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Temps de lecture estimé : 14 mn
07/02/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Suite des aventures de Nathalie qui se prend un congé.
Critères:  fh ff hhh fhh grp jeunes inconnu vacances plage cinéma voir exhib nudisme vidéox intermast cunnilingu fdanus hsodo
Auteur : Kitty Lévine      Envoi mini-message

Série : La colo

Chapitre 08 / 09
Congé

Nathalie, animatrice de colo en 1975, se trouve au cœur d’une mêlée érotico-amoureuse où les découvertes des plaisirs de la chair se mêlent avec celles de l’amour, dans une ambiance très « œcuménique ».

Après toutes sortes d’expériences, elle recueille les confidences des unes et des autres.





J’étais crevée ! Entre le passage à la base nautique et l’épisode sanitaire, je n’avais pas pris de congés depuis le début de la colo. En plus, mes nuits étaient parfois agitées, et cela n’arrangeait rien.

Alors que j’en discutai avec Sylvie, elle me regarda soudain et me dit :



Elle me regarda pensivement, assise devant ses factures et sa calculatrice de comptable, puis elle se leva et marmonna un « Je reviens ».

Je n’y prêtai pas attention, et me reconcentrai sur la compta de la base nautique, dont certains éléments ne me parlaient pas beaucoup, quand elle revint quelques minutes plus tard et posa ses mains sur les épaules, commençant un massage qui était plus une caresse qu’autre chose.



Que devais-je comprendre ? Soudain, je pensai à Corinne. Comment allait-elle prendre la chose ?

Je descendis de l’économat et me dirigeai vers la salle de veillée où elle répétait une danse avec quelques jeunes pour le dernier soir.



Je la regardai. Comment était-ce possible qu’on ait réussi à avoir une relation si pure et équilibrée ? Je n’en revenais pas. Alors je lui souris et lui proposai, voulant la dorloter un peu :




Le train était parti de Digne depuis un moment quand Sylvie remarqua :



Si elle savait comme moi j’y pensais depuis le départ. C’était la première fois que je me baladais sans culotte et j’avais l’impression que tout le monde le savait, surtout avec ma jupe qui certes me descendait jusqu’aux genoux, mais tout de même. Mais j’aimais bien. J’avais l’impression d’être comme à la maison, et il n’y avait pas ce serrage de la poitrine. Mais ça, j’y étais habituée, car mon petit matériel tenait tout seul et je n’avais pas de problème, comme Nora qui me disait que parfois, quand elle ne mettait pas de soutien-gorge, elle finissait par avoir mal aux seins.



Tétanisée la Nathalie. Elle est folle ou quoi ? Dans un train : Bon ! D’accord ! On est que quatre et les deux autres sont à l’autre bout du wagon. Mais… Soudain, voie de sortie : retour de manivelle.



Elle me lança un regard provocateur, jeta un œil sur les deux passagers, à l’avant, en train de regarder le paysage et me refixa, en commençant à relever son éternelle jupe longue. À ce moment, la lumière disparut. Nous étions dans un tunnel. Nous éclatâmes de rire toutes les deux et elle me dit :



On se jaugea avec un regard qui disait :



Arrivées à Nice, nous partîmes à pied vers l’appartement. En chemin, nous passâmes devant un cinéma qui agira mon attention. C’était un cinéma où l’on passait un film pornographique : Exhibition. J’en avais entendu parler mais… mystère. Une curiosité s’éveilla en moi.



L’appartement était clair, mais rien ne nous disait qu’il était au bord de la mer. Nous posâmes nos valises, fîmes un brin de toilette rafraîchissante et nous nous changeâmes, car le train avait fini sa course en mode sauna. Au moment où je cherchai à enfiler mon bermuda, Sylvie me demanda de garder ma jupe.



Évidemment, elle avait des idées dans la tête. Ceci dit, vu le lieu où on allait…

De nouveau dans la rue, cinq minutes après, nous entrâmes dans un cinéma où une ouvreuse nous regarda d’un drôle d’air et nous laissa juste à la porte d’entrée.


Là, grand noir contrastant avec le soleil et soudain, je ne vis que ça : ce sexe enfoncé dans la bouche de cette fille qui le retira et le renfourna. J’étais subjuguée. Sylvie me tira vers le haut de la salle et nous emmena vers les derniers rangs. Je commençai à voir des ombres se profiler. Un homme était au dernier rang. Sylvie m’entraîna dans celui de devant. En passant, je vis que l’homme avait le pantalon ouvert et se branlait ouvertement. Puis nous nous assîmes et l’image du film me revint dans la rétine : le contraste de peau entre l’homme bronzé et poilu et ces deux filles, celle qui le suçait et celle qui lui caressait doucement les couilles. J’étais tremblante Je ne savais plus si je maîtrisais, mais j’aimais. J’aimais voir ce que je voyais, savoir ce que j’avais vu. Je posai ma tête sur l’épaule de Sylvie. Pour me rassurer. Mais les choses s’enchaînèrent.


Sur l’écran, je voyais la fille sur le mec. Le fait d’avoir son anus juste là en face de moi, en gros plan… quand soudain la main du type enveloppa sa fesse, glissa dans sa raie. Une énorme boule parcourait mon bas-ventre.


À ce moment, un homme voulut nous demander le passage pour s’asseoir plus loin. Espèce d’idiot ! Il y avait suffisamment de places ailleurs. Puis un autre s’assit juste à ma gauche. Je me reconcentrai sur l’image quand Sylvie pressa sa jambe contre la mienne et commença à remonter ma jupe



Je jetai un regard vers mon voisin et je vis. Je vis le vit ! L’homme avait déboutonné son jean et tenait sa queue dressée dans sa main tout en la regardant, ses yeux allant alternativement de ma jupe à mon regard et à sa bite. Il avait une quarantaine, pas beau, pas moche, mais son membre était bien droit érigé. Je le trouvais… joli. Pas autre chose ? Si : excitant !


Sylvie avait remonté ma jupe et put constater à quel point j’étais trempée. Je me dis soudain qu’il fallait que je m’occupe un peu d’elle, mais un regard à droite m’informa que son voisin avait déjà entrepris des fouilles préalables, remonté sa jupe longue et cherchait à s’approprier son intérieur. De son autre main, il se masturbait un membre recourbé, long et fin, qui ne m’inspirait guère. Soudain, je compris un peu mieux les us et coutumes de l’endroit.


C’est évident : deux filles entraient dans un temple du sexe, et il fallait s’en approcher. Étions-nous les seules ? Je voyais mieux maintenant, et je distinguai plus loin, devant, une fille bien habillée qui se penchait successivement à droite et à gauche. Son âge ? Impossible à dire. Trop loin et pas assez de lumière. Mais ce qu’elle faisait aux garçons qui l’accompagnait ? Aucun doute !


À l’écran, Une brune se laissait aller à une masturbation violente. Aurais-je pu faire cela devant une caméra ? Je ne sais pas mais je comprenais ce que ressentait cette fille, surtout que la main de Sylvie me précisait mes envies. Une deuxième main me toucha par la gauche. D’abord la cuisse, doucement. Une main chaude et délicate. Je regardai de nouveau le membre, là, à ma portée, et d’une main à la fois hésitante et décidée, je le saisis, provoquant un léger rapprochement vers moi de l’homme sur son fauteuil, et une progression de sa main vers mon minou, où elle rencontra celle de Sylvie.


Celle-ci semblait vouloir marquer son territoire autour de mon clito, alors, l’autre, pas bégueule, descendit vers mon puits d’amour inondé de cyprine. Puis, deux doigts m’investirent tandis qu’un autre caressait l’entrée de mon petit trou. Je poussai malgré moi un gémissement et voulut regarder mon chevalier entreprenant. En tournant la tête, je vis ma main sur sa bite, et juste devant mon nez, une autre bite, brillante, fière. C’était l’homme qui était derrière nous. Lui, il me rappelait Eric. Pourquoi ? Je ne sais. Sa queue peut-être ?


À ce moment-là, ma petite voix dans ma tête me dit qu’au point où j’en étais, il fallait que je me lâche, que j’en profite un maximum, et sans chercher plus loin, j’enfouis ce sexe dans ma bouche et le pompai d’un mouvement de tête, ne pouvant m’aider de mes mains. J’essayai, intellectuellement, de prendre possession de toutes mes sensations. Ma main gauche sur la bite, celle dans ma bouche, les doigts dans mon sexe et maintenant celui dans mon anus, l’index de Sylvie sur mon clito, ma main sur son sein, et les cris de la fille sur l’écran en train de jouir. Et je frissonnai, je sentis monter en moi une vague énorme qui me subjugua le corps entier en remontant de mon bas-ventre. En même temps, je sentis ma bouche pleine d’une liqueur masculine et ma main gauche toute poisseuse.

Je rouvris les yeux pour m’apercevoir que mes deux partenaires de gauche se reculottaient et repartaient avec un sourire penaud. Sur l’écran, la fille se remettait doucement de son orgasme.



Sylvie, elle, n’avait pas joui. Elle se leva, releva l’accoudoir, vint placer sa tête sur mes cuisses, passa sa jupe par-dessus ses fesses et ne laissa aucun doute à son partenaire sur son envie. Celui-ci ne sembla un moment pas en croire ses yeux, et se reprit pour entrer en elle vigoureusement, sans amour. Que du sexe ! Mais dans toute sa splendeur. Sylvie gémissait entre mes cuisses Je la regardai. Elle était belle ainsi, sans fard, sans les artifices de la société, toute à son plaisir, un pouce dans la bouche. Après je sentis une ombre devant moi et je vis les deux hommes et la femme de tout à l’heure, dans la rangée de devant, en train de se masturber, chacun de son côté. Je les voyais mal car j’étais à contre-jour. Alors j’approchai une main, et complices ensemble, tour à tour, me donnèrent, bite circoncise ou non, chatte où j’eus la surprise de constater que celle-ci n’avait aucun poil, était lisse comme ma joue. Quel effet original. Puis tous s’évanouirent dans le cinéma, et l’homme qui s’agitait en Sylvie jouit à son tour. Puis, comme les deux autres tout à l’heure, il se rhabilla, enjamba les sièges de devant et disparut. Goujat ! Salaud ! Et Sylvie ?


Nous nous regardâmes toutes deux, incrédules du comportement de ces êtres qui ne pensaient qu’à eux. Je sus à ce moment quoi faire. Je la relevai, et me glissai au sol, les fesses sur la moquette, et j’entrepris de la lécher consciencieusement jusqu’à l’orgasme qui couvait. Celui-ci fut long, très long dans notre solitude du bout de la salle, mais je savais qu’il était beau. Puis je me relevai et l’embrassai.

Elle me susurra :



Nous rîmes de bon cœur et restâmes collées jusqu’à ce que les lumières se rallument.

Plus tard, assis devant de délicieux spaghettis alle Vongole dans une trattoria du vieux Nice, la discussion revint sur ce qui s’était passé.



Après avoir payé, elle nous trouva rapidement un taxi qu’elle briefa



Pendant le trajet je me laissais aller à un peu de détente. Nous longeâmes le port et partîmes vers l’est. Le long d’une corniche, une enseigne Coco Beach apparut. C’était un bar ou restau. On descendit.



On longeait un chemin caillouteux, le long de la mer, sur lequel on ne voyait que grâce à la lune et les lumières de la ville, puis, à un virage, on se trouva près de l’eau.



Ce fut elle qui perdit ! L’eau était merveilleusement bonne. C’était la première fois que je me baignais nue, et c’était voluptueux. Sylvie me rejoignit et m’embrassa, deux doigts plantés dans mon intimité, dès qu’on eut retrouvé pied. Puis elle se dégagea et nagea d’un crawl parfait.

Après un long moment fait de jeux plus ou moins innocents, on regagna la berge.



On s’assit donc sur un rocher encore chaud du soleil de la journée et reprîmes quelques caresses déplacées, et j’en profitai pour glisser un doigt dans son petit trou, sans avoir besoin, pour une fois d’y introduire un suppo comme la semaine passée. C’est bizarre, chez moi, cette envie de doigter les anus. En fait, je crois que ça m’apaise car je me sens plus intime avec la personne avec qui j’ai cette relation. Sylvie posa sa tête sur la mienne. Nous en étions là quand nous entendîmes du bruit un peu plus haut. Peu ravies à l’idée d’être découvertes là, à poil, nous ne bougeâmes plus. Puis nous vîmes arriver trois garçons d’une vingtaine d’années, pas plus. Ils se déshabillèrent en contrebas de nous, cachés par quelques rochers. Je sortis à regret mon doigt de son petit cul car je sentais que Sylvie voulait bouger. Elle me dit à l’oreille :



Un des garçons, visiblement le blond de l’équipe s’était agenouillé devant les deux autres et suçait alternativement deux sexes dont l’un me semblait énorme. Les deux autres s’embrassaient langoureusement. Je me rapprochai de Sylvie, et je repris le chemin de mes obsessions. Puis, celui avec la grosse bite se pencha sur un rocher, et le blond lui lécha les couilles ou l’anus, on ne voyait pas d’ici. L’autre se masturbait doucement en les regardant. Le blond se releva et encula son camarade doucement. Celui-ci gémit, on ne sait si c’est de plaisir ou de douleur. À ce moment, je perdis l’équilibre et tombai dans les cailloux, faisant un bruit démesuré du fait de la nuit. Les garçons sursautèrent, se retournèrent, cherchèrent leurs habits et détalèrent, à poil vers la route.



Nous attendîmes un peu, mais rien : ils ne reviendraient pas tout de suite. Nous nous rhabillâmes et reprîmes le chemin du retour. Ils étaient là, tous les trois, assis sur un parapet du bord de la route. Je suis sûre qu’ils guettaient. Ils avaient l’air surpris de nous voir débouler là. L’un d’eux nous accosta :



Les trois garçons se regardèrent avec l’air de ceux qui ont raté quelque chose.



J’allais répondre que pourquoi pas, quand Sylvie s’empressa de dire :



Tête des mecs. On a attendu 100 m avant d’éclater de rire.



Dit sans appel ni possibilité de s’y soustraire !


Et ce qui fut dit fut fait. Nous passâmes un bon moment entre cette nuit-là, la journée suivante et la deuxième nuit. Elle m’inventa des moments sensuels, des moments drôles, des moments de farniente, un peu de shopping et des petits plats de petits resto, sans oublier des petits vins rafraîchissants. En échange, je l’investis de mes doigts, de ma bouche, de tout mon corps autant que je pus. Mais nous parlâmes aussi sérieusement, de l’amour, de l’amitié, de ce qui se passait, de nos livres préférés, de nos films adorés. Et nous imaginâmes une soirée à notre retour, avant le grand départ, soirée où tous ceux qui se sont mêlés se mélangeraient une dernière fois, ensemble.


Et nous nous retrouvâmes dans notre petit train qui remontait vers le nord…