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Temps de lecture estimé : 17 mn
07/03/12
Résumé:  François a découvert son infortune. Il essaie de regagner les faveurs de Carole.
Critères:  fh fhh hplusag extracon voisins campagne danser fête humilié(e) jalousie 69 pénétratio fsodo -amourdram -fhh
Auteur : François G.            Envoi mini-message

Série : La petite voix

Chapitre 02 / 07
La confirmation

Résumé du premier épisode : François a découvert l’infidélité de Carole, ce que celle-ci ignore. Sur les conseils de « la petite voix », François a choisi de ne pas intervenir car il veut sauver son couple et craint que son entrée en scène ne provoque une rupture irrémédiable.



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J’avais fait le choix. Je savais que je prenais un sacré risque. Je me doutais que l’autre allait très vite lui enlever ses remords, vu l’emprise qu’il avait sur elle. Aussi, je me suis dit qu’il fallait que je change, que je n’attende pas en victime expiatoire qu’elle décide seule de la suite. Je rentrai chez nous.


Carole m’appela le dimanche soir. Elle balançait entre incrédulité et agacement sur mon attitude. Je réussis à ne pas m’énerver, à lui dire que je n’avais pas voulu gâcher un week-end qu’elle avait choisi en m’opposant aux grandes théories humanistes de Jean-Pierre que je ne partageais pas. À ma grande satisfaction, elle se rangea à mon argumentation. J’en profitai pour lui glisser perfidement que j’espérais qu’elle réserverait le week-end suivant à son petit mari qui avait su se montrer plus tolérant qu’elle ne le croyait. Je raccrochai sur cette phrase ambigüe.


Dans la semaine, je repris contact avec mes anciens copains du club de moto. Ce fut avec joie qu’ils m’accueillirent. Ils me proposèrent de les aider à organiser un rallye de nuit dans la nuit de samedi à dimanche. Cette proposition tomba à pic. Je l’acceptai.


Carole ne m’appela pas de la semaine. Aussi, quand elle débarqua le samedi matin, j’eus beau jeu de lui dire que je ne l’attendais plus et que je m’étais résigné à accepter cette invitation. Je lui proposai de venir avec moi, mais comme je savais qu’elle détestait les motards, je ne fus pas surpris de sa réponse. Le week-end commença par des visites à nos parents respectifs le samedi après-midi et une nuit chacun de notre côté. Elle, m’attendant dans notre appartement. Je rentrai au petit matin.


Elle dormait profondément, vêtue d’un long t-shirt, sur le ventre. Il faisait très chaud dans l’appartement et elle n’avait pas mis de drap sur elle. Le t-shirt était remonté sur ses hanches. C’était son seul vêtement. Ses jolies fesses apparaissaient légèrement plus blanches dans la pénombre par rapport à son corps bronzé. Je me suis déshabillé sans bruit. Depuis le bas du lit, progressivement, j’ai effleuré ses jambes avec mes lèvres. J’ai atteint le repli des genoux puis j’ai glissé sur ses cuisses légèrement ouvertes. J’ai fait une pause. Je ne voulais pas la réveiller, du moins pas encore.


Assis à côté d’elle, j’ai posé doucement ma main sur sa cuisse pendant que je me penchais pour embrasser son dos puis ses fesses. Lentement ma main a gagné l’intérieur de ses cuisses. Dieu que sa peau était douce ! Un centimètre puis deux puis cinq, j’étais enfin en contact avec ses lèvres intimes. Mon cœur battait à tout rompre, j’avais le souffle court, mon sexe tendu me faisait mal. J’ai replié un doigt et j’ai commencé un léger va-et-vient. J’ai senti qu’elle réagissait à cette caresse coquine, puis elle s’est ouverte à ce doigt indiscret en poussant un léger soupir. J’avais peur que, dans ce qui était devenu un demi-sommeil, elle ne murmurât le prénom de son amant.


Toujours somnolente, elle s’est soudain retournée en ouvrant grand ses cuisses. Cette fois c’était sa toison brune qui faisait une tache noire sur son corps dans la pénombre de la chambre. J’ai posé ma paume sur cette belle toison et mes doigts ont effleuré son petit bouton. Je crus qu’elle dormait encore lorsque j’ai senti sa main saisir mon sexe et commencer à le caresser. Sans un mot, elle m’a attiré sur elle et je l’ai pénétrée doucement. Nous avons fait l’amour comme si c’était une première fois, timidement, doucement, lentement. Le plaisir nous a emportés ensemble au petit matin. Nous nous sommes endormis enlacés sans avoir échangé un mot.


Nous avons passé la journée du dimanche à flâner ensemble main dans la main. On profitait du présent, sans vouloir ni l’un ni l’autre aborder le passé, ni l’avenir non plus d’ailleurs. Elle repartit avec une réelle tristesse le dimanche soir. J’étais sûr désormais qu’elle m’aimait toujours. J’étais dans la bonne voie. Il fallait continuer…


Le week-end suivant, c’est moi qui décidai de la rejoindre en Haute-Corrèze et de participer à la fête du pain organisée par Jean-Pierre et sa bande. Je n’avais pas d’inquiétude car Michèle, la femme de Jean-Pierre, était là aussi, ainsi que des amis à nous. Peu de chances que Jean-Pierre passe de nouveau à l’attaque. Je me montrai exagérément gentil et attentionné avec Carole. Elle resta collée à moi. J’étais rassuré. Mais lorsque la fête débuta, elle ne put se retenir d’aller se joindre à Jean-Pierre et à ses potes.


Il fallait réagir et vite. Alors, le petit mec timide et renfrogné d’habitude dans ce genre de situation se transforma en roi de la piste et de l’animation. Je me lâchai complètement, au grand étonnement de tous les convives, ravis de me découvrir sous un meilleur jour. Carole parut ravie elle aussi, du moins au début. Par la suite, quand elle vit que moi aussi je savais m’amuser sans elle et que je me rapprochais beaucoup d’Yvette, une amie à elle, avec qui je dansais et passais de longs moments à échanger, elle me lança quelques regards qui ne trompaient pas. La surprise agréable s’était transformée en doute pour elle. Voire plus peut-être, en début de jalousie. Juste retour des choses, mais elle était coincée.


Elle ne pouvait pas me reprocher d’être devenu plus convivial et plus cordial avec ses amis. Je vis qu’elle semblait échanger sur mon cas avec son amant. Je vis aussi que Michèle était vigilante et était intervenue deux ou trois fois pour briser quelques tentatives d’isolement. J’étais content de me sentir moins seul, d’autant que je prenais du plaisir à discuter avec Yvette. Le pari était toujours risqué mais je n’étais plus dans une impasse. J’avais moi aussi une autre voie possible, même si Yvette était mariée…


La femme de Jean-Pierre était une fille bien, qui « faisait avec » pour protéger ses enfants. Elle se contentait de bloquer les ardeurs de son mari vis-à-vis d’autres femmes en sa présence. Elle savait bien que la restauration de la ferme lui servait aussi de couverture pour y aller sans elle et inviter des "amies". Pas de bol pour moi, l’élue du moment était mon épouse. Mais au moins, la présence de Michèle me permettait d’être plus tranquille et de pouvoir dérouler mon plan.


Le mari d’Yvette ayant déserté les lieux pour s’intéresser au fonctionnement d’un vieux four à pain, j’en profitai pour pousser mes avantages lorsque le moment des slows arriva. J’attirai Yvette contre moi. C’était une pulpeuse fille, douce et rieuse, un peu plus "ronde" que Carole. Elle se laissa aller contre moi. On ne parlait plus. Je sentis la chaleur et la douceur de son corps. J’osai une main baladeuse sur ses fesses. Elle ne protesta pas, bien au contraire, et me murmura un « coquin » à l’oreille. Nos bassins se rapprochèrent encore plus. Elle ne pouvait plus ignorer mon désir. Maintenant c’était elle qui ondulait des hanches contre moi. Difficile d’aller plus loin ici. La musique s’arrêta. On se regarda. Je l’entrainai doucement dehors sur les escaliers. Nous n’eûmes pas le temps d’échanger une parole que Carole apparut sur le perron.



Moi « faux jeton » et ne tombant pas dans le piège :



Au moment où l’on pénétra de nouveau dans la salle, Carole me prit le bras et me souffla à l’oreille :



Difficile de refuser. Je jetai un regard désolé à Yvette et je partis danser avec mon épouse. Manifestement, elle avait compris le message. Il y avait longtemps qu’elle ne s’était montrée si « collante » sur une piste de danse avec moi. Elle ne me lâcha plus jusqu’au bout de la nuit. Ce fut elle qui, d’ailleurs, donna le signal du départ en disant :



Au passage elle embrassa chastement Michèle et Jean-Pierre. Michèle avait un petit sourire amusé devant la mine déconfite de son époux. J’en rajoutai en le félicitant pour la soirée. Ce soir, le vainqueur c’était moi.


Et Carole manifestement aimait les vainqueurs car elle se montra aussi torride que sur la piste dès que nous nous retrouvâmes dans notre lit, au petit matin. Je ne pus que constater qu’elle s’était bien "libérée" depuis une quinzaine de jours. Malgré la proximité des autres chambres, elle se déshabilla et s’étendit nue sur ce vieux lit de campagne qui grinçait pas mal. Ouvrant les jambes, totalement impudique, elle commença à se caresser devant mes yeux médusés. Je ne résistai pas longtemps à son appel, mais décidemment, elle avait bien changé.


À peine l’avais-je rejointe qu’elle me coucha sur le dos et se mit en position de 69, chose qu’elle n’avait jamais osé auparavant. Elle embrassa doucement mon ventre pendant que ses mains me caressaient. Puis, pendant que moi aussi j’effleurais ses cuisses, sa toison brune et sa vulve, je crus rêver. Je sentis le contact de ses lèvres sur ma hampe. Mon cœur se mit à battre à tout rompre. Jusqu’où allait-elle aller ? Je continuais à l’effleurer mécaniquement, n’osant rompre le charme. La vision de ses jolies cuisses à la peau si douce, ouvertes au-dessus de moi, de cette toison brune dévoilant en son milieu une vallée rose magnifique décupla mon excitation. Doucement, ses lèvres remontèrent puis entourèrent mon gland. Pour la première fois, Carole osa me faire une fellation. Même si je connaissais la raison de ce changement je me laissai aller au plaisir sans oublier le sien. Doucement j’approchai ma bouche et ma langue de son petit bouton. J’avais essayé cette caresse une fois. Elle m’avait repoussé me disant qu’elle trouvait ça « sale ». Mais là aucune protestation. Bien au contraire, elle écarta un peu plus ses jambes et accentua sa cambrure pour mieux s’offrir.


Cette nuit-là, ce ne fut pas avec la jeune fille sage, devenue la jeune épouse modèle, qui je fis l’amour. Ce fut avec une jeune femme inconnue qui prenait l’initiative et qui, manifestement, avait découvert un nouvel univers et avait de nouvelles exigences. Sans se soucier des autres, du bruit de notre lit elle me chevaucha puis s’offrit en levrette, position qu’elle jugeait trop « animale » et n’aimait pas il y a quelque temps encore. Je faillis même avoir accès à sa porte secrète, mais sans doute pour ne pas éveiller mes soupçons (si elle avait su…), elle se refusa au dernier moment mais en me promettant de me donner cet endroit lors de nos prochaines retrouvailles chez nous.


On prit notre petit déjeuner sous les regards amusés des autres. La plupart des garçons me firent quelques allusions souriantes pour me féliciter de notre « santé ». Seul Jean-Pierre, à ma grande joie, faisait la gueule. Mais je me gardai bien de le faire remarquer à Carole qui semblait épanouie, elle aussi. Je la ramenai à son appartement de fonction à l’IUT. Tout semblait être rentré dans l’ordre. Je décidai donc d’essayer de l’éloigner un peu plus de Jean-Pierre en reprenant l’initiative. J’en profitai pour lui proposer d’organiser à notre tour une fête le week-end à la maison de campagne de ma belle-mère, et d’y inviter nos amis (ceux d’avant l’intrusion de JP) et parmi eux, bien sûr, Yvette et son mari. Carole accepta avec enthousiasme en me félicitant d’avoir eu l’idée de cette fête. En regagnant seul notre domicile j’étais de nouveau plein d’optimisme.


La semaine qui nous séparait du week-end fut différente de la précédente. Au lieu d’un silence radio j’eus droit à deux appels téléphoniques que je m’empressai de rendre. Elle s’intéressait enfin à ce que je faisais et pour continuer à "casser" mon image je lui racontai que j’étais sorti faire du sport et que j’allais retrouver mes amis motards. Mais j’enchainai vite pour lui dire que j’avais hâte de la revoir et régler avec elle les détails de la fête que l’on organisait le samedi suivant. Elle répondit, mais je sentais bien qu’elle était loin d’être au clair dans sa tête. En plus, elle était censée être dans son appart de fonction le mercredi soir et quand j’appelai, le téléphone sonna dans le vide jusqu’à tard dans la soirée… C’était peut-être pas gagné…


Elle rentra le vendredi soir de bonne humeur. Après une soirée enfin détendue dans laquelle j’évitais de parler de mes coups de fils sans réponse du mercredi. Elle partit se doucher. Lorsqu’elle en sortit je l’enlaçai et je la portai nue sur la couche conjugale, naturellement. Je remarquai alors qu’elle avait intégralement… perfectionné son bronzage. Elle prétendit qu’elle faisait ça dans son jardin du logement de fonction. Je ne relevai pas… et je préférai partir dans un jeu d’exploration coquine des endroits non encore bronzés. Il faut reconnaitre qu’ils étaient rares… Elle se laissa examiner… partout, sans aucune pudeur. Très excités l’un et l’autre on fit l’amour presque violemment. Et manifestement elle aimait ça. Elle n’avait pas oublié sa promesse. Cambrée, le regard trouble, elle me dit… "Encule-moi !"


Pour la première fois, je frottai mon gland humide sur son petit anneau. Elle simula un peu en disant « doucement, c’est la première fois », mais je savais bien qu’elle était désormais habituée à ce genre d’assaut. Tout juste un petit cri au moment où le gland franchit le premier rempart et, très vite, ses hanches se mirent à onduler pour m’attirer au plus profond d’elle-même. Manifestement, le professeur Jean-Pierre avait dû lui donner plusieurs leçons. Je chassai cette pensée pour me concentrer sur notre plaisir qui fut au rendez-vous. Elle s’endormit lovée contre moi. Au matin, on se retrouva heureux au petit déjeuner. J’étais en train de penser que tout allait s’arranger quand le téléphone sonna. Elle décrocha et revint souriante.



Je feignis l’indifférence et même la joie. J’avais peut être vendu la peau de l’ours bien trop vite…


La grande maison de campagne de ma belle-mère est située dans un tout petit hameau quasiment abandonné. Seuls trois couples y vivent encore : l’agriculteur du coin, des retraités et un type bossant à GDF mais vivant là en bon écolo. Moustachu, rugueux, mais sympa. Ma chère et tendre avait décidé de l’inviter pour entretenir les bonnes relations de voisinage.


La fête débuta bien. J-P n’était pas encore là contrairement à Y. avec laquelle j’échangeai des mots et des sourires aimables. Comme en Corrèze, je me démenai pour animer la soirée au grand étonnement de mes amis, pourtant ravis. On se croisait avec ma douce, tous les deux afférés à servir et restaurer les copains et le voisin. Tout allait bien. Je dansai avec Yvette sans m’attirer les foudres de nos conjoints respectifs. Je compris la bienveillante indulgence de Carole quand je vis ma douce se précipiter vers la porte. Jean-Pierre venait d’arriver…


L’attitude de ma chérie changea radicalement. Elle commença à négliger ses amis à tel point qu’Yvette et une autre amie le remarquèrent. Alors que la musique et les danses battaient leur plein, contrairement à son habitude, elle était restée assise dans un coin à bavarder avec Jean-Pierre et Alain le voisin (un quadra avancé lui aussi). Par curiosité je m’approchai et je me joignis un temps à la conversation. Le voisin expliqua qu’il était en train de monter un élevage de moutons et qu’il restaurait une bergerie non loin du hameau. Jean-Pierre et lui parlèrent technique de restauration sous l’œil admiratif de ma belle. Pas de quoi s’inquiéter, d’autant plus qu’elle me lança un petit clin d’œil complice. Je les laissai donc ensemble, bien naïf une nouvelle fois.


Yvette étant seule aussi, j’en profitai pour bavarder de manière de plus en plus complice avec elle. J’étais bien. Je bus un peu, juste pour être gai. Je remarquai juste que de l’autre côté de la pièce, Jean-Pierre et Alain avaient attaqué une bouteille de gnôle avec Carole qui semblait un peu pompette. Une farandole se forma, Yvette et moi fûmes emportés à tourner dans la maison et en dehors. Ça dura combien de temps dans la nuit, je ne sais plus. J’en profitai pour entraîner Yvette derrière un mur. Elle ne sembla pas surprise lorsque je la plaquai contre la pierre pour l’embrasser. Je partis très vite à la découverte de ses trésors, de ses seins lourds qu’elle avait volontairement, m’avoua-t-elle, laissés libres sous son chemisier. Cette étreinte ne pouvait durer trop longtemps. C’était trop risqué. Son mari pouvait surgir à tout moment. On dû se résoudre à rejoindre la farandole. Quand celle-ci prit fin, on regagna l’intérieur, essoufflés. Je m’aperçus que le coin occupé par ma douce et ses deux complices était vide. Seuls restaient une bouteille d’eau de vie bien entamée et trois verres vides.


Je la cherchai… ou plutôt, je les cherchai… Yvette n’avait rien vu non plus et comprenait mon désarroi. C’est Chantal, une autre amie qui n’était pas dupe qui finit par me dire :



Je me mis à courir vers la bergerie, mais en même temps la petite voix me dit de me calmer qu’encore une fois à vouloir aller au clash je pouvais tout perdre car rien n’était fait avec Yvette. Je ralentis donc l’allure. La bergerie était là, à l’écart de la route. Une lueur de lampe à pétrole semblait l’éclairer. Là encore, il y avait un petit fenestron derrière. Il était ouvert…

Et les hostilités semblèrent sur le point de démarrer. La visite était finie. Jean Pierre la tenait par la taille. Mais elle sembla vouloir rentrer.



Jean-Pierre la retint par un bras.



Elle regarda le voisin. Alain sourit :



Elle hésita puis embrassa Jean-Pierre sur la bouche. Elle s’abandonna un peu. Il en profita pour la peloter en relevant sa robe d’été. Elle se dégagea en riant.



Je pus voir Jean-Pierre presque en face de moi pendant qu’il disait ces mots. Je revis ce regard vicieux que j’avais surpris en Corrèze… Il s’approcha en silence et vint de nouveau enlacer Carole Pendant ce temps Alain verrouilla la porte.


Les hostilités ne faisaient en effet que commencer… J’avoue qu’à cet instant je ne savais plus trop quoi faire. Les idées se bousculaient dans ma tête. Fallait-il intervenir ? Si j’intervenais, quelle serait la réaction des mecs et de ma femme ? J’étais tétanisé.


Alain s’approcha du couple enlacé. Il se colla à Carole. Elle était maintenant coincée entre les deux types qui ne se gênèrent pas pour la peloter. Elle murmura des « Non… allez… soyez sages… non laissez-moi » sans conviction. Mais les mecs ne semblèrent pas convaincus. Jean-Pierre continua à lui prendre la bouche. Alain souleva ses cheveux et l’embrassa dans le cou. Dans la faible lueur de la lampe à pétrole je vis les trois corps collés les uns aux autres. Je vis surtout que celui du milieu ne se tordait plus comme au début. Le silence s’était fait. Ma chérie semblait domptée… Quatre mains couraient sur son corps. La tête en arrière elle embrassa maintenant Alain pendant que Jean-Pierre déboutonna sa robe. Il sembla très sûr de lui et d’elle.


Il se retira et fit faire la même chose à Alain. Ils étaient tous les deux devant la porte. Elle, éperdue, le regard vague, la robe ouverte, appuyée contre une vieille échelle les regardait, essoufflée, semblant étonnée de cette pause mais elle devina vite qu’ils n’en resteraient pas là. Et moi, la boule au ventre, je compris aussi qu’elle n’attendait qu’une chose, c’est d’obéir à son amant.


Jean-Pierre la regarda :



Fou de rage, je la vis faire glisser sa robe presque sans hésitation. Il ne lui restait que sa culotte. Alain la regarda, fou de désir. Il n’en pouvait plus. Il s’approcha, la plaqua contre l’échelle. Elle ne résista plus. Je vis ses cuisses s’ouvrir quand la main d’Alain glissa dans la culotte. Il se tourna et dit à son camarade :



Elle ondulait maintenant sur la main qui la caressait. Alain lui baissa la culotte, la mata. Puis il dit :



Mais pourquoi avait-t-il dit ça ? Je m’enfonçai encore un peu plus. Mais qu’ont-ils fait ensemble ? Je devenais fou. Alain continua à s’affairer entre ses cuisses. Elle gémit, se cambra. Alain s’adressa à JP :



Derrière le mur, je n’en crois pas mes oreilles. J’essaie de calculer. Elle devait avoir quinze ou seize ans. Elle ne m’en a jamais parlé. Jean-Pierre s’est approché près de l’échelle. Alain continua à la besogner.



Il rit.



Jean-Pierre lui caressa doucement les cheveux pendant qu’Alain lui malaxait les seins. Elle ondula, eut du mal à tenir debout. L’alcool faisait son effet. Les hommes se firent un clin d’œil… Alain la prit dans ses bras, la souleva et la coucha sur la table. Une conversation surréaliste s’engagea entre eux…


Elle est nue, cuisses écartées, impudique, totalement offerte à la merci de ces deux pervers et moi je ne bougeais pas, j’avais honte mais la petite voix persistait à me dire, laisse faire… si tu l’aimes. Il faut que ce soit elle qui décide d’arrêter ça et peut-être qu’elle n’a pas touché encore le fond.


Alain glissa une langue dans sa fente, elle gémit, se tordit. Jean-Pierre rit :



En s’adressant à ma chérie :



Elle murmure un… "si tu veux…" à peine audible… Alain s’est relevé… il baissa son pantalon… Je dus reconnaître que, comme Jean-Pierre, il était mieux « outillé » que moi. Il s’amusa à frotter son gland sur son clitoris. Elle se cambra sur la table. Son ventre se creusa. Il la provoqua :



Gémissements…



Il s’enfonça brutalement en elle.



Avec son air vicieux, Jean-Pierre la regarda se faire prendre. Il avait l’air satisfait. Elle se laissa faire totalement. Elle subit les assauts d’Alain en se cambrant, en gémissant, ventre creusé, seins dardés… Tout le monde était excité… même moi. Alain triompha quand il la vit et l’entendit jouir sous ses coups de boutoir. Il ne tarda pas à l’inonder. Il se retira pour laisser la place à Jean-Pierre qui à ma grande surprise déclina l’invitation.



Ils éclatèrent de rire. Même elle ! Et ça !… ça, ce fut trop pour moi !


Eh oui, trop pour moi, beaucoup trop. Je me mis à faire le tour de la bergerie pour les attendre devant la porte. Lorsqu’ils ouvrirent, toujours en train de rigoler, Jean-Pierre la tenant par la taille, le choc pour eux fut brutal. D’un seul coup elle fut dessaoulée, se dégageant brusquement de son amant. Le silence se fit. Je dis simplement :