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Temps de lecture estimé : 13 mn
01/10/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Il ne reste plus à Martine qu'à convertir le mari.
Critères:  fh ff fsoumise fdomine soubrette intermast cunnilingu pénétratio
Auteur : Dame_Helia  (Il ne me reste que l'écriture...)            Envoi mini-message

Série : Domination

Chapitre 03 / 03
Julien

Précédemment :

Martine est gouvernante chez Me Duveyx et son épouse, en remplacement de Jeanne maintenant trop âgée pour cette tâche. Surprise en train de se masturber et punie pour cela par Martine, Denise Duveyx lui promet une obéissance totale pour qu’elle garde le silence.

Conseillée par Jeanne, Martine en profite pour sortir sa patronne de sa bondieuserie en la faisant participer aux tâches ménagères mais aussi en lui révélant peu à peu la sensualité des échanges de plaisir.








Trois mois sont passés. Depuis mi-mai, le soleil frappe et, en ce début d’août 76, la chaleur est étouffante. Denise ne rechigne plus à participer à l’entretien de la maison, elle prend même des initiatives pour les repas ; quant à nos rencontres sensuelles, qui commencent souvent par une fessée, elle y a pris goût et je suis même sûre qu’il lui arrive d’en provoquer sciemment.


Peu à peu, elle renouvelle sa garde-robe. Ça reste toujours sage mais, au moins, elle ne cherche plus à se camoufler derrière une armure. Et puis, cela fait maintenant des semaines qu’elle ne met plus de culotte à la maison, sans que cela ait l’air de la gêner. J’ai même réussi à ce qu’elle se maquille légèrement pour rehausser son teint pâle.


Jeanne, que je vais voir presque tous les jours, suit les progrès de Denise. Alors que j’aurais tendance à me relâcher, c’est elle qui me pousse à continuer le « dressage ». Il y a des fois où ça m’amuse, d’autres où ça m’excite mais, bien souvent maintenant, c’est un « travail » de plus au cours de ma journée. Il faut sans cesse ordonner, puis surveiller. Il faut tout lui apprendre, même les choses les plus simples. Mais, comme je le disais plus haut, elle commence à prendre quelques initiatives.


Aujourd’hui, elle porte une robe légère en cotonnade fleurie, directement à même la peau. Moi-même, avec la chaleur, je suis aussi pratiquement nue sous ma robe noire de service. Comme tous les jours, dans la cuisine, nous finissons la vaisselle du repas de midi. Depuis plusieurs jours, après cette vaisselle, nous montons chacune dans notre chambre pour faire la sieste. J’ai encore plus hâte aujourd’hui car, outre la chaleur, l’atmosphère est lourde et pesante. S’il pouvait y avoir un orage !


Tout à coup, Denise me dit :



J’attrape une petite planche à découper les oignons et les herbes dont la forme évoque une raquette en bois, et je tape. Au troisième coup, elle commence à crier. Je la fais taire en lui fourrant son torchon dans la bouche et je lui lie les mains avec l’autre torchon. En faisant cela, ma colère est tombée et je commence à bien ajuster mes coups, une fesse puis l’autre, doucement, fort, en glissant. Elle sanglote doucement ; c’est la première fois que je la fesse avec un instrument, et dans la cuisine.


J’ai un peu honte, alors j’attrape la bouteille d’huile de pépins de raisin, j’en enduis ses fesses devenues rouge vif et je masse doucement. Vu sa position, son abricot se trouve saillant entre ses cuisses et ma main ne peut pas ne pas aller dessus. Mes doigts huilés n’ont aucun mal à pénétrer entre les lèvres et à masser les fines ciselures de ses nymphes gonflées devenues brun foncé par l’excitation. Denise ne pleure plus, elle gémit et écarte les jambes. De la main gauche, je fais couler un mince filet d’huile dans la raie désormais bien ouverte qui sépare les fesses et je regarde le liquide progresser, couvrir doucement la rondelle fripée de l’anus puis finir sa course en pénétrant dans le vagin entrouvert.


Mes doigts suivent le trajet de l’huile. De soubresauts en abandon, les réactions de Denise sont variées suivant la zone touchée. Le toucher de l’anus a provoqué une réaction violente qui m’a alertée mais nous verrons cela plus tard. Tout en continuant à la caresser, je lui délie les mains et je l’autorise à enlever son bâillon. Elle s’allonge alors confortablement sur la table, la tête sur ses bras, pour déguster mes caresses. J’entre le majeur dans son vagin tandis que l’index et l’annulaire prennent le clitoris en tenaille. Denise gémit de plus belle et des contractions viennent enserrer mon majeur qui la branle doucement. Je continue ainsi jusqu’au moment où, de la main gauche, je viens titiller son anus. Elle sursaute violemment et je l’entends ravaler un « non » qu’elle a failli lâcher. Pour la peine, j’insiste et vais même pénétrer une phalange dans le petit trou. Son geignement a changé de tonalité, je devine qu’elle est partagée entre l’interdit et le plaisir qu’elle ressent malgré tout.


Je suis follement excitée par la situation et j’ai le plus grand mal à reprendre le contrôle de moi-même, d’autant plus que je sens un orgasme violent monter chez Denise. Pour une fois, je le laisse s’épanouir. J’assiste alors à un véritable feu d’artifice de frissons, de mouvements désordonnés et de gémissements étouffés. Un peu hypocritement, je me rappelle qu’il s’agit d’éducation et, sans brutalité mais fermement quand même, j’interromps mes caresses.



Encore hébétée, elle se redresse lentement puis s’essuie avec un torchon avant que sa robe ne retombe sur ses fesses luisantes d’huile. Elle lève les yeux vers moi et, pour la première fois, je lis un vrai bonheur dans son regard et une sorte de remerciement. Sans mot dire, mais manifestement avec plaisir, elle déboutonne ma robe et commence à me caresser la poitrine. Je m’appuie du bout des fesses sur le bord de la table et je la laisse faire, sans rien réclamer. Alors, elle se penche pour me téter et, dans le même mouvement, elle descend ma culotte. Pendant que ses doigts s’insinuent entre mes lèvres intimes, sa bouche commence à déclencher en moi des soubresauts incontrôlés. Je devrais résister mais il fait vraiment trop chaud et je me laisse aller aux caresses que Denise commence à très bien maîtriser. Au plus fort de mon plaisir, alors que je suis presque allongée sur la table, je perçois comme une sorte de soupir derrière moi. Intriguée, je me retourne, mais rien… j’ai dû rêver.


L’incident est suffisant pour me faire prendre conscience de la situation et pour arrêter Denise le plus gentiment possible. Rhabillées, nous nous rendons chacune dans notre chambre.




* *

*




En fin d’après-midi, un orage a rafraîchi un peu l’atmosphère devenue plus respirable et, au repas du soir, l’ambiance est particulièrement détendue. Je suis même étonnée de voir Monsieur sortir de son mutisme coutumier pour adresser quelques compliments à sa femme concernant sa tenue (la même que le midi, pourtant) et, pendant que je débarrasse le couvert, je le surprends à me détailler de la tête aux pieds, alors que je suis habituellement, totalement transparente à ses yeux. Il va même, ô surprise, jusqu’à avouer qu’il a apprécié la fraîcheur de ce petit repas.


Comme tous les soirs, je fais la vaisselle seule puisque Madame reste avec son mari au salon le temps qu’il fume son cigare en lisant le journal. Je les entends bavarder un peu.

Ma vaisselle terminée, je vais les saluer et je monte dans ma chambre. Là, j’ouvre la fenêtre en grand et je me déshabille. Au lavabo, je me passe de l’eau froide sur tout le corps à l’aide d’un gant de toilette puis, nue, je m’allonge sur le lit sans même m’essuyer pour goûter la fraîcheur de l’évaporation sur ma peau.




* *

*





J’ai dû m’endormir, il fait nuit. Il me semble avoir entendu comme un grattement. Non, je n’ai pas rêvé, c’est bien de nouveau un grattement à ma porte. Je questionne :



Un chuchotement :



J’allume, attrape ma chemise de nuit sous l’oreiller et l’enfile en vitesse en allant ouvrir la porte, les yeux clignotant sous la lumière soudaine. Bizarre, je ne reconnais pas la voix de Denise. J’entrouvre le battant pour découvrir Monsieur seulement vêtu d’un pantalon de pyjama. Il me repousse doucement et entre.

Je suis trop abasourdie pour réagir. Très calme, il fait le tour de la chambre et va s’asseoir sur le bout du lit. Je suis toujours debout à côté de la porte, tournée vers lui, les bras ballants.



Et il tapote le lit à côté de lui. D’un seul coup, je prends conscience de la situation, alors je croise les bras et, le fixant :



Je me rends compte que j’ai presque crié, alors que lui parlait à mi-voix. Alors que je continue à le toiser, je vois sa belle assurance s’envoler. Les yeux sur ma poitrine qui pointe au travers de la fine chemise, il rougit brusquement et je vois des gouttes de sueur commencer à perler sur son front. Gêné, ses yeux papillotent, viennent quelques instants se fixer sur le triangle brun de mon mont-de-Vénus puis se collent au sol, devant mes pieds.



La gorge trop serrée, sa voix se voile et s’éraille.



Devant son attitude embarrassée, je maintiens ma position :



Alors là, la colère me prend de voir ce petit bonhomme, si arrogant à son arrivée, se mettre à larmoyer :



Cette fois-ci, Maître Duveyx réagit :



Encore une fois, je l’interromps :



Touché au vif, Monsieur se redresse et me regarde dans les yeux :



Je l’ai provoqué, il a réagi. Brutalement mon cœur se met à cogner, je n’ai jamais fait « ça » avec un homme (et pas vraiment avec une femme, non plus…). Si mon pucelage n’avait pas résisté aux travaux de force, du temps où je travaillais à l’usine, j’étais toujours vierge. Pourtant, il fallait que je réagisse, sans rien laisser paraître.



Telle la statue du Commandeur, je me tiens debout devant lui, immobile. Sous mon attitude faussement calme, tout mon corps bout d’une énorme trouille devant l’inconnu, je sens les battements de mon cœur jusque dans mon larynx. Tous mes muscles se contractent, comme dans l’attente d’un coup.


Il lui faut quelques instants pour réaliser la situation. Puis, ses yeux s’animent, se mettent à pétiller et me parcourent de la tête aux pieds plusieurs fois. Je reste impassible. Il se lève et vient me caresser le visage ; il se penche pour m’embrasser. Ça, je ne peux pas ! Je retire ma tête brusquement en serrant les lèvres. Il a compris. Ses mains descendent sur mon cou, mes épaules, mes bras, arrivent sur mes hanches, enfin, elles atteignent le bas de ma chemise de nuit. Il me regarde alors, cherche une approbation sur mon visage. Je ne bronche pas. Des deux mains, il commence à soulever l’ourlet doucement. Il s’est baissé, tenant ses yeux à la hauteur de la partie de mon corps qu’il découvre. Je frissonne. Est-ce son regard appuyé sur ma toison puis sur mon ventre ou bien le chatouillis du tissu soulevé lentement ?


Cette lente mise à nu sous un regard d’homme commence à m’émouvoir. Mes cuisses se resserrent compulsivement, malheureusement ma position m’empêche d’exciter ainsi mon clitoris. Malgré la chaleur, je tremble de la tête aux pieds, d’autant plus que le souffle chaud de sa respiration vient caresser mon ventre. Je sens mes seins durcir, il va falloir que je lève les bras.

Il profite que la chemise me couvre le visage et m’entrave les bras pour me lécher les tétons puis les mordiller doucement. Il faut qu’il arrête ! Vite ! Mes jambes ne me soutiennent plus, je vais m’écrouler… L’a-t-il senti ? Il retire rapidement la chemise et la jette à terre. Ce bref moment me permet de reprendre la maîtrise de mon corps. Je suis nue devant lui, toujours immobile. Il se rassoit en face de moi.



Je me refuse à l’aider, je ne tressaille même pas. Alors, il sort son sexe de son pyjama. Il est raide, le gland violacé sort à moitié du prépuce. Je n’ai guère d’éléments de comparaison, mais il me semble tout à fait normal, assez fin pour ne pas trop me faire peur. Je le regarde de loin sans marquer d’émotion.



Et j’attends, toujours debout devant lui. Lui, inconsciemment, a mis sa main autour de son sexe et le presse à petits coups, pendant ce temps, il me regarde en réfléchissant. Brusquement, il se lève, me prend par les épaules et m’amène à m’asseoir sur le bord du lit. Doucement il me pousse pour que je m’allonge.


Pour la première fois depuis son entrée dans ma chambre, je me détends. Je suis convaincue qu’il a compris ce que je désirais et qu’il va obéir. Je ferme donc les yeux et je m’abandonne à ses soins.


Ses mains vagabondent un peu partout. Sa bouche, par contre, suit un itinéraire parfaitement défini de mon cou à ma poitrine où il lèche la totalité de mes seins, s’attardant longuement dans le sillon qui les sépare, puis il les tète, l’un après l’autre. Je retrouve les mêmes sensations qu’avec Denise : tout mon corps est électrisé, une sorte de connexion s’établit entre ma poitrine en mon bas-ventre au bord de l’explosion. C’est de plus en plus difficile de résister, de retenir les gémissements qui me montent aux lèvres.


Je ne sais pas s’il est conscient de mon état, mais c’est le moment qu’il choisit pour quitter ma poitrine et arriver dans mon nombril. La perception de sa langue devient alors bizarre à mi-chemin entre le chatouillement et la douleur. C’est la douleur qui l’emporte très vite et je dois grogner un vague « non » pour qu’il arrête. Il se retrouve donc dans les poils qui garnissent mon mont-de-Vénus. Je suis peu poilue mais il prend plaisir à se caresser la joue avec. Il se met alors à genoux et me caresse les jambes. Ses mains s’insinuent entre mes cuisses que j’écarte de moi-même. Ses caresses sont très douces et viennent juste effleurer mes lèvres sans jamais les atteindre vraiment.


Quand je sens sa chaude respiration sur cette peau si sensible, je ne peux contenir le réflexe de serrer les cuisses, emprisonnant sa tête. Il ne bouge pas et attend que je relâche mon étreinte.


Quand sa bouche et sa langue m’atteignent, je découvre pour la première fois un plaisir inexprimable. Comment a-t-on pu inventer un mot aussi horrible que cunnilingus pour désigner une caresse aussi extraordinaire ? Là, plus rien ne peut me retenir, je me laisse aller entièrement et je vis le premier orgasme sexuel de ma vie. Je suis éblouie de bonheur. Je n’imaginais pas qu’une telle jouissance puisse exister. Aussi, je n’ai eu aucune réaction quand Monsieur m’a pénétrée.


Ses va-et-vient très lents me laissent une impression de douceur agréable et aussi de plénitude, de ne plus être « vide », mais je ne m’envole pas. Surtout après le bonheur grandiose que je venais de vivre, je suis déçue et j’ai la lucidité de demander à Monsieur de ne pas me mettre enceinte. Il se retire alors et, en grognant, gicle dans mes poils et sur mon ventre. Puis il s’écroule à côté de moi, m’embrasse sur la joue et me caresse mécaniquement la poitrine.


Je profite de ce moment d’abandon pour demander :



Il me regarde, m’embrasse encore tendrement puis se relève et s’en va.



Demain, j’irai voir Jeanne. Je pense que son projet est en bonne voie. Il ne reste plus grand-chose à faire pour que Denise aille exciter son mari et lui, se laissera faire, sans problème. La vie du couple pourra enfin prendre un cours normal.



FIN