Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15009Fiche technique17333 caractères17333
Temps de lecture estimé : 10 mn
01/06/12
Résumé:  Severin continue à découvrir les particularités de la fonction de professeur dans cet établissement...
Critères:  fh fplusag profélève école fsoumise hsoumis fdomine hdomine soubrette humilié(e) cérébral voir chaussures fouetfesse conte -initiatiq -f+prof -bourge -sm
Auteur : Satoch            Envoi mini-message

Série : Severin « éducateur »

Chapitre 03 / 05
Severin est « out-sourcé »

Résumé des épisodes précédents : Severin, amateur de livres osés, voit sa passion croiser son nouveau travail et sa nouvelle patronne. Ses rêves littéraires se voient donner vie dans cet institut de formation, où il croise élève dissipée, secrétaire moqueuse et directrice abusive. Après avoir dû discipliner une élève, il assiste à l’interrogatoire d’un élève contrit puis doit affronter sa directrice.








Severin est à l’institut depuis plusieurs semaines maintenant. Les cours vont bien, même s’il est un peu déçu de ne presque jamais voir madame Barnier. Il ne fait que la croiser parfois dans les couloirs, occasions qui ne servent qu’à lui rappeler combien cette femme est élégante, racée même. Mais elle semble l’avoir oublié. Lui pas.


Malgré sa timidité qui l’empêche d’essayer de provoquer une nouvelle entrevue, Severin ne cesse de voir et revoir sa directrice, la nuit, dans ses rêves éveillés. C’est pourquoi il est particulièrement nerveux et excité lorsque Solange, la secrétaire, lui apprend que madame Barnier le convoque dans son bureau.


Il pénètre dans cette pièce, trop nerveux pour prêter attention au sourire narquois de la secrétaire. Sa patronne est assise à son bureau. Severin s’est sermonné, mais il ne peut empêcher son regard de courir le long du corps de la dame, la tête penchée sur des papiers. Pourquoi faut-il que ce tailleur pourtant classique et même strict sur le corps de cette femme lui mette le feu aux sens ? Mais cela n’est rien comparé au choc qu’il reçoit en découvrant une badine sur le bureau de madame Barnier, là, à portée de main !



Elle a parlé sans lever les yeux et Severin se mord les lèvres. Elle l’a encore pris en défaut.


Elle lève les yeux, légèrement fardés, sévères :



Sa voix est calme, posée, mais son regard fait couler une douce chaleur le long de l’échine de Severin. Chaleur qui devient incendie lorsqu’elle recule son siège et dégage ses jambes qu’elle croise lentement, sans cesser de le regarder. Ce regard l’empêche de baisser les yeux sur ces jambes, malgré le léger crissement des bas (il sait maintenant que ce ne sont pas d’innocents collants), malgré le bout de dentelles entrevu qui s’échappe de la jupe.



Severin est suffoqué, mais il ne peut esquisser un seul geste. Il reste planté là, hébété. La situation lui échappe déjà.



Un sourire plisse les lèvres de madame Barnier, satisfaite de voir cette émotion chez le jeune mâle. Elle dégage davantage ses jambes, les croise plus haut et tire sa jupe sur son genou levé. Cette fois-ci, l’image de ces jambes, de ces cuisses voilées de soie noire imprègne parfaitement la rétine de Severin.



Mais sa voix se durcit à nouveau.



Elle saisit la badine, éprouvant sa souplesse à petits coups contre ses chevilles.



Sa voix a pris un ton sec, cassant. Severin essaye de se montrer révolté par les invraisemblables paroles de sa directrice, mais la chaleur qui lui ronge le ventre, et la fermeté de cette femme le laissent sans force. Il essaie d’éviter le regard qui lui aspire littéralement la volonté, mais ce n’est que pour revenir sur les jambes, ces jambes… Il sent malgré lui son sexe durcir et à nouveau, ce besoin sourd et impérieux. Les images de ces femmes séductrices et autoritaires, dans les livres qu’il aime tant, l’envahissent.



La tête bourdonnante et les jambes en coton, Severin déboutonne son pantalon, le laisse glisser le long de ses jambes, s’agenouille et commence sa lente traversée de la pièce. Il ne sait plus ce qu’il fait, il essaie bien de masquer son émoi, trop visible et trop humiliant dans cette situation, mais il ne voit que cette femme, ce regard brillant, vainqueur, et ces jambes si haut croisées, tellement désirées. Il se sent désemparé par sa si rapide capitulation, mais cette femme a su réveiller trop de fantasmes qu’il croyait maîtriser.


Il voudrait aller vite et abréger cette humiliante traversée, mais la vision de la dame le saoule… jusqu’à cet escarpin au talon fin qu’elle lui tend au bord des lèvres. Il voudrait l’embrasser, remonter avec ses lèvres le long de la jambe…



Severin sent ses mains, ses ongles sur son ventre, fouiller, déboutonner lentement le caleçon, puis le faire glisser sur ses hanches, sur ses cuisses. Il a fermé les yeux, mais pas une fois madame Barnier n’a touché son sexe. Elle défait un peu la chemise et la roule sur ses reins.


L’air frais sur ses fesses réveille Severin, mais lorsqu’il ouvre les yeux, il se voit pantalon et caleçon aux chevilles, à quatre pattes, la tête prise entre les genoux de sa directrice. Et la verge dure, exposée et ignorée.


Elle abat la badine sèchement, une fois, deux fois, Severin essaie d’étouffer ses cris, il se débat un peu, surpris non tant par la douleur (madame Barnier ne cherche pas à marquer les corps) que par cette étrange sensation.


Madame Barnier passe alors une main vers la poitrine du garçon et lui saisit un téton du bout de deux doigts, fermement et sans un mot. Il pousse un gémissement et s’immobilise.


La badine reprend son travail, madame Barnier prenant bien soin de garder Severin fesses face à la porte donnant sur le bureau de Solange. Les gémissements se font plus profonds, Severin ne peut s’empêcher de cambrer ses fesses et, ouvrant les yeux, de voir ce que madame Barnier, jupe bien relevée, ne lui cache guère.



Elle lui arrache un cri pour le dernier coup de badine. Elle écarte légèrement les genoux et il tombe, front à terre, entre les escarpins vernis.



Sa voix est essoufflée. Fatigue après l’effort ou bien effets de la vision de ce jeune mâle, les fesses zébrées et la verge prête à exploser ?



Madame Barnier ne s’est pas encore rajustée, et elle apparaît la jupe remontée, le bord des bas apparents, les joues d’un rose délicieux. Mais le téléphone sonne. Elle se lève, lisse sa jupe sur ses cuisses, redevenue madame la Directrice, et décroche.



Dès les premiers mots, madame Barnier s’est avancée vers Severin, le maintenant toujours à genoux au milieu de la pièce, et elle tourne autour de lui, visiblement très amusée par cette conversation avec cette mère d’élève.



Elle a repris la badine et tout en tournant autour de Severin, elle semble ponctuer chaque qualificatif en jouant avec le bout de la badine sur les reins, sur la nuque, le visage, les tétons ou la verge de Severin. Celui-ci ne peut s’empêcher de gémir lorsqu’elle passe le bout de la badine entre ses fesses, elle lui met alors la badine en travers de la bouche.



Madame Barnier raccroche et s’appuie sur son bureau pour contempler, un sourire aux lèvres, ce professeur si redouté.



Elle s’avance vers le jeune homme, bien campée sur ses jambes, légèrement écartées, les mains sur les hanches. Severin lève les yeux et ne voit que sa poitrine ferme qui gonfle le chemisier. Elle lui ôte la badine de la bouche et lui fait baisser la tête.



Les yeux baissés, Severin voit tomber entre les escarpins aux talons fins une culotte de dentelle noire.




----------------------------------------------




Severin se retrouve, un lundi matin, dans une voiture qui l’arrête devant une grande maison, au milieu d’une superbe propriété. La porte de la résidence s’ouvre sur une bonne, ou plutôt une soubrette en tenue on ne peut plus classique.


Une fois à l’intérieur, dans le hall, Severin voit s’éloigner la femme en jupe noire et corsage blanc. Il attend, debout dans ce hall, intimidé. Au bout de quelques instants, il entend le bruit caractéristique des talons aiguilles sur le sol marbré. Une femme raffinée apparaît, souriante et tendant une main ornée de multiples bagues.


La dame est volubile, mais tout en la suivant sur l’escalier menant aux chambres, Severin constate que ni les années, ni la stricte élégance, ne parviennent à dissimuler des formes très engageantes. Le pantalon à pinces qu’elle porte ne fait que souligner une courbe qui attire le regard de Severin. Il se surprend à imaginer que la dame s’est aperçue de ses regards, en remarquant qu’elle passe devant lui, forçant légèrement le mouvement de ses hanches. Mais cela ne peut être que le produit de la libido exacerbée du jeune homme.


Elle le laisse, lui donnant rendez-vous pour le dîner.


Le soir arrive et Severin descend rejoindre la famille Hill. Il retrouve la maîtresse des lieux, qui s’est changée et porte une jupe ample et longue, sagement plissée, et son élève, en jupe dangereusement beaucoup plus courte et queue de cheval. Il sourit car la jeune fille, bien que majeure et vaccinée, lui fait inévitablement penser à ces « minettes du 16ème », allumeuses que l’on a envie de culbuter au fond d’un garage.


Madame Hill lui présente son mari, un bel homme abordant la cinquantaine avec assurance.


Le dîner est agréable, madame Hill menant la conversation subtilement. Monsieur Hill apporte des commentaires lorsque la conversation glisse sur l’éducation et les cours. La discipline semble les préoccuper. Mais Severin est surtout absorbé par la soubrette, qu’il dévore de plus en plus des yeux.


Elle a troqué le corsage blanc et la jupe pour une robe de soubrette, presque digne de celles que l’on peut trouver sur certains sites d’uniformes coquins, serrée aux hanches et décolletée bien profondément… Les dentelles blanches du tablier ne font que souligner la poitrine ronde et bronzée qu’elle présente à Severin en même temps que les plats.


Mais Severin n’est pas le seul à être sensible à ces charmes quelques peu rétros. Monsieur Hill se tait et se redresse sur son siège chaque fois que la femme s’approche de lui. Severin a d’abord pensé que cela n’était qu’un moyen pour mieux contempler les atouts de la soubrette, mais le regard du monsieur, certes trouble, reste baissé sur son assiette.


Le plus étonnant est que Severin a surpris la même attitude chez Madame.




----------------------------------------------




Le lendemain, les cours commencent. Florence Hill est une jeune fille indolente mais Severin a décidé de rester concentré et mesuré. Chez elle, Florence prend de l’assurance et elle s’amuse à provoquer son professeur. Mal à l’aise, il décide de lui donner un long devoir et la laisse seule. De plus, les provocations et bravades de la jeune fille ne font que réveiller les rêves nocturnes qui ont troublé la nuit de Severin.


En sortant de la salle, il voit passer madame Hill, resplendissante dans une tenue d’équitation. Il la regarde descendre l’escalier, les cheveux tirés en arrière, les bottes résonant sur les marches. Son regard est remonté sur les reins de la dame, moulés par le jodhpur, lorsqu’elle se retourne brusquement, un sourire nullement surpris aux lèvres. Il marque un arrêt devant la silhouette de cette femme, son assurance. Elle remonte vers lui, en souriant, alors qu’il tente de ne pas regarder la poitrine qu’épouse un corsage bien serré dans le pantalon.



Elle s’est plantée juste devant lui, droite, sentant parfaitement le désir gagner les yeux du jeune professeur.



Les images se bousculent dans l’esprit de Severin, des images bien trop présentes encore. Cette femme qui lui rappelle cette situation…



Le ton est resté badin, mais le regard de la dame a plongé dans celui de Severin. Elle a bien dit « cette maison », et non juste « Florence », se dit Severin.



Ce disant, elle s’avance encore vers le jeune homme et prend sur la commode placée juste derrière lui la cravache qu’elle y avait laissée.



Elle sourit une nouvelle fois et se dirige vers l’escalier, sûre des regards qu’elle provoque. Elle se retourne juste avant de descendre à nouveau.



Madame Hill laisse Severin plus que confus. Et pendant le reste du cours, il ne cessera de penser à cette conversation. Ce n’est pas possible, cette femme n’a pas voulu dire ce que Severin a compris. Et pourtant, toutes ces allusions… Non. Après madame Barnier, madame Mory, madame Hill ? Il décide de passer à l’écurie dès la fin de la « leçon ».