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n° 15157Fiche technique19740 caractères19740
Temps de lecture estimé : 12 mn
16/09/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Martine et Jeanne ont un plan pour "éduquer" Madame.
Critères:  ff fsoumise miroir noculotte fmast intermast -initiatiq
Auteur : Dame_Helia  (Il ne me reste que l'écriture...)            Envoi mini-message

Série : Domination

Chapitre 02 / 03
Denise

Précédemment :

Remarquée dans la boulangerie où elle est « bonne-à-tout-faire », Martine devient gouvernante chez Me Duveyx et son épouse, en remplacement de Jeanne, maintenant trop âgée pour cette tâche.

Mme Duveyx ne s’occupe jamais de sa maison et passe ses journées en bondieuseries. Un après-midi, après l’avoir surprise en train de se masturber, Martine, révoltée, la punit d’une fessée et découvre qu’elle aime ça. Madame lui promet obéissance pour qu’elle garde le silence.








Après une soirée sans incident, j’ai passé une nuit fort agitée. Je prenais peu à peu conscience de la situation dans laquelle je m’étais mise et je n’arrivais pas à en imaginer les conséquences. J’étais toutefois partagée entre l’inquiétude et l’excitation ; au souvenir de certaines images, mon corps réagissait vivement et, par deux fois, j’explosai d’un orgasme d’une rare intensité. Je finis cependant par m’endormir après avoir pris la décision d’aller demander conseil à Jeanne dès le lendemain.



* *

*




Encore en peignoir, ses cheveux gris en désordre de la nuit, Jeanne me regarde, estomaquée. Nous sommes assises autour de sa petite table de cuisine et, pendant que je lui racontais mon aventure, elle avait préparé le café. Pendant un instant – une éternité – son regard bleu extraordinaire a scruté ma figure, comme si j’étais un monstre, puis son visage s’est éclairé d’un sourire et, brusquement, elle a éclaté de rire.



Nous rions de bon cœur pendant un moment mais la réalité de la situation s’impose à nouveau à mon esprit.



Jeanne ferme les yeux, plongée dans ses réflexions. Le fil de ses pensées transparaît sur son visage par des tressaillements de ses paupières et de ses lèvres. Au bout d’un moment, un léger sourire sur les lèvres, elle ouvre les yeux et son regard plonge dans le mien, longuement, pour me sonder.



Avec un sourire triste, elle continue :




* *

*



En revenant lentement à la maison, je suis plongée dans mes pensées : « Est-ce que Jeanne n’exagère pas ? C’est quand même ma patronne ! Et puis, je ne suis pas particulièrement douée pour le dressage… Bah, chaque chose en son temps, commençons par le plus facile. À chaque jour suffit sa peine. »


De retour à la maison, je constate que Madame est toujours dans sa chambre. C’est l’occasion de commencer à mettre en application le programme de Jeanne.

Je frappe à la porte et, sans attendre la réponse, je pénètre dans la chambre et vais ouvrir les rideaux. Surprise, Madame se redresse dans son lit, les yeux clignotants sous la lumière brutale.



Elle me regarde d’un air ahuri puis, brusquement prend conscience de la situation et baisse la tête.



Comme si on lui arrachait les mots de la bouche, elle arrive à murmurer :



Dans la cuisine, il faut tout lui expliquer, elle ne sait vraiment rien faire, même pas le café, qu’elle consomme pourtant à longueur de journée. Je lui montre un coin de la grande table pour qu’elle s’installe et, de mon côté, je commence à éplucher des légumes pour le repas du midi.



Elle baisse à nouveau la tête sans dire un mot, finit de déjeuner et remonte dans sa chambre. Peu de temps après, elle redescend vêtue d’un pull léger et d’une jupe toute simple et me demande ce qu’elle doit faire exactement. Je lui montre la machine à laver et l’étendoir puis la laisse se débrouiller.



* *

*



Trois jours se passent ainsi où Denise apprend quelques tâches simples et surtout, commence à se détendre. Elle n’en est pas encore au point de prendre des initiatives, mais elle obéit plus volontiers.

Je vais voir Jeanne tous les jours pour la tenir au courant et c’est elle qui me guide et qui me soutient.

Ce jour-là, Jeanne me regarde d’un œil coquin :



Elle expose son projet.



Et la discussion a continué… Et elle a fini par me convaincre.



* *

*



Nous finissons de faire la vaisselle. Toujours muette, Denise accroche son torchon et se tourne vers moi, l’air interrogateur.



Elle disparaît. Je profite d’être seule un instant pour me remémorer les consignes de Jeanne. J’ai le cœur qui cogne dans la poitrine et quelque chose se tord dans mon ventre. J’ai peur, mais je suis excitée aussi. «Ce n’est plus le moment d’hésiter, Martine, il faut y aller !» Je respire un grand coup et je monte rejoindre Denise.


Elle m’attend debout et je crois distinguer une lueur hautaine d’orgueil dans le regard qu’elle me jette. Posément, je vais prendre la chaise de sa coiffeuse et je la retourne de façon à m’asseoir face à elle. Les bras ballants, elle regarde maintenant à ses pieds. Sur un ton très calme, je demande :



Elle a réagi vivement, les poings serrés et les yeux remplis d’éclairs. Tout aussi calmement – en apparence – je continue :



Ses yeux continuent de flamboyer, mais très vite, elle baisse la tête et s’approche.



Après un instant où elle reste figée, elle remonte sa jupe, fait tomber sa culotte et vient à côté de moi. Je la pousse dans le dos pour qu’elle s’allonge sur mes cuisses. Alors, au lieu de taper – ce qu’elle attendait – j’effleure ses fesses de la paume de la main puis je les cajole doucement. Après une subite chair de poule, sa peau redevient soyeuse. Je commence à éprouver du plaisir à cette caresse. Ma main passe d’une fesse à l’autre puis descend sur l’arrière des cuisses. Elle s’introduit entre les cuisses et commence à remonter. Instinctivement Denise resserre les jambes ; immédiatement deux claques sévères viennent cingler ses fesses. La surprise la fait crier.


Je recommence le même manège. Cette fois-ci, ma main peut remonter plus haut, mais l’instinct est le plus fort et les cuisses se resserrent. Même punition. Denise ne crie plus, mais elle geint.


La troisième fois, ma main peut remonter sans obstacle jusqu’à l’entrejambe que je ne fais que frôler. Je m’arrête dès que je sens les poils qui garnissent le sexe. Respiration bloquée, Denise s’est raidie dans l’attente sans doute de l’attouchement profanateur.

Là, c’est une vraie fessée que je donne avec violence. Et c’est la main brûlante que je reprends ma caresse et j’atteins deux lèvres humides que je presse de la main.



Matée, elle s’exécute lentement. Elle commence par sa jupe qui, relevée, ne cachait plus rien. Tête baissée, elle déboutonne son corsage puis retire sa combinaison. Elle n’a plus sur elle qu’un soutien-gorge en satin blanc. D’un signe impatient du doigt, je lui fais signe de le retirer ainsi que les légères ballerines qu’elle a aux pieds.

Elle est à nouveau devant moi, dans la même posture mais, cette fois-ci, totalement nue.



Elle se dirige alors vers l’immense armoire à glace qui trône en face du lit et je vais me placer derrière elle. La tête toujours baissée, son regard est au sol.



Je vois ses yeux qui fuient son image. Elle semble pourtant essayer d’obéir, alors je passe les bras autour d’elle et je soulève sa poitrine dans mes mains en coupelles.



Du pouce, je caresse les tétons qui s’érigent au centre d’une aréole qui devient granuleuse. Sous la caresse, Denise se laisse aller à s’appuyer sur moi. Sous ses paupières à demi baissées, elle regarde intensément mes pouces lutiner ses seins.


Ma main droite quitte sa poitrine et descend doucement sur ses côtes puis, après avoir titillé son nombril, s’aventure sur son ventre et se pose bien à plat sur sa toison. Denise ne peut s’empêcher d’avoir un geste de recul que je bloque avec mon bassin.


Brusquement, je prends conscience de la situation : je suis en train de caresser une femme ! Jeanne a beau m’avoir donné toutes sortes de justifications, le fait est là ! Le pire, c’est que j’aime ça. Je suis toute excitée. Ce corps désirable qui se frotte contre moi, mes doigts qui, échappant à ma volonté, jouent dans les poils d’un autre sexe que le mien. Sensation extraordinaire !


Alors, mon majeur descend pour s’enfoncer entre les lèvres de Denise qui semble, elle aussi, dans un état second. Instinctivement, il trouve la perle qui, chez moi, procure tant de plaisir. Sans intervention de ma volonté, il plonge plus loin chercher de quoi se lubrifier et revient agacer, tapoter, tourner, taquiner, à un point tel que Denise frémit, gémit, se tétanise un instant puis s’écroule dans un cri pour se retrouver assise par terre, hébétée.


Cela me fait reprendre mes esprits. Il me faut respecter le programme décidé avec Jeanne.



Elle semble partagée entre sa pudeur et le plaisir qu’elle vient de ressentir. Manifestement un vrai combat s’engage à l’intérieur d’elle-même. Je vais profiter de son état de confusion pour passer à l’étape suivante du plan, la plus difficile pour moi.



J’ai l’impression qu’elle doit voir les soubresauts de mon cœur dans ma poitrine, je suis sûre que j’ai rougi. Mais Denise ne me regarde pas, les yeux fermés, elle essaye de digérer l’ordre que je viens de lui donner, de se pénétrer de ce qu’elle va devoir faire.


Son regard me balaye de la tête aux pieds et j’y lis furtivement un sentiment de dégoût. Je me retiens de la gifler et elle a dû le percevoir car, très vite, son attitude redevient humble et soumise.

Elle s’approche de moi lentement et entreprend de déboutonner ma petite robe noire. C’est fou comme elle peut être malhabile ! Ses doigts dérapent, s’y reprennent à plusieurs fois, elle s’énerve.



Elle finit à genoux pour les boutons du bas puis se relève pour dégager la robe de mes épaules et la laisser tomber au sol. Me voilà en combinaison devant elle. Denise fait glisser les bretelles et les tire jusqu’à mes hanches qui bloquent le vêtement dénudant ainsi ma poitrine. (Je ne porte pas de soutien-gorge – comme aucune femme de ma famille, à cette époque.)


Tremblante, elle pose ses mains sur mes épaules et commence à descendre. Elle évite mes seins et continue sur mes côtes. Bloquée par le vêtement, il lui faut bien remonter, alors elle se décide. Je décèle de la curiosité dans ses yeux. Peut-être aussi est-ce la première fois qu’elle voit d’autres seins que les siens ? C’est vrai que nos poitrines sont totalement différentes. La sienne est majestueuse, très ferme encore mais quand même alourdie par l’âge. La mienne est de taille moyenne mais ma jeunesse permet encore à mes seins l’orgueil de pointer fièrement, sans besoin d’aucun soutien.


Ses doigts partent à la découverte, ils palpent, tâtent, elle semble commencer à y prendre plaisir. Elle finit par pincer mes mamelons avec douceur et à les tortiller entre le pouce et l’index. De mon côté, c’est aussi une découverte. C’est la première fois qu’une main étrangère vient me caresser la poitrine. Des décharges nerveuses me parcourent le corps et s’accumulent entre mes cuisses que je resserre convulsivement. Je n’ai pas le droit de ma laisser aller. Il faut arrêter, immédiatement, je vais tout gâcher !



Elle me jette un regard bizarre, – frustration ? – se recule et reste là, figée, nue, à me regarder me rhabiller.



Elle sursaute, mais ne dit rien.



* *

*



Le lendemain matin, je fais les courses en vitesse avant de me précipiter chez Jeanne pour lui raconter l’après-midi. J’en arrive à mes impressions :




(À suivre)