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n° 15154Fiche technique41295 caractères41295
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Temps de lecture estimé : 28 mn
11/09/12
Résumé:  Alors qu'il cherche un étrange artefact dans une forêt infestée d'ogres, un mercenaire rencontre une superbe créature qui va devenir une alliée utile.
Critères:  #fantastique #merveilleux #lieudeloisir f fh inconnu grossexe forêt fmast fellation pénétratio fdanus
Auteur : Morodar      Envoi mini-message

Série : Chroniques d'Ildyri

Chapitre 01 / 08
La forêt de Ternevie

Chapitre 1 : L’étranger


La région de Ternevie était fortement boisée. Située dans la partie la plus nordique du royaume humain d’Ernsvar, l’imposante forêt longeait les Monts Ferreux au Nord et débouchait sur les plaines d’Orvaania au Sud.


Sauvage et peu explorée, c’était un territoire que les humains évitaient avec soin car un grand nombre de créatures, tels les gobelins et les ogres, parcouraient l’immense forêt.


Azial la gobeline suivait depuis deux jours la piste d’un intrus.


C’était la découverte de traces de pas suspectes qui avait mis la chasseuse sur la piste de cet étrange gibier. Il portait des bottes à semelles dures. La traqueuse savait qu’aucun ogre ne portait de chaussures aux pieds. Les traces étaient d’ailleurs bien trop petites pour un membre de cette race monstrueuse. Elles étaient aussi bien trop grandes pour un gobelin, qui préférait généralement les semelles molles des mocassins, ou encore des sandales de bois.


Une conclusion très simple s’imposa à elle : l’être dont elle suivait la piste était un humain.


Comme tous les membres de son espèce, Azial savait combien les humains pouvaient être des créatures dangereuses. La plupart considéraient les siens comme des primitifs guère plus respectables que des animaux.


Souvent, des humains pénétraient leur forêt, tuant leur gibier, saccageant la nature et allant jusqu’à tuer les gobelins qui commettaient l’erreur de se trouver sur leur chemin.


En contrepartie, les gobelins abattaient généralement à vue les humains assez fous pour venir aussi loin dans les bois. Ils étaient des ennemis héréditaires depuis des siècles.


La jeune traqueuse gobeline n’avait jamais vu d’humain. Aussi loin des plaines du Sud, au cœur de la forêt de Ternevie, elle croisait pour la première fois un représentant de ces êtres dangereux.


Son clan n’avait jamais été victime des prétendues atrocités perpétrées par les humains, aussi Azial n’avait pas cette haine féroce que certains gobelins des clans plus au Sud avaient dans le cœur. Mais elle savait devoir rester méfiante. Tous les récits qu’on lui avait contés les décrivaient comme des êtres aussi froids que sanguinaires.


La traque touchait à sa fin. Sa proie remontait depuis peu le courant du Felnis, un petit ruisseau qui s’écoulait du lac Gorphel, à moins d’une lieue. Les traces étaient fraîches, datant de moins d’un sablier.


Elle atteignit enfin les berges du grand lac aux eaux placides, prenant bien garde de rester dissimulée par les épais buissons. Elle avait comme armes un léger javelot et son poignard. Si jamais l’humain se montrait agressif, elle avait de quoi se défendre.


Bien vite, elle repéra sa cible. Arme au poing et attentive aux moindres signaux de son environnement, elle progressa avec une lenteur et une prudence extrême sur la dernière centaine de pas.


De sa cachette, elle apercevait clairement le grand humanoïde au teint clair qui pataugeait dans le lac, de l’eau jusqu’aux genoux, dos à elle et complètement nu.


Surprise, la gobeline détailla avec plus d’attention l’humain. Grand d’environ dix-huit ou vingt paumes, il avait une musculature puissante, rappelant à la petite créature celle d’un ogre. Ses épaules étaient larges, son torse puissant et ses jambes musculeuses étaient épaisses comme des bûches.


Azial comprit immédiatement qu’elle avait sous les yeux un combattant à ne pas sous-estimer. Il devait avoir une force, une rapidité et une endurance qui la ridiculiseraient en cas de combat face à face.


L’humain avait une peau bien plus claire que la sienne, mais couverte de nombreuses cicatrices de tailles et formes diverses. La majorité semblait être le fait d’armes tranchantes, mais certaines étaient des vestiges de morsures et de griffures, certaines assez horribles.


La pisteuse en déduisit qu’il avait certainement dû combattre un grand nombre d’adversaires au cours de sa vie pour avoir reçu une aussi impressionnante quantité de blessures. Pourtant, il était encore relativement jeune. Elle estimait sont âge à une trentaine de saisons.


Sur la berge du lac, le guerrier avait déposé ses vêtements pliés sur un petit sac à dos, près de sa cotte de mailles noire et de ses solides bottes de fantassin. Il y avait aussi un baudrier de cuir incrusté de clous, qui soutenait le fourreau d’une courte épée à large lame, ainsi qu’une courte lance en acier.


Soudain, l’humain se retourna et regagna la berge d’un pas tranquille, apparemment perdu dans ses pensées. Il portait un long croc jauni en pendentif, ainsi qu’un anneau fait d’un métal vert. Elle put enfin voir son visage. Il était zébré de petites balafres, certaines très vieilles. Ses cheveux d’un brun foncé, presque noir, étaient coupés ras. Elle trouva étranges ses oreilles rondes et ses iris gris comme un nuage d’orage. Mais sa large mâchoire, son nez prononcé et son front massif lui donnaient un air viril qui la surprit.


Elle lui trouva un certain charme. Elle avait toujours cru que si elle croisait un jour un humain, il serait laid et aurait des traits bestiaux et cruels, comme les ogres. Mais il ressemblait bien plus aux gobelins qu’aux terribles ogres.


Le regard de la chasseuse glissa le long de son torse imposant jusqu’à son bas-ventre plat. Elle fut stupéfaite quand elle aperçut son entrejambe. Elle écarquilla les yeux, estomaquée.


L’humain avait un sexe d’une taille incroyable. Celui des gobelins était bien plus fin et court que cet imposant morceau de chair pâle. Sa verge se balançait contre ses cuisses dans un mouvement que la gobeline trouva étrangement émoustillant.


Honteuse, elle sentit une puissante chaleur se répandre dans son ventre, ses tétons se dresser sous le frottement de sa tunique, et même, comble de la perversité, sa fente intime devenir humide.


Troublée pas ses étranges sensations, elle fit un effort de volonté et repoussa ses soudains désirs lubriques. Elle était là pour découvrir la raison de la présence de cet intrus, pas pour s’exciter à la vue de son sexe, aussi monstrueux et tentant soit-il !


L’étranger s’habilla rapidement, puis enfila sa lourde armure. Azial remarqua que celle-ci avait sans doute été enchantée, car elle ne produisait aucun son. Il passa ensuite son baudrier et enfila ses bottes. Il glissa dans chacune une fine dague de jet, faite d’un métal rutilant.


Azial hésita alors sur la marche à suivre. L’étranger allait bien vite repartir. Il était vêtu pour la guerre, certes, mais cela ne signifiait pas forcement qu’il allait s’en prendre aux gobelins. Elle avait souvent tué, que ce soit pour se nourrir ou se protéger. Mais tuer un être vivant de sang-froid la répugnait.


Elle vit avec intérêt l’humain fouiller dans une des bourses de cuir qui pendaient à son épais ceinturon. Il en sortit un étrange médaillon. Fait d’un métal cuivré, il était couvert de runes que la gobeline ne parvenait pas à distinguer clairement. Il poussa un minuscule levier sur le côté. Le médaillon s’ouvrit, une étrange lueur vert bleuté émanant de l’ouverture.


L’étranger contempla un moment l’intérieur du médaillon, le visage éclairé par la lueur qu’Azial supposa être d’origine magique. Il releva soudain la tête et tourna son regard vers le Nord-Est.


En direction du territoire ogre.


Il referma le médaillon, le remit dans sa bourse et prit le chemin du Nord d’un bon pas.


Intriguée par ce qui pouvait bien amener un humain à vouloir aller dans les terres ogres, la chasseuse décida de suivre le mystérieux étranger.




Chapitre 2 : Le clan de l’Oreille Coupée



Le puissant guerrier, Korim Triple-Trident, n’en revenait pas de sa chance. Il avait réussi à éviter tous les villages gobelins qu’il avait croisés depuis qu’il était entré dans la forêt de Ternevie.


Comme de nombreux humains, il avait entendu les rumeurs absurdes sur la sournoiserie et la cruauté des gobelins. De petites créatures stupides, perfides et aimant se régaler de chair crue. Korim n’en croyait pas un mot. En fait, il ne croyait que ce qu’il connaissait. Il préférait toujours voir avant de juger. Par précaution, il avait cependant évité autant que possible d’entrer en contact avec eux, il était après tout un intrus sur leur territoire.


Cinq jours plus tôt, il avait rencontré un couple qui chassait. Ils s’étaient montrés très méfiants, mais ils avaient accepté de lui indiquer son chemin en échange d’un des trois faisans qu’il avait abattus ce matin-là. Le mâle parlait un peu la Langue Simple, aussi avaient-ils pu se comprendre sans trop de problèmes.


Comme on le lui avait indiqué, il avait fait route vers l’Est jusqu’à trouver le petit ruisseau. Il avait remonté son cours vers le Nord, jusqu’au lac Gorphel. Là, il avait aperçu le pic tronqué que lui avait indiqué le gobelin, là où se trouvaient de petits clans d’ogres.


Il avait alors décidé de prendre une pause bien méritée. Se lavant dans l’eau froide et vivifiante, il avait été un moment tenté de prendre le reste de la journée pour se reposer après ces dix derniers jours d’une marche longue et épuisante. Mais il avait consulté la boussole, et celle-ci lui indiquait qu’il était maintenant très proche de son objectif.


Le vieux Tarfan lui avait donné le petit objet magique. Il l’avait enchanté pour retrouver l’Œil Noir avec une précision remarquable.


C’était ce vieux magicien un peu dingue qui l’avait engagé pour retrouver cet artefact. Autrefois en possession d’une sorcière elfe, celle-ci s’était fait stupidement tuer par des ogres, dans les bois mortels de Ternevie, dans le Nord lointain. Le mercenaire avait accepté parce qu’il adorait la forêt et était sûr de pouvoir facilement vaincre un ogre. Il l’avait déjà fait, à deux reprises. Un groupe plus important risquait de lui donner plus de difficultés, mais il aimait les défis.


Alors qu’il venait tout juste de reprendre sa marche, l’anneau à son doigt vibra. Une sensation de menace, bien que faible, résonna en lui. Il comprit immédiatement qu’il était épié par quelqu’un. Et suivi, aussi. Son poursuivant était doué, ne faisant presque aucun bruit. La faible réaction de son anneau lui indiquait que celui-ci n’avait sans doute pas de mauvaises intentions. Il décida donc de l’ignorer.


Au crépuscule, il se retrouva dans une partie de la forêt plus dense, contenant bien davantage de conifères. Il décida de passer la nuit dans un arbre, endroit bien plus sûr que la terre ferme. Le pic tronqué était maintenant tout proche et le mercenaire était convaincu d’être déjà sur les terres ogres. Il devait donc se passer d’un bon feu.


Il s’installa dans un grand bouleau aux branches bien fournies. Il grignota un morceau de viande fumée, quelques fruits séchés et but à sa gourde. Il sentait toujours la présence de l’espion qui le suivait, mais il s’était apparemment éloigné, sans doute pour lui aussi trouver un coin pour dormir.


Dès l’aube, il allait partir en reconnaissance. Il devait localiser le clan qui possédait l’Œil, évaluer le nombre d’ennemis et leurs forces, puis mettre au point un plan d’action. Il était conscient que ses chances étaient réduites, mais il devait réussir. Une petite fortune en or l’attendait à son retour.




Azial avait suivi avec un mélange de crainte et d’excitation le guerrier humain. Elle n’avait jamais pensé qu’il serait assez courageux pour s’aventurer seul dans cette partie de la forêt. Elle ignorait toujours ce qui l’avait poussé à venir aussi loin, mais elle se doutait que cela devait être important.


Elle avait choisi un refuge bien différent de l’humain. Elle s’était constitué un abris de branchages épais qui la recouvrait comme une coupole. Cette habitation de fortune, juste assez grande pour elle, ressemblait à s’y méprendre à un énorme buisson particulièrement feuillu.


Étendue sur une couche de feuilles mortes, la gobeline ne parvenait pas à trouver le sommeil. Jamais elle n’avait été dans le territoire des ogres. Et elle était inquiète pour l’étranger, aussi étrange que cela fût.


Elle avait vu son visage. Dur, mais sans trace de cruauté ou de malveillance. S’il était ici, c’était sans doute pour une cause juste. Et puis, il était assez mignon…


L’image de l’humain, nu et la peau encore humide, lui revint en mémoire. Aussitôt, elle se mit à imaginer le guerrier descendre de l’arbre, venir la rejoindre et poser ses puissantes mains sur ses seins, les caressant…


Lentement, elle commença à se caresser la chatte, le tissu de son pagne frottant de manière fort plaisante sur sa fente qui devint rapidement humide. Elle écarta bien vite le rabat de tissu pour faire glisser ses doigts sur sa vulve. Sentant un mélange de honte et de désir monter en elle, la gobeline alla jusqu’à glisser un doigt dans sa chatte, puis deux. Elle stimula de son pouce son petit bouton, le pressant. Une onde de plaisir encore plus intense lui parcourut l’échine.


De l’autre main, elle caressait sa petite poitrine, pinçant ses tétons durcis. Elle imaginait avec délice le sexe énorme de l’humain pénétrer en elle, la labourant sans ménagement.


Son orgasme se rapprochant, elle avait le dos arqué et trois doigts glissés au plus profond de sa chatte, frottant furieusement son intimidé chaude et humide. Elle avait tellement envie d’être prise, peu importait la position, et par qui. Elle brûlait de pouvoir s’empaler sur une verge, ou encore d’être défoncée brutalement alors qu’elle était attachée.


Pour la première fois, elle eut envie de quelque chose d’encore plus animal. Sa main qui malaxait un moment plus tôt ses seins descendit jusqu’à ses fesses, les écartant. Elle appuya de son majeur sur son anus, le faisant lentement entrer en elle. Puis elle le fit entrer et sortir avec un rythme d’abord lent, puis de plus en plus frénétique.


Les sensations mêlées venant de ses deux orifices, mélange qu’elle n’avait jamais connu mais qu’elle trouvait merveilleux, lui firent alors perdre tout contrôle. Elle gémissait et transpirait maintenant de plaisir. Sa gêne et sa honte, liées à son désir pour un mâle d’une autre espèce, s’étaient volatilisées. Tout son corps tremblait de ses mouvements énergiques et de son plaisir qui était presque à son comble.


Son orgasme éclata enfin. Il fut long et d’une puissance inouïe, la laissant épuisée, moite de sueur et les cuisses couvertes de son jus intime. Jamais elle n’aurait cru que fantasmer sur un humain pourrait lui apporter une jouissance d’une telle force.


Elle regrettait de n’avoir jamais tenté une expérience de ce genre auparavant. Elle se masturbait parfois, seulement d’un doigt, pour se soulager en attendant d’avoir un mâle près d’elle. Parfois un de ceux du clan s’intéressait à elle, ou alors un nomade. Elle était trop souvent seule. Malgré le fait que sa libido atteigne parfois un niveau insupportable, jamais elle n’avait joué avec elle-même à ce point. Elle ne ressentait cependant aucune culpabilité. Plutôt une sorte de fierté. Après tout, son corps et ses fantaisies étaient siens.


La sensation de délivrance lui avait apporté un bien fou. Cela balaya une partie de son inquiétude et de sa peur. Bien vite, elle réussit à trouver le sommeil.




Korim s’éveilla alors que l’horizon se teintait doucement du gris-bleu annonçant la venue du soleil. L’aube était agréablement fraîche et légèrement humide. Il descendit lentement de son perchoir et étira longuement tout son corps, chassant avec méthode les courbatures laissées par sa nuit dans les branches. Il entama ensuite des exercices à l’épée, exécutant une véritable danse avec sa lame.



Le mercenaire fit brusquement volte-face. Devant lui, à moins de quatre pas, une gobeline venait de sortir d’un buisson.


Quand il la vit, il se figea, stupéfait. La seule autre gobeline qu’il avait croisée était vieille et laide. Celle-ci était bien plus jeune et séduisante, chose qui le choqua.


Elle mesurait une tête de moins que lui. On aurait presque pu la prendre pour une fillette. Mais elle avait des courbes bien trop généreuses pour ne pas être adulte. Sa peau avait une teinte caramel et luisait à la lueur du soleil qui se levait entre les branches. Ses cheveux étaient aussi noirs que la terre la plus riche, réunis dans une solide tresse qui lui descendait jusque dans le creux des reins. Elle avait des yeux jaunes et fendus comme ceux d’un chat, ce qui donnait à son regard une intensité qui fouetta le sang du guerrier, à sa plus grande surprise. D’étranges symboles tribaux étaient tatoués sur ses bras et ses épaules. Ses longues oreilles dentelées supportaient de nombreux anneaux d’os. Elle avait un petit nez mutin, sa bouche était ronde et d’aspect gourmand et ses lèvres d’un rose pâle.


Korim la trouvait d’une beauté stupéfiante, exotique et pleine de mystère. Certes, il avait déjà couché avec de nombreuses humaines de différentes contrées, et même baisé une putain elfe, une fois. Mais jamais il n’avait vu de créature aussi étonnante.


Elle était vêtue d’une tunique sans manche de cuir mince, qui moulait de manière sublime sa poitrine bien galbée. Elle était serrée à la taille par une fine ceinture de cuir munie de poches. Il remarqua que son pagne était fait d’un tissu si mince qu’il pouvait voir les contours de son sexe au travers.


Une bouffée de désir éclata soudain dans son ventre, irradiant jusqu’à son phallus. Gêné et perturbé de sentir son corps réagir avec une telle force à la présence de la gobeline, il tenta d’ignorer ses pulsions en se concentrant sur sa mission.


L’armement de la gobeline était très simple, constitué d’un long javelot, d’un solide poignard d’ivoire et de trois longs dards glissés à sa ceinture. Un équipement de chasseuse, en très bon état. Le combattant évalua rapidement la petite humanoïde. Elle devait manquer de force, mais avoir une agilité et des réflexes remarquables. Il avait depuis longtemps appris à ne jamais sous-estimer un adversaire potentiel.



Flatté par l’intérêt évident que la traqueuse lui manifestait, le peu de méfiance que Korim avait toujours envers elle se dissipa. Il sortit sa boussole pour la montrer à Azial, qui se rapprocha de lui pour la contempler avec fascination.



La gobeline porta son regard vers ladite montagne et Korim le vit s’assombrir soudain.



Surprise, Azial prit soigneusement le temps d’évaluer l’offre du mercenaire. Certes, elle avait de nombreuses raisons pour souhaiter la mort d’un groupe d’ogres. Surtout celui-ci. Mais un humain et une gobeline contre cinq de ces monstres…



Il fouilla dans son sac un moment, puis en extirpa une fiole lilliputienne qui ne contenait guère plus de dix gouttes d’un liquide clair et d’aspect visqueux.



Un sourire rassuré et sauvage étira alors les lèvres sublimes de la gobeline.



Le campement ogre avait un aspect négligé, caractéristique de la nonchalance de ces êtres. Adossé à la parois brute de la montagne, il était constitué de cinq paillasses couvertes d’un toit de branchages, déployées en cercle autour d’un imposant feu central, pour le moment éteint. Un demi-cercle de buissons épineux entourait vaguement le lieu, constituant une défense naturelle contre les prédateurs. Trois ouvertures assez larges pour un ogre permettaient d’entrer dans le camp.


Les cinq créatures étaient présentes. Bien qu’il eut déjà vu quelques ogres auparavant, Korim les trouvait toujours aussi laids.


Hautes de trente paumes et pesant deux fois le poids d’un humain adulte, les créatures musculeuses avaient une peau jaunâtre, mouchetée de vert et de rouge. Elles étaient totalement imberbes, avec un front fuyant, un nez inexistant et de petits yeux noirs qui leur donnaient un air stupide. Leurs bouches sans lèvres étaient remplies de dizaines de longs crocs fins comme des épines. Les mâles avaient une petite corne qui poussait sur chaque tempe. Korim pouvait évaluer l’âge de ces derniers à la longueur de leurs cornes. Ceux-ci étaient de jeunes adultes.


Les monstres venaient apparemment tout juste de se réveiller et étaient rassemblés autour de la carcasse à moitié dévorée d’un daim, déjeunant tout en discutant. Azial comprit vite que leur manque de vigilance allait joueur en leur faveur.


Caché dans des buissons épais à quelques dizaines de pas du camp adverse, le duo étudiait leurs ennemis avec attention. Le guerrier avait remarqué que le plus grand mâle portait en pendentif une sphère noire comme du charbon.


Korim était perturbé par la proximité de la chasseuse. Son odeur étrangère et envoûtante emplissait ses narines, troublant sa concentration. Elle était si proche que sa peau douce comme la soie touchait parfois la sienne, projetant des éclats de désir dans tout son corps. Il imagina combien il serait agréable de caresser cette peau, de serrer ce corps léger et mince contre le sien…


Azial appréciait cette proximité. D’aussi près, le combattant humain était encore plus imposant. Mais elle ne le trouvait nullement intimidant ou menaçant. Avoir un homme aussi puissant près d’elle était très rassurant, en fait.



Troublé par le souffle chaud de la créature sur son cou, l’humain fut un instant figé par une nouvelle vague de pensées obscènes. Puis il réussit à reprendre le contrôle de ses envies.



L’assurance du mercenaire surprit la gobeline. Qu’il soit aussi confiant dans ses talents pour croire pouvoir abattre deux de ces monstres était stupéfiant.


La chasseuse se posta dans les branches d’un arbre imposant. De son perchoir, elle avait une vue parfaite sur le campement ennemi et ses cinq occupants. Les deux femelles lui faisaient dos. Les imposantes créatures étaient des cibles idéales pour ses dards.


Korim était caché par un fourré épais, à quelques pas de l’arbre d’Azial. Lance en main et tous les sens aux aguets, il était prêt pour passer à l’action. Grâce à un simple exercice de respiration, il évacua toute tension de son corps. Puis il fit signe à la gobeline.


La traqueuse visa le large dos de la plus imposante des deux femelles. Le dard à la pointe empoisonnée siffla dans les air, puis se ficha dans la chair, sous l’omoplate gauche.



Surprise par la vive douleur de l’attaque et la brûlure terrible de la toxine, l’ogresse tomba à genoux en ululant puissamment de douleur. Surpris et confus, ses quatre congénères l’entourèrent, cherchant la cause de sa souffrance. Le plus petit des mâles arracha rapidement le dard et le jeta au sol en grognant de colère.


Un second projectile fusa alors et se planta dans le bras de l’autre femelle. Elle retira presque aussitôt la pointe de sa chair, mais le poison était déjà dans ses veines. La première femelle était déjà étendue au sol, la respiration faible et le regard vitreux.


Hurlant de rage, le plus imposant des trois mâles saisit une énorme hache d’armes et sortit en courant du campement, suivi presque immédiatement par les deux autres, armes aux poings. Ils se dirigèrent dans la direction d’où ils supposaient que venaient les tirs.


Quand ils ne furent plus qu’à une douzaine de pas de l’arbre d’Azial, Korim passa à l’action.


Le mercenaire sortit de sa cachette et propulsa sa lance, d’un mouvement puissant de son bras musclé, vers celui qui ouvrait la marche.


La pointe de métal effilée s’enfonça profondément sous le sternum de la créature. Celle-ci fut stoppée net dans sa course. Le monstre lâcha son arme et tenta de retirer la lance de son ventre, mais sans succès. Il tituba un moment, tomba à genoux, puis finalement sur le côté en râlant de souffrance.


Quand ils repérèrent le guerrier, les deux ogres survivants furent de toute évidence surpris un moment par la présence d’un humain sur leurs terres. Puis ils le chargèrent en hurlant, avides de venger les leurs.


Korim savait comment affronter ces êtres. Plus puissants que lui, ils pouvaient le tuer d’un seul coup. Mais l’humain avait l’avantage d’être mieux entraîné au combat et d’être plus agile. Il était presque dos à l’arbre d’Azial, ce qui gênait ses mouvements. Mais la végétation était ici si dense que les ogres devaient l’attaquer l’un après l’autre.


Son premier adversaire avait une lourde massue de pierre comme arme. Il tenta un coup de taille, visant la tête du guerrier. Korim évita l’attaque en se penchant, et propulsa la pointe de son épée dans le ventre de son ennemi. Le coup d’estoc pénétra sous le nombril du monstrueux humanoïde, sur une profondeur d’une paume. Blessé et souffrant atrocement, le monstre recula aussi vite que possible pour laisser la place à son congénère.


Le second ennemi avait deux larges coutelas d’acier, avec des lames presque aussi longues que celle d’un glaive. Il était nettement plus habile que son frère. Korim dut éviter et parer de nombreux coups de taille et d’estoc, sans oser riposter. Il tenta de lui porter des coups bas, aux mollets ou à l’entrejambe, mais récolta une longue estafilade sanglante sur l’avant-bras gauche. Il dut faire un effort de concentration monumental pour ne pas laisser la douleur embrouiller son esprit.


Puis il feinta, visant le genou de son ennemi. Celui-ci croisa ses armes pour bloquer l’attaque. Mais Korim remonta brusquement son arme vers le haut, et la lame se ficha dans le menton de son adversaire. Il sentit l’arme enfoncer le palais de l’ogre et glisser dans son cerveau. Il retira son arme d’une torsion du poignet et le monstre s’écroula, déjà mort avant de toucher terre.


Korim voulut s’avancer vers le dernier ogre toujours en vie, mais Azial le prit de court.


La gobeline sauta soudain de la branche où elle était perchée, les pieds devant et son javelot pointant vers son ennemi. Ne s’attendant pas à une attaque venant des arbres, le monstre fut totalement pris au dépourvu. Elle heurta violemment le torse de l’ogre, le jetant au sol. Elle planta la pointe en os de son arme dans sa gorge et tourna l’arme dans la plaie pour l’élargir autant que possible. Le sang vert et chaud du monstre éclaboussa ses jambes.


Korim avait été presque aussi surpris que l’ogre par l’attaque de la gobeline. Il se doutait que trouver le courage d’attaquer un ogre, même blessé, n’avait certainement pas été facile pour elle.






Chapitre 3 : Alliés et amants



Le duo ne s’était pas attardé plus que nécessaire dans le campement ogre. Korim avait récupéré l’artefact magique suspendu au cou du chef. Puis ils avaient empilé les carcasses dans le camp ennemi et les avaient brûlées. Ils n’avaient trouvé aucun objet de valeur dans les habitations de fortune des ogres, aussi avaient-ils pris le chemin du sud-ouest le plus vite possible, afin de mettre autant de distance que possible entre le territoire ogre et eux.


Alors que le crépuscule approchait, Azial guida Korim dans une petite clairière qu’elle connaissait, où un minuscule ruisseau coulait. Ils décidèrent de s’installer là pour passer la nuit.


Korim alluma un petit feu, et Azial pêcha de petits poissons argentés dans le cours d’eau. Ils eurent ainsi un peu de viande fraîche pour leur repas du soir.


La nuit les avait totalement enveloppés depuis un court moment quand ils entamèrent leur repas, face à face, le feu entre eux. Ils mangèrent lentement, étant tous deux épuisés par le combat et la longue journée de marche rapide. Aucun d’eux ne trouva le silence inconfortable. Avoir combattu ensemble semblait les avoir rapprochés, d’une manière que Korim ne comprenait pas vraiment. Mais la gobeline lui avait démontré son talent au combat et son courage. Il la trouvait d’autant plus attirante.


Azial avait été fascinée par le combat entre l’humain et les trois ogres. Comme elle l’avait cru, il était un combattant hors pair. Bien que les gobelins soient des chasseurs et des trappeurs de grand talent, aucun n’avait des aptitudes guerrières aussi incroyables. Elle n’avait jamais croisé le chemin d’un aussi habile combattant. Et cela le rendait encore plus désirable à ses yeux.


Sitôt le repas fini, la gobeline vint s’asseoir près de son nouvel ami, voulant examiner sa blessure au bras. De nouveau perturbé par la proximité de la chasseuse, le mercenaire apprécia néanmoins la douceur de ses doigts sur sa peau quand elle prit son bras pour l’examiner.



Aussitôt, la gobeline se pencha par-dessus lui pour attraper son havresac, sa petite poitrine chaude frottant sur ses jambes croisées. Elle fit durer le contact, ce qui l’étonna. De nouveau, il ressentit le désir puissant de la prendre, de toutes les façons possibles.


Azial remarqua immédiatement l’effet qu’elle lui faisait. Elle avait volontairement frôlé son corps contre le sien. Maintenant, elle était certaine qu’il la désirait autant qu’elle le désirait. Elle avait remarqué les regards obliques qu’il lui avait jetés durant la journée. Il la trouvait de toute évidence attirante. Maintenant, elle allait sans doute pouvoir passer une soirée très agréable. Un petit sourire espiègle mais discret étira ses lèvres.


Elle trouva au fond du sac à dos une petite boîte de bois cubique, contenant une pâte verdâtre et visqueuse. Elle l’appliqua généreusement sur la plaie.


À peine avait-elle fini et rangé la boîte que le guerrier posa une main chaude et ferme sur sa cuisse.



Pour toute réponse, elle glissa sa main sur son bas-ventre, puis la descendit jusqu’à son entrejambe. Elle fut surprise de voir qu’il était déjà dur, son sexe gonflé tirant le tissu de ses chausses comme s’il voulait les déchirer.


L’imposant mercenaire se pencha sur elle, l’embrassant goulûment dans le cou. Elle frissonna d’anticipation en sentant ses lèvres chaudes et humides parcourir sa peau.


Elle défit fébrilement le cordon de ses chausses. Le guerrier déplia les jambes pour l’aider à lui enlever le vêtement. Elle saisit son membre durci dans ses petites mains. Elle resta un moment stupéfaite par la taille intimidante de la verge. Lentement, elle entama un mouvement de va-et-vient. Presque aussitôt, Korim commença à gémir contre elle. Il se mit à caresser ses seins, pinçant doucement les tétons au travers du cuir mince de sa tunique.



Brûlant autant de désir que son compagnon, Azial retira rapidement sa tunique et son pagne. Le guerrier en profita pour enlever sa chemise et ses bottes.


De la paume de la main, elle le força gentiment à s’allonger sur le dos, tout en continuant à le masturber de son autre main. Elle s’étendit sur le ventre entre les jambes imposantes du guerrier, le visage tout près de son sexe. Du bout de la langue, elle lui lécha doucement les burnes de sa longue langue rosée, d’une douceur que le soldat n’avait jamais connue. Elle aspira ensuite ses couilles dans sa bouche, ses lèvres les serrant délicieusement. Pendant que sa bouche s’activait sur ses bourses, ses mains stimulaient son membre raide, de plus en plus vite. Elle se réjouissait d’entendre le mercenaire soupirer et grogner de plaisir.


Korim devait faire d’incroyables efforts pour ne pas jouir. Sa compagne savait comment donner du plaisir à un homme. Il n’avait rien fait d’autre que marcher ces deux dernières semaines, aussi sa libido était-elle très élevée.


Soudainement, la gobeline goba d’un coup son gland, puis glissa le long membre aussi loin qu’elle le pouvait dans sa gorge. L’humain sentit avec un mélange de joie et de surprise sa queue s’enfoncer dans une gorge chaude et serrée comme il en avait peu connu.


Son bonheur doubla quand elle entama de rapides mouvements de la tête pour le stimuler, siphonnant puissamment sa verge. Sa langue avait une agilité et une liberté de mouvement dont aucune humaine ne disposait. Il la sentait caresser son membre sans arrêt, s’enroulant parfois autour de son sexe pour le presser avec une force qui le rapprochait dangereusement vite de la jouissance.


Réalisant que son amant risquait de venir trop tôt, Azial ralentit alors le rythme et entreprit de stimuler les testicules de Korim d’une main, les frottant l’un sur l’autre ou les pressant doucement. Elle glissa son autre main jusqu’à sa fente humide pour la caresser. Elle continuait pendant ce temps à sucer énergiquement le sexe du combattant. Il était évident pour le guerrier qu’elle avait une grande connaissance dans cette technique. C’était d’ailleurs une des stimulations préférées du vétéran. L’humain savoura encore un moment les agréables sensations, puis stoppa la gobeline. Il ne voulait pas venir. Pas tout de suite.



La chasseuse fut plus qu’heureuse de s’exécuter, elle aussi voulait sentir le mercenaire la remplir de son imposante trique. Elle grimpa sur lui à califourchon et guida son énorme sexe jusqu’à sa fente.


Elle fit d’abord glisser le gland gluant de salive sur sa chatte dégoulinante, puis s’enfonça brutalement sur le membre en poussant un gémissement de satisfaction. Korim lâcha un cri de surprise devant cette pénétration sauvage.


Jamais Azial n’avait eu son tunnel intime rempli par une verge aussi longue et grosse. Pourtant elle parvenait à toute la prendre en elle, à sa plus grande surprise. Lentement, elle se mit à monter et descendre le long de la dure colonne de chair de son amant. À chaque fois, elle sortait presque entièrement son sexe du sien, puis s’empalait de nouveau complètement dessus, poussant un soupir de contentement chaque fois qu’il allait tout au fond d’elle.


Korim n’avait jamais de son existence senti une chatte aussi brûlante, humide et étroite envelopper son membre. Il la tenait par les hanches, lui imposant au début un rythme lent, afin de s’habituer à cette nouveauté et pour éviter de venir bien trop tôt.


La gobeline positionna ses genoux de chaque côté du bassin de l’humain, ses mains prenant appui sur son large torse. Elle le chevauchait maintenant à une cadence bien plus rapide, mettant à rude épreuve l’endurance du mercenaire. Celui-ci se mordait les lèvres pour résister, le front moite de sueur et le corps parcouru de frissons de plaisir. La gobeline sentait elle aussi sa jouissance approcher.


Korim la tenait par les fesses, pétrissant les deux petits globes de chair tendre. Il osa même aller jusqu’à doucement stimuler son anus de son index. En voyant la gobeline fermer les paupières de contentement, il comprit que ce genre de plaisirs ne la rebutait pas. Il alla jusqu’à glisser un doigt fouineur en elle.


Jamais la traqueuse n’avait connu de telles sensations avec un membre de son peuple. Être ainsi prise par un humain, avec son doigt inquisiteur et son majestueux obélisque de chair ferme qui écartait son intimité, tout cela allait lui donner un orgasme époustouflant, elle le sentait.


Puis enfin la jouissance s’empara d’elle. Elle poussa un long cri de satisfaction alors qu’une chaleur puissante irradiait de sa fente, se répandant dans ses veines jusqu’à son esprit. Elle s’effondra sur le torse musclé de son compagnon, tremblant encore de plaisir.


Un instant plus tard, elle entendit le guerrier pousser un râle de soulagement et sentit une impressionnante quantité de sperme se répandre en elle. L’orgasme de Korim fut aussi intense que celui de sa compagne. Le soulagement que cela lui apporta, après ses nombreuses journées d’abstinence, était indescriptible.


Tous deux épuisés par le combat, la marche et leurs ébats torrides, les amants restèrent un long moment dans les bras l’un de l’autre.


Ils s’éveillèrent dans une aube brumeuse et fraîche pour la saison. Ils prirent un bain matinal dans le ruisseau, laissant l’eau fraîche les réveiller.


Korim devait maintenant continuer sa route vers le Sud. Malheureusement, Azial ne pouvait se rendre dans cette partie du bois qui était la propriété d’autres clans.



Korin fut terriblement tenté d’accepter l’offre de la chasseuse. Passer encore quelques jours en sa compagnie serait merveilleux. Mais il ne pouvait s’attarder.



Il vit clairement qu’Azial était déçue de sa réponse. Elle garda la tête baissée un long moment après sa déclaration. Puis elle fouilla dans une des poches de sa ceinture. Elle en sortit un disque de cuivre, large d’une demi-paume. Deux croissants de lunes étaient gravés sur ses faces.



À la plus grande surprise de la traqueuse, le vétéran se pencha vers elle, prit son doux visage dans ses mains et l’embrassa avec une fougue étonnante.





Sans encombre, le mercenaire était parvenu à sortir de la forêt de Ternevie. Se dirigeant maintenant vers le sud-est dans la vaste plaine vallonnée, il lui tardait de rapporter cet artefact à ce vieux magicien. Il allait ensuite avoir assez d’or pour pouvoir prendre une longue pause. Il allait sans doute retourner loin dans l’est. Il n’avait pas été rendre visite à son vieil ami Telnar dans les bois elfes d’Arkandar depuis maintenant un an et demi. La compagnie de ce frère d’armes lui manquait. Ils avaient fait de nombreuses missions ensemble avant que le demi-elfe ne parte chercher son géniteur dans l’immense forêt elfique.


Les femmes elfes étaient superbes et généralement très aventureuses. Il lui tardait de pouvoir de nouveau flirter avec quelques belles dames elfes.


Mais pourtant, il sentait qu’il n’oublierait pas de si tôt son aventure avec une sublime gobeline, dans la forêt sauvage de Ternevie.