n° 15087 | Fiche technique | 30641 caractères | 30641 5450 Temps de lecture estimé : 22 mn |
25/07/12 |
Résumé: Si l'homme est une erreur de la nature, être amoureux d'une autre de ces erreurs ne rend certainement pas les choses plus simples. Surtout quand la maladie s'en mêle. | ||||
Critères: #aventure #fantastique #merveilleux #romantisme fh couple fellation cunnilingu pénétratio | ||||
Auteur : Someone Else (Délires assumés !) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Une simple histoire d'amour Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Résumé : Tracy est une jeune femme très athlétique dont le narrateur est très vite tombé amoureux. Malheureusement, ils se sont vite rendu compte que leur relation était compliquée, dans la mesure où elle a la fâcheuse manie de vouloir le tuer à chaque fois qu’ils font l’amour, bien que leurs sentiments soient réciproques. Elle a fini par lui révéler son incroyable secret, mais aussi le mal qui semble emporter tous ceux qui sont comme elle, et auquel elle est sur le point de succomber.
Huit jours. Cela fait huit jours que j’attends ce coup de fil tout en espérant qu’il n’arrive pas. Il n’y a pas d’espoir, les médecins me l’ont dit, le cas de Tracy est désespéré. Alors, quand le téléphone sonne enfin et que je reconnais le numéro de l’hôpital, c’est les mains tremblantes que je décroche.
D’une voix blanche et les yeux pleins de larmes, j’essaie de me reprendre pour dire quelques mots.
Bien entendu, sur la route qui me mène au CHU, il n’y a pas de radar qui compte, et c’est en courant que j’arrive dans le service. Le professeur est là, accompagné d’un autre médecin, à en juger par sa blouse blanche.
Petit, le cheveu très noir et la peau brune, l’homme est visiblement d’origine asiatique. Il en a d’ailleurs les manières, puisqu’il se courbe légèrement devant moi en me saluant. Cependant, il s’exprime dans un français parfait, avec tout juste une pointe d’accent.
Un vétérinaire dans un hôpital, voilà qui n’est pas commun.
Un fol espoir m’envahit.
Soudain, je comprends pourquoi le véto disait que la solution risquait de ne pas m’enchanter : outre l’inhospitalité de la vallée tibétaine d’où Tracy est originaire, il me faudrait retrouver les siens et réussir à convaincre l’un des leurs de bien vouloir me donner un peu de son sang !
Je m’entends répondre.
---ooooOoooo---
Purée, tout ça pour en arriver là… Oui, je sais, c’était une folie de partir, a fortiori tout seul, dans une telle contrée. Les parents adoptifs de Tracy me l’avaient dit, ils n’ont d’ailleurs pas voulu venir avec moi par peur de faire de leurs trois autres enfants des orphelins. Par contre, on ne peut pas dire, ils m’ont aidé, ils m’ont vraiment beaucoup aidé, que ce soit financièrement ou en me faisant suivre des cours accélérés d’alpinisme et de survie en milieu polaire. Côté matériel, là aussi, j’ai eu droit au top du top, mais cela n’a pas suffi. Pourtant, là, sur le GPS, ce point au beau milieu de cette tache noire, c’est ma position, et elle n’est même pas à vingt kilomètres de l’endroit où les sherpas se sont arrêtés.
« Tu ne tiendras pas deux jours » m’avait-elle dit, et force est de constater que là, au soir du deuxième, terré au fin fond de cette crevasse pour me protéger du vent et du froid où pourtant le thermomètre ne décolle pas de moins cinquante, je suis en train de me dire qu’elle avait raison. Ce n’est pas tant le fait de mourir qui m’attriste le plus, c’est celui de ne pas avoir réussi à la sauver. Alors, puisque ma dernière heure est arrivée, je serre dans mes mains engourdies la photo de Tracy, elle sera la dernière chose que je verrai avant de quitter ce monde. Ne pas dormir, ne pas dormir, dormir c’est mourir, on me l’a dit et répété, mais la fatigue est trop grande et le froid trop intense. Je sombre dans un sommeil dont je sais que je ne me réveillerai pas.
---ooooOoooo---
De la lumière. Du blanc, partout. J’ai froid, terriblement froid. Pourtant, je suis nu sous un amoncellement de peaux de bêtes, et tout autour de moi, il y a une série de feux de camps dont je perçois tout de même la faible chaleur. Cela me semble un peu grand pour un igloo, mais cela y ressemble.
Un homme se lève, grand, fort, trapu, il a les cheveux longs soigneusement réunis en une queue de cheval. Il est torse nu sous une veste de peau lainée, et porte un pantalon également de peau. Pourtant, ma montre est formelle, la température intérieure n’excède pas les moins vingt degrés. Il se penche vers moi, baragouine quelques mots dans une langue que je ne comprends pas, mais je remarque instantanément le front bas, les yeux enfoncés et le menton carré, signes distinctifs du peuple de Tracy. J’ai si froid que je n’arrive même pas à espérer.
Un autre homme entre, même profil physique, et il a un énorme poignard à la main. L’air menaçant, il m’interroge.
Je décide de jouer cartes sur table.
Ils éclatent de rire.
Je leur raconte tout, notre rencontre, notre coup de foudre, mais aussi sa terrible maladie, et ce que m’ont dit les médecins.
De la même façon, je lui raconte mon épaule, les menottes, les peurs qu’elle m’a faites et le reste.
Je ne suis pas certain qu’il ait la moindre idée de ce que Tracy et moi avons fait dans un lit, mais là n’est pas la question.
Nous nous serrons la main. Comme je m’y attendais, il a une poigne phénoménale, je grimace, il le remarque.
À l’intérieur de l’igloo, moyennant que je me rhabille avec mes vêtements chauds, la température est supportable. Mais rien qu’effectuer les quelques mètres qu’il y a entre deux habitations est pour moi une épreuve absolument terrible, au grand amusement des gosses qui, eux, jouent tranquillement dans la neige. Bien planqué dans l’entrée, à l’abri du vent, je les observe, ils sont à peine plus habillés que les nôtres ne le seraient un jour de rentrée en septembre. Le froid est décidément une notion subjective.
À l’exception de leur tenue, leur vie ressemble un peu à celles des eskimos, il est vrai que les conditions météo sont assez semblables. Je ne dis rien, mais pour un peuple que Tracy se plaisait à me décrire comme étant plus primitif que nous, je ne les trouve pourtant pas si différents.
C’est Norbu qui m’emmène, non sans avoir pris la précaution de m’envelopper dans ce qui ressemble à une immense peau d’ours. À ma grande surprise, pour la première fois que je suis ici, je n’ai pas froid, même dehors. Le repas est frugal, de la viande séchée, du poisson et c’est à peu près tout. L’homme me regarde.
Poliment, je lui fais signe que oui. En vérité, je n’ai pas faim, je crève la dalle.
J’avoue que je ne comprends pas.
Visiblement, il nous connaît bien.
Le plus surprenant dans cette affaire, c’est que non seulement il parle notre langue, mais il en connaît même les subtilités. Je m’en étonne.
Tandis que je dévore le plat que l’on vient de m’apporter, je minimise.
Il sourit.
Quand j’étais avec Tracy, elle passait son temps à se foutre gentiment de moi et de mon manque de résistance. À tel point qu’une fois, alors que nous étions partis tous les deux faire une randonnée en montagne, c’est elle qui m’a ramené en me portant sur son épaule…
Mon hôte me laisse, si j’ose dire, sur le pas de la porte, et je m’agenouille pour franchir l’étroit tunnel qui mène à l’intérieur de l’igloo. Sitôt le premier mètre franchi, les petits cris qui parviennent à mes oreilles ne me laissent aucun doute sur ce qu’il s’y passe.
Que faire ? Demi-tour, ressortir et geler au-dehors ? Faire du bruit, déranger ce couple dans un moment intime et, à en croire les gémissements de la fille, particulièrement agréable ? Ou rester là, à tenir la chandelle sans faire de bruit en attendant qu’ils aient fini ? Je choisis cette dernière option.
De ce que j’en vois à la faible lueur des lampes à huile, les deux amants doivent avoir vingt ans, pas beaucoup plus. Ils sont là, à deux mètres de moi, complètement nus, allongés sur une peau de bête en plein milieu de l’endroit, et ne m’ont clairement pas entendu arriver. Visiblement, si la température de l’endroit est toujours largement inférieure à moins vingt, la situation est pourtant chaude, très chaude même, le garçon est en train de pratiquer à sa compagne un cunnilingus qui m’a tout l’air d’être d’enfer, à en juger la façon dont le bassin de la belle tangue et les gémissements qu’elle pousse. D’ailleurs, depuis quelques instants, il me semble bien que la situation se précise, le souffle de la fille s’accélère, s’accélère encore, son bassin se révulse, ça y est, elle jouit… Cela serait divin s’il ne s’agissait pas d’un feulement rauque, quasiment identique à un autre que je connais bien et dont j’ignore si je l’entendrai de nouveau un jour.
Ravalant ma peine, je m’efforce de ne pas faire de bruit, d’autant plus que les hostilités reprennent, la fille vient d’emboucher le gars et lui administre une fellation trois étoiles. Tracy me disait toujours que lorsqu’ils copulaient, c’était d’abord pour se reproduire, on dirait bien que cela n’empêche pas les raffinements et autres petits plaisirs. C’est d’ailleurs assez amusant de remarquer que, différence de température aidant, dès qu’elle cesse de le sucer, un petit nuage de vapeur apparaît au-dessus de sa queue. Cela dit, maintenant, il n’y aura plus, puisqu’il vient de l’embrocher grand style, et que cette fois, l’affaire est grave. Il la pistonne furieusement, leurs gémissements résonnent dans l’espace clos, les cris s’intensifient, et elle part dans une longue jouissance, accompagnée par celle de son amant quelques instants plus tard. Ils restent ainsi plusieurs minutes, jusqu’à ce que, épuisés, ils s’enroulent tous les deux dans la peau de bête et s’endorment du sommeil du juste. Il est temps pour moi de regagner ma couchette sans faire de bruit, ce qui n’empêche pas la fille d’ouvrir les yeux à mon passage et de faire un clin d’œil avec un charmant sourire.
Harassé, je tombe dans les bras de Morphée.
Le lendemain, c’est l’odeur du lait chaud qui me réveille. C’est Lhamu, la fille, qui m’en apporte un bol fumant. Tsen, quant à lui, dort encore.
Je n’ai aucune idée de quel animal provient ce lait, il est assez fort mais très bon. Et puis, une fois de plus, j’ai une dalle terrible.
Dans un endroit pareil, c’est bien la dernière chose à laquelle je pensais.
Tessa ? Jennifer ? Dans cette forêt de prénoms tibétains, ils me semblent bien incongrus.
Mes fringues ? Elles sont là, mes fringues, tout au fond de ce qui ressemble à mon lit.
Quelques instants plus tard, elle revient avec un tas de fourrure dans les bras, il s’agit visiblement du même animal que celui dans la peau duquel Norbu m’a enveloppé pour sortir. La fille sourit.
C’est une constante, lorsqu’il fait très froid, il faut dormir avec le moins de vêtements possibles, pour éviter la condensation qui a la fâcheuse manie de geler au matin et transforme votre journée en enfer lorsqu’elle fond par la suite.
Alors, prenant mon courage à deux mains, bien évidemment pas à cause de son regard mais parce que la température est toujours aussi basse, je me redresse face à elle et commence à m’habiller.
Sa conversation serait sans doute très intéressante en temps normal, mais va savoir pourquoi, j’ai surtout envie de l’abréger.
Son attitude change brusquement. Je reconnais ce genre de regard, c’est le même qu’avait Tracy, et il est annonciateur d’une tornade ainsi que de pas mal de problèmes.
Résister ? Cela ne servirait à rien, je le sais. Essayons simplement de limiter la casse, c’est sans doute ce qu’il y a de mieux à faire.
Là-dessus, elle me projette sur la peau de bête, et d’un geste précis, la rabat sur mes jambes et sur mon torse. Curieusement, la seule chose exposée au froid est mon sexe… Il ne le reste pas longtemps, puisqu’elle vient de m’emboucher, et sa langue qui danse et danse encore sur ma queue, sa main qui me masse les bourses, tout cela devrait me pétrifier mais, tout au contraire, m’électrise. Pendant un instant, j’oublie Tracy, plus rien ne compte pour moi que cette fille qui me suce avec une vigueur réjouissante, alors que son mec, même toujours endormi, est toujours à côté de nous. Pourvu qu’il ne se réveille pas… Lhamu n’en a cure, elle accélère le mouvement, ne sortant ma queue de sa bouche que pour mieux la prendre en main et l’astiquer comme une démente, avant de recommencer à me sucer. Très vite, elle obtient ce qu’elle voulait, je me déverse dans sa bouche. Elle se relève quelque peu, me sourit, et avale aussitôt sa précieuse cargaison. Son regard redevient normal, elle rougit légèrement.
En fait, je suis plutôt heureux de m’en tirer à si bon compte, à savoir sans aucune casse.
Les vêtements sont énormes, mais me tiennent étonnamment chaud. Ou alors, c’est la fellation de Lhamu… Par contre, même sans miroir, j’ai un peu l’impression de ressembler à un Yeti. Je m’en inquiète auprès d’elle.
Cette fois, elle éclate de rire.
Je suis sur le point de lui dire que l’on n’en est hélas pas encore là, lorsque j’entends du bruit dans ce que j’appellerais bien le couloir, c’est Norbu.
J’ai naturellement une certaine appréhension à mettre le nez dehors, d’autant que la tempête redouble. Je relève mon col, serre ma capuche, et à mon grand étonnement, je n’ai pas froid. Seuls les gants sont un peu grands, mais cela reste très supportable. Pourtant, ma montre m’informe une fois de plus que nous sommes largement en dessous de moins quarante.
Une fois à l’intérieur de la salle commune, j’ouvre ma veste. Voilà que je me surprends à avoir trop chaud ! Un comble par moins vingt !
Je remarque que son épaisse veste de laine est délicieusement arrondie au niveau de son abdomen. Elle en sourit.
Soudain, je comprends. Si j’avais fait attention, je l’aurais remarqué tout de suite : elle n’est pas une Neandertal.
L’homme qui se retourne en souriant a, quant à lui, le physique parfait du Neandertal.
L’article du journal scientifique me revient soudain, nous aurions trop d’ADN en commun pour que nos deux espèces ne se soient pas mélangées. Après tout, Tracy avait peut-être tort.
J’avoue que je ne sais que répondre.
On dit également qu’ils sont meilleurs dans le pire.
Jamais je n’aurais pu envisager une telle chose possible. Seulement, ne nous emballons pas, nous n’en sommes pas encore là, je ne sais même pas si elle est toujours de ce monde.
---ooooOoooo---
C’est le professeur Monceau lui-même qui nous accueille à la sortie de l’avion. Il me serre la main chaleureusement, et avant même d’avoir salué mes deux compagnons, il anticipe ma question.
Il sourit.
J’avoue que cela, je n’y avais jamais pensé. Je reprends la parole.
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À partir de cet instant, tout est allé très vite. Apparemment, élaborer un sérum ou je ne sais trop quel produit pour combattre l’hémophilie est facile dès lors que l’on a un porteur sain et un autre qui ne l’est pas, il suffit de dupliquer ce qui a déjà été fait par le passé.
Le seul souci vient de ce qu’il a été impossible de procéder à des essais cliniques, Tracy est donc le cobaye, mais les résultats sont encourageants.
Tandis que je franchis la porte, j’entends distinctement Tessa et son mari discuter avec le praticien.
Je m’assieds à côté du lit de Tracy, et je prends sa main. Elle est chaude, elle ne l’était plus depuis son hémorragie. Par contre, elle ne se réveille pas. Quoi, que…
Est-ce mon imagination, où est-ce que j’ai cru voir sa tête bouger légèrement ? C’est cela, elle revient à elle !
Je me retourne alors, pour appeler le professeur, mais je n’en ai pas le temps. Une énorme masse vient de me tomber dessus, et elle me plaque au sol. Mes vêtements ne font pas long feu, même mon jean se retrouve déchiré tel un mouchoir en papier. Par contre, mon épaule vient à nouveau de se déboîter, je grimace, mais cela n’arrête pas le moins du monde la tornade qui vient de s’abattre sur moi, engloutissant mon sexe comme si sa vie en dépendait. Douleur ou pas douleur, Tracy me pompe avec une telle vigueur que mon engin se redresse, et sans me laisser une seconde de répit, elle s’empale sur ma queue. Puis, tout en serrant son sexe au-delà de l’imaginable, elle commence une cavalcade effrénée qui vient bien vite au bout de ma résistance, puis elle s’écroule sur moi.
Quelques instants plus tard, elle reprend doublement ses esprits.
En fait d’épaule, je crois bien que la clavicule, sans doute par solidarité, en a profité pour faire partie du voyage. J’ai atrocement mal, mais pourtant, je m’en fous. Par contre, faut reconnaître que pour prendre Tracy dans mes bras, ce n’est pas gagné.
Elle se redresse alors, et remarque soudain l’endroit où elle se trouve, ainsi qu’une bonne partie de l’équipe soignante, mi-hilare, mi-inquiète, derrière la vitre.
Le professeur et toute l’équipe entrent alors.
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La veille, j’ai donc été opéré de cette fameuse épaule, et une broche – ou une plaque, je ne sais pas trop – renforce désormais ma clavicule. Cette fois, c’est donc moi qui suis dans le lit d’hôpital, Tracy se tient à mes côtés, et son regard reflète à la fois la joie, la crainte et l’incrédulité.
Charmant programme ! Elle poursuit.
Quelque chose me dit que si je la demandais, là, maintenant, en mariage, elle serait capable de me démancher l’autre épaule et de m’estropier pour de bon.
Pendant que la praticienne m’ausculte, Tracy est en train de me jouer un petit tour pas piqué des hannetons. Je ne l’avais pas remarqué, mais elle est nue sous son manteau, et s’ingénie à l’ouvrir et le fermer dans le dos de ma soignante…
Je me vois mal lui répondre que, pendant qu’elle officie sérieusement, la femme que j’aime est en train de me faire une sorte de strip-tease assez croquignolet. Par contre, malgré tous mes efforts pour la cacher, la fille finit par remarquer mon érection. Elle se retourne brusquement, juste le temps de voir Tracy refermer précipitamment son manteau.
Puis, s’adressant à ma dulcinée :
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Trois mois se sont écoulés. Le professeur Monceau a tenu à être présent alors que nous reconduisons Tsen et Lhamu à l’avion qui les ramènera au Tibet.
Il sourit.
Puis, après, un silence.
Il montre le ventre désormais bien rond de ma bien-aimée.
FIN