n° 14839 | Fiche technique | 25507 caractères | 25507Temps de lecture estimé : 16 mn | 03/03/12 |
Résumé: Histoire d'un jeune couple modèle où la jeune femme va tomber sous l'emprise d'un homme mûr. Le couple survivra après bien des tempêtes. | ||||
Critères: h fh hplusag extracon campagne jalousie nudisme hmast fellation pénétratio fdanus fsodo -extraconj -voyeuract | ||||
Auteur : François G. Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : La petite voix Chapitre 01 / 07 | Épisode suivant |
Je m’appelle François. Il y a une trentaine d’années, j’ai rencontré Carole, connue au lycée. C’est une copine commune qui nous a présentés. J’ai été son premier homme, elle ma première femme. Une vie bien sage, bien droite semblait se profiler pour nous. C’est ainsi que nous nous sommes fiancés puis mariés trois ans après la fin de mes études et mon entrée dans la vie professionnelle. On avait alors 24 et 23 ans.
On était plein d’amour et de certitude mais, sans s’en rendre compte en fait, on se construisait un univers déjà très routinier. J’étais pris dans mes formations professionnelles pour devenir un jeune cadre plein d’avenir. Elle, de son côté, faisait des remplacements administratifs dans des lycées et collèges. Les habitudes s’étaient déjà bien installées lorsqu’a débarqué, dans notre vie provinciale, Jean-Pierre, un cousin éloigné du second mari de sa mère. Il arrivait de Paris. Il était informaticien, look Georges Moustaki, très soixante-huitard et faisait en même temps une sorte de retour à la terre en rénovant avec un groupe au genre hippies une vieille ferme à une centaine de kilomètres de chez nous. Il devait avoir 45 ans, nous 27/28. Petit à petit, sans que je m’en rende compte, Carole est tombée sous son charme. On habitait la même ville, à cinq minutes de chez lui ; précision, il était marié et père de famille (enfants de 10 et 16 ans). Elle me « traînait » chez lui pour y discuter et refaire le monde. Et mon tempérament de petit bourgeois bien propre et bien réglo ne s’accordait pas du tout à leur vision écolo des choses. J’ai fini par m’opposer à ses thèses et à ma grande surprise, je n’ai pas reçu le soutien attendu de mon épouse, bien au contraire, elle a pris son parti. Déçu, j’ai fini par ne plus l’accompagner. J’ai abandonné la place… grave erreur.
La vie professionnelle s’est chargée d’aggraver les choses. Je partais pour plusieurs semaines à Paris pour terminer ma formation. Elle faisait des remplacements hors de la ville où l’on vivait. On se croisait et les retrouvailles étaient difficiles. Lorsque je suis revenu travailler sur notre ville, je me suis aperçu qu’elle allait déjeuner chez Jean-Pierre et son épouse alors que je déjeunais seul chez nous (rappel à cinq minutes de voiture). Je le lui ai fait remarquer et elle m’a dit qu’elle n’avait pas le temps de venir, que c’était trop loin… et qu’il fallait que j’arrête de l’espionner ce qui n’était pas le cas car ce n’était qu’un simple hasard : je l’avais trouvée devant moi en voiture et je l’avais vue s’arrêter chez eux. Elle m’a fait une scène et j’ai calmé le jeu… deuxième erreur.
Et le hasard s’en est mêlé encore une fois. Elle a été nommée pour un remplacement dans un IUT situé à quelques kilomètres de la fameuse ferme en rénovation. Et à partir de là, j’ai dû passer la majorité de mes week-ends là-bas car elle préférait ne pas rentrer chez nous et qu’on profite du soleil de cette belle zone de moyenne montagne tout en rénovant la ferme et en faisant des fêtes avec les « hippies ».
J’étais trop « fonctionnaire » dans ma tête pour m’intégrer, et plus ça allait plus je me marginalisais au contraire d’elle qui s’éclatait de plus en plus. Elle avait changé de look (coiffure afro), portait des robes amples d’été (souvent légèrement vêtue dessous) ou des jeans serrés. Je me sentais exclu… dépassé et triste. Mais je l’aimais et elle m’aimait aussi malgré tout alors ça continuait tant bien que mal. Je comptais aussi sur la présence permanente de la femme de Jean-Pierre pour veiller à ce que ça ne dérape pas, bien que je commençais à avoir des doutes. Je suis un piètre danseur et donc je faisais souvent banquette durant les fiestas organisées à la ferme durant les chaudes soirées d’été.
Et c’est vrai que, durant ces fêtes, je la découvrais totalement différente. Ce n’était plus la lycéenne réservée et « pure » que j’avais connue mais une jeune femme en train de s’ouvrir à un autre monde dans lequel je ne voulais pas la suivre, arc-bouté sur mes principes. Elle avait essayé, ils avaient même tous essayé pour être honnête de m’intégrer, mais je n’y arrivais pas. Je participais donc très peu, faisais souvent la gueule, ce qui n’arrangeait rien. Les seules fois où ça se passait bien, c’était lorsque des amis à nous étaient conviés, en particulier un couple qui partageait mon approche, dont je reparlerai plus tard. Donc, pendant que je restais assis à attendre la fin en buvant, pas trop, ou en parlant, rarement, avec quelqu’un, elle faisait la fête sous mes yeux. Ce qui me rassurait, c’est que j’avais toujours la primeur pour la seule danse qui me convenait, les slows. Mais si au début j’avais la primeur et l’exclusivité, petit à petit, j’ai perdu cette exclusivité. Et je n’ai pas remarqué que le type avait sa « part de marché » qui augmentait régulièrement.
Il ne venait à cette ferme que les week-ends et je ne m’inquiétais pas trop sachant qu’il venait accompagné et qu’en semaine il était dans la même ville que moi. Seulement voilà, en août il a pu y venir seul. Il n’y avait pas de fête prévue le week-end, mais il nous a invités tous les deux. Je travaillais de nuit et je ne pouvais y arriver que le samedi vers 12 h. Carole m’a dit très naturellement qu’elle irait coucher là-bas dès le vendredi soir. Elle m’a expliqué que comme ça tout serait prêt pour mon arrivée. Je n’ai osé rien dire pour ne pas passer pour un affreux ringard.
Je suis arrivé fatigué le samedi. Elle était en maillot de bain deux pièces noir. Elle semblait un peu gênée en me voyant, mais je ne l’ai pas relevé. Ils avaient préparé un très bon repas et pour une fois l’ambiance a été détendue car ils évitaient les conversations idéologiques. J’ai baissé la garde et je me suis laissé aller à boire un peu trop. Comme j’étais crevé, je suis allé, en m’excusant en plus, faire une sieste dans la maison. Elle a poussé la malice jusqu’à me chuchoter :
Gros naïf, je me suis assoupi. Ce sont ses rires qui m’ont réveillé. La chambre était au premier, volets mi-clos, je me suis approché de la fenêtre. Elle était sur un transat à bronzer et Jean-Pierre s’amusait à l’empêcher de se relever. Rien de bien méchant. J’allais pousser les volets pour leur dire de faire moins de bruit quand un geste m’a arrêté.
Il venait de passer la main sous le maillot et elle ne protestait pas. Le silence s’était fait… il la caressait en la regardant dans les yeux. Elle se laissait faire. Pour moi le monde s’écroulait et je me traitais de tous les noms de ne pas avoir su réagir plus tôt. Non pas par manque de courage, mais sans doute par quelque chose qui me disait qu’une réaction violente pourrait mettre un terme définitif à notre amour, j’ai décidé… de ne rien décider et de laisser faire pour voir (dans tous les sens du terme). Le « pelotage appuyé » a duré quelques minutes avant qu’elle ne lui fasse « chut » en désignant la fenêtre. J’ai cru avoir été repéré quand je l’ai vue se diriger vers la maison. Je me suis vite recouché et j’ai fait semblant de dormir. Elle s’est approchée et m’a dit :
J’ai grommelé quelque chose et elle est redescendue. Je me suis relevé et je les ai regardés s’éloigner. Il ne se gênait même pas pour la tenir par la taille, la main sur la fesse dans le maillot. Je suis vite descendu pour les suivre à distance. Contrairement à ce qu’elle m’avait dit, ils prirent la direction d’un petit étang isolé et non de la carrière (direction opposée). Ils entrèrent dans le bois qui mène à cet étang et, à l’abri des regards, échangèrent un long baiser. Il y eut, semble-t-il, une petite conversation où je la voyais faire non de la tête. Lui riait. Je croyais bêtement qu’elle revenait à la raison. Mais j’ai compris bien vite qu’il ne s’agissait pas de ça. Il essayait de la convaincre de marcher nue dans la forêt. Elle était pudique et là je la retrouvais un peu. Mais quelques baisers eurent raison de sa résistance. Doucement, il lui dégrafa le soutien-gorge. La culotte du maillot roula bien vite au sol. Même de loin, on pouvait voir que c’est une vraie brune…
Et même une très jolie brune, petite, 1,58 m, et qui devait peser à l’époque 50 kg, de jolis seins rentrant dans un 90b, aréoles claires et moyennes, petits tétons, et une toison brune fournie et entretenue.
J’étais donc à les observer à 50 mètres en me planquant le mieux possible. J’étais partagé entre douleur de voir la réalité en face, blessure de la voir s’amuser, se laisser aller vers des choses qu’elle n’aurait jamais faites avec moi, donc jalousie profonde, mais aussi, alors qu’il m’aurait suffi de me manifester pour que tout s’arrête (avec aussi le risque qu’elle me quitte), aussi donc une curiosité et un trouble naissant. Si ma tête souffrait, mon corps réagissait autrement. Je m’étais mis à bander.
Il a fini de la convaincre de marcher nue dans la petite allée qui menait à cet étang. Nue devant lui à quelques mètres. Petit jeu qui semblait plaire de plus en plus à ma douce car je la voyais marcher de manière de plus en plus lascive et sensuelle. De mon côté, je perdais un peu de terrain car elle se retournait vers lui souvent et j’avais peur de me faire repérer. Le chemin n’était pas droit et c’est pour ça que je n’ai pas pu voir comment il l’a rattrapée. Mais quand j’ai à mon tour pu les voir, la situation avait évolué.
On était en vue de l’étang. Et ils ne marchaient plus mais n’étaient pas inactifs au contraire. Jamais je n’aurais cru ma douce épouse capable de ça. Je tombais encore une fois de très haut. Elle était face à un arbre, les mains appuyées contre le tronc, cambrée, jambes écartées, et le type la pénétrait. J’étais fou de douleur de la voir s’offrir à un autre « mâle » que moi. Mais en même temps, deux forces me poussaient à ne pas révéler ma présence : une petite voix qui me disait d’être patient, qu’il fallait qu’elle vive cette expérience et qu’elle me reviendrait, et une autre, plus perverse, qui me disait de me faire plaisir en jouant au voyeur. J’ai donc continué à « mater ». J’ai même réussi à m’approcher à une vingtaine de mètres. Suffisant pour voir la pénétration, le sexe de ce type se perdant dans les poils de ma chérie, ses fesses et ses reins cambrés, son offrande totale et les coups de reins puissants de JP. Il la prenait presque violemment. En silence de son côté. Quant à elle, ses soupirs, ses gémissements étaient de plus en plus audibles. Jamais je ne l’avais prise comme ça. Moi qui étais toujours doux avec elle, je découvrais qu’elle aimait se faire « baiser », se faire prendre de manière bestiale et que ça la faisait jouir bruyamment, elle qui était peu expressive avec moi. Je me trouvais minable de n’avoir pas su oser lui faire ça. Mais toujours dans ma contradiction intérieure, j’avais sorti mon sexe et je me masturbais jusqu’à la jouissance. Mon sperme allait atterrir sur les feuilles du buisson qui me cachait. Ce n’était pas le cas de celui de JP qui avait été bien au chaud au fond de la grotte de ma douce. Elle se redressa, il se colla à elle, dos à lui, elle tourna vers lui un visage radieux et chercha ses lèvres. Je crois que c’est ça qui me fit le plus mal.
La chute fut rude en effet, et plus encore le baiser post-coïtal que l’accouplement lui-même. Dans ce regard échangé, j’ai surpris de la reconnaissance, de la soumission aussi. Il l’a entraînée toujours nue vers le petit étang. Et là, ils se sont baignés en se chahutant puis en s’embrassant dans l’eau. J’ai compris que JP avait retrouvé de sa vigueur quand j’ai vu ma chérie ouvrir la bouche en se cambrant en arrière alors qu’il l’enlaçait dans l’eau. Je ne la reconnaissais plus. Elle si pudique, se baignait nue et en plus… se plantait sur ce type au risque d’être surprise par n’importe qui. Mais le seul « n’importe qui » qui traînait par-là, c’était moi, et je continuais à sentir mes cornes pousser et à boire le calice jusqu’à la lie. J’assistai à la sortie de l’eau des deux amants. La vision du sexe de JP dans de très bonnes dispositions, il était bien plus gros que le mien en plus, me dit que j’allais assister à une nouvelle partie de jambes en l’air. Ce fut le cas dans l’herbe haute près de l’eau à quelques mètres de moi, et ce qui me fit mal, c’est que c’est elle qui l’attira en se couchant sur le dos et en s’ouvrant en totale impudeur. JP ne se fit bien sûr pas prier pour honorer à nouveau cette jeunette qui en redemandait. Elle jouit encore sous lui puis ensuite en levrette, les fesses en l’air, les épaules presque dans l’herbe. Je vis même le gland vouloir prendre un autre chemin, mais elle refusa et il n’insista pas. Elle jouit encore et lui aussi. Ils revinrent se baigner pour un petit nettoyage cette fois. Puis je compris que l’heure du retour avait sonné. Et pour moi c’était donc le moment de battre en retraite. Je battis donc en retraite après la débâcle…
Je suis arrivé suffisamment tôt pour retrouver une certaine sérénité, du moins apparente. Je les attendis donc en bas assis dans un fauteuil de jardin. Je pris le parti de me montrer de bonne humeur, reposé. Je lui demandai s’ils n’avaient pas eu trop chaud en allant à la carrière, mais je ne poussai pas le vice de lui dire qu’ils auraient mieux fait d’aller se baigner à l’étang. Je sentais bien son malaise quand elle me répondait mais je passais à autre chose. J’avais fait le choix de laisser pourrir la situation, c’était un risque, mais je m’y tenais. Je trouvai même la force d’aller aider JP dans ses travaux de restauration pendant qu’elle allait prendre une douche. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui me manquait d’aller à mon tour profiter de son corps mais ça faisait partie de ma stratégie. Je suis quelqu’un de tenace.
J’avais fait un choix, il fallait s’y tenir. De toute façon, je n’avais plus le choix car si je me mettais à faire la grande scène du 2, ma femme aurait beau jeu de me renvoyer, que j’aurais pu tout arrêter depuis le moment où je les avais vus s’amuser dans le jardin. Non content d’être cocu, je risquais de passer en plus pour un pervers. Et ça elle risquait fort de ne pas me le pardonner. Je n’étais donc plus tout à fait maître du jeu. Je devais attendre, être patient, et faire le pari risqué que cette histoire, la leur, aurait une fin. Je décidai donc de jouer le naïf aveugle et sourd… face à eux, mais l’espion redoutable (lol) dès qu’ils auraient le dos tourné ou se croiraient seuls…
Donc, sur le restant de l’après-midi, je réussis à surprendre quelques petits effleurements mais rien de bien méchant. Ils étaient manifestement sur leurs gardes. Le soir se passa bien. JP à l’apéro et au repas entreprit de me faire boire, grossière stratégie et piège dans lequel je feignis de tomber. Heureusement pour moi, je tiens bien l’alcool. Il me suffit donc de feindre une certaine somnolence pour surprendre le clin d’œil de connivence entre eux. Ma douce poussa le vice jusqu’à monter avec moi se coucher. Elle se montra gentille. Quand je lui rappelai que je l’avais attendue l’après-midi pour qu’elle me « réveille », elle ne se démonta pas et me dit :
Et là elle se mit nue et s’offrit. Elle savait bien que j’avais un peu trop bu et que je n’allais pas être au top. Moi aussi d’ailleurs, mais je me contentai du « lot de consolation ». Je la pris… sans trop de vigueur mais excité tout de même car dans ma tête repassaient les images de l’après-midi. Pour la première fois, je baisais une… salope. Elle l’était devenue car elle me subit plus qu’elle ne participa. Allongée sur le dos, elle se mit à soupirer juste un peu puis à bien onduler les hanches afin d’accélérer la fin du coït. Elle était pressée, mais elle ignorait que je le savais.
Je jouis… presque mécaniquement, mais pas elle bien sûr. Je me tournai de mon côté. Très mauvais pour l’image, mais nécessaire pour la suite. Elle fit un brin de toilette, enfila une robe d’été ample. Je dormais déjà… du moins le crut-elle. Elle s’allongea un peu par acquit de conscience. Puis je l’entendis se lever discrètement dans le noir. Il aurait été trop risqué d’aller dans la chambre d’à côté rejoindre JP. Elle descendit donc et se dirigea vers un petit coin bar que JP avait aménagé en retrait de la salle commune mais surtout invisible depuis la porte de ma chambre. J’attendis. Pas trop longtemps. J’entendis JP sortir le plus discrètement de sa chambre et descendre. Impossible pour moi de descendre sans me faire repérer. Il fallait trouver une solution…
Finalement, avoir aidé mon cocufieur allait me servir. Je me rappelais que nous avions passé une heure à faire des joints sous ma fenêtre de chambre et que l’échelle n’avait pas été rangée. Je tentai le coup. Il faisait chaud, rien de choquant à ce que les volets s’ouvrent en haut et… en bas. Je descendis par l’échelle… et je fis doucement le tour de la maison. Heureusement, aucun chien du voisinage ne détecta ma présence. Le vent avait tourné. Et la chance (de cocu) était avec moi. Le petit fenestron du petit coin bar était ouvert. J’avais le son et l’image…
Je me suis approché le plus possible. Il y avait peu de son car il l’embrassait nue sur le canapé d’angle. Sans doute aussi faisaient-ils encore attention, pensant que je pouvais les entendre. Enfin, c’est ce que je croyais naïvement, encore plein d’illusions. Mais très vite mon ego en a encore pris un coup lorsque je l’entendis dire à Jean-Pierre :
JP a renchéri :
Et c’est livide que j’entendis Carole lui répondre :
Et je la vis s’allonger sur le canapé et s’offrir impudique à son amant. Mais il voulut de suite profiter de ce début de soumission pour commencer la phase « découverte »…
À genoux près de son visage, il lui présenta son sexe. Jamais elle n’avait fait ça. J’avais fait une tentative une fois mais elle m’avait « jeté » me traitant de pervers. Et là je la voyais encore tourner la tête mais en riant nerveuse et en chuchotant des petits « noon, arrête ». Mais lui, sans violence, poursuivait son manège, insistait. À un moment, elle ne tourna plus sa tête. Le temps s’arrêta. Doucement, elle ouvrit la bouche et la positionna autour du sexe. Je venais de descendre un peu plus en enfer. J’avais envie de hurler, de rentrer dans la maison, de me jeter sur ce type qui était en train de me la voler, mais il y avait toujours cette petite voix qui me disait : « Attends, laisse faire les choses, elle doit en passer par là, elle te reviendra. »
Alors, partagé entre souffrance et voyeurisme, je suis resté là, silencieux, dehors dans la nuit noire à observer la scène par le petit fenestron, et à écouter. JP lui donnait des conseils, l’encourageait :
Puis :
Et là je vis la tête de ma chérie faire oui… Elle avait changé de position pour plus de confort. Elle était à quatre pattes sur le canapé, lui à genoux devant elle. Je voyais son regard de satisfaction devant cette jeunette qui le suçait. Ses petits yeux exprimaient tout son vice. Je compris que l’amour n’était pas son objectif et paradoxalement je me sentis rassuré. Et si la petite voix avait raison ?
Le voyeur prit le dessus sur le cocu. Je bandais devant le spectacle de ma douce prodiguant une "petite gâterie" à son amant. Je me mis à me caresser. Le professeur ne voulant sans doute pas brusquer son élève, il lui fit arrêter le traitement, mais lui demanda de rester en position. Il la contourna et se positionna derrière elle. Il la prit doucement, faisant doucement monter son plaisir. Totalement abandonnée, elle jouit une première fois les fesses en l’air, cambrée, la tête reposant sur ses mains croisées sur le canapé. Il commença à la caresser malgré ses protestations à un endroit qu’elle m’avait toujours défendu. Un nouveau pas fut franchi quand elle y accepta un doigt en gémissant un « noon » sans effet sur son tourmenteur. Celui-ci savait bien qu’il avait gagné la partie. Et quelque temps après, il présenta son gland devant cette porte secrète. Elle lui redit « non, tu vas me faire mal ». Il la rassura et il arriva à ses fins. Elle étouffa un cri puis, sur ses conseils, se détendit. La possession anale pouvait débuter. Les petits cris de douleur se transformèrent vite en cris et gémissements de plaisir. Ce type était diabolique, et moi, petit ange débutant, que pouvais-je faire contre le démon ?
Celle que j’avais connue jeune fille sage, presque prude, se transformait sous mes yeux en femme très libérée. Trop pour moi. Je me suis soudain senti ridicule, le sexe à la main à assister au triomphe de Jean-Pierre le quadra écolo. Je suis remonté dans la chambre, la tête vide. Je me suis tourné et retourné dans ce lit, prêt à m’habiller et à partir. J’allais le faire quand je les ai entendus remonter.
Et voilà. Elle était très forte. Elle m’avait encore mis dans ma peau du fautif. Eh bien ma belle, tu veux que je sois plus ouvert. D’accord. J’ai compris la leçon. Et je vais te le montrer dès le réveil.
Au réveil en effet, je descendis déjeuner le premier. Les amants me rejoignirent alors que je finissais mon café. Je leur annonçai que je repartais chez ce qui était encore « chez nous » en ville. Elle en fut surprise. Lui cachait mal sa joie. Elle me suivit jusque dans la chambre où je rangeais (faussement) calmement mes affaires.
Je partis sans me retourner.