaient raides, tous les trois côte à côte. Voyant que ça durait, Éric, au milieu, entreprit de poser chacune de ses mains sur l’un des sexes limitrophe, et de doucement les caresser, ce qui sembla ravir les propriétaires de ces pieux. Enfin, elle se lança :



À ce moment je vis Héloïse blêmir, ce que les autres ne virent pas, tous occupés au spectacle ou à leur propre plaisir. Puis elle dit d’une voix cassée



Tout le monde était stupéfait, et Nora sentit qu’il fallait qu’elle n’insiste pas, et elle tenta de rattraper le coup, ce qu’elle fit avec justesse.



J’eus l’idée de prendre le contre-pied de Nora



Une fois de plus les yeux d’Héloïse semblait semblaient se mouiller. Avais-je commis une gaffe, c’était en rapport avec la question précédente ? La réponse me tomba comme un coup de tonnerre !



Soudain, je compris tout son comportement depuis le début. J’eus pas le temps de m’y attarder car Sylvie intervint :



Les garçons s’empressèrent et Corinne, Héloïse et moi nous serrâmes dans les bras telles les trois grâces !

Le reste de la soirée fut chaud mais dans une ambiance de tendresse que je n’imaginais pas quand nous l’avions élaborée.


Plus tard, alors que je prenais une douche avec Héloïse



Depuis, j’ai toujours eu des difficultés pour retrouver un partenaire masculin. Et puis il y a eu Éric. Éric et sa douceur, Éric et son ambivalence, Éric et Michel. Je n’ai jamais été amoureuse de lui. C’était de la tendresse amicale. C’est lui qui m’a réappris à jouir d’un pénis. En fait, tu en as été le déclic. Lorsque tu nous as surpris dans la douche, j’ai eu mon premier orgasme avec lui. Je n’avais jamais joui avec un mec, mais il a fallu une fille pour me débloquer. Et tu as été là. Après j’ai eu envie de rattraper le temps perdu, et notre histoire à tous m’a rapprochée de nouveau des filles. Tu sais, cela me fait du bien de t’en parler. Personne n’a jamais su. Voyant mon visage empreint de gravité, elle me dit :



Je soutins son regard dans lequel je ne vis que de l’amour et une supplique. Elle ferma les yeux quand elle sentit un jet chaud contre ses jambes, et j’en fis autant la sentant me rendre la pareille.

Je l’embrassai les yeux fermés depuis quelques secondes quand on sentit d’autres bras, et un autre jet qui nous arrosa tour à tour. J’ouvris les yeux et souris à Corinne.



Ma montre marque deux heures. La nuit défile le long de l’autoroute. Dans le car tout le monde dort. Assises à l’arrière, notre trio est immobile. La tête d’Héloïse est posée sur mon épaule, d’un côté, et celle de Corinne prend ma jambe pour oreiller. Je n’ose bouger tellement je suis heureuse. Mais vers où roulons-nous ?



FIN de la colo !




J’espère pouvoir bientôt continuer cet univers en racontant le démarrage de trois filles dans une vie commune. Mais je risque d’être moins disponible pour quelques mois, alors je ferai cela sous forme de chroniques plus ou moins espacées… À bientôt !


Kitty