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Temps de lecture estimé : 14 mn
01/10/12
Résumé:  Notre héros est un homme qui vient de décéder, il se rend compte que son esprit survit et a la faculté de visiter l'avenir autant que le passé. Il décide d'explorer cette capacité et d'obtenir des réponses aux questions qu'il s'est toujours posées.
Critères:  fh fhh extracon collègues hotel travail humilié(e) fellation pénétratio fsodo -extraconj
Auteur : Gérald de Saint Pierre

Série : Sexe dans l'au-delà

Chapitre 01 / 02
Sexe dans l'au-delà

– SEXE DANS L’AU-DELÀ –




Lorsque j’ai ouvert les yeux, la première chose qui m’a surpris, c’est le petit bonnet vert du monsieur penché sur moi. À côté de lui une jeune fille très mignonne, visage style pin-up des années 50, très maquillée et de l’autre côté une femme au visage sévère, style maîtresse d’école des années 50…


Je ne mis pas longtemps à comprendre que j’étais dans un bloc opératoire, objet de toutes les attentions. Ce qui me flattait d’ailleurs, n’étant pas habitué à occuper les places d’honneur.


Qu’est-ce que je fous ici ? Comment suis-je arrivé ici ? J’avais beau me creuser le cerveau, je n’arrivais pas à remonter le fil du temps et à déterminer la cause de ma présence dans ce lieu. En plus, je ne sentais rien, j’étais comme extérieur à moi-même.


Petit à petit, alors que tout ce monde s’affairait sur ma personne, je me sentais m’écarter, m’élever jusqu’au point où je dominais tout ça, j’étais maintenant au niveau du plafond et j’observais en plongée comme si je flottais dans l’air et bizarrement je n’avais pas peur. J’avais bien compris qu’en fait j’étais en train de rendre l’âme…


J’aurais dû être affolé, me demander ce qu’il allait m’arriver, l’enfer, le paradis ? Le paradis sûrement pas. Non pas que je sois Hitler, mais je n’étais plus allé à la messe depuis mon enfance, j’avais multiplié les infidélités, et puis quelques menues bêtises, du style déclarations d’impôts en omettant quelques revenus cachés, mensonges fréquents, sur le fait par exemple que j’avais raté mon BTS alors que je me flattais de l’avoir réussi, et d’autres choses dont je vous épargnerai la liste.


Tout cela réuni me devrait donc au moins quelques années de purgatoire, à cramer sans jamais se consumer avec des petits diables qui vous piquent le cul avec leur fourche. Triste perspective, mais de suite effacée par l’idée réconfortante qu’après la pluie vient le beau temps et après le purgatoire vient le paradis. Entrer dans ce lieu magique où tout le monde est jeune et beau, ciel doux, prés fleuris, rivières de lait, sourire permanent. Vous vous rendez compte que les lions ne mangeront plus ces adorables petites biches ? Je me demande d’ailleurs ce qu’ils boufferont, de l’herbe ?


Bon passons… J’en étais là de mes réflexions quand j’observai une certaine agitation en bas, le chirurgien dans un signe d’impuissance se tapa les hanches et ôta son masque en tissu pendant que la pin-up arrêtait la perfusion. Ils avaient tous l’air malheureux.


Je n’eus guère à m’attarder plus longtemps sur cette scène touchante car je me sentais redécoller et me diriger vers une espèce de tunnel extrêmement lumineux. Pas plus effrayé que ça, je me dirigeais à l’intérieur, ça me paraissait être l’évidence. J’allais enfin savoir ce qui allait se passer ensuite, la question que tous les êtres humains se sont posés depuis la nuit des temps, l’objet de toutes les religions allait enfin m’être dévoilé.


Je me retrouvais dans ma chambre devant mon corps nu, comme s’il s’agissait d’une autre personne, j’étais avec Françoise ma femme, en train de la baiser… j’en étais au point de l’aboutissement, au point de l’explosion du plaisir des sens, je m’affairais de plus en plus vite tandis qu’elle râlait sauvagement.

La jouissance vint enfin, démarrant du bas de l’estomac, elle se dirigeait vers l’intérieur de mon sexe, provoquant au passage une volupté intense et passa du haut du sexe vers le bas tout en s’extrayant en saccades sauvages et délicieuses. Je poussais des soufflements accordés à mes pénétrations violentes et profondes.


La jouissance, l’objet de convoitise de tous les hommes depuis que le monde existe, celui qui fait que l’on passe sa vie à draguer, à guetter, à dépenser sans compter temps et argent. Bref, ce que l’on appelle aussi la petite mort. Sauf que ce fut aussi pour moi la grande… Arrêt cardiaque ! Vous me direz, quelle plus belle manière de mourir… Sauf que moi, j’avais 46 ans et j’aurais bien voulu profiter encore quelques années des délices de la vie. Mais je me retrouvais là, pantois, à assister en direct à mon trépas.


Au bout de quelques moments, Françoise me poussa, elle avait pensé, la sotte, que je m’étais assoupi sur elle après l’acte d’amour, puis finissant par me trouver un peu lourd, elle décida de se dégager. Puis comprenant enfin ce qu’il s’était passé, elle courut vers le téléphone pour composer le 18.

La suite vous la connaissez…


Moi j’étais toujours là, témoin de tous ces événements. Quand les secouristes arrivèrent, ils questionnèrent Françoise puis mirent mon corps sur une civière. Et moi j’étais là, à observer tout ça, personne ne faisait attention à moi. Je pouvais marcher, me diriger de pièces en pièces, saisir des objets, les déplacer, ouvrir des portes, mais j’étais totalement inexistant pour les autres. Ils passaient même à travers moi !


Je me demandais maintenant comment allaient réagir mes proches à mon décès, ma famille, mes amis. J’en étais là de ma réflexion quand je me retrouvai dans l’instant, dans le séjour, comme transporté. Il y avait à table, Françoise, Julien mon fils de 18 ans et Mimi, (Mireille), ma fille de 14 ans. Ils étaient là en train de dîner, vêtus tous les trois sombrement, l’air triste et silencieux. Je compris instinctivement qu’ils revenaient de mon enterrement. Les commentaires étaient sobres, j’étais d’ailleurs assez inattentif à leurs phrases et remarques convenues. Je me demandais maintenant comment ils allaient réagir au bureau. Et d’un coup, sans l’avoir même voulu, je me retrouvai transporté à ma place, au huitième étage de cette compagnie d’assurance où j’occupais le poste de chef de bureau. Titre ronflant pour une réalité plus modeste car le bureau en question n’occupait que trois personnes en me comptant. Patrick discutait avec Josy. Ils commentaient ma disparition, une conversation du style :



Moi, j’étais là, assis sur mon fauteuil, évitant de me faire remarquer en déplaçant quelque chose.


Je m’interrogeais sur ma nouvelle vie, si je puis dire, je pouvais, d’après mes premières expériences, me déplacer en lieu et temps selon mes convenances. Je pouvais écouter et voir sans être vu. Je m’étais déplacé de l’hôpital à chez moi, puis de chez moi à mon bureau tout ça dans l’avenir, mais est-ce que je pourrais aussi ausculter le passé ? Question intéressante à laquelle j’allais avoir immédiatement la réponse.


Je pensais à dimanche dernier lorsque nous étions chez la mère de Françoise, le midi. Et sans plus d’effort, je me retrouvai là, chez elle, dans sa cuisine qui lui servait aussi de salle à manger, je me faisais chier comme d’habitude, les gamins ne venaient plus chez elle depuis longtemps, mais une fois par mois il fallait se taper ça. Je n’écoutais pas ce qu’il se disait, d’abord parce que je le savais déjà et puis de toute façon, ça n’avait strictement aucun intérêt. Non, j’étais plongé dans des réflexions profondes. Je me disais que c’était génial si je pouvais à ma guise me déplacer dans l’espace et dans le temps. J’allais pouvoir explorer les choses et enfin avoir les réponses aux questions que je me suis toujours posé.


Parmi celles-ci, une qui m’a torturée des jours et des semaines et qui me revenait de temps en temps. Il y a quelques années, Françoise avait décidé d’aider sa mère. La voiture de celle-ci était en panne, le moteur était coulé et elle n’avait pas les moyens de faire la réparation. Mais Françoise connaissait un certain Alain, mécanicien, père d’une copine de Mimi, il était d’accord pour faire la réparation en ne faisant payer que les pièces. Pourquoi faisait-il ça ? Par amitié. Bon…


Un soir donc, ils étaient allés chercher cette voiture chez sa mère. Alain avait emprunté la remorqueuse de son patron. Ils étaient partis avant que je ne rentre du travail, donc avant 19 h. Vers 22 h, ne les voyant pas revenir, je téléphonai à sa mère, elle me dit qu’ils venaient juste de partir car elle avait préparé un bon repas pour l’occasion. Bon… Donc j’attendais leur retour vers 23 h maximum, il y a 52 km de chez sa mère à chez nous, mais il faut considérer qu’avec une remorqueuse on roule doucement.


Le problème, c’est qu’ils sont rentrés à 1 h du matin… Il avait déposé la voiture devant la maison, arrivant tous feux éteints et essayant de ne pas faire de bruit. Un moment après, j’entendis Françoise monter. Elle avait enlevé ses chaussures pour ne pas me réveiller, mais je faisais juste semblant de dormir.


S’ensuivit une longue discussion où elle m’expliqua qu’ils s’étaient arrêtés deux fois pour vérifier l’attelage et me disant qu’ils avaient pris une route plus longue pour éviter la police. Mais même avec ces explications, je n’y trouvais pas mon compte, j’avais beau tourner le problème dans tous les sens, ça ne collait pas. Plusieurs jours après, alors que je la harcelais de questions, elle finit par m’avouer qu’Alain lui avait proposé de coucher avec lui mais qu’elle avait refusé. Impossible de faire avouer à Françoise quoi que ce soit de plus ! Maintenant j’allais enfin connaître la vérité.


J’y pensais en me concentrant et, je me retrouvai, assis à côté d’eux dans la camionnette en question. Nous roulions dans la nuit, il faisait chaud, la vitre était ouverte et Françoise fumait. Je fumais moi-même quand j’étais vivant et rester plus d’une demi-journée sans ma drogue eut été un supplice, mais là, rien, pas d’envie, ni de dégoût non plus. Je m’interrogeais sur ces problèmes métaphysiques qu’étaient le fait que je sois à la fois mort et vivant.


Donc Françoise était là, assise. Alain lui racontait que cette réparation allait être plus importante que prévue, le moteur était coulé, il fallait changer les bielles et je ne sais pas quoi d’autre, j’ai toujours été nul en mécanique. Bref, je le voyais venir avec ses gros sabots, il la mettait en position de redevable et insistait bien sur l’effort qu’il devrait accomplir pour lui être agréable. Françoise le remerciait sans arrêts, disant que c’était une chance d’avoir de vrais amis.

Puis il gara son camion sur un terre-plein.



Il revient, se réinstalle, et ôte sa veste.



Ce faisant, il s’approche d’elle en se penchant pour l’embrasser mais elle se retire.



Elle ne dit rien…



Elle réfléchit un long moment, puis, l’air penaud, elle chuchote presque :



Je m’en doutais, j’ai toujours pensé que ça s’était passé comme ça mais dans ma naïveté, je la croyais aussi. Ne dit-on pas que l’on croit toujours un peu ce que l’on espère…


En plus, il lui a fait la totale, ce salaud. D’abord il s’est fait sucer pendant dix bonnes minutes, montre en main, puis il se l’est prise comme ça, dans la cabine. Ça grinçait de tous les côtés.


J’étais un peu dégoûté par cette scène. De plus, j’avais l’impression d’être un voyeur. Quoique pour être honnête, je trouvais ça assez excitant de voir ma femme faire la pute, car comment appeler autrement une femme qui s’offre à un mécanicien pour qu’il répare gratuitement sa voiture ?


Elle était allongée sur la longue banquette, lui sur elle. Moi, j’étais sorti et j’observais tout ça par la fenêtre. Ensuite, il lui fit changer de position, il s’assit et lui demanda de s’asseoir sur lui, il lui avait préalablement badigeonné le cul de crème Nivea, il avait tout prévu, le salaud ! Elle ne se fit pas trop prier et acrobatiquement s’enfonça en tenant sa bite par la main pour la diriger et en appuyant son autre main sur le pare-brise. En plus, elle se faisait les abdos ! Lui, la tenait par la taille, la dirigeant pour lui faire faire des va-et-vient. Il accélérait en lui répétant en haletant :



J’étais un peu dégoûté et je m’enfuis dans le vide. Nouvelle situation où mon corps avait disparu et seul mon esprit fonctionnait.


J’en étais là de mes réflexions Je décidais alors de ne pas en rester là et d’explorer à fond, puisque l’occasion m’en était donnée, toutes les situations qui m’avaient fait flipper.


Parmi celles-là, il y a eu l’histoire de l’hôpital. Voilà ce que je savais.


À une époque, Françoise travaillait à l’hôpital dans le cadre d’un « emploi solidarité », c’était pour une durée de six mois, mais elle rêvait d’y trouver un poste fixe. Ça, c’est le premier élément. Le deuxième élément, c’est que, à un moment donné, elle est partie travailler en bas et porte-jarretelles. Le matin, elle se maquillait beaucoup ensuite, discrètement, dans la chambre de la petite, elle mettait string, soutien-gorge à balconnets et le reste. Par contre, sa robe n’était pas provocante. On était en froid à cette époque et quand je lui ai posé des questions sur sa tenue, elle m’a envoyé chier… La troisième chose, c’est qu’une fois, nous discutions de je ne sais plus trop quoi, et elle se laissa aller à me dire :



Une dernière chose. Une fois, je recherchais une chambre d’hôtel pour un ami qui venait me voir, je lui en parlais et lui disais que j’avais pensé au Formule 1 qui se trouve être à trois ou quatre cents mètres de l’hôpital. Elle me dit qu’il était très bien, qu’elle ne connaissait pas le prix mais que les chambres étaient confortables.


Vous auriez pensé quoi vous avec tous ces éléments réunis ? J’ai pensé la même chose et je voulais en avoir le cœur net.

J’eus la réponse.


Je me trouvai transporté dans le bureau d’un certain Michel Garnaud, son nom était marqué sur la porte qui était restée ouverte avec la mention :



Il la regarda, la dévisagea, l’examina. Il eut un long moment de réflexion pendant lequel Françoise se tenait droite car il ne l’avait pas invitée à s’asseoir. Pour autant, elle ne se départissait pas de son sourire.



Elle s’exécuta.



Elle avait légèrement rosi de gêne. Il se leva et alla donner un tour de clé à la porte, puis il se dirigea vers elle et sans plus en dire la prit par les épaules et l’embrassa, elle se laissa faire.



Il lui déboutonna la chemise et dégrafa son soutien-gorge. Cette petite poitrine en forme de poires fermes avec des aréoles larges et foncées apparut.

Ensuite il déboutonna son pantalon et sortit sa verge déjà très gonflée. Il l’abaissa par les épaules pour la faire mettre à genoux, la prit par la nuque et enfourna son sexe dans sa jolie bouche bordée de rouge à lèvres.


Ça ne dura pas longtemps, pas plus d’une minute quand il éjacula en grimaçant mais sans mot ni souffle, par discrétion. On était quand même dans le bureau du Directeur du personnel ! Il lui fit signe de se taire et se rhabilla, elle en fit autant, elle allait lui parler quand, d’un geste, il lui fit comprendre, plus tard… Il ouvrit son bureau.



J’étais dégoûté, une fois de plus je ne m’étais pas trompé. Quelle salope… Et en plus, elle est con, naïve et con. Et après ? Je me posais cette question quand je me suis fondu dans le décor et que je réapparus le lendemain en fin d’après-midi quand chacun quittait son poste après une journée de dur labeur, (je plaisante…).


Elle mettait sa veste quand un type approcha, c’était sans doute ce Jacques.



Elle ne dit plus un mot et baissa la tête en signe de gêne.



Ce disant, ils marchaient dans le parking, ils étaient presque à sa voiture à elle. Il lui prit la main et la guida vers sa voiture à lui qui était garée tout au fond. Elle se laissa faire. Il la fit monter et dès qu’il entra lui-même, sans rien dire, sans l’embrasser ni la caresser, il se défit le pantalon.



Sans rien dire de plus, elle se baissa et le pompa goulûment. Pendant ce temps, il avait soulevé sa jupe et glissé sa main à l’intérieur de sa culotte, il lui avait enfoncé un doigt dans le cul. Quand il éjacula, il lui tint bien la tête pour qu’elle avale tout.


Le lendemain, j’étais toujours là car je voulais tout savoir, il s’approcha d’elle à son bureau et discrètement lui chuchota.



Elle acquiesça d’un signe de tête.


J’étais donc là ce jeudi quand elle s’habilla. À midi, Jacques pénétra dans son bureau et lui demanda de le suivre. Dans sa voiture Michel attendait.



Il gara sa voiture dans la cour de l’hôtel Formule 1. Une fois dans la chambre, ils lui demandèrent d’enlever sa robe.


C’est vrai qu’elle était bien foutue à cette époque, son string dessinait bien le galbe de ses fesses, sa petite poitrine était craquante et sa taille était fine. Une fille comme ça aurait mérité qu’on la caresse pendant des heures. Au lieu de ça, ils lui firent enlever juste son string, en gardant le reste, lui mirent du Nivea dans le petit trou et l’enculèrent longuement l’un après l’autre. Cette affaire se renouvela le lendemain et le surlendemain.


Le troisième jour, au moment de la raccompagner, Michel s’adressa à elle.



Et bien mes amis, croyez-le ou non, j’ai eu de la peine. Mon sentiment à ce moment-là n’était pas la colère ni l’envie de me venger, mais la tristesse de voir la femme que j’aimais se faire traiter comme une pute. Mais après tout, c’était pas un peu ce qu’elle était non ?


De tous temps, les femmes sont toujours allées vers l’argent et jusqu’au dernier jour, elles resteront à vendre, quoi qu’elles en disent. Tout dépend de l’enchère.



Si vous voulez connaître la suite, dites-le…