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n° 14989Fiche technique14112 caractères14112
Temps de lecture estimé : 9 mn
24/05/12
Résumé:  Après son premier cours, le nouveau professeur découvre le fonctionnement administratif de l'école et des absences des élèves.
Critères:  h hplusag fplusag inconnu profélève école hsoumis fdomine humilié(e) cérébral voir hmast fouetfesse conte -sm
Auteur : Satoch            Envoi mini-message

Série : Severin « éducateur »

Chapitre 02 / 05
Severin découvre l'école

Dans l’épisode précédent : Severin, jeune homme amateur de livres coquins, est engagé par une troublante directrice dans un institut de formation pour adultes. Il découvre le sens aigu de la discipline de la directrice et se sent pousser des ailes face à une première élève en manque de fermeté.








Severin se retrouve seul dans la salle de cours, la verge déformant ridiculement son pantalon. Il se sent en colère, frustré, utilisé. Mais les images de son élève ne cessent de le rendre fou. Il est tenté de se satisfaire là, tout de suite. Mais la raison l’emporte. Il range les manuels, tente de se calmer puis sort.


Une fois dans le couloir, il suit des yeux une jeune fille qui vient de sortir du bureau de madame Barnier, en pleurs et se frottant les fesses. Un homme l’a suivie dans le bureau de la directrice.


En passant devant la porte du bureau de la secrétaire, restée entrouverte, Severin ne peut s’empêcher de regarder. L’homme a disparu dans le bureau contigu de madame Barnier, mais le regard de Severin reste attiré par la jeune secrétaire. Elle range des dossiers, toujours aguichante dans une robe en coton à mi-cuisse et moulante, serrée à la taille par une ceinture. Prudent, Severin s’est baissé et il ne voit le plus souvent que ses jambes brunies par le voile de ses collants et ses escarpins aux talons fins. La jeune femme entend un bruit et se dirige vers la porte du bureau de sa patronne. Elle prête l’oreille puis, avec un sourire gourmand, se baisse pour regarder par le trou de la serrure. À ce geste, Severin ouvre de grands yeux ; il est à la fois surprit par l’attitude de la secrétaire et soufflé par la vision que celle-ci lui offre : une croupe merveilleusement tendue sous le coton noir, et les longues jambes que la position et la courte jupe dévoilent bien haut. Severin ne peut s’empêcher de porter une main fébrile à son ventre. Solange s’agenouille comme si ce qu’elle voyait méritait bien qu’elle s’installe plus confortablement. Cela ne calme évidemment pas Severin qui, à genoux lui aussi dans ce couloir, tente de répondre aux exigences de son bas-ventre. Il ne peut que s’imaginer ce que voit Solange, ce qui peut l’amener elle aussi à porter une main sur son ventre.


Severin revoit le bel homme mûr qui se trouve maintenant dans le bureau de la directrice et imagine que ce mâle est l’amant de sa patronne, que cette splendide femme, qui l’obsède tant, subit en ce moment même la loi d’un mâle, elle aussi. Il revoit ce bureau, les formes voluptueuses de cette femme hautaine, maintenant prise, malmenée peut-être par cet homme si sûr de lui. Sans doute Solange est-elle frustrée et rêve-t-elle d’être prise comme doit l’être sa patronne sous ses yeux. Severin sourit tristement, regrettant sa timidité, sa gêne devant ces deux femmes. Il rêve une seconde de rentrer et de prendre Solange ainsi, profitant de son humeur qu’il constate propice, mais elle se lève soudain et va regagner son bureau en souriant. L’homme ressort, mais ce n’est pas l’homme conquérant et sûr de lui de toute à l’heure, et sûrement pas un mâle qui vient de satisfaire son désir avec une femme vaincue.


Il a le visage rouge et vient maladroitement se placer devant le bureau de Solange. Il se tient courbé en avant, tenant les attaches de son pantalon et son regard ne quitte pas le bord de la table de Solange.



Ces derniers mots, Solange les dit d’une voix rauque et le regard pétillant de malice. Quant à l’homme, Severin est soufflé de le voir tête baissée, recroquevillé, hésitant devant cette jeune femme, tout comme lui, Severin, l’a été.



Solange note sur la fiche ce qu’elle sait déjà, mot pour mot, pour l’avoir constaté par elle-même. Severin surprend son regard malicieux se poser sur le renflement indécent que l’homme, dans un dernier sursaut de dignité, essaie de cacher.


L’homme déglutit péniblement, sa voix tremble légèrement, mais Severin se demande si ce n’est pas une trouble excitation qui voile ainsi la voix de ce monsieur qui n’ose plus soutenir le regard de la jeune femme. Sa voix à elle se fait entendre, ferme, moqueuse.



L’homme s’exécute tout de suite, comme si c’était un geste habituel et sa verge congestionnée apparaît. Le rappel de la punition subie a exacerbé l’excitation de l’homme et abattu ses dernières pudeurs. Son érection, dans cette situation, est dégradante, et pourtant, il ne fait plus rien pour la dissimuler devant la jeune femme.



L’homme obéit maladroitement, empêtré qu’il est dans son pantalon.



Severin voit l’homme fouiller dans son pantalon, roulé à ses pieds, et en sortir une ravissante culotte de dentelle noire qu’il pose devant lui, sur le bureau. La secrétaire recule son siège, croise ses bras sur sa poitrine, ses jambes.



Severin sursaute devant la vulgarité de l’ordre qui contraste avec le calme, le regard impassible de la jeune femme. La vision de cet homme mûr, d’apparence si digne, le pantalon et le caleçon aux chevilles, le rouge au front (et aux fesses), et le sexe érigé, en face de la jeune femme, toujours impeccablement vêtue, excitante, met Severin dans tous ses états.


Il en oublie où il est et se débraguette, toujours à genoux dans le chambranle de la porte du couloir. L’homme lève un instant les yeux, hésitant, implorant presque, pour les rabaisser aussitôt. Il pose une main sur son sexe et commence un lent va-et-vient. Il ferme les yeux, ne voulant pas s’avouer vaincu trop rapidement.



Elle croise et décroise ses jambes et le crissement de ses collants fait ouvrir les yeux de l’homme.



Les halètements de l’homme, ses faibles résistances tombent et il jouit sur la culotte dans un cri. Solange prend à nouveau des notes, ferme le dossier et va le ranger. En revenant, elle passe près de l’homme, toujours sous l’effet de la jouissance, et lui donne une petite claque sur les fesses.





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Severin se reprend, il se rajuste et revient dans sa salle de cours, tout excité, avec une seule envie : calmer son désir exacerbé depuis qu’il est arrivé dans cette école. Il ferme la porte, s’apprêtant à profiter du temps qui lui reste. La voix de la secrétaire et les images qu’il a surprises lui reviennent aisément en mémoire. Il descend une main vers son ventre, lorsque la porte s’ouvre sur madame Barnier.


Il se laisse tomber sur son siège espérant masquer son état derrière son bureau. La femme rentre, un demi-sourire aux lèvres, comme si, une fois de plus, rien de ce qui passait par la tête de Severin ne lui était étranger. Ses talons résonnent sur le parquet, et elle vient s’asseoir sur le fauteuil qu’occupait madame Mory.



La question semble anodine, mais Severin panique. Il pense immédiatement à la scène à laquelle il vient d’assister dans le bureau de la secrétaire, puis au semblant de cours qu’il a « donné » à cette dame. Mais madame Barnier ne peut être au courant ni de l’un, ni de l’autre, pense-t-il.



Severin rougit jusqu’aux oreilles. Il baisse les yeux, paralysé. Et puis son orgueil reprend le dessus. Après tout, n’a-t-il pas été le « maître » avec cette élève ? Il n’a pas à en avoir honte, au contraire. Le souvenir de ce cours lui donne même plutôt de l’assurance et lui rappelle qu’il n’est pas un élève, lui, comme madame Mory ou ce monsieur Dupré. De plus, madame Barnier semble utiliser les mêmes « techniques ».



Le ton de voix s’est durci soudainement. Severin se lève brusquement, s’approche en s’efforçant d’ignorer le signe d’autorité de la directrice. Il se baisse, puis s’accroupit, gêné par les jambes féminines. Le parfum de la dame l’envahit, la proximité de ce corps, de ces jambes, il pose sa main sur la badine, à quelques centimètres d’un escarpin délicat. Il remonte un peu les yeux, le long de ces chevilles voilées de gris.


Nicole Barnier croise alors ses jambes, dévoilant, comme dans un flash gravé dans la rétine, le haut des cuisses, le bord sombre des bas et la pâleur suave de la peau, plus haut, si près… Le parfum devient plus envoûtant, il a la gorge sèche et a perdu tout air désinvolte. Il repense en un éclair aux aveux de cet homme, tout à l’heure, face à Solange : « madame Barnier m’a fait mettre la tête entre ses cuisses, en remontant un peu sa jupe… »


Oui, à cet instant, le jeune mâle ne songe qu’à plonger son visage entre les cuisses douces et fermes si proches, se laisser griser par cette féminité, glisser ses mains le long des cuisses, jusqu’à la boucle d’une jarretelle, le bord des bas…


Non, il doit rester maître de lui… mais profitant de son hésitation, madame Barnier allonge doucement le pied vers lui. Il avance une main vers l’escarpin, se penche, le parfum le saoule, la cambrure parfaite du pied, la cheville qui remonte vers le mystère de la jupe… il sent le piège parfait se refermer sur lui, et une troublante volupté l’envahir. Il cesse de lutter…



Comme un boxeur groggy à l’annonce de la reprise, Severin se redresse d’un bond, le souffle court, les yeux baissés. La dame lui enlève la badine des mains et la tient entre ses mains, coudes posés sur les accoudoirs du fauteuil, le regard triomphant et amusé.



Puis en passant le bout de la badine à cet endroit :



Elle se lève soudain et sort de la salle, indifférente aux regards perdus du jeune homme…