n° 15072 | Fiche technique | 9953 caractères | 9953Temps de lecture estimé : 7 mn | 13/07/12 |
Résumé: Je passe voir Marie pour un café, mais rien ne se passe comme prévu. Je me laisse emballer dans une singulière aventure. | ||||
Critères: fh hplusag fmast confession -initfh | ||||
Auteur : Jeff le coquin Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Marie, Emma et moi Chapitre 01 / 06 | Épisode suivant |
Ça a commencé par hasard, un pur hasard. Par une indiscrétion aussi involontaire que malheureuse. Indiscrétion qui fut suivie d’une curiosité et d’un intérêt qui n’ont cessé de se développer depuis.
Ce jour-là, je suis passé par derrière, par le jardin. Il faisait beau, je pensais qu’elle serait sur la terrasse, à profiter du soleil. J’étais dans le quartier et je me suis dit que j’allais me faire payer un café chez ma copine Marie. Elle est super Marie. On n’a jamais couché ensemble, mais ça ne m’aurait pas dérangé, au contraire. Une fois ou deux, je pense qu’on n’était pas loin de se laisser aller, mais on est juste restés copains et ce n’est peut-être pas plus mal comme ça finalement. Pourtant, elle m’a toujours plu Marie, et je trouve qu’avec l’âge, elle se bonifie. Les quelques formes qu’elle a prises la rendent encore plus attirante, plus appétissante, sans doute parce qu’elle les a prises aux bons endroits. Plutôt gironde, Marie.
On a le même âge, la quarantaine avancée. Elle est divorcée, mais elle, elle a eu le temps de faire une fille. Moi je n’ai pas d’enfant, et je m’en passe.
Donc, ce jour-là, je décide d’aller me faire payer un café chez Marie et je passe par le jardin. J’arrive sur la terrasse. Personne. La baie vitrée est fermée. C’est bizarre, il y a pourtant sa voiture devant la porte. Sur le point de repartir, mon attention est attirée vers l’intérieur du salon. Il y a quand même quelqu’un là-dedans. J’approche de la vitre, je place mes mains en œillères pour éviter les reflets et là, sur le canapé, je vois Emma, la fille de Marie. Je frappe sur la vitre. Elle tourne subitement la tête vers moi et je comprends que je viens de la surprendre.
Je lui fais coucou de la main. Elle reste figée un instant, puis j’ai la nette impression qu’elle s’affaire précipitamment sur quelque chose, comme si elle se rajustait au niveau du pantalon…
Merde… Je crois bien que je l’ai surprise en pleine séance de tripatouillage de culotte la petite Emma. En tout cas, ça y ressemble beaucoup. C’est horriblement gênant et je suis sur le point de rebrousser chemin illico, mais ça serait sans doute encore pire pour elle. Je décide de faire l’innocent, celui qui n’a rien remarqué, je lui fais coucou à nouveau et je la vois s’extraire du canapé et se diriger vers la baie vitrée pour venir m’ouvrir. Il va falloir trouver contenance.
Elle est écarlate. La tension est palpable. On ne sait pas trop comment entamer la conversation.
Cette question ne fait que confirmer ma première impression. Elle est vraiment rouge de honte, comme si elle appréhendait déjà ma réponse. Je me mets à sa place, tant il est vrai que la situation est des plus inconfortables.
La tension ne baisse pas, on ose à peine se regarder dans les yeux, mais la voir dans cet état commence en réalité à m’amuser, elle qui est si sûre de son fait, voire légèrement snob, habituellement. Sachant pertinemment que c’est un peu salaud de ma part, j’ai malgré tout envie de creuser la question pour la pousser un peu, pour taquiner…
Ce coup-ci, elle me lance un regard dur et froid. Elle gamberge. Elle cherche sans doute un moyen de se tirer de son embarras. Je la sens vexée.
Je baisse les yeux vers son jean et je constate qu’elle n’a pas eu le temps de se reboutonner correctement. D’un petit signe désabusé de la tête, je lui indique qu’il lui reste un bouton à fermer. Elle baisse la tête, surprise, et d’un geste aussi preste que maladroit, elle finit de se rajuster devant moi.
Ma discrète intervention a le mérite d’éclaircir la situation. Elle sait que je sais, que j’ai vu et compris. J’ai de plus en plus envie de m’amuser.
Elle semble abandonner l’idée de se trouver des excuses bidon. Je jubile intérieurement.
Elle est aussi surprise de mon clin d’œil que du tour que prend la conversation. Elle me toise du regard. Défiante. Elle doit se demander si c’est du lard ou du cochon. En ce qui me concerne, ça serait plutôt du cochon. J’ai beau me dire que je suis complètement malade, je ne peux pas m’empêcher d’ajouter en souriant…
Elle est désarçonnée. Je sais que c’est une folie, que jamais je ne devrais me lancer là-dedans, mais ça m’a comme… échappé. C’était plus fort que moi.
Je l’ai piquée au vif, je le vois au regard qu’elle me lance. Aurais-je finalement suscité une forme de curiosité chez elle ? Elle sourit aussi…
Je prends soin de refermer la baie vitrée derrière moi et je m’avance un peu. Elle se met dos au mur, comme si elle me laissait l’initiative. Incroyable… Je tends la main.
Je place ma main directement sur son sexe et j’appuie doucement. Je sens qu’elle est toute chaude. Elle plaque ses mains au mur, derrière elle… elle semble suspendue à la suite et m’indiquer que la voie est libre. Elle respire plus fort. Un à un, je fais sauter les boutons de son jean et je finis par dégager une adorable petite culotte de coton blanc. Vision de rêve, mais j’ai le cœur qui bat fort. Elle est décidément très excitante, cette petite Emma. Son sexe gonfle le tissu que je cajole en effleurant du bord de la main le haut de ses cuisses dont la chair est d’une douceur incomparable. Du majeur, je commence à frotter un peu plus fermement son petit abricot à travers le tissu, et je me rends compte qu’elle a copieusement souillé sa culotte.
Elle est émue, elle a besoin de respirer plus fort. Puis, soudainement, elle agrippe mon avant-bras de ses deux mains pour me stopper.
Coquine…
J’insiste un peu et glisse ma main dans sa culotte. J’insinue mon majeur entre ses lèvres. Elle mouille abondamment. Je fais entrer un doigt dans son vagin et je l’agite régulièrement. Ça fait un joli bruit de clapotis tellement elle coule. J’approche de son oreille et lui murmure…
Elle frémit et ferme les yeux. Elle voudrait se laisser aller, mais je la sens trop inquiète et je décide d’interrompre mon geste. J’ôte ma main de sa culotte et la porte à mes narines. Elle me regarde, surprise de mon audace. J’approche alors mes doigts de son nez. Curieuse, elle accepte de les sentir aussi. Je fais descendre mes doigts sur ses lèvres et elle les goûte. Je vois sortir sa jolie langue avec laquelle elle me nettoie. Elle est un peu dans les vapes. Je dépose un baiser sur sa joue.
Elle me regarde et fait « Oui » de la tête. Elle se rajuste. Il est plus que temps que je décarre de là. Pas question que je tombe sur Marie maintenant, la situation serait ingérable.
On se fixe… on est très gênés tous les deux.
Je lui fais signe de se taire et je m’esquive en vitesse avec un sentiment de honte bien compréhensible. À mon âge… faire des trucs pareils… et au sien… sacrée coquine…
Finalement, je me suis retrouvé aussi chamboulé à la fin qu’elle l’était au début. Belle ironie. Ça m’apprendra à surprendre les jeunes filles dans des situations scabreuses. Quel con…
C’est comme ça que ça a commencé avec Emma. Depuis, une relation très particulière s’est installée. Une vraie complicité est née, un peu risquée, certes, mais intéressante, et sexuellement sous contrôle.
Mais la suite fera peut-être l’objet d’un autre récit.