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Temps de lecture estimé : 9 mn
07/05/12
Résumé:  Obsédée par la vie de couple des ses voisins, Cynthia sombre dans la folie douce et se surprend à prendre des risques.
Critères:  fh grosseins fsoumise humilié(e) gifle confession
Auteur : Deborahborah            Envoi mini-message

Série : Cynthia, à contre sens

Chapitre 03
Je vais finir par apprécier l'enfer

Résumé> : Pour la première fois de sa vie, Cynthia a volé dans un magasin pour s’habiller. Elle n’en est pas très fière, mais elle l’a fait. En rentrant, elle a eu son premier contact humain avec ses voisins de palier, Beledni et Irina, à cause de la rupture d’un sac de courses. Elle sait maintenant qu’Irina aussi ne l’aime pas.







Enfin une bonne nouvelle ! Le hasard m’a fait découvrir un fait qui allait peut-être m’aider un peu. Mon ex-mari a été condamné pour vice de forme sur un contrat d’embauche ressemblant au mien. Ni une, ni deux, j’ai fait appel à un avocat, véreux évidemment, qui moyennant finance pourrait me permettre de récupérer un peu d’argent. Bizarrement, la seule chose qui me trottait dans la tête n’était pas vraiment de savoir comment j’allais payer mon loyer mais plutôt de savoir comment j’allais vivre sans espionner mes voisins si je devais déménager. Après un mois de procédure, étonnamment rapide pour une fois – comme quoi mon ex ne devait pas avoir la conscience tranquille – l’avocat finit par avoir gain de cause auprès des tribunaux, qui ont condamné mon mari à me verser la moitié de mon salaire pendant encore un an, afin que je puisse aller au bout de ma clause de non-concurrence.


J’ai très bien accueilli cette nouvelle qui allait me permettre de survivre un peu plus longtemps. Une fois le verdict annoncé, j’ai fait un gros chèque à l’avocat qui pensait avoir un bonus et me baiser. Il faut dire que dans mon tailleur et mes dessous volés, on aurait bien pu croire que je ne cherchais que ça. Eh bien non ! J’ai envoyé chier ce con en lui disant qu’il m’avait déjà extorqué assez de pognon pour, en sus, avoir mon cul. Il était moche, de toute façon, et pourtant j’en avais envie, mais pas question.



En rentrant, je me suis acheté une bonne bouteille de whisky, un 16 an d’âge qui fait 45°. Je vais me faire un apéro puis j’irai me coucher. Ça fait une semaine que je n’entends plus les voisins baiser. Et pour cause, je les ai vus partir. Ils sont partis, je ne sais où, dans leur BMW qui a au moins vingt ans et qui fume comme un vieux poêle. Une semaine à me faire chier dans mon appart. Pas un coup de fil, pas une visite, pas un courriel, pas une lettre hormis des factures et des publicités. Rien ! Rien ! Et Rien !


Alors que je suis en t-shirt de nuit, mi-cuisse et juste une culotte, à regarder un film en streaming sur mon lit, j’entends des bruits à côté. Ils sont rentrés. Je regarde l’heure. Il est 23 h. Ça fait bien deux bonnes heures que je picole, désespérée de voir un jour cette queue gigantesque de plus près. J’ai torpillé la moitié de la bouteille et j’avoue être très attaquée. Je me lève en titubant et je ne sais pourquoi, me rappelle que c’est le jour des poubelles. Comme tous les lundis, elles passeront à 6 h, au moment même où Irina mettra en route son putain d’aspirateur. Tant bien que mal, je me prépare à les descendre. J’enfile juste une paire de tennis, et je ne me rends même pas compte de ma tenue en sortant de chez moi.


L’ascenseur est encore en panne ! Fais chier ! Merde ! Je pousse la porte sans la fermer et commence à prendre les escaliers. Quatre étages à quatre grammes, c’est seize fois plus compliqué de descendre sans se casser la gueule. À cette heure, je ne devrais pas croiser grand monde. Me voilà en bas, saine et sauve. Ouf ! Je me traîne jusqu’au local qui sent la mort. Qu’est-ce que ça peut puer ici, c’est une infection ! J’ai un haut-le-cœur. Finalement, je jette mon maigre sac dans une benne puis ressort du local fissa.


Tout en refermant la porte, j’entends du bruit près de l’entrée. Je m’arrête net dans un recoin : Caroline, la petite brune du troisième avec son copain. Elle est plutôt dodue aussi, la petite, et toujours assez court vêtue. Il est en train de la peloter très sérieusement. Elle est adossée au mur et lui, un genou entre ses cuisses, a largement ouvert son chemisier et lui pelote les seins passés par-dessus les bonnets de son soutien-gorge, tout en essayant de lui rouler une pelle. Il a bien cinq ans de plus qu’elle. Elle se débat mollement, en poussant de petits « non », « non », « arrête », « pas ici », « pas maintenant ». Ce qui veut dire quand même, que si c’était ailleurs, elle serait d’accord. Je vois sa poitrine toute blanche plutôt grosse pour son âge qui me rappelle un peu la mienne. Il frotte son genou entre ses cuisses.



Il l’embrasse dans le cou, tout en continuant à lui peloter les seins, elle ferme les yeux. Pas si rebelle que ça, finalement. Discrètement, je les espionne. Décidemment, ça devient une manie. Elle soupire et malgré tout, essaye de le repousser. Je me décide d’intervenir au moment où il passe une main sous sa jupe. J’ai le sang qui me tape dans la tête. Par ici, il faut mieux se mêler de ses affaires, mais je ne peux pas laisser faire ça. Je bafouille à cause de l’alcool. Je ne sais pas trop ce que je dis.



D’un bond, surpris, il se sépare d’elle et me jette un regard meurtrier. Je le reconnais. C’est un des petits caïds du quartier. Il a très mauvaise réputation et n’est pas dans le social mais plutôt dans le genre dealer.



Je me mets à bafouiller comme une idiote. Le jeune homme me prend à partie. Caroline en profite discrètement pour filer par les escaliers. Me voilà seule avec ce mec qui me regarde comme si j’étais la dernière des dernières.



Je suis tétanisée, je n’ose plus parler, plus bouger, je tremble sur place.



Il s’approche de moi me pointe du doigt et me menace.



Je reste là, debout, à le regarder sans pouvoir bouger et là, il me balance une grande baffe à travers la tête qui me fait voler contre le mur.



Au moment même où il aller m’en remettre une autre, Beledni, surgit de nulle part, lui attrape la main et lui tord le bras. Il le regarde dans les yeux, puis le pousse vers la cage d’escalier. Sans demander son reste, il prend la tangente. Je suis là, en train de pleurer, appuyée contre le mur en me tenant la tête. Je suis à moitié sonnée, il faut dire que la demi bouteille de whisky que je me suis enfilée ne m’aide pas beaucoup à avoir les idées claires.


Beledni ramasse sa poubelle, passe à côté de moi, me regarde, jette son sac dans un container puis s’approche. Il est tout près. Il sent la transpiration. La tête me tourne. Son odeur, me monte à la tête. Il est à quelques centimètres. Il regarde mes seins au travers de mon t-shirt comme fasciné. C’est sûr, Irina n’en a pas. Il tend la main prend un sein, le caresse, je me redresse adossée au mur, comme Caroline tout à l’heure. Il passe sa main sous mon t-shirt. Le voilà qui le palpe, le malaxe. Je suis folle, je me laisse faire. C’est bon ! Putain que c’est bon ! Oui encore ! J’adore qu’on s’occupe de mes seins. Ça fait si longtemps…



Il glisse un genou entre mes cuisses, m’oblige à les écarter, j’obtempère. Je sens son genou contre ma chatte. Il appuie fort. Mon clitoris est aux abois. Sa main remonte le long de mes cuisses, il se penche, sort un sein à l’air libre et le porte à sa bouche, il me le mord, le tète. Je ferme les yeux. Je me laisse faire. En un éclair, je sens qu’il déchire un côté de ma culotte qui tombe à mes pieds. Sa main presse fort sur ma chatte, presque il me soulève. Je me mords les lèvres pour ne pas crier. Mon clitoris est écrasé par son pouce pendant que deux doigts me pénètrent, je sens le sang battre dans ma chatte, je vais jouir. Oui, c’est ça ! Il va me faire jouir. Je me mets à trembler. Il m’aspire le sein de toutes ses forces. Je pousse un soupir, suivi d’un râle étouffé.



Je jouis en silence. Frustrée. Mais heureuse. Il se redresse. Me regarde surpris et s’en va en me souriant. Un sourire qui en dit long sur sa satisfaction personnelle. Je suis là, pantelante, contre le mur. Je reprends ma respiration, me remets de mes émotions. J’ai toujours un sein dehors. Doucement je me rhabille et remonte chez moi. J’ai l‘impression d’être droguée, ma tête tourne, j’ai un goût bizarre dans la bouche, j’ai le sein en feu. Impossible de dire comment j’ai monté les quatre étages.


En arrivant, la porte des voisins est ouverte. La musique hurle en même temps que la télé. Irina me regarde bizarrement, je me demande pourquoi. J’ouvre ma porte, entre et me vois dans la grande glace du salon, dans laquelle je me regarde quand je me prépare. Et là, surprise ! Ma culotte est attachée à un seul pied. J’ai monté les quatre étages avec la culotte qui traînait à mes pieds. Voilà pourquoi Irina me regardait aussi bizarrement. Morte de honte, je la ramasse, je me jette sur le canapé et m’endors.



Six heures du mat, devinez ! Oui ! Irina et son diabolique aspirateur. J’ai la tête comme un compteur à gaz.


Je me traîne jusque dans la cuisine pour me faire un aspro et un café. Putain ! Je ne boirai plus jamais de ma vie. J’ai la gerbe, ma tête va exploser. Hier ! Que s’est-il passé, hier ? Je relève mon t-shirt et regarde mon sein, il est surmonté d’un énorme suçon. Je n’ai pas rêvé. J’ai joui avec Beledni près du local à poubelles et je ne m’en souviens même pas. Juste un vague souvenir de jouissance alors que ça fait des mois que j’attends ça. Non mais, quelle conne, quelle conne, quelle conne ! Tu t’es vu quand t’as bu ? Et maintenant. Que va-t-il se passer ? Comment vais-je pouvoir croiser son regard ? Qu’est-ce qu’il pense de moi ? Non ! Sans déconner ! Je débloque plein tube.


Je passe la journée avec un mal de crâne, je ne vous explique pas. Les idées à mille à l’heure dans la tête. Je me fais des films sur ce que je vais bien pouvoir trouver comme excuse, lui raconter, inventer. Et s’il ne me posait aucune question ? Putain de merde, je deviens folle. À ce moment-là, je suis tentée d’aller dans le bar me servir un whisky, mais le douloureux souvenir d’hier soir me rappelle à l’ordre. Si je devais jouir, autant que j’en profite et que je m’en souvienne. Mais comment cela pourrait-il se reproduire ? C’était un hasard, et la douleur de ma joue droite me rappelle aussi que l’autre m’attend au virage. Et Caroline, qu’est-ce qu’elle foutait là, cette conne ? Tout juste 18 ans et demi et elle se fait déjà tripoter dans le hall d’entrée par un mec qui a au moins cinq ans de plus qu’elle. Elle aussi file un mauvais coton. N’empêche que c’est à cause d’elle que je me suis mise dans la merde avec son mec. Décidément je fais que des conneries en ce moment !


En moins d’une semaine, j’ai volé dans un magasin, embrouillé avec le plus taré des dealers du quartier et me suis fait tripoter par mon voisin. Bravo ! Beau palmarès ! Cynthia, y a pas à dire, t’es une conne, une vraie !


Je me regarde dans la glace. J’ai envie de me caresser. Maintenant ! Je m’allonge sur le canapé relève mon t-shirt de nuit et commence à me caresser doucement la chatte, puis le clitoris. Humm, j’adore ça, mais déjà, je sens que je vais être frustrée. Frustrée mais je m’en fous, je m’astique le clito comme une furie. Je veux jouir, je veux jouir, ça fait si longtemps, jamais même peut-être. Quand je pense que je ne me souviens même pas de ce qui s’est réellement passé hier, que j’‘ai l’impression d’avoir rêvé, pourtant je suis tellement sûre d’avoir joui, et je ne m’en souviens pas. Rien que d’y penser mon excitation retombe comme un soufflet. Je reste là, deux doigts dans la chatte et je n’ai plus envie.


MERDE ! ! !